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Le Roi des fauves T01: Hadarfell
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Displaying 1 - 6 of 6 reviews
September 14, 2025
je dirais 3.5
au niveau du dessin c'est intéressant, c'est agréable. attention, je recommanderai quand même aux âmes sensibles de s'abstenir. c'est un peu gore parfois. l'histoire est amène un peu vite dans ce tome 1. on est jeté au milieu de l'histoire sans trop savoir où l'on est, pourquoi, ni comment. ça mériterait un peu plus d'explications mais peut-être que ça arrivera par la suite.
l'intrigue est lancée, ça donne quand même envie de savoir la suite.
au niveau du dessin c'est intéressant, c'est agréable. attention, je recommanderai quand même aux âmes sensibles de s'abstenir. c'est un peu gore parfois. l'histoire est amène un peu vite dans ce tome 1. on est jeté au milieu de l'histoire sans trop savoir où l'on est, pourquoi, ni comment. ça mériterait un peu plus d'explications mais peut-être que ça arrivera par la suite.
l'intrigue est lancée, ça donne quand même envie de savoir la suite.
April 18, 2025
Je remercie tout d’abord Babelio et Delcourt de m’avoir proposé la lecture de l’adaptation BD du Roi des Fauves, premier roman d’Aurélie Wellenstein que j’ai lu il y a bien des années et qui avait été une révélation pour moi, tellement que j’ai lu tous ses romans depuis et qu’elle est devenue pour moi une figure incontournable d’un imaginaire sombre sur le tournant entre adolescence et âge adulte.
Paru il y a maintenant 10 ans, Le Roi des Fauves est donc un roman signature pour l’autrice. Il nous revient avec une adaptation BD prévue en 2 tomes qui paraîtront cette année, le second est annoncée pour la fin 2025, et ce sont David Chauvel, Sylvain Guinebaud et Lou qui se sont respectivement collés au scénario, aux dessins et aux couleurs. Le premier riche de nombreuses BDs scénarisées déjà pour Delcourt comme les très populaires 5 Terres qu’il partage avec Sylvain Guinebaud, qui y officie aussi comme dessinateur. Mais ici, ils reprennent un matériau déjà connu.
Dans cette fable adolescente, nous suivons un groupe de trois amis : Kaya, Ivar et Oswald, qui ont très faim dans leur petit village et prennent un jour le risque de braconner sur les terres de leur seigneur. Mais son fils les surprend et au terme d’une lutte acharnée, ils le laissent pour mort. Capturés et jugés pour tentative de meurtre, les trois amis sont condamnés à ingérer un parasite qui va les transformer en berserkirs. Au bout de sept jours de lente métamorphose, ils seront devenus des hommes-bêtes, et leur raison s’abîmera dans une rage inextinguible. Le temps de cette transformation, ils sont enfermés dans Hadarfell, un ancien royaume abandonné, dont le passé et l’histoire ont été engloutis par le temps…
Avec ce résumé alléchant, on comprend de suite que l’histoire ne sera pas tendre et elle ne l’est pas. Aurélie Wellenstein, l’autrice d’origine, propose une intrigue sombre, très sombre mais jamais glauque ni vulgaire. Quand violence il y a, elle est toujours justifiée et jamais magnifiée. Elle revisite l’univers des contes cruels comme chez les frères Grimm en y ajoutant une pointe de mythologie nordique glaçante. Cela donne une histoire surprenante, à mi-chemin des contes de fées et des contes philosophiques, où l’aventure vécue par les héros est avant tout une sorte de chemin de croix pour symboliser le passage de l’enfance/adolescence à l’âge adulte.
Pour cela, elle emploie un ton sobre et efficace, qui va à l’essentiel. On ne se perd pas en circonvolution au cours de la quête initiatique du héros, on va droit au but, sans fioriture. Les auteurs de la BD ont su se fondre dans cette plume et reprendre à leur compte cette froide efficacité avec une narration tout aussi brute et condensée. Comme dans le roman, le décor est âpre dans ce pays froid, aride où les gens sont affamés et pressurés par leur seigneur dont ils ont une peur bleue. Cette peur est d’ailleurs personnifiés en les personnes des berserkirs, guerriers fauves issus des sagas et mythologies nordiques et germaniques, dessinés avec craintes et mystères ici. Ce sont des hommes qui ont été transformés en bêtes mythologiques et qui semblent à la fois avoir perdu l’esprit et se rendre compte que la bête a pris le dessus sur eux, ce qui est assez terrible. Tout le monde craint d’être pris en faute et transformés en cet enfer vivant, une crainte partagée par le lecteur au cours de cette évocation visuelle des plus réussies avec les créatures croisées dans ce premier tome mais aussi celles en devenir.
L’ambiance est donc lourde lors de la lecture. Pour autant, il existe un vrai mystère autour de cet univers. On se demande qui sont vraiment les berserkirs, d’où ils viennent, comment ils se transforment, etc. Et cela associé à la lente transformation que nos amis vont vivre ainsi qu’à l’espoir qu’ils ont de trouver le Roi des Fauves qui pourrait arrêter le processus. Cela fait de cette aventure, un moment de lecture qu’on ne peut arrêter une fois ouvert.
Cependant, je n’ai pas totalement adhéré à l’histoire ni à sa représentation graphique. J’ai trouvé difficile d’avoir de l’empathie pour les trois amis. Le héros est une espèce de taiseux, un apprenti forgeron dont j’imagine plus les gros bras que le gros cerveau. Ça m’a bloquée, malgré le côté plus héroïque encore que j’ai senti dans la BD. J’aurais pu apprécier son ami Oswald s’il n’avait pas été aussi transparent, car il est l’élément fragile du groupe, celui qui entame en premier sa métamorphose. J’aurais aussi pu encourager Kaya, la seule femme du groupe, si elle n’était pas réduite encore au stéréotype de l’archère… Les personnages sont donc un peu le parent pauvre. Dommage. Mais surtout, dans cette version BD, je n’ai pas forcément d’atomes crochus avec les dessins de Guinebaud qui, j’ai l’impression, se fondent dans les stéréotypes des dessins attendus pour un récit d’héroïc fantasy en BD, sans qu’il puisse y mettre sa patte. Et c’est ce qui j’attendais de lui comme dans les 5 Terres…
Au final, c’est un début de lecture prenante, une adaptation fidèle à la plume d’Aurélie Wellenstein simple mais immersive et très parlante visuellement. On y retrouve un bon rythme malgré un voyage initiatique classique dont l’originalité est l’ambiance plombante et mystérieuse où la magie est subtile et proche du fantastique. C’est une belle parabole sur la fin de l’adolescence avec ses pertes et ses gains. L’ensemble est cependant un peu trop rapide, un peu trop survolé. Il ne reste déjà plus qu’un tome… V.V
Article complet : https://lesblablasdetachan.wordpress....
Paru il y a maintenant 10 ans, Le Roi des Fauves est donc un roman signature pour l’autrice. Il nous revient avec une adaptation BD prévue en 2 tomes qui paraîtront cette année, le second est annoncée pour la fin 2025, et ce sont David Chauvel, Sylvain Guinebaud et Lou qui se sont respectivement collés au scénario, aux dessins et aux couleurs. Le premier riche de nombreuses BDs scénarisées déjà pour Delcourt comme les très populaires 5 Terres qu’il partage avec Sylvain Guinebaud, qui y officie aussi comme dessinateur. Mais ici, ils reprennent un matériau déjà connu.
Dans cette fable adolescente, nous suivons un groupe de trois amis : Kaya, Ivar et Oswald, qui ont très faim dans leur petit village et prennent un jour le risque de braconner sur les terres de leur seigneur. Mais son fils les surprend et au terme d’une lutte acharnée, ils le laissent pour mort. Capturés et jugés pour tentative de meurtre, les trois amis sont condamnés à ingérer un parasite qui va les transformer en berserkirs. Au bout de sept jours de lente métamorphose, ils seront devenus des hommes-bêtes, et leur raison s’abîmera dans une rage inextinguible. Le temps de cette transformation, ils sont enfermés dans Hadarfell, un ancien royaume abandonné, dont le passé et l’histoire ont été engloutis par le temps…
Avec ce résumé alléchant, on comprend de suite que l’histoire ne sera pas tendre et elle ne l’est pas. Aurélie Wellenstein, l’autrice d’origine, propose une intrigue sombre, très sombre mais jamais glauque ni vulgaire. Quand violence il y a, elle est toujours justifiée et jamais magnifiée. Elle revisite l’univers des contes cruels comme chez les frères Grimm en y ajoutant une pointe de mythologie nordique glaçante. Cela donne une histoire surprenante, à mi-chemin des contes de fées et des contes philosophiques, où l’aventure vécue par les héros est avant tout une sorte de chemin de croix pour symboliser le passage de l’enfance/adolescence à l’âge adulte.
Pour cela, elle emploie un ton sobre et efficace, qui va à l’essentiel. On ne se perd pas en circonvolution au cours de la quête initiatique du héros, on va droit au but, sans fioriture. Les auteurs de la BD ont su se fondre dans cette plume et reprendre à leur compte cette froide efficacité avec une narration tout aussi brute et condensée. Comme dans le roman, le décor est âpre dans ce pays froid, aride où les gens sont affamés et pressurés par leur seigneur dont ils ont une peur bleue. Cette peur est d’ailleurs personnifiés en les personnes des berserkirs, guerriers fauves issus des sagas et mythologies nordiques et germaniques, dessinés avec craintes et mystères ici. Ce sont des hommes qui ont été transformés en bêtes mythologiques et qui semblent à la fois avoir perdu l’esprit et se rendre compte que la bête a pris le dessus sur eux, ce qui est assez terrible. Tout le monde craint d’être pris en faute et transformés en cet enfer vivant, une crainte partagée par le lecteur au cours de cette évocation visuelle des plus réussies avec les créatures croisées dans ce premier tome mais aussi celles en devenir.
L’ambiance est donc lourde lors de la lecture. Pour autant, il existe un vrai mystère autour de cet univers. On se demande qui sont vraiment les berserkirs, d’où ils viennent, comment ils se transforment, etc. Et cela associé à la lente transformation que nos amis vont vivre ainsi qu’à l’espoir qu’ils ont de trouver le Roi des Fauves qui pourrait arrêter le processus. Cela fait de cette aventure, un moment de lecture qu’on ne peut arrêter une fois ouvert.
Cependant, je n’ai pas totalement adhéré à l’histoire ni à sa représentation graphique. J’ai trouvé difficile d’avoir de l’empathie pour les trois amis. Le héros est une espèce de taiseux, un apprenti forgeron dont j’imagine plus les gros bras que le gros cerveau. Ça m’a bloquée, malgré le côté plus héroïque encore que j’ai senti dans la BD. J’aurais pu apprécier son ami Oswald s’il n’avait pas été aussi transparent, car il est l’élément fragile du groupe, celui qui entame en premier sa métamorphose. J’aurais aussi pu encourager Kaya, la seule femme du groupe, si elle n’était pas réduite encore au stéréotype de l’archère… Les personnages sont donc un peu le parent pauvre. Dommage. Mais surtout, dans cette version BD, je n’ai pas forcément d’atomes crochus avec les dessins de Guinebaud qui, j’ai l’impression, se fondent dans les stéréotypes des dessins attendus pour un récit d’héroïc fantasy en BD, sans qu’il puisse y mettre sa patte. Et c’est ce qui j’attendais de lui comme dans les 5 Terres…
Au final, c’est un début de lecture prenante, une adaptation fidèle à la plume d’Aurélie Wellenstein simple mais immersive et très parlante visuellement. On y retrouve un bon rythme malgré un voyage initiatique classique dont l’originalité est l’ambiance plombante et mystérieuse où la magie est subtile et proche du fantastique. C’est une belle parabole sur la fin de l’adolescence avec ses pertes et ses gains. L’ensemble est cependant un peu trop rapide, un peu trop survolé. Il ne reste déjà plus qu’un tome… V.V
Article complet : https://lesblablasdetachan.wordpress....
May 11, 2025
(Retrouver tous mes avis lectures sur mon Instagram, mon Tiktok et ma page Facebook sous le pseudo : ocean.ofbooks)
•SERVICE PRESSE•
• Titre : "Le Roi des Fauves"
• Tome : 1.- Hadarfell
• Genre : BD
• Thèmes : Dark fantasy, amitié, magie, survie, monde Nordique.
• D'après le roman de : Aurelie Wellenstein
• Scénario : David Chauvel
• Dessin : Sylvain Guinebaud
• Couleur : Lou
• Éditeur : Delcourt
• Note : 4/5
• Extraits :
" - Je crois qu'on peut lutter contre ça.
- Contre quoi ?
- Devenir des monstres. "
• Résumé :
"Ivar, Oswald et Kaya sont amis depuis toujours.
Alors que leur village meurt de faim et que le père d'Ivar tombe malade, ils décident d'aller braconner sur les terres du jarl...
Mais sont pris sur le fait par son fils, accompagné de son maître d'armes. La rencontre tourne au drame et voilà notre trio devenu hors-la-loi.
Pour les trois amis, c'est le début d'un long voyage au bout d'eux-mêmes.."
• Avis :
J'avais beaucoup aimé le roman à l'époque et c'est un plaisir aujourd'hui de relire cette histoire en BD.
La première chose qui m'a marqué en ouvrant cette bande dessinée, ce sont les couleurs. Elles sont parfaitement adaptées à l'histoire, à l'ambiance qui s'en dégage.
Par contre j'avoue avoir eu un peu de mal avec les dessins au début (peut-être parce que j'avais lu le roman et m'étais fait ma propre idée concernant les personnages), mais après avoir passé les premières pages, j'ai fini par les apprécier.
C'est une dark fantasy, c'est donc une histoire sombre avec des thèmes durs comme : la famine, les abus, la survie, etc.
La BD suit le même chemin que le roman et j'en remercie le scénariste, car ça me permet de redécouvrir l'histoire différemment.
C'est court, c'est le format qui veut ça bien sûr, mais c'est tout de même frustrant. J'ai tellement hâte de lire le tome deux qui, si j'ai bien compris, sort début septembre 2025.
•SERVICE PRESSE•
• Titre : "Le Roi des Fauves"
• Tome : 1.- Hadarfell
• Genre : BD
• Thèmes : Dark fantasy, amitié, magie, survie, monde Nordique.
• D'après le roman de : Aurelie Wellenstein
• Scénario : David Chauvel
• Dessin : Sylvain Guinebaud
• Couleur : Lou
• Éditeur : Delcourt
• Note : 4/5
• Extraits :
" - Je crois qu'on peut lutter contre ça.
- Contre quoi ?
- Devenir des monstres. "
• Résumé :
"Ivar, Oswald et Kaya sont amis depuis toujours.
Alors que leur village meurt de faim et que le père d'Ivar tombe malade, ils décident d'aller braconner sur les terres du jarl...
Mais sont pris sur le fait par son fils, accompagné de son maître d'armes. La rencontre tourne au drame et voilà notre trio devenu hors-la-loi.
Pour les trois amis, c'est le début d'un long voyage au bout d'eux-mêmes.."
• Avis :
J'avais beaucoup aimé le roman à l'époque et c'est un plaisir aujourd'hui de relire cette histoire en BD.
La première chose qui m'a marqué en ouvrant cette bande dessinée, ce sont les couleurs. Elles sont parfaitement adaptées à l'histoire, à l'ambiance qui s'en dégage.
Par contre j'avoue avoir eu un peu de mal avec les dessins au début (peut-être parce que j'avais lu le roman et m'étais fait ma propre idée concernant les personnages), mais après avoir passé les premières pages, j'ai fini par les apprécier.
C'est une dark fantasy, c'est donc une histoire sombre avec des thèmes durs comme : la famine, les abus, la survie, etc.
La BD suit le même chemin que le roman et j'en remercie le scénariste, car ça me permet de redécouvrir l'histoire différemment.
C'est court, c'est le format qui veut ça bien sûr, mais c'est tout de même frustrant. J'ai tellement hâte de lire le tome deux qui, si j'ai bien compris, sort début septembre 2025.
May 20, 2025
Avis BD – Roi des Fauves Tome 1
⭐ 3/5
J’ai été tout de suite attirée par le style graphique, que j’ai trouvé vraiment immersif. L’univers visuel est soigné, avec une ambiance qui colle bien au ton de l’histoire.
Cependant, j’ai parfois été un peu perdue dans le récit : certains passages manquent de clarté, et j’ai eu du mal à tout suivre, surtout au début. L’entrée en matière est un peu confuse, mais l’action permet de raccrocher un peu plus tard dans le tome.
Côté intrigue, l’aspect fantastique et la thématique de l’amitié sont intéressants, mais ce premier tome m’a laissée un peu sur ma faim. Je lirai peut-être la suite, par curiosité, pour voir où tout ça mène.
🗝️ Trois mots pour résumer cette lecture : amitié, quête, fantastique
⭐ 3/5
J’ai été tout de suite attirée par le style graphique, que j’ai trouvé vraiment immersif. L’univers visuel est soigné, avec une ambiance qui colle bien au ton de l’histoire.
Cependant, j’ai parfois été un peu perdue dans le récit : certains passages manquent de clarté, et j’ai eu du mal à tout suivre, surtout au début. L’entrée en matière est un peu confuse, mais l’action permet de raccrocher un peu plus tard dans le tome.
Côté intrigue, l’aspect fantastique et la thématique de l’amitié sont intéressants, mais ce premier tome m’a laissée un peu sur ma faim. Je lirai peut-être la suite, par curiosité, pour voir où tout ça mène.
🗝️ Trois mots pour résumer cette lecture : amitié, quête, fantastique
September 8, 2025
3.5 stars
December 1, 2025
L'idée est sympa, les illustrations sont originales, et on a immédiatement envie d'en savoir plus sur cet univers. Un très bon début, hâte de lire la suite!
Displaying 1 - 6 of 6 reviews