Montréal, 1985. Viviane Leduc, vingt ans, étudiante en science politique, fait la rencontre de Kostas Osmani, un réfugié albanais qui a fui les persécutions de la dictature communiste la plus cruelle d’Europe. Viviane découvre les curieuses fréquentations de son amant et intercepte un colis anonyme à sa porte. Quand Kostas se volatilise, elle doit mettre à profit son passé de hackeuse pour le retrouver. Son enquête la mènera, la GRC sur les talons, des boîtes de nuit de Paris aux ruines d’Athènes, jusqu’à l’inévitable face-à-face dans un coin reculé des montagnes de l’Épire.
Mêlant amour et trahison, Jour de clarté campe une intrigue de contre-espionnage sur fond de Guerre froide et d’éclatement du bloc de l’Est. Ce roman est le premier d’une série se déployant sur l’échiquier géopolitique des années 1980-2000, vu par la lorgnette des petites nations.
4,5 étoiles. Je l’ai dévoré en une journée! J’ai adoré le setting du Montréal des années 80, et les intrigues sur fond de guerre froide. L’histoire était rapide et bien ficelée, malgré que ça finit sec un peu. J’imagine que c’est parce que la suite sort bientôt! Je vais la lire c’est sûr.
« Le matin du 6 mai 1985, je somnolais bien au chaud dans mes draps de Kostas pendant qu’ il préparait le café. J’étais plutôt fière de moi. Ma vie devenait palpitante. Je pouvais regarder le monde de haut, et pas seulement parce que la vue était belle du onzième étage de son appartement. » (La Palme, Laurence. Jour de clarté, p.63)
3.8 Certes un page-turner légèrement hermétique qui prend son temps pour s’installer mais sait tirer des ficelles qui ne donnent qu’une envie: découvrir la suite!
Histoire sans grand intérêt. Personnages pas vraiment intéressants ni attachants. La quatrième de couverture embellit ce qui se passe pour de vrai. Passez votre tour.
Laurence La Palme, le pseudonyme derrière le nouveau roman du Cheval d’août, Jour de clarté, n’en est pas à son premier cryptonyme, semble-t-il.
Le récit nous introduit à la rencontre fortuite de Viviane, une étudiante de l’UQAM, et de Kostas Osmani, un réfugié albanais charismatique, professeur de littérature à l’Université Concordia. Rapidement séduite, Viviane se voit aspirée dans les arcanes de la géopolitique de la Guerre froide, une période où elle décide de s’engager activement.
Jour de clarté se révèle être un récit étonnamment contre-intuitif, mais d’une fascination indéniable. Loin d’être un défaut, cette particularité confère au roman une originalité rafraîchissante. Il s’agit d’une histoire d’espionnage et de hacking se déroulant au cœur des années 80, en pleine Guerre froide. Malgré l’omniprésence de disquettes, de colis énigmatiques et de technologies acquises chez Radio Shack, le rythme demeure effréné. Contrairement à l’idée préconçue d’un contre-espionnage lent à cette époque, La Palme nous maintient en haleine avec une action trépidante qui nous transporte de Montréal jusqu’aux confins de l’Europe. Les événements s’enchaînent avec une rapidité digne des meilleurs films d’espionnage des années 80, privilégiant l’action directe aux atermoiements, et explorant les zones grises de la loyauté et de l’amour.
La plume de La Palme épouse harmonieusement la trame narrative. L’immersion dans les détails des années 80, des ambiances des boîtes de nuit aux descriptions des rues de Montréal, est palpable. L’univers, teinté d’une atmosphère légèrement sombre, est brillamment mis en place et sert le récit avec une pertinence remarquable.
Il s’agit là du premier tome d’une série encore nimbée de mystère, dont nous n’avons que peu d’informations. Néanmoins, l’ensemble se révèle extrêmement prometteur.
Ce roman d’espionnage se déroule en 1985 et raconte l’histoire de Viviane, étudiante en sciences politiques, qui fera la rencontre à Montréal de Kostas, professeur de littérature et réfugié albanais échappé de son pays où il vivait sous la dictature. Il vont se fréquenter pendant un temps, jusqu’à ce que celui-ci disparaisse sans avertir Viviane, qui se lancera à sa recherche dans divers pays européens.
Jour de clarté est un roman différent de ce que j’ai lu chez Cheval d’août jusqu’à maintenant. Sans être un traité de géopolitique, il s’agit d’un livre dont la trame recoupe des enjeux réels de la guerre froide, en plus d’intégrer la technologie émergente de l’époque au quotidien de Viviane, elle-même ex-membre d’un groupe de hackers. Bien ancré dans son époque, on retrouve dans Jour de clarté différents référents historiques comme la création du SCRS, principal service de renseignement du Canada, le décès du dictateur albanais Enver Hoxha, ou on présente des astuces téléphoniques utilisées à l’époque afin de retracer des numéros de téléphones.
Rédigé par une personne dont le pseudonyme est Laurence La Palme, Jour de clarté semble s’inscrire dans une nouvelle série de romans consacrés à la géopolitique des années 1980-2000, mais vue sous l’angle des petites nations. Tout cela est intriguant et me fait espérer une suite rapide!
Je dois avoir pris ce livre juste parce mon bureau se trouve sur la couverture. Finalement, il n'y joue aucun rôle.
On est dans les années 80, on parle d'espionnage, de services secrets, de piratage informatique (avec des floppy), de dictature, d'exil, de mystères. Tout ça entre Montréal, Paris, la Grèce et l'Albanie.
J'avoue être restée sur ma faim, j'aurais dû m'y attendre, le 4e de couverture indique bien Tome 1. Hâte à la suite.
Le plus grand mystère se trouve peut-être à la fin du livre... À suivre!