Avant les dieux et les mortels, étaient les Moires. Il y a plusieurs éternités, trois soeurs sont nées du sein ténébreux de la déesse Nyx afin de tisser le destin des êtres humains. Dans un lieu hors du temps, Clotho, Lachésis et Atropos observent, immuables, tandis que les frêles mortels arpentent le chemin qu'elles leur ont tracé. Depuis le mont Olympe, les dieux jaloux et capricieux règnent sur la terre. Lorsque Zeus, le plus puissant d'entre eux, s'en prend aux héros Atalante et Méléagre, il bouscule le plan millénaire des Moires. Dès lors, il faudra toute la concorde des trois soeurs pour venir en aide à leurs protégés et combattre l'emprise des dieux. A moins que le destin luimême n'en ait décidé autrement... Traduit de l'anglais par Raphaëlle Pache
"Intelligent et plein de surprises, ce brillant récit de l'histoire des Moires m'a complètement happée. Je recommande très vivement ce roman original et palpitant. ' Jennifer Saint, autrice d' Ariane et Electre
Born in London to a runaway teenager, Rosie has always been a cuckoo in the nest. She's an eclectic writer and performer, ranging from singing in post-punk gothic band The March Violets, through touring with the Subversive Stitch exhibition in the 90s to her alter-ego Rosie Lugosi the Vampire Queen, cabaret chanteuse and mistress of ceremonies.
She has published five solo collections of poetry and her award-winning short stories, poems and essays have been widely anthologized. She is winner of the DaDa Award for Performance Artist of the Year and a Poetry Award from the People's Café, New York. Her most recent poetry collection, 'Everything Must Go' (Holland Park Press 2012) draws on her experience of throat cancer.
She won the Mslexia Novel competition in 2012 and her debut novel 'The Palace of Curiosities' was published in March 2013 by HarperCollins. Her second novel, 'Vixen', (Borough Press 2014) is now available in all formats.
Eh bah j'ai adoooreeee ! C'est une agréable surprise d'avoir découvert cette autrice ! Une plume poétique et délicate qui se mêle parfaitement au récit mythologique. Si vous aimez les récits mythologiques et romancé vraiment fonceeeeeeez !!
une des réécritures mythologiques des plus originales que j'ai pu lire. Cet affrontement entre les Moires et Zeus à travers le destin d'Atalante et Méléagre permet de soulever des questions intéressantes sur le libre-arbitre et le pouvoir des dieux sur la banalité des humains. j'ai adoré !
Un récit qui part avec de bonnes intentions et de chouettes idées, mais malheureusement bourré d'absurdités, d'incohérences et de futilités. C'est une réécriture mythologique certes, mais L'autrice a pris bien trop de libertés dans cette réécriture, à tel point que plus rien ne fait sens.
Beaucoup trop de pdv différents, qui s'emmêlent les pinceaux sur les temporalités, pour seule explication que les Moires voient le passé, le présent et l'avenir en même temps... Un retournement de situation aux 2 tiers du livre qui était ultra prévisible tout en ne l'étant pas : c'était tellement idiot que je pensais qu'on voulait me faire croire ce qui allait se passer, mais non non ça c'est vraiment passé.
La fin est très simple avec des morales bateau, rien de transcendant qui nous laisse sur une fin osef, même si j'ai su reconnaître un brin de beauté dedans.
J'ai quand même réussi à le finir et même si je rageais très souvent, je n'ai pas été dégoûtée de le lire, donc je dirais que c'est un livre que vous allez adorer détester.
Très beau en revanche, 25 euros c'est beaucoup trop cher pour si peu de pages et surtout remplies de vide intersidéral, m'enfin il fera joli dans ma bibliothèque.
J'ai appris des choses au moins, et c'est méchant à dire, mais je crois qu'il me servira beaucoup comme modèle de tout ce que je ne dois pas faire en écrivant mon propre roman.
2,5 ⭐️ Déception : je m'attendais à en apprendre beaucoup plus sur les mystérieuses Moires, mais en fait, c'est plutôt Atalante et Méléagre qui sont mis de l'avant. Le plot twist n'a aucun sens selon moi, donc il est impossible de le deviner.
J'avais un peu peur de cette lecture qui s'est avérée très plaisante. J'avais peur car j'avais entendu dire que Les Moires étaient un peu effacées de leur propre livre, je trouve cela faux. On retrouve tout au long du roman une écriture particulière qui prend tout son sen au fil des pages. On y vous défiler les figures mythologiques peu connues que sont les Moires élaborer un plan à échelle humaine et immortelle pour libérer les fils du destin. Et surtout on y trouve des figures féminines fortes mises en avant comme Atalante, Clotho, Thémis et j'en passe. On y découvre aussi la vie maudite mais si importante de Méléagre ainsi que la noirceur de Zeus. En somme, tout ce qu'il faut pour faire de cette réécriture mythologique une excellente lecture à mes yeux.
Alors, je ne sais pas tellement où me situer avec cette revue. J’ai aimé, mais en même temps, je n’ai pas été marquée plus que ça, et au contraire j’ai même baillé quelques fois.
Je vais commencer par le premier point qui m’a dérangée, et ce n’est pas les multiples points de vue que j’ai apprécié et que j’ai trouvé pertinents pour le récit, mais plutôt leurs enchevêtrements et les chronologies qui vont avec. Le récit débute par le milieu, puis on revient au début, on oublie le milieu et on continue vers la fin. Et ce, pour chaque point de vue. Atalante et Méléagre, les Moires et les Dieux. Ces lignes chronologiques m’ont un peu perdue, et si à la fin j’ai malgré tout réussi à tisser une chronologie définitive qui tient la route dans mon esprit, il n’empêche que c’est resté flou pendant un moment. L’histoire des Moires m’a un peu perturbée avec leurs doubles points de vue, je n’ai pas réussi à saisir toutes les subtilités de ces vies et souvenirs qui semblaient se superposer. Ces détails ont donc rendu mon début de lecture un peu chaotique, bien que ça s’améliore au fur et à mesure. Quant à la plume, elle est très belle et se mêle parfaitement à une réécriture mythologique avec sa poésie et la beauté de ses mots. Toutefois, j’ai pu la trouver par moment un peu lourde, ressentant le besoin de relire une seconde fois certaines phrases. Rien de grave en soi, seulement ça ralentit la lecture et la coupe également. Dans l’ensemble, elle rend cependant le récit mystique.
J’ai adoré le thème. Outre le mythe d’Atalante, Méléagre et autres, j’ai adoré le thème de la destinée et des Moires. Il y a un aspect de réflexion et de philosophie derrière cette histoire. Si les Moires tissent notre destinée, alors on ne peut pas y échapper... À moins que finalement, nous ne soyons les seuls maîtres de notre destin. J’ai également apprécié les réflexions autour de ce futur qu’il ne faut pas connaître, ni même appréhender. Il faut simplement le laisser venir, accueillir les joies et les malheurs qui font tout l’intérêt de la mortalité. Nous sommes des êtres à la fois forts et fragiles. Il n’y a pas tellement de rebondissements dans ce récit, le rythme n’est pas haletant, on observe dans un calme relatif le cours des destins qui se croisent, se font et se défont. Il faut prendre ce livre comme une invitation à contempler le moment présent et ces vies qui défilent devant nous, une aventure au gré des événements, sans chercher trop d’actions.
Ce n’est pas une lecture qui m’a marquée plus que ça, j’ai apprécié le livre, mais sans plus. J’en retiens surtout une belle leçon sur la fragilité de notre vie mortelle, sur le cadeau qui nous est fait de pouvoir décider de quoi demain sera fait. Il n’y a qu’une seule fatalité : celle que l’on décide d’écrire.
J’ai récemment terminé Les Moires de Rosie Garland, un roman aussi étrange que fascinant, et je peux dire que cette lecture m’a laissé une impression durable. Je lui ai attribué 4 étoiles, car même si certains passages m’ont un peu déroutée, l’univers, la plume et les messages sous-jacents m’ont profondément séduite.
🧵 Un récit tissé avec soin
Comme le titre l’annonce, Les Moires s’inspire des figures mythologiques grecques du destin — celles qui filent, déroulent et coupent le fil de nos vies. Ce n’est pas une réécriture classique, mais plutôt une interprétation moderne, symbolique et poétique, où la frontière entre le réel et le surnaturel s’efface. Rosie Garland nous livre une histoire à plusieurs voix, riche de sens, où chaque chapitre dévoile une nouvelle facette du destin et de la condition humaine.
🌀 Une ambiance unique
Ce roman, c’est une ambiance avant tout. Quelque chose de brumeux, de presque hypnotique, qui donne la sensation de traverser un rêve étrange ou une pièce de théâtre aux règles floues. Les descriptions sont d’une beauté troublante, parfois dérangeante, et toujours très visuelles. On se sent constamment sur le fil, entre lumière et ombre.
👁️ Des thématiques puissantes
Les Moires aborde des thématiques fortes : le pouvoir féminin, la fatalité, la mémoire, le choix, mais aussi la marginalité et la résilience. Le roman donne la parole à des femmes qu’on écoute rarement, des voix brisées mais puissantes. Ce n’est pas une lecture confortable, mais elle pousse à la réflexion, à la remise en question.
✍️ Une plume singulière
La plume de Rosie Garland est clairement ce qui m’a le plus marquée : lyrique, dense, stylisée. Ce style très particulier pourra ne pas convenir à tout le monde, mais si comme moi vous aimez les écritures travaillées et un peu expérimentales, vous serez conquis·e. Cela demande de la concentration, mais le résultat en vaut la peine.
🌟 Mon verdict
Les Moires est un roman sensoriel, féministe et audacieux, qui sort complètement des sentiers battus. J’ai été charmée par l’intelligence du propos, l’originalité du traitement et la richesse symbolique du texte. Ce n’est pas une lecture facile, mais c’est une lecture marquante — de celles qui résonnent longtemps après la dernière page.
Bien sûr que je ne pouvais pas passer à côté de ce roman, la mythologie grecque m’appelle indubitablement!! Je l’ai donc acheté et lu très rapidement.
Ce dont j’ai envie de vous parler tout de suite, c'est la plume de l’auteure que j’ai trouvée pleine de poésie, douce et pourtant directe voir tranchante. Les mots sont justes et ne manquent pas de toucher leur cible. L’humour, la dureté, la peur, l’amour,... tout cela est tissé de manière habile par Rosie Garland qui nous embarque dans un récit vivant et rythmé. On a ici le point fort de ce livre.
J’ai très vite été emportée par l’histoire que nous conte les Moires, je voulais en savoir plus sur la vie de nos Héros et leur vie. Méléagre et Atalante sont des personnages très attachants qui sous leur armures de guerriers pleins de blessures de guerre psychologiques non soignées. Sur leur épaules une pression peu commune qu'ils n'ont guère le choix de supporter et que seul l’autre peut comprendre. Entre eux, un lien à la vie à la mort malgré la distance, les combats et les autres. C’est beau non?
De nombreux sujets passent dans ce texte comme la liberté de la femme et sa place dans la société, les liens parents/enfants, la différence, la vision du couple… des thèmes certes récurrents mais qui sont ici traités avec justesse.
Ne vous lancez pas dans cette lecture si ce que vous attendez c’est du combat, des péripéties à foison, plot twist de fous… Non ici on s’immerge, on se questionne, on chemine bref on philosophe.
Bon pas de grande révélation si vous avez lu jusqu'à la, j’ai beaucoup aimé cette lecture qui m’a percutée un bon nombres de foi. Sabran nous propose ici une réécriture menée d’une main de maître par Rosie. Je ne peux que vous la conseiller si vous aimez la mythologie, si vous avez envie d’un récit qui vous pousse à réfléchir et prendre position
J’ai d’abord cru être passée à côté de ce livre. Les premières pages m'ont semblé plutôt plates, tant au niveau de l’intrigue que du style. Et puis, sans crier gare, un saut temporel digne de la saison 1 de The Witcher. Un choix narratif audacieux, mais payant, car ce prélude, un peu maladroit, laisse la place à un récit beaucoup plus intéressant. Accrochez-vous, car ce livre mérite.
Au-delà du mythe, c'est un texte profondément féministe que nous offre Rosie Garland. Un texte sur la place de la femme dans une société où la loi du plus "fort" (ou du plus patriarcal) est toujours la meilleure. Les Moires défient Zeus, Atalante, Anticlée et Méléagre défient les carcans sociaux et familiaux.
Mais attention : si vous attendez une réécriture fidèle du mythe des Moires, ou de celui d’Atalante, vous risquez d’être déçu. Ses exploits ne sont qu'une toile de fond ; le mythe ici est presque anecdotique.
Et je pense que c'est là que le bas peut blesser pour certains. Avec Circé de Madeline Miller ou Lore Olympus de Rachel Smythe, on avait trouvé un juste équilibre entre la réinterprétation des mythes et l’exploration de thèmes contemporains (la notion de consentement est, par exemple, très présente dans Lore Olympus). Ici, le mythe sert davantage de prétexte �� une réflexion sociale.
La plume de Rosie Garland, bien que fluide, n’a pas le lyrisme de Madeline Miller. Cela dit, ce livre n'en reste pas moins très agréable.
"A mesure que je vieillis, des souvenirs illuminent mes journées. Je me souviens de ma mère Arctos. Elle m'a nourrie d'un lait riche et, ayant grandi sans être entravée par le préjugé selon lequel les filles sont craintives, je suis devenue courageuse. De même, ayant grandi sans être entravée par le préjugé selon lequel les filles sont faibles d'esprit, je suis devenue intelligente. Ayant grandi sans être entravée par le préjugé selon lequel les filles sont inférieures, je suis donc devenue Egale-en-Force."
Un excellent roman et une réécriture assez audacieuse des mythes entourant les Moires. Même si par moment j'étais déçu qu'on se focalise sur certains personnages extérieurs à elles, je ne fut que surpris par le revirement final. La fin m'avait laissé dubitatif, mais le dernier chapitre m'a fait comprendre que je prenais le parti de l'antagoniste du récit. excellente utilisation du temps digne d'un épisode du docteur.
This entire review has been hidden because of spoilers.
j'ai adoré ce que ça dénonce, la force et la franchise avec laquelle c'est écrit. au début je croyais surinterpréter mais au final je retrouve une nouvelle autrice engagée. pour l'histoire elle-même, c'est assez simplet et prévisible dès le debut, sans surprise vu que le but entier du livre est la dénonciation.
J'ai bien aimé ma lecture qui m'a donné envie de m'intéresser au mythe d'Atalante. Je trouve les moires très présente tout le long du récits où on retrouve des personnages féminins assez forts et qui parlent de liberté et de destin.