« C’est l’histoire d’un violeur en série qui a toujours utilisé la soumission chimique pour commettre ses crimes. C’est l’histoire d’un système défaillant qui lui a permis d’échapper à la justice pendant de nombreuses années. C’est l’histoire d’une famille construite sur un mensonge, une famille qui a été pulvérisée et oubliée. C’est mon combat face à l’un des plus grands prédateurs pour obtenir la vérité. » C.D.
Le 19 décembre 2024 s’est clos le procès de Mazan, inédit par son ampleur, son impact et par le courage de Gisèle Pelicot. Caroline Darian, la fille de la victime et du bourreau, nous offre son regard unique sur cette tragédie, révèle l’inachevé de l’enquête, et poursuit sans relâche son combat contre la soumission chimique et pour la manifestation de la vérité. Pour que l’on se souvienne de ce qui s’est joué à Mazan, avant et après. Pour que l’on n’oublie pas les victimes qui n’ont ni preuves ni souvenirs.
Det går inte att inte sätta 5 stjärnor på denna bok. Om ni inte har läst första boken ”Och jag slutade kalla dig pappa” ska ni omedelbart sluta läsa denna review och börja läsa om den hemska våldtäkten som skakade hela Frankrike och även världen.
Geen rating - boeiend relaas weer wat me hier en daar absoluut schokte. Desondanks vind ik dat dit boek en het voorgaande van deze auteur gezamenlijk uitgegeven hadden moeten worden.
Il m'est toujours très difficile de noter des livres aussi personnels faits en bonne partie de témoignage sur des sujets infiniment douloureux.
Je dirai donc simplement que j'ai préféré la lecture du premier livre de Caroline Darian et qu'il m'a semblé que celui-ci a peut-être été écrit un peu vite directement après le procès.
Il n'empêche que lire son combat pour toutes les victimes de soumission chimique vaut vraiment la peine d'être lu.
Je me suis demandé s’il n’était pas trop tôt pour publier un tel livre et puis finalement j’ai envie de dire que ce n’est pas à moi de juger du timing d’une victime.
C’est un livre souvent d’une grande violence car les sentiments sont forts, parfois un peu soufflée par le ressentiment envers sa mère qu’on devine dans le livre. Enfin c’est plutôt un sentiment ambivalent, elle est à la fois admirative et déçue et c’est un sentiment tout à fait légitime. J’ai un peu lu ce livre en apnée je crois. Ce livre montre bien l’impact d’un fait divers et d’un procès sur toute une famille. Un procès c’est l’occasion de sortir les poubelles, c’est toujours d’une violence incroyable pour tout le monde.
Malgré sa déception elle se concentre sur son combat pour que ce que sa famille a subi n’arrive pas à d’autres et je trouve ça incroyablement courageux.
Beaucoup aimé ce passage
“Je n’oublie pas que ce procès a pu avoir lieu parce qu’un homme, anonyme parmi les anonymes, mû par sa seule indignation et son sens du devoir, du travail, a arrêté Dominique dans un supermarché et a demandé à trois femmes de porter plainte. Pour que ce « dégueulasse » ne s’en tire pas comme ça. Je n’oublie pas ce vigile du supermarché de Carpentras que je remercie infiniment pour sa pugnacité. Je n’oublie pas qu’aucun homme venu dans la maison de Mazan ou à mon domicile n’a daigné dénoncer Dominique. Que si certains ont été destabilisés, ont manqué de discernement comme ils ont pu le dire pendant le procès, tous sont repartis et ont continué à mener tranquillement leur vie en sachant les souffrances d’une femme qui vivait pour certains à quelques kilomètres de leur maison et de leur famille. Je n’oublie ni le courage ni la lâcheté. Ni la misogynie.”
L'écriture est certainement un très bon exutoire pour l'auteur, pour lui permettre de mettre à distance, de remettre en perspective les cinq années qui se sont écoulées depuis la découverte des crimes de son géniteur.
Je n'ai pas lu le premier livre de Caroline Darian et je pensais que la presse (nationale et internationale) avait suffisamment couvert l'affaire des viols de Mazan pour avoir dit tout ce qu'il y avait à en dire.
Cependant, j'ai appris beaucoup de choses : sur l'affaire, évidemment, qui concerne sa mère (peut-être, s'il y a un autre procès, saura-t-on un jour la vérité sur ce qui est arrivé à Caroline Darian et son neveu) mais aussi sur les autres crimes de son père, ceux qu'on connait, ceux qu'on suspecte et ceux qu'on ignore surement encore.
J'ai peut-être vécu dans une grotte pour ignorer tout le système qu'elle a mis en branle grâce à l'aide d'un réseau qu'elle a constitué afin de réveiller l'opinion publique et les politiques sur la soumission chimique et les victimes qu'elle laisse dans son sillage.
Caroline Darian a un grand courage : s'éléver pour les autres tout en essayant de se relever du tsunami qu'a connu sa famille. Je leur souhaite à tous de trouver la paix, et la vérité si c'est possible un jour.
Merci à Netgalley et l'éditeur pour la mise à disposition du manuscrit en échange d'un retour honnête.
« C’est l’histoire d’un violeur en série qui a toujours utilisé la soumission chimique pour commettre ses crimes. C’est l’histoire d’un système défaillant qui lui a permis d’échapper à la justice pendant de nombreuses années. C’est l’histoire d’une famille construite sur un mensonge, une famille qui a été pulvérisée et oubliée. C’est mon combat face à l’un des plus grands prédateurs pour obtenir la vérité. » C.D.
Le 19 décembre 2024 s’est clos le procès de Mazan, inédit par son ampleur, son impact et par le courage de Gisèle Pelicot. Caroline Darian, la fille de la victime et du bourreau, nous offre son regard unique sur cette tragédie, révèle l’inachevé de l’enquête, et poursuit sans relâche son combat contre la soumission chimique et pour la manifestation de la vérité. Pour que l’on se souvienne de ce qui s’est joué à Mazan, avant et après. Pour que l’on n’oublie pas les victimes qui n’ont ni preuves ni souvenirs.
Mon avis
Ce témoignage est extrêmement important.
Il révèle les failles du système judiciaire mais aussi la personnalité complètement machiavélique de l'homme qui drogué sa femme pour la faire abuser se**ellement.
On ressens de la colère, du dégoût envers ces hommes qui n'ont eu aucun scrupule à abuser d'une femme complètement inconsciente.
Certains n'ont même pas reconnu les faits alors que toutes les preuves étaient rassemblées.
Ce témoignage, j'espère, servira à ce que ces faits là ne se reproduisent plus !!
Ik, die er bewust voor kiest om geen media te volgen, had deze rechtszaak ook weer volledig gemist. Onvoorstelbaar wat er jarenlang gebeurde, maar toch de harde realiteit. Dit is het verhaal van Caroline Darian, dochter van het slachtoffer en de veroordeelde. Haar verhaal over het proces, Zodat we het niet vergeten.
De omvang van het proces Mazan is ongekend, ongezien en onmenselijk. Ik werd dan ook van in het begin aangrepen door de onmacht en onrecht die vanuit Caroline Darian zelf uitgaat. De struggle waar zij zelf na het aflopen van het proces nog mee zit, het niet weten, geen antwoorden krijgen van de man die ze ooit papa noemde. Het voor eeuwig vastzitten in gedachten die nooit de waarheid zullen horen. Onbeantwoorde vragen waar antwoorden het zwijgen worden opgelegd.
Zodat we niet vergeten is een heftig verhaal, verteld door een enorm krachtige vrouw. Aangrijpend bij elke zin die voorbijkwam, de pijn, de onmacht en de wanhoop glijdend tussen de pagina's.
Een verhaal dat gelezen en gehoord moet worden. Een verhaal om te waarschuwen voor chemische onderwerping. Een verhaal dat vele slachtoffers van seksueel geweld een stem geeft. Een verhaal over verbondenheid en saamhorigheid. Je bent niet alleen. Zodat we het niet vergeten.
Après la lecture de son premier livre je ne pouvais que lire le second, celui ci beaucoup plus centré sur le procès en lui même et sur l'enquête lié à son père. Il est toujours dur de noter ce genre de livre mais un 3,5 pas plus...aussi bien écrit mais assez dur à suivre et un sentiment de non finit...mais bon comme elle le dit très bien à la fin du procès elle non plus n'a pas ressenti un sentiment de fini. une lecture de curiosité qui ne m'a pas pris beaucoup de temps donc je ne dirai pas que c'était du temps gâcher d'autant plus qu'elle est porteuse de sujets très important. "la honte doit changer de camp" c'est tout ce que je me rappellerai de ce livre.
Un témoignage poignant de la réalité des familles qui ont été détruites par leurs pères et autres hommes utilisant la soummission chimique et d'autres procédés pour toujours affaiblir les femmes en particulier. Je trouve que le livre aborde justement les mécanismes bien faillibles du système judiciaire dans les histoires concernant les violences faites aux femmes en France du point de vue des victimes/survivantes.
Cette fois, c'est lu par l'autrice : je trouve que c'est vrai un plus, un ajout à l'émotion et au ressenti.
Aussi poignant et nécessaire que le premier, bien que plus axé sur le tribunal, la famille et l'association.
J'apprécie sa transparence sur son rapport à sa mère et cette ambivalence, entendre comment ça a impacté toute la famille et voir tout ce qui peut sortir d'un tel cauchemar.
J'avais peur que ça soit redondant, mais finalement j'ai préféré ce 2e ouvrage.
It was extremely interesting to read ! I loved having more insight on her perspective on the tragedy that happened to her and I really appreciated the way that she narrated the emotions that the trial brought up from her. I really liked seeing how this made her become involved in the struggle against chemical submission. Overall I would highly recommend: it was highly emotional and important!
C’est un livre important qui se lit vite et est bien écrit. Ca fait réfléchir, ca fait bouillir le sang. Et ça donne aussi un énorme sentiment de compassion pour toutes les victimes de crimes similaires, et surtout les victimes abandonnées par la justice.
This book exists in English, and you should familiarize yourself with the Pelicot case and absolutely read this book.
J'ai beaucoup aimé la lecture de ce livre, et le point de vue de la fille de Mme pélicot. Lecture prenante et dure. Certains passages sont difficiles. J'ai lu le livre en de heures. Lecture rapide.
J’ai enchaîné la lecture des deux récits de Caroline Darian afin de rester dans sa bulle, avec elle, le plus fidèlement possible, sans faire de sortie de route. Le point positif, c’est que c’est tellement bien écrit que ça se lit très rapidement et qu’on est totalement avec Caroline pendant tout le long de la lecture. Ce deuxième roman vient compléter le premier, avec le procès Mazan et l’après, vient affirmer le besoin de Caroline Darian de faire bouger les choses, et on comprend très rapidement qu’elle a noué des liens avec d’autres victimes pour lesquelles il est tout aussi important de s’engager. J’avais moi-même envie de m’engager avec elle, j’avais envie de prendre part à son initiative. Alors je me dis que si c’est le cas avec moi, ça peut être le cas avec plein d’autres personnes, d’où l’importance de l’écriture.