On a tous un jour eu envie de partir, de claquer la porte, de tout quitter. Inès, mariée, deux enfants, arrivée à la moitié de sa vie, se sent arrivée nulle part. Elle porte, gère, s'oublie. Et on l'oublie. Emprisonnée dans une existence qui ne lui correspond plus, un jour, elle part. Dans la solitude d'une nature sauvage, elle trouve un lieu à elle : une maison, où le temps semble s'être arrêté, et qu'elle décide de retaper. En pansant les cicatrices de la maison, Inès va commencer à soigner les siennes. Et si le meilleur chemin pour aller vers soi passait par les autres ? Un hymne à la vie qui peut toujours recommencer. Le nouveau roman d'une écrivaine qui ne cesse de se réinventer pour mieux nous raconter.
Diplômée de l’École Supérieure de Commerce NEOMA Business School (ESC Reims) en 2007, Aurélie Valognes est spécialisée en communication et en marketing, et a exercé au sein de diverses entreprises (Mars, Procter & Gamble) et pays (Italie, Suisse, France, Belgique, Pays-Bas).
Un roman qui déborde de sororité qui fait du bien au moral et qui a beaucoup fait écho en mon histoire personnelle. Ici les hommes n’ont pas leur place, il s’agit de l’histoire des femmes, de LA Femme. J’ai relu plusieurs fois certaines phrases qui sont pour moi pleines de sens : « Ton bonheur est légitime », « Quand tu dis non aux autres tu dis oui à toi-même », « Ils ont surtout besoin d’une mère qu’ils peuvent prendre comme modèle. Une mère épanouie, qui est à sa place et qui jamais ne pourra leur reprocher de s’être sacrifiée pour eux ». Aurélie Valogne signe pour moi un roman fort sur le sujet de l’émancipation de la femme qui ne doit pas se définir uniquement en tant que femme, et en tant que mère.
Qui n’a pas rêvé de tout envoyer promener ? Aurélie Valognes quitte la « pseudo-légèreté » de ses précédents romans pour livrer un texte beaucoup plus intime et intimiste dans « La fugue ». À 47 ans, Inès n’en peut plus. Ses enfants ont quitté le nid, son mari ne la regarde plus, elle étouffe. Littéralement. Sans prévenir quiconque, elle quitte son foyer, claque la porte et part sans se retourner. L’heure sera à l’introspection, dans une solitude choisie et bénie.
C’est en Bretagne qu’elle trouve son havre de paix, une vieille maison face à la mer, déchirée par les vents, à la merci des éléments. Il est grand temps de repenser un monde à sa mesure, de réexaminer sa vie et de se donner les moyens de sa reconstruction.
Fuir, pour mieux se retrouver et peut-être exister enfin. « La fugue » est très loin des autres textes de l’écrivaine, même si, j’avais déjà senti dans « La lignée » un virage significatif. Ici il n’est pas question de fuir quelqu’un, mais de se retrouver soi. On ne saura d’ailleurs jamais réellement ce qu’il en était de sa vie d’avant. Inès est simplement arrivée à un point de non-retour.
Vous connaissez ces matins où, en vous regardant dans la glace, vous vous dites : stop ? Et où rien n’arrêtera votre décision ainsi prise ? Inès vit ce moment où elle est persuadée qu’il lui faut choisir entre se sauver ou se perdre. Définitivement. Elle choisit le sauvetage personnel, même si rien n’est facile dans cette décision.
Elle arrive dans sa maison bretonne par temps de grand vent, un peu à l’image de ce qu’elle ressent, une tempête qui fait rage, telle sa tempête intérieure, une mer déchainée identique à ses émotions. Le paysage breton et elle ne font qu’un, l’un est à l’image de l’autre. « La fugue » devient une quête.
À l’image de cette nature qui devient un miroir des émotions d’Inès, la maison bretonne à retaper devient une métaphore de reconstruction. D’abord, l’une et l’autre doivent s’apprivoiser, comme Inès qui doit réapprendre à s’écouter pour être en harmonie avec elle-même. Elle qui s’est si souvent oubliée…
Cette habitation qu’elle va transformer et qui va également la transformer donne à « La fugue » des airs de grands chambardements salutaires. Chaque objet, chaque attention, chaque geste posé dans cette maison est une caresse qu’elle pose sur elle-même.
Les chapitres de « La fugue » sont structurés comme un journal de bord, témoins du quotidien. Qu’il est bon de se satisfaire du thé du matin, du chant des oiseaux, de la contemplation de la nature ! Qu’il est savoureux de déposer sa montre et de vivre à son propre rythme, délivré de toutes contingences ! Aurélie Valognes transforme ce quotidien qui a tant pesé en enchantement. La lenteur devient un luxe et le silence une richesse.
Car l’heure est au minimalisme et aux bonheurs simples et dans « La fugue », tout est sensoriel. La vie y est évoquée à travers les couleurs, les odeurs, les sons et les sensations. Il fait partie de ces romans où l’on prend son temps et qui invite à ralentir. C’est un roman qui déstresse et nous réapprend à respirer.
Inès ne s’est pas encombrée de superflu, elle est arrivée avec presque rien. C’est autrement qu’elle a l’intention de faire entrer la beauté dans sa maison. Ce qui aurait pu être un effondrement vers l’isolement le plus total devient en réalité une ascension vers la lumière.
Mais cette maison cache un « matrimoine » inespéré : une bibliothèque 100 % féminine. L’ancienne propriétaire a laissé là une bibliothèque intacte dont tous les ouvrages ont été écrits par des femmes. Cette constellation d’écrivaines qui a accompagné une autre femme avant Inès l’accompagne désormais elle aussi.
« La fugue » prend alors des allures de compagnonnage spirituel. Virginia Woolf, Alice Munro, Deborah Levy et tant d’autres ont écrit sur leurs vies de femmes, leurs corps, leurs émotions, sur l’amour, le temps qui passe, la vieillesse. Ces livres, et à travers eux ces femmes, deviennent des guides et font échos à « La fugue » d’Inès. Elles ne font plus qu’une et c’est ce qui fait toute la beauté de cet héritage féminin.
Ce legs presque maternel se transmet aussi par la littérature, puisque ces livres les relient et les soignent. Les bibliothèques sont comme des refuges d’âmes et celle de la petite maison bretonne l’est plus encore.
D’abord seule et isolée, Inès rejoint petit à petit la microsociété locale lors de rencontres avec d’autres femmes. Chacune possède son histoire, son tempérament. Certaines se laissent facilement approcher, d’autres non, mais toutes s’avèrent extrêmement touchantes. Morgane, la factrice bienveillante et timide, Servanne, la bergère méfiante, mais touchante, Claire et Soizic les épicières bio…
Elles ont toutes quelque chose à s’apporter. Et toutes apportent une « couleur » au monde d’Inès. Les liens se tissent délicatement, en respectant l’espace dont chacune a besoin.
Comme je l’ai dit au début, on connaissait Aurélie Valognes pour ses comédies, parfois douces, parfois douces-amères estampillées « feel-good » (que cette terminologie m’agace !). Dans « La fugue », sa plume prend une teinte nouvelle.
Il m’a semblé y déceler plus de poésie, mais aussi plus de maturité. Celle sans doute d’une femme plus encline à décrire ses émotions, à se dévoiler et à allier l’intime au récit. « La fugue » porte à la fois la voix d’Inès, mais aussi celle d’Aurélie. Leurs regards, leurs souffles et leurs métamorphoses s’entremêlent.
« La fugue » est un roman tendre et habité. Il porte les voix des femmes et parle aux femmes qui se sont oubliées. Il tend vers le silence et la beauté. Il fait des rêves de renaissance et de libération. Il met la sororité au cœur d’un tout. Et après tous, « Les filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent. »
On a tous un jour eu envie de partir, de claquer la porte, de tout quitter. Inès, mariée, deux enfants, arrivée à la moitié de sa vie, se sent arrivée nulle part. Elle porte, gère, s’oublie. Et on l’oublie. Emprisonnée dans une existence qui ne lui correspond plus, un jour, elle part. Dans la solitude d’une nature sauvage, elle trouve un lieu à elle : une maison, où le temps semble s’être arrêté, et qu’elle décide de retaper. En pansant les cicatrices de la maison, Inès va commencer à soigner les siennes. Parce que partir, c’est parfois la seule manière de se revenir.
J'ai lue ce livre complétement par hasard et sans en avoir aucune attente; et j'ai adoré ma lecture. Le thème est simple : Ines décide de tout quitter pour commencer une "nouvelle vie" en Bretagne. Elle suit un van jaune avec l'inscription "Nina & Simone", elle trouve alors la maison de ses rêves avec des volets bleue en Bretagne. Ines décide de quitter son mari après plusieurs années a être rabaissé, incomprise, jugée ... Ce roman s'étale sur 5 saisons (du printemps à l'été suivant) et nous permet de suivre la reconstruction d'Ines mais aussi de toutes les femmes qui l'entourent. Ce livre est un hymne à la sororité et au nouveau départ. Toutes les femmes qui nous sont présentés, sont fortes, indépendantes et se moquent du regard des autres.
D'un côté, j'ai aimé la forme comme le fond car j'ai pu m'identifier et m'attacher à l'héroïne. L'histoire est "inspirante", on n'y trouve aucun homme à l'horizon (c'est rarissime en littérature et ça fait un bien fou) et le livre se lit très facilement.
De l'autre, c'est un ouvrage superficiel et dépolitisé. L'héroïne est une femme cis blanche hétéra bourgeoise qui achète une maison en Bretagne sur un coup de tête (qui peut faire ça dans la vraie vie après une séparation ?). Elle est entourée de meufs qui lui ressemblent.
L'autrice enchaîne les clichés et les grandes déclarations philosophiques sans nuance ni profondeur. Bref, j'ai trouvé ce livre agréable mais il lui manque des lesbiennes, des militantes... Du fond quoi.
Je m'arrête au tiers du livre, avant de le détester pour de bon. La fugue ou la complainte de la quinqua privilégiée qui s'achète une maison pour trouver quoi faire de sa vie. N'a visiblement pas besoin de travailler, les enfants sont inexistants et le mari, zéro souci. Je m'attendais à une histoire dans laquelle vibrer et ça m'est franchement impossible.
J’ai apprécié La Fugue pour sa manière sensible de traiter le rôle de la femme et sa quête d’identité. Le livre explore avec finesse la complexité des sentiments, la recherche de soi et la renaissance personnelle. Les personnages féminins sont forts, authentiques, et incarnent avec profondeur la lutte pour trouver sa place dans un monde en constante évolution. C’est une lecture inspirante qui invite à réfléchir sur la liberté, la découverte de soi et l’émancipation.
Inès a tout quitté, c’était une question de survie. Elle ne sait pas où aller et décide de suivre un van jaune qu’elle croise sur sa route. Elle se retrouve alors dans une maison aux volets bleus, en Bretagne. Maintenant qu’elle recommence tout à zéro, elle va devoir réapprendre à se connaître et à s’aimer. Une belle ode à la sororité, à l’amour et à l’entraide. Du féminisme qui fait plaisir à lire et de l’émotion en barre.
La fugue d’Aurélie Valognes, présentation Printemps, elle a plus de 40 ans, courir pour fuir, pour être libre. Arrêter de subir, encaisser. Inès est loin de tout, elle veut être quelqu’un.
Avis La fugue d’Aurélie Valognes Inès a près de 50 ans, elle est mariée, a deux grands enfants étudiants. Elle a décidé de tout abandonner et de partir. Ce sera une maison en Bretagne, son lieu de destination. Maison qu’elle a achetée et qui se trouve encore remplie des objets de l’ancienne propriétaire, dont une grande bibliothèque.
Inès ne veut voir personne, elle ne cherche pas d’amis, mais au fur et à mesure, elle rencontrera et échangera avec quelques femmes, avec qui elle va nouer des liens solides d’amitié. Chacune de ces femmes a, comme Inès, un passé, des envies, des choses à réaliser pour être parfaitement libres, sans être jugées par qui que ce soit. Inès va donc s’ouvrir et se rendre compte qu’elle n’est pas seule. Elle devra se faire confiance et faire confiance aux autres, tout en étant apte à dire non ou à s’éloigner si cela ne convient pas. Car c’est difficile de faire table rase du passé, d’une vie commune, d’une vie où, professionnellement mais surtout dans sa vie de couple, elle a été considérée comme une moins que rien. Peut-on évoquer les violences psychologiques ? Je pense que oui. Heureusement qu’Inès a le soutien inconditionnel de sa mère, un exemple pour elle.
Inès peut représenter toutes les femmes qui sautent le pas, à un moment ou à un autre. Ce sont des femmes qui ont besoin de se reconstruire ou plutôt de se construire. La liberté est très importante. Inès veut arrêter de subir, encaisser. Ce sont des femmes qui luttent contre tout et tous. Ce sont des femmes qui devront pardonner et ne plus se taire.
La bibliothèque tient une grande place dans ce roman avec toutes ces romancières, avec toutes ces notes inscrites dans les livres, semble-t-il une transmission entre les différents lecteurs. Le Finistère également tient une grande place au cours de ces cinq saisons, puisque l’on commence au printemps et que le roman s’achève au printemps. On a des belles journées, de sacrées tempêtes, un temps froid et humide. La terre respire, demande à être plantée quitte à se révolter. Car bien entendu, dans ce roman, il y a un sacré pollueur qui décharge ses déchets impunément. La maison achetée est un lieu qu’Inès devra s’approprier, elle devra être acceptée par cette maison.
Depuis quelques romans déjà, Aurélie Valognes a changé de style. Tout en racontant des histoires de la vie quotidienne, elle va au plus profond pour que tout le monde s’interroge. Une lectrice ne se retrouve pas forcément dans ses histoires, même si elles sont agréables à lire et très réfléchies. Toutefois, cela ne sera pas ma meilleure lecture de la romancière qui traite de nombreux sujets, tout en les survolant.
"Partir, ce n’est jamais facile, mais c’est parfois la seule manière de se revenir."
Inès débarque dans le Finistère après une fugue de la quarantaine, à 47 ans... Elle a "tout plaqué" pour venir s'isoler dans la maison de ses rêves. Certes, le lieu n'est pas aussi accueillant qu'espéré, mais elle se lance dans sa rénovation. Ses pérégrinations et travaux vont lui permettre de découvrir des beautés insoupçonnées, et, surtout, de rencontrer des femmes formidables : Sacha, Servanne, Nina, Morgane et Alicia.
"Des amies. Qui tiennent debout, parce qu’elles s’appuient les unes sur les autres."
L'écriture d'Aurélie Valognes est fidèle à mon souvenir : fluide, sans prétention mais soignée et parfois même poétique. La construction est simple, étalée sur un peu plus d'un an, avec des chapitres courts intitulés par le nom des saisons traversées. J'ai terminé le roman beaucoup plus vite que prévu (seulement 3 soirées...). Pourtant, je n'étais pas aussi enthousiaste qu'avec "Né sous une bonne étoile", mais je me suis laissée emporter par Inès au fil des pages. Il faut dire que je n'ai pas eu de mal à m'identifier à l'héroïne - qui s'exprime à la première personne - malgré toutes les différences qui nous séparent. Cette femme, sous la plume d'Aurélie Valognes, a réussi à m'émouvoir sincèrement et à me saisir jusqu'au bord des larmes... Par certains aspects, le roman vogue vers le développement personnel et les leçons de vie, mais cela ne m'a pas gênée, pour une fois. D'une part, les sentences sont cohérentes avec l’introspection induite par la situation d'Inès, et d'autre part, il ne s'agit pas d'injonctions contradictoires inapplicables, mais plutôt de pistes de réflexions et d'encouragements positifs.
"Des fleurs, des savons, des animaux, des huîtres. Un peu de douceur, de lumière et d’espoir."
Aurélie Valognes a clairement pris le parti de ne faire intervenir que des personnages et personnalités féminines. Que se soit dans la bibliothèque qu'Anna transmets à Inès, dans la playlist de Sacha ou dans le nouvel entourage de la fugueuse, seule des femmes peuples ce roman. D'ailleurs, j'ai particulièrement apprécié toutes les références à l'art : en particulier à la littérature et à la peinture.
"Si la femme qui crie a toujours une bonne raison, la femme qui crée aussi. Ça part toujours d’une nécessité de faire ressentir et partager quelque chose."
Il y a des romans qui vous attrapent doucement et ne vous lâchent plus. *La Fugue* en fait partie. Et il a été un énorme coup de coeur pour moi. Dans ce récit à la fois intime et universel, Aurélie Valognes signe une ode bouleversante à la reconquête de soi. Et si pour mieux se retrouver, il faut parfois partir. Inès, femme, épouse, mère... mais surtout femme oubliée d'elle-même, décide un jour de tout quitter. Non pas pour fuir, mais pour enfin se retrouver, elle-même. Dans la solitude d'une maison à l'abandon, cernée de nature, elle se réinvente à coups de marteau, de silence et de tendresse. Il y a cette maison, qui est un personnage à part entière dans ce cheminement, il y a ces livres qui servent de jalons, avec ces conseils si judicieusement glissés. Et puis, il y a ces rencontres, avec d'autres femmes, qui petit à petit vont offrir leurs amitiés, leurs conseils, par leur manière d'être, par leurs dires, par leurs gestes. Et j'ai vu cette Inès, se redresser, se réconcilier avec elle-même, se redéfinir. Non plus en tant que mère et épouse, mais en tant que femme, avant tout. Toutes, mais immanquablement toutes ces femmes dans ce roman, m'ont touchées, n'ont inspirées. Aurélie Valognes réussit, une fois encore, à décrire le coeur des femmes avec justesse, sensibilité et espoir. Et le fait que c'est elle encore, qui met sa voix sur la version audio de son roman, ramène un énorme plus. Car il y a ces intonations justes, la douceur de sa voix qui nous porte, en plus des mots. Et ces mots justement, qui sont d'une profondeur éclairante comme les lueurs des aurores boréales, d'une poésie douce comme la laine d'un mouton et d'une puissance égale à celle d'une tempête. C'est véritablement un texte qui donne envie d'oser, de respirer, de recommencer. Et parce que certaines phrases méritent d'être relues, je me suis acheter la version papier, qui a désormais une place spéciale dans ma bibliothèque.
A 47ans, Inès laisse tout derrière elle et sa voiture l'emmène dans le Finistère. Nouvellement propriétaire d'une maison aux volets bleus en bord de mer, c'est ici qu'elle va mettre sa vie en pause. Fatiguée de s'occuper de tout et de tout le monde sauf d'elle, elle va petit à petit découvrir ce qu'elle veut vraiment.
En découvrant les livres laissés par l'ancienne propriétaire, ces ouvrages vont devenir son refuge et vont l'aider dans son cheminement et ses questionnements dont les femmes font partie intégrante de cette bibliothèque. Elle fera la rencontre de Servanne éleveuse de moutons, d'Alicia ostréicultrice, de Sacha artiste peintre, de Nina savonnière et de Morganne factrice. Des femmes fortes dont Inès va s'inspirer en leur empruntant des petits morceaux de leur façon d'être, de penser afin de devenir des modèles pour elle-même.
Mais quelle est exactement la raison de cette fuite? Va-t-elle trouver la paix intérieure dont elle a besoin?
🧳 Encore une fois, l'autrice m'a bouleversé par cette histoire où la femme est au centre de tout. On retrouve une plume toute en sensibilité mais avec une force qui sort des tripes. Beaucoup on l'envie de partir pour reprendre son souffle, sa vie en main, pour échapper au quotidien et à cette charge mentale qui pèse telle une épée de Damoclès. Car oui, la femme s'oublie dès que la vie de couple et la maternité font irruption dans sa vie. A partir de ce moment-là, elle ne vit plus pour elle mais pour les autres. Cette histoire est une ode à la vie, aux femmes qui se sont perdues en chemin et qui sont devenues esclaves de la société. On a beau aimer la personne avec qui l'on vit, il est important de ne pas se laisser couler par le quotidien et les obligations en s'octroyant des moments à soi, seule ou entre femmes afin de se recentrer...
A chaque roman que je lis de l’autrice, j’aime de plus en plus sa plume. Celui-ci est tombé pile au bon moment pour moi! C’est une véritable leçon de vie. Cette vie ou tu es au fond du gouffre, que tu ne te retrouves plus. Je me suis tellement reconnue dans le personnage d’Inès et surtout dans cette phrase : Il faut être infatigable aujourd’hui, et moi, je suis fatiguée !
Comment ne pas être émue par Inès et son parcours de vie. Ses enfants sont partis. Dans son mariage, elle se sent enfermée. Elle a subit des deuils. Sa maman est très malade.
Et Inès prend la meilleur décision de sa vie. Tout quitter, trouver une maison qu’elle va façonner à sa façon , se reconnecter à elle même. Quoi de mieux que partir au fond du Finistère , au milieu de la nature, sans connexion. Sur son chemin elle va trouver des femmes exceptionnelles qui vont la guider dans sa seconde vie , la pousser. Elles seront bienveillantes, pourront avoir des mots durs. Elle flanchera, se relèvera.
J’ai été touchée par chaque personnage. La maman d’Inès est pour moi une force de la nature. Malgré ce qu’elle traverse , elle est positive et accepte son destin.
On traverse toute une année auprès d’Inès. Saison après saison , on l’a voit évoluer et guérir de son mal être.
L’autrice sait toucher là ou ça fait mal ! Accepter que nos enfants s’envolent , accepter qu’ils s’en sortent tout seul. Et surtout dire stop! Vivre pour soi! Prendre soin de soi, ne pas vivre uniquement pour les autres. Ce n’est pas être égoïste que de penser à soi.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu d'Aurelie Valognes. Autant je l'avais beaucoup aimé à ses débuts, autant là, j'ai été déçue. Je me souvenais d'une écriture vivante, joyeuse et drôle, ici tout n'était que mélancolie, et quel ennui !
L'héroïne principale est insipide, du début à la fin. Heureusement les femmes qui gravitent autour d'elle sont intéressantes...
Bref, cette lecture m'a déçue, peut-être qu'elle s'adressait à un public d'un autre âge avec d'autres préoccupations ? (il rencontre un vif succès à la médiathèque). Who knows.
Je n’avais aucune attente, le sujet (femme qui atteint la cinquantaine et plaque tout pour aller vivre dans la pampa) me semblait légèrement surfait… mais contre toute attente je l’ai trouvé chouette, on est contentes de lire des romans de femmes, avec des femmes, qui lisent des autrices et se créent des vies dans lesquelles leurs relations avec des hommes ne sont pas au centre de tout Donc j’ai plutôt bien aimé !
Ce rendez-vous annuel avec Aurelie Valognes m’a pour le moins surpris. Je l’ai trouver très différent des précédents, ce qui m’a beaucoup plus. L’histoire d’Inès m’a vraiment touchée, elle se retrouve dans une toute nouvelle vie.. mais pas si isolée qu’elle le pense. La découverte des différente femmes présente dans ce roman est rafraîchissante. Bref, la fugue d’Inès vaut le détour
C'est tellement bien écrit ! Un régal de lire cette auteure, qu'elle que soit l'histoire ou la thématique abordée. Seul regret, cela se lit trop vite, 220 pages seulement. Ce livre est arrivé à point nommé, je suis à peu près du même âge que le personnage et me suis sentie totalement concernée. Je ressors de cette lecture plus forte et plus riche.
5 étoiles c’est peu pour ce roman absolument MAGNIFIQUE La plume est toujours aussi belle et ce roman respire la liberté et la sororité
Je le qualifierais d’inspirant et libérateur Mon plus grand rêve se renforce je veux une maison avec une bibliothèque géante où je pourrais moi aussi dédier des livres au gens
Un roman très différent des autres romans de l’auteur, et c’est clairement mon préféré ! Une histoire vraiment touchante, on ressent les émotions entre chaque ligne de lecture, on est vraiment vite embarqué. Une lecture très agréable, très fluide, on tourne les pages sans s’en rendre compte. J’ai adoré !
Un livre réconfort, un livre doudou, qui pousse à l'introspection, à la réflexion sur nos propres choix. Empreint de références littéraires qui donnent envie d'aller plus loin. L'intrigue est simple, mais la richesse de ce roman ne réside pas dans sa trame narrative, plutôt dans le message qu'il véhicule : une ode à la sororité, un incitation à la liberté.
Une vrai déception d'autant plus que j'ai lu et apprécié de nombreux livres d'Aurélie VALOGNES. J'ai trouvé cette histoire creuse, pleine de stéréotypes et de phrases toutes faites. Je ne me suis pas du tout attachées à tous ces personnages féminins. Il n'y a d'ailleurs pas un personnage masculin.
Se lit en 2 temps trois mouvements 😉. Livre très convenu. Bien sûr quelques réflexions sont intéressantes mais ça ressemble à de la psychologie de gare !
Je me suis retrouvée dans cette lecture car personnellement à un moment charnière de ma vie ou je peux me permettre de faire des choix en écoutant mon cœur. Il illustre aussi la force de l’amitié!
Histoire d’une fuite en Bretagne , pour vivre,construire,se découvrir. Une histoire de femmes ,d’amitiés et de rencontres. C’est poétique voir un peu philosophique Agréable mais dans plus