Je suis Florence Marquis et j’ai un don : je suis capable de voir les différentes possibilités du futur en fonction des décisions que je prends.
Toutefois, je n’avais pas vu venir la mort de mon père... Ce que je sais en revanche, c’est qu’il a été assassiné, et je dois découvrir pourquoi avant qu’on ne m’efface moi aussi. Je redoute de plonger dans le monde secret de mon père mais ce qui m’effraie le plus, ce sont les autres. J’ai toujours évité de me mêler aux personnes dotées de dons, mais je dois me rendre à l’évidence : quelqu’un est au courant de notre existence et nous élimine les uns après les autres.
Je dois trouver mes semblables et, ensemble, peut-être pourrons-nous découvrir qui nous veut du mal. Par-dessus tout, je prie pour que mon don ne cause pas ma perte.
Ariane dévore des livres en tous genres depuis sa plus tendre enfance, tout en rêvant d’écrire un jour ses propres histoires.
Elle abandonne son Abitibi natale pour poursuivre ses études en histoire et muséologie puis s’installe à Montréal pour le travail. La pandémie de 2020 la force à réévaluer ce qu’elle veut vraiment dans la vie et elle décide alors de quitter le milieu muséal pour effectuer un retour à la terre sur la ferme maraîchère de sa cousine. Rapidement, elle trouve sa place en tant qu’agrotransformatrice au sein de l’entreprise et crée une gamme de produits transformés pour revaloriser les légumes invendus.
Vivre et travailler au rythme de la nature lui donne le temps de renouer avec sa passion pour l’écriture. C’est ainsi que Vision trouble voit le jour, entre deux saisons maraîchères.
J’ai lu le roman d’Ariane Gervais-Côté en mangeant, en brossant mes dents, en cuisinant… Vous l’aurez compris, je n’ai pas été capable de déposer mon livre, ni d’arrêter ma lecture! Vous vous doutez aussi, que je l’ai lu rapidement. J’ai grugé sur mes heures de sommeil afin de le terminer (je n’aurais pas pu dormir sans lire la fin!)
Gros coup de coeur! Ce que j’ai aimé de ce roman, c’est l’originalité des capacités des personnages et comment ils se servent de leurs différences pour en faire un outil, une force. La synergie entre les jeunes qui décident d’enquêter sur les étranges disparitions m’a beaucoup fait penser à celle qu’on retrouve entre William Walker, Marianne Roberts et cie dans les romans de la série Anna Caritas de Patrick Isabelle.
Très bonne lecture pour ados ! Tous les morceaux de casse-têtes se mettent en place, mais reste que j'ai hâte à la suite de cette duologie pour que tout se règle !