J’ai trouvé ce livre assez inégal : la première moitié du livre est de grande qualité, précise et détaillée, mais la deuxième moitié apparaît comme moins travaillée, le rythme général s’accélère, il y a beaucoup moins de détails, davantage d’approximations et de considérations un peu superficielles... enfin, toujours dans la deuxième moitié, la critique du bolchévisme comme préfiguration du stalinisme (donc la thèse d’une continuité allant de Lénine à Staline) n’est franchement pas sérieuse, et l’usage de Rosa Luxemburg pour appuyer cette critique est assez malhonnête. L’annexe est, en revanche, très intéressante !