Ancolie est une sorcière de 27 ans. Le temps passe 13 fois plus lentement pour elle que pour les humains, alors voilà des siècles qu’elle se traîne de beuveries en aventures sans lendemain à des fêtes peuplées de vampires et de monstres, des rave partys chez les elfes et des afters dans des tavernes. Cette existence alcoolisée, trash et vide de sens est pourtant sur le point de s’arrêter car un événement décisif se prépare : le Congrès annuel du Conseil des sorcières ! Chaque année, les hauts faits des meilleures sorcières y sont récompensés. Sans surprise, Ancolie ne fait jamais partie du lot. Cette année, elle est même convoquée. Pour le Haut Conseil, c’en est trop des déboires d’Ancolie ! Si elle n’accomplit pas un haut fait, elle sera excommuniée et mourra. Ancolie n’avait pas prévu de mourir de sitôt. Qu’à cela ne tienne, elle décide de sauver le monde ! Mais dans une Société inégalitaire, capitaliste et sexiste, elle a du pain sur la planche. Après avoir réfléchi à quelques actions coup de poing, elle se ravise et décide de sortir enfin de sa paresse légendaire. Un soir, une idée de génie – ou de folie – la traverse. Qu’est-ce qui manque le plus dans ce monde, si ce n’est l’empathie ? À force d’écumer les grimoires, notre sorcière tombe enfin sur le parfait sortilège de compassion ! Avec ça, peut-être qu’elle parviendra à sauver le monde, et accessoirement sa peau. Il faut juste que le sort fonctionne… Un vent de fraîcheur souffle avec Salomé Lahoche qui s’empare de la figure féministe de la sorcière avec aplomb et une bonne dose d’humour pour un récit déjanté. Entre quête initiatique et aventures nocturnes barrées colorisées par Thaïs Guimard, des problématiques modernes comme l’écologie ou les inégalités sont abordées à travers une histoire loufoque ancrée dans un univers singulier où se mêlent fantasy, pop culture et rock’n’roll. Une entrée remarquée au catalogue Glénat pour une lecture ensorcelante. En lire moins
une sorcière bourrée avec un crapaud de compagnie qui déteste tout le monde, ça m'a fait beaucoup rire. les dessins sont aussi barges et cyniques que le texte, c'était genial
Un peu déçu par la fin mais putain de merde ce que j’ai ri, il m’en faut pas plus. Salomé Lahoche c’est définitivement le prime du sarcasme et de l’humour et je vibe avec ça
je dois préfacer cette critique en positionnant mon propos. i'm a big Lahoche hater pour des raisons qui aujourd'hui m'échappent en partie, j'ai vraiment lu cette BD en partie pour RAGER, d'autant plus que j'ai vu des fans pas convaincu·es. si tu es Salomé ne lis pas cette critique. (mais j'avais bien aimé Ernestine)
j'ai beaucoup soupiré en lisant, en partie parce que je suis un big rageux, j'ai trouvé ça très convenu et terrrrrrrne. je ne m'étends pas sur les reproches que je fais habituellement par principe aux BDs de mes favorite ennemies des zardec de stras - on a failli éviter le problème des cartouches...........jusqu'à l'exposition forcée avec une page entière de texte pour expliquer comment naissent et vivent les sorcières, c'était inutile puisque c'est réexpliqué deux pages plus loin par un personnage PUIS qu'elles vont littéralement au grand conseil des sorcières juste après ? je vous jure qu'on peut comprendre ce qu'il se passe même quand c'est pas décrit par le texte..........
j'ajoute le petit crapaud mortellement emmerdé par sa sorcière qui pourrait être un contrepoint intéressant mais comme on a pas trop d'autres options pour les personnages que wannabe coolkid cynique VS carpette niaise border teuteu en fait le crapaud devient juste post-cynique - ce qui donne toujours le sentiment qu'au lieu d'assumer les propositions narratives la BD essaie de s'en dédouaner en faisant des espèces de clins d'oeil nonchalants au lecteurices (ce que je déteste mdr)
le dessin marche plutôt bien en vrai (sauf, désolé, dans les grandes doubles pages qui se veulent transversales et un peu poétiques), même le choix des couleurs franches, et d'une manière générale c'était pas genre une terrible purge à lire, c'est quand même fluide. mais je trouve ça globalement décevant. les blagues sont pas drôles en fait ?? la plupart du temps c'est même pas des blagues c'est juste des gros mots ??? vraiment la blague qui m'a fait le plus rire c'est le tag "Rillette Sattouf mdr" dans les toilettes de la première scène de l'histoire.
perso j'ai en fait mieux aimé la deuxième partie du livre où il se passe enfin un truc autre que "cette sorcière cynique, alcoolique et vulgaire se balade dans la ville". mais comme on ne fait que suivre des personnages un peu plats dont les traits de personnalités sont globalement fumer, baiser (pas entre eux) et se parler mal, c'est un travail de force et d'équilibre de réussir à retourner la situation pour investir les enjeux émotionnels et je peux pas dire que ça soit vraiment tant réussi. les éléments sont là mais mon coeur était déjà fermé. au moins, ça ressemble un peu à une fin d'arc pour l'autrice.
je retire encore un point pour l'usage systématisé du terme "moldu" en grand 2025.
Comme d'habitude avec Salomé Lahoche, c'était une belle tranche de rigolade (plus personne dit ça purée) mais j'ai vraiment ri. J'adore le côté décalé de l'autrice qui crée des univers absolument hors normes et absurdes. Ca donne un bon coup de fraicheur à l'univers de la bande dessinée actuelle. J'aime beaucoup son coup de crayon, très enfantin alors que ses récits peuvent parfois être trash. Au niveau de l'histoire, il fallait bien donner un sens au personnage d'Ancolie en dehors du fait qu'elle est à côté de la plaque depuis 359 ans, j'ai bien aimé la tournure que prend son personnage mais c'est peut-être dommage que ça se précipite dans les dernières pages, par conséquent ça manque un peu de profondeur... mais en même temps, c'est tellement dans l'esprit de Salomé et d'Ancolie qu'on lui pardonne.
j'eusse aimé un humour au cynisme plus subtil + la fin laissait bcp à désirer I mean métaphoriquement j'ai eu l'impression qu'elle cuisinait un gâteau et qu'elle nous servait à manger de la pâte crue jsp
(et comme dit ds un autre com les références Harry P*tter en big 2025 waouh flemme de raviver le lore de l'autre terf)
Je commence à saturer des persos hyper edgy blasés et parfois juste méchants des bds de Salomé Lahoche, ça marchait très bien dans la vie est une corvée ou Ernestine mais là ça m’a juste rendue triste :///
vraiment hilarant, mon premier salome lahoche, que je trouve plus simple d’approche que la vie est une corvée. l’univers est fou, faut avoir une sacrée imagination. decue par la fin aussi, fallait-il vite rendre le projet ? bref banger en cette période de noël
C’était plutôt marrant même si la fin falls flat à mes yeux et que le perso est un poil trop détestable pour qu’on se soucie de ce qui lui arrive (also les multiples références à harry potter m’ont fait souffler)
Un peu déçue par cette BD de Salomé Lahoche qui me fait pourtant bien rigoler d’habitude (ses strips d’autofiction, mes prefs’ 🫶🏻).
Là j’ai trouvé Ancolie, la sorcière edgy et cynique (sans oublier alcoolique et slightly unhinged) pas très interessante parce que j’ai l’impression qu’elle n’évolue pas et reste juste méchante (et ne mérite clairement pas ses amies). La première partie où on la voit vivre sa vie de débauche est beaucoup trop longue, puis arrive le moment où elle doit sauver sa peau, sa pote fait quasi tout le travail et bim bam boum c’est déjà fini !? (d’ailleurs j’ai pas trop compris la fin en vrai ? bref)
J’ai pas exactement passé un mauvais moment de lecture mais c’était quand même pas ouf. (déso Salomé, je t’aime quand même)
Très mid, pourtant la MC est une bisexual female loser, which I *would* usually like in a character Le meilleur perso c’était Claude et franchement she deserves way better friends Le crapaud était cool mais gadget, like, Pascal dans Raiponce ne parle pas mais a plus de poids narratif que lui
Le plot était wonky af : le début m’a ennuyée avec l’étalement du train de vie cliché d’Ancolie qui se veut « provoc » mais la rend assez creuse ; et ensuite en plein milieu, on sait pas pourquoi tout d’un coup il y a une intrigue majeure qui se lance pour la MC… Mais le personnage n’évolue pas parce que Claude se tape tout le boulot bienssûr, et tout ça pour une fin hyper vague, qui retombe comme un vieux vol-au-vent…
Je suis juste pas la cible pour ce type d’humour je pense (…ou alors c’est pas super bien écrit/développé…)
Y’a 2-3 idées politiques assumées qui passent en background, mais rien de nouveau, et Ancolie honestly bores the shit out of any interesting message that’s introduced in this universe to me La représentation mère-fille felt a bit real though, i appreciated that
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La fin m'a semblée un peu en dessous du reste mais justement en parlant du reste il est vraiment super........... Tous les genres de BD vont à Salomé Lahoche. Après les strips et l'autofiction, la fiction, le fantastique, j'ai hâte de voir ce qu'elle va nous cook !!
Ancolie est insup elle est sorciere et n'a aucune empathie pour personne et de serieux pb d'addiction. Elle est méchante et bete. Ca s'arrange au fur et a mesure et puis elle est egalement drole. Mais quand meme. Hate de lire la suite.
J’ai soufflé fort car l’humour repose sur prendre de la drogue et avoir une vie de merde Un peu rigolo parfois Personnages pas ouf en vrai J’ai passé un pas trop mauvais moment mais en vrai la fin pfffff jsp nan pas dingue
J’ai trouvé cette BD de Salomé Lahoche moins fine et subtile que ses autres ouvrages. Si j’avais commencé par cette BD pour connaître l’autrice, j’aurais peut-être moins accroché. Son style littéraire est d’habitude un peu plus poussé et sa définition des personnages moins clichée. Peut-être serait-il temps de sortir de l’anti-héroïne complètement blasée ? L’univers crée par ses dessins continue néanmoins d’être incroyable. On ne s’en lasse pas !