Anuri, un jeune Métis vivant au Nunavik, peine à trouver sa place entre deux cultures. Pour l'aider à renouer avec ses racines inuites, son père organise une expédition en traineau à chiens dans les monts Torngat, ces montagnes qui séparent le Nord-du-Québec du Labrador. Comme ils ne possèdent pas d'attelage, un oncle, qui a plusieurs huskys, leur achemine des bêtes par avion. Parmi les bagages, l'adolescent trouve un chiot clandestin. Il tisse rapidement un fort lien avec lui, insistant même pour qu'il fasse partie du voyage. Mais l'aventure se révèle intense et la météo changeante rend la traversée périlleuse. Les monts Torngat, quant à eux, recèlent leur lot de mystères et de légendes… Anuri et son père parviendront-ils à atteindre leur but et à revenir sains et saufs ?
Ne vous fiez pas à la couverture à l’allure enfantine, le récit reste pertinent pour un lectorat assez âgé. En effet, le principal intérêt de cette lecture est l’immersion dans la culture inuite et le personnage fait un bond de trois ans en cours de roman, ce qui fait que ses préoccupations peuvent rejoindre un large public.
D’entrée de jeu, il faut dire qu’Isabelle Larouche n’est pas d’origine autochtone elle-même, mais l’autrice a noué des liens étroits avec les Premiers peuples au fil de ses années passées comme enseignante dans différentes communautés et l’histoire permet de découvrir son respect et sa connaissance de leurs traditions et leurs cultures. Ça passe par les mots en inuktitut glissés au fil du texte, le rendu des espaces sans les habituels clichés des « Blancs » qui les décrivent, la sensibilité dans la description des tensions entre les autochtones et les étrangers, aussi. En effet, toute la question de la différence d’Anuri et du rejet de certains à son égard à cause de sa mère blanche, vient trouver écho dans l’aventure que vivra le garçon avec son père et son chien. Accentue l’importance pour lui de sauver celui qui lui ressemble et qui a sa place, malgré tout.
Le format court fait en sorte que chaque partie se déroule très rapidement. Personnellement, j’aurais voulu qu’on creuse un peu plus, je dois l’avouer, et si j’ai bien aimé ma lecture, j’en ressors avec le sentiment que plusieurs thématiques auraient pu être davantage poussées. Néanmoins, ça reste un livre accessible, une première approche peut-être, pour s’intéresser davantage à la culture des Premiers peuples.
Merci à Isabelle Larouche et aux éditions Z’ailées pour les émotions que j’ai vécu durant ma lecture de cette si belle histoire! 🥺🤍
Anuri et son père ont comme projet de faire un petit voyage en traîneau à chiens dans les monts Torngat. Ils s’achètent 6 chiens de traîneau, et un petit chien errant qu’Anuri adopte viens ce greffer à l’équipe. Le voyage ne se passe pas du tout comme ils l’avaient prévu, plusieurs embûches seront rencontrées.
Ouffff! Les émotions que j’ai vécu durant ma lecture! Je suis une petite sensible quand les histoires impliquent des animaux, j’ai donc pleurée énormément en lisant cette belle et touchante histoire! 😭🤍
Outre les émotions, j’ai aussi beaucoup appréciée d’en apprendre d’avantage sur les communauté vivant au Nunavik. Je trouve toujours hyper fascinant de découvrir les légendes et habitudes de vie des autochtones. 😍
Mes parents ont récemment adoptés un chiot nordique du nom de Léon, un mélange de Husky et de plusieurs autres races, et tout au long de ma lecture j’imaginais Léon à la place d’Atka, courir avec les autres chiens devant le traîneau! ✨
Un méga méga coup de cœur pour cette belle histoire, ça fait tellement du bien de vivre tout plein de belles (et douloureuses) émotions comme ça. J’adore les histoires bouleversantes, et elle restera dans mon cœur à tout jamais! Merci à Isabelle Larouche d’avoir écris cette belle aventure et de l’avoir partagée avec nous! 🥹🤍
Entre les crocs des Torngat de Isabelle Larouche - auteure Publié chez Les Éditions Z'ailées en février 2025
💙 Alerte coup de coeur 💙
🐕🦺 Ce roman jeunesse est tout simplement incroyable. Plongez au coeur du nord du Québec où vous en apprendrez davantage sur nos ancêtres et leur culture. Les faits historiques ainsi que certains mots de vocabulaire propre à la langue Inuktitut sont insérés dans une histoire touchante. Les thèmes abordés rejoignent aussi le lectorat ciblé. Bien que ce soit un roman jeunesse destiné aux 10-14 ans, il saura plaire à quiconque s'intéresse aux premières nations. Un roman jeunesse vibrant, touchant, qui enseigne des notions culturelles à travers une histoire pleine de rebondissements.