Un hommage bouleversant de Jacques Gamblin à sa mère, où le rire n'est pourtant jamais loin, prêt à déferler sur la grève. -- " Il faut livre ce livre. C'est très doux, très émouvant. C'est un livre qui, quand on l'a terminé, donne envie d'appeler sa mère " Augustin Trapenard, La Grande Librairie Je n'ai plus que la mémoire de l'instant, dit-elle. Elle reste assise de longues heures, les rideaux à peine ouverts. Elle veut bien voir le dehors mais que le dehors ne la voie pas. Elle se met du rouge à lèvres quand elle reçoit une visite. Son premier baiser, elle l'a donné entre les casseroles et les pinces multiprises. Elle rêvait de jouer le jazz. Un jour, elle est montée à la grande échelle. Comment tu vas te déguiser au prochain carnaval ? Elle répond : En courant d'air. Elle a commencé à perdre l'audition il y a quelques années. La mémoire a suivi et couru à sa perte. Sans bruit. Sans choc. Avec la vie qui change de volume. Pour combler les phrases qu'elle ne prononce plus, j'écris. J'attrape son silence au vol, le fais rebondir, pour l'aimer encore, autrement, pour l'aimer mieux.
Un hommage bouleversant à la mère, où le rire n'est pourtant jamais loin, prêt à déferler sur la grève.
---- "Je viens d'achever la lecture de Mère à l'horizon et je suis encore sous le charme de ce très joli texte, tout doux, plein d'humour et de tendresse, plein de charme comme son auteur ! Crayon en main, j'ai souligné de nombreux passages qui m'ont fait rire, qui m'ont touchée par leur poésie." La petite librairie de Sommières ---- "J'ai été séduit dès les premières pages, car j'ai retrouvé sa voix, son esprit, et ce mélange unique de fantaisie et de pudeur, de légèreté dans la gravité. L'élégance du style, l'émotion qui se dégage m'ont profondément touché." Librairie Ryst de Cherbourg
Quel passeur d’émotions ! Elle sont toutes là et Jacques Gamblin nous les fait toucher, sentir et en goûter les saveurs.
Plus qu’une autobiographie qui part dans tous les sens, il s’agit plutôt d’un carton de photos qui serait tombé et dont l’auteur nous en rappellerait les souvenirs. L’enfance, la quincaillerie, les débuts à la technique, puis sur les planches et…
Et surtout, la famille, la mère et sa mémoire qui s’en va.
Et c’est très touchant, un peu déconstruit, pas très bien fagoté… mais c’est tendre et chou
Jacques Gamblin nous parle de sa mère. Une mère qui commence à oublier, comme parfois un acteur sur scène. Il évoque sa relation avec sa mère, ainsi que le fait d’être père lui-même. Le texte alterne entre des moments de dialogue avec sa mère, parfois drôles, parfois tristes, et souvent les deux en même temps, et sa vie à lui : fils, père, acteur, amoureux des horizons et de la mer. C’est joliment écrit et très émouvant.