« Depuis cinq mille ans, l'inuktitut et le jappement des qimmiit résonnent dans le Nunavik. La vie y est cruelle. Mais c'est ce qui la rend belle. Précieuse. » Entre la taïga et la toundra, un jeune couple inuit du Nunavik se découvre et apprend à s'aimer. Accompagnés de leurs chiens, les qimmiit, Saullu et Ulaajuk parcourent un continent encore sauvage, tous libres et solidaires. Quelques décennies plus tard, une avocate est dépêchée sur la Côte-Nord pour défendre un meurtrier inuk dont les victimes sont d'anciens policiers de la Sécurité du Québec. Sa quête de justice l'emmènera au-delà de ce qu'elle avait imaginé.
Michel Jean est un écrivain innu de la communauté de Mashteuiatsh, au Québec. Il a publié onze romans. Kukum, publié chez Libre Expression au Canada, Depaysage et Points en France, a remporté le Prix France-Québec 2020 et les prix VLEEL, Nature Nomade de même que le Prix du meilleur roman des lecteurs et libraires Points 2023.
coup de cœur pour ce p’tit dernier de Michel Jean. mon avis complet sera disponible sur Instagram lundi matin, mais cette lecture est nécessaire. comme tout ce qu’écrit cet auteur, c’est du grand!
Dès les premières pages, j’ai été conquise par le nouveau récit atmosphérique et poignant de Michel Jean. Je me le suis procuré ce matin et je n’ai pu faire autrement que de tout mettre sur pause afin de m’y plonger tête première. Coup de coeur que je conseille sans hésitation 🤍
Ce livre a été choisi pour mon club de lecture dans le cadre du thème « Littérature québécoise ».
Quelle histoire bouleversante ! 💔 Ce récit est d’autant plus déchirant qu’il s’appuie sur des faits réels. J’ai beaucoup aimé la façon dont on suit deux histoires en parallèle, pour les voir se rejoindre avec force et émotion à la fin. J’ai aussi découvert et appris énormément sur les peuples du Nord.
L’écriture est belle, poétique, et le point de vue féminin est magnifiquement représenté.
Mon cœur saigne en pensant à tout ce que les peuples autochtones ont enduré, et à ce qu’ils continuent de vivre encore aujourd’hui. Tant d’injustices infligées à des êtres innocents qui n’ont jamais fait de mal à personne…
C’était mon premier livre de Michel Jean, mais certainement pas le dernier.
Bon, avant tout, je tiens à préciser que ce sera un avis sans spoil, contrairement à beaucoup ici qui déclarent la fin sans considération. Parler de la fin c'est divulgâcher il me semble?
Je commence en disant que c’est encore un coup de cœur signé Michel Jean. Au fur et à mesure de la lecture, je ne m’attendais pas à ce que finalement je sois autant dévastée par cette lecture. Il fallait faire confiance au processus 🥺🥺
J’ai adoré en apprendre plus sur le mode de vie des inuits. Enseignant moi-même au primaire cette matière (univers social, où on par des modes de vies de toutes les communautés autochtones), je me suis rendu compte que j’en savais malgré tout très peu sur ce peuple du nord.
Leurs meurs, leur appréciation de la beauté malgré l’endroit sauvage et difficile, leur résistance au froid mordant… suivre Ulaajuk et Saullu fut vraiment ma partie préférée de l’histoire.
Pourtant, Eve aussi est venue me chercher, à travers son quotidien. On a droit à une évolution vers un retour aux sources, où elle laisse place à ses origines même en habitant à Montréal. J’ai eu l’impression qu’on voulait que je me questionne à savoir si vivre en ville peut être suffisant.
Bref, lecture touchante, surtout pour la fin. J’ai tellement apprécié ma lecture que j’en ai beaucoup parlé en classe le lendemain, pour amener du concret aux élèves, et mettre en lumière des atrocités qui passent sous silence dans le programme scolaire 🤦♀️🤷♀️
Je savais dans quoi je m’embarquais en lisant ce livre. Je dois dire que je le lisais un peu à reculons, parce que je savais pertinemment que tôt ou tard, les faits allaient me rattraper et que j’allais pleurer ma vie. Pleurer comme dans : pleurer à chaudes larmes, à gros sanglots. Je sais que ce récit va me suivre longtemps. Chaque fois que j’en apprends un peu plus sur ce que les blancs ont fait subir aux Premières Nations, aux Inuit, j’ai mal en dedans. Tellement. Et j’ai honte, fuck que j’ai honte d’être blanche. Je ne sais pas si mes propos sont politically correct, mais bon, voilà. J’ai la rage en dedans, l’Histoire est truffée d’aberrations inhumaines. Ce récit en est une autre, qui fait tellement mal. Le Grand Nord, les gens qui l’habitent, la symbiose entre les êtres vivants qui y vivent; c’est beau, tellement beau. Pourquoi faut-il toujours que les blancs viennent tout foutre en l’air?
J'ai écouté le livre audio. J'ai adoré pouvoir entendre les mots prononcés en Inuktitut, ça n'aurait pas été pareil en les lisant. La narratrice est super.
Bon. Maintenant, comme d'habitude, ce nouveau roman de Michel Jean m'a chamboulée. Révoltée. Fascinée, aussi, car il démontre une réalité si loin de moi. Merci à monsieur Jean de nous ouvrir les yeux sur ces moments sombres de l'histoire du Québec.
Lisez le svp !!! Histoire qui raconte comment des milliers de chiens d’attelage nordiques ont été abattu par la SQ dans les années 60 (genre wtf que quelqu'un s'est dit "ah oui bonne idée pour éviter que les gens se sauvent des villages, on va tuer leurs chiens en riant hehehe")
C’est mon premier coup de coeur 💓 de l’année 2024!! J’ai adoré l’histoire et j’ai aimé l’écriture de Michel Jean. On sent la maturité et la profondeur dans son écriture. J’avais la larme proche quand on parle de l’extinction d’une race de chien mais aussi du mode de vie nomade des autochtones dans les années 1960-1970. 💗💗💗
Déchirant, mais touchant. J'adore lire sur leur culture, territoire et mode de vie. Ces lectures évoquent un désir de liberté, de connexion avec la nature et de retour aux sources, suscitant en moi une réflexion et un émerveillement.
Coup de cœur foudroyant. ❤️ Foudroyant tout comme l’histoire qui ne laisse pas indemne. C’est doux et dur à la fois. Sombre et lumineux. Tout le monde devrait lire ce roman de Michel Jean. Pour comprendre cette part de notre histoire.
Le roman Qimmik s’ajoute aux autres incontournables de Michel Jean. Avec Kukum, Atuk, elle et nous, Le vent en parle encore et Tiohtiá:ke, ce roman complète une œuvre remarquable et essentielle.
Je termine l’écriture de cet avis et j’ai encore les joues mouillées. Dans mes meilleures lectures de l’année!
J’ai fermé ce livre les yeux dans l’eau pour plusieurs raisons. Un roman à la fois beau et dur. La première moitié de cette lecture est douce, imagée et fait rêver. La seconde est brutale, crève-cœur mais nécessaire.
On y suit deux histoires en même temps, une avocate dans le présent qui se bat dans un monde d'avocats, majoritairement des hommes blancs et une femme Inuk, dans le passé, qui se bat pour manger et créer une famille, mais qui se bat aussi contre le temps, le temps qui se résume en l'envahissement du grand Nord par le gouvernement du Québec et ses projets hydroélectriques. On y apprend le respect des Inuit envers chaque animal, qu'il soit vu comme nourriture pour survivre ou comme allié sur la glace. On y voit la valeur de chaque élément de la nature et on le ressent ! Finalement, l'importance des Qimmik et leur atroce histoire, parfois oubliée, face à la Sûreté du Québec et le gouvernement du QC et du Canada ... Se fût très émouvant et d'une grande richesse.. 5 ⭐ pour sûr !
Coup de cœur et coup de poing, une lecture vraiment belle pis vraiment difficile. J’ai été émue et boulversé et fâché mais jamais je ne pourrais ressentir l’impuissance, la tristesse, la colère de Saullu, Ulaajuk et Uqittuq. Le territoire est décrit comme un personnage à part entière et même après la lecture, les paysages du Grand Nord m’habitent encore : le froid, le grand, le silence, la liberté Encore une fois, TOUT LE MONDE DOIT LIRE ÇA
Pourquoiiiii, pourquoi est-ce que j'ai attendu si longtemps avant de lire Qimmik 🥺. C'était si bon, beau, triste et fâchant à la fois. Chaque fois que je lis un roman de @micheljeanofficiel qui aborde les atrocités vécues par les communautés autochtones, je ne peux m'empêcher d'avoir honte de nos ancêtres. Je n'arriverai jamais à comprendre les motifs derrières des actions aussi cruelles et inhumaines... Merci @micheljeanofficiel de nous ouvrir les yeux sur l'oppression constante dont sont victimes ces peuples et de nous permettre d'en apprendre un peu plus, dans chacun de vos romans, sur leur belle et triste histoire 🥺💗
Encore une fois, je me retrouve imprégné pour toujours par un livre de Michel Jean. Je ne peux que continuer d’encourager tout le monde à lire ses oeuvres. Elles nous ouvrent les yeux, elles nous font comprendre les réalités des Autochtones d’hier et d’aujourd’hui.
Bref, je suis encore sans mot, complètement chamboulé et j’en demande toujours plus !
Lecture différente qui m’a sorti de ma zone de confort et de mes habitudes . J’ai adoré en apprendre sur cette communauté au lourd passé. J’ai aimé la plume de Michel Jean et la façon de raconter deux histoires qui se chevauchent . 🐺
Un gros coup de cœur pour ce livre, vraiment captivant et déchirant! Qimmik, qui signifie "chien" en inuktitut, symbolise le lien entre ces deux histoires en parallèles, qui se fusionnent à la fin. Malgré mes 5 étoiles, ce livre au récit historique mérite encore plus d'éloges!