Après l’échec de la conjuration du Solstice, Amalia Van Esqwill et Yonas Russmor ont fui Dehaven et trouvé refuge dans les ruines de la tour de Garde. Aidés d’autres fugitifs, ils tâchent d’en faire un havre de paix pour tous ceux que la répression ou la guerre chassent de chez eux. Pour autant, la jeune femme n’oublie pas que le héraut des tréfonds menace encore. Mais comment parviendra-t-elle à l’arrêter ? Malgré toute son éducation, elle ne connaît ni l’usage des armes, ni l’art de la magie…
4,5 Avis Lecture 🧐📖 "L'Armée Fantoche", Capitale du Nord tome 3 final, Grand Final de La Tour de Garde, @claire_duvi 🪶📜 Sortie le 6 octobre 2023. Un énorme merci @auxforgesdevulcain pour l'envoi de ce SP 💝
Et voilà, c'est la fin des aventures pour Amalia, Yonas et nos amis de Capitale du Sud également. Tout du moins, une autre fin. Si je peux dire qu'Amalia n'était pas ma préférée dans "Citadins de Demain", je l'ai trouvé excellente de tome en tome jusqu'à ce final où elle se révèle totalement! Elle et Nox sont absolument différents et c'est une force car au final, chaque expérience et rencontres les aura armé pour les épreuves à venir. Ce troisième opus est assez riche, alors que l'on revisite parfois certaines scènes déjà vues dans le final de Capitale du Sud, mais du point de vue d'Amalia. Loin d'être de la redite, ces scènes nous permettent d'en savoir plus et d'éclairer différemment un passage. Claire n'a rien oublié, c'est comme si chaque personnage avait sa place et son rôle à jouer, personne n'a été écrit au hasard. Et forcément le retour de certain (ENFIN, j'ose le dire ?!🤣💖😍) fait terriblement plaisir, même si ce retour n'en reste pas moins émouvant dans le bon et le triste sens du terme également. Côté rythme je dirai qu'il monte crescendo si ce n'est que j'ai ressenti quelques longueurs à mi parcours. Rien de grave, c'est un ressenti très personnel, j'avais hâte de passer à l'action à proprement parler et ne comprenait pas l'importance de certaines scènes et détails à ce niveau du chemin. Je pense qu'à un moment donné, j'ai oublié que ces trilogies ne se concentrent pas uniquement sur les personnages, mais bien entendu sur leur ville! Et qu'il ne s'agit pas de combattre un méchant ici, mais aussi de réfléchir à la manière d'agir pour assurer une meilleure gouvernance des cités. Et donc avec le recul, je trouve que tout avait entièrement sa place et permet à l'autrice de clôturer ce dernier chapitre.
J'ai trouvé la fin PARFAITE, j'ai forcément chialé quelques larmes tant cette série compte pour moi 💗. Mais c'est là la beauté des livres, qui rendent ces histoires immortelles ! 🥹 Merci à @davidmeulemans le Forgeron pour avoir mené cette série
Je ne vais pas laisser planer le suspense : comme Les contes suspendus pour Capitale du sud, L’armée fantoche est une fin parfaite pour Capitale du nord ! Je suis évidemment très triste de quitter cet univers, mais aussi extrêmement satisfait et reconnaissant de l’aventure merveilleuse qu’aura été cette saga. ⠀ Retrouver Amalia, Yonas et leurs amis syctes a été un véritable plaisir. Amalia est toujours un personnage aussi intéressant et surprenant. A des années lumière de Nox en terme de caractère et de personnalité, elle n’en reste pas moins attachante à sa façon et j’ai vraiment aimé voir son évolution dans ce dernier tome, en parfaite cohérence avec ce qu’elle a pu nous montrer dans les tomes précédents. ⠀ L’intrigue en elle-même peut sembler un peu longue à démarrer, et ça m’a un peu gêné au début, jusqu’à ce que je mette enfin le doigt sur ce qui me perturbait. J’avais l’impression que les choses traînaient un peu pour la simple et bonne raison que beaucoup d’événements avaient déjà été vus du point de vue de Nox, et que mon impatience de savoir ce qui arrivait à Amalia spécifiquement était sûrement un peu trop présente. ⠀ Bien-sûr, le fait qu’il y ait des « redites » (qui n’en sont pas vraiment non plus puisqu’on revit les événements sous un prisme totalement différent) était non seulement attendu mais surtout inévitable dans la mesure où les deux trilogies doivent pouvoir se lire indépendamment. Une fois que j’ai réussi à identifier d’où venait mon ressenti, j’ai pu d’autant plus apprécier ma lecture, et vraiment savourer le moment présent en attendant les révélations suivantes. Malgré tout, je tenais à mentionner ce point pour éviter que certains lecteurs ne soient surpris par cet aspect. ⠀ Pour le coup, le parallèle entre Les contes suspendus et L’armée fantoche est vraiment intéressant. Nox et Amalia sont tellement différents, tout comme leurs expériences et leur vécu, que leur façon d’aborder les différents événements communs diffère complètement et donne une saveur vraiment intéressante au récit. A travers l’expérience d’Amalia, on peut aussi découvrir toutes les zones d’ombre qu’il pouvait rester à la fin de Capitale du sud. Le pari des auteurs de faire deux trilogies qui fonctionnent indépendamment mais qui, en même temps, offrent une expérience supplémentaire aux lecteurs qui auront lu les deux est donc parfaitement réussi. ⠀ Je ne souhaite pas en dire tellement plus sur mon ressenti sur la fin pour ne pas risquer d’en dire trop, mais j’ai en tout cas été pleinement satisfait de la tournure qu’ont pris les événements, et j’ai surtout été très surpris. A aucun moment je n’ai imaginé la direction dans laquelle l’autrice allait partir et c’est vraiment un point très positif. ⠀ Si vous n’avez toujours pas découvert ce cycle, il est vraiment temps de vous y mettre. Et si votre seule excuse pour repousser la lecture était que la saga n’était pas encore terminée, ce n’est plus qu’une question de (courtes) semaines !
Ça y est, c'est fini. Ce tome achève à la fois le cycle de Capitale du Nord et la saga de la Tour de Garde. Plus de rebondissements et de révélations ici que dans les premiers tomes, avec cependant un faux-rythme entraîné par la volonté de ne pas trop accentuer le côté "cross-over". Et quelques scènes ou apports m'ont parfois semblé forcées ou peu nécessaires, avec des sous-intrigues peut-être moins intéressantes. J'ai par ailleurs définitivement plus accroché au personnage de Nox qu'à celui d'Amalia. Cependant, les émotions apportées par le final gomment ces petits détails, et nous font regretter de quitter cet univers riche et ambitieux. Dans lequel je me replongerai avec plaisir 😊
Excellente lecture et conclusion à la Tour de Garde dans son ensemble.
J’avais très peur de reprendre Capitale du Nord suite à Mort aux geais ! qui m’avait mis un gros coup au morale. Ce troisième tome n’est certes pas joyeux, mais quand même moins sombre.
Je retiens la plume mordante d’Amalia (ou de Claire Duvivier) qui caractérise cette trilogie. L’autrice n’a que très peu de pitié pour ses personnages, comme tout lecteur ayant passé le cap de Citadins de demain le sait. La fin, notamment la réponse quant au destin d’un certain personnage, je l’ai comprises au fur et à mesure qu’on y arrivait, et quand enfin les choses ont été confirmées, j’ai été dévastée.
Mon seul reproche serait le même que pour Capitale du Nord : j’aurais souhaité plus de communication concernant LE sujet entre Amalia et Nox.
La fin va plus loin dans le temps que celle de Capitale du Sud. Les enjeux aussi, et ils découlent de la conclusion apportée côté Gémina. Je recommande donc fortement de garder ce dernier tome de Capitale du Nord pour la toute fin.
Il y a des passages communs avec Les Contes suspendus, mais suffisamment remaniés pour qu’on n’ait pas une impression de doublon.
Encore une fois, Claire Duvivier a réussi à m’émouvoir, ce qui n’est pas forcément gagné, car je ressens toujours cette « barrière » entre Amalia et moi. Des détails sont d’ailleurs apportés qui peuvent expliquer cela.
La conclusion est en tout point satisfaisante, et jusque dans les dernières pages l’autrice aura réussi à me choquer sur certains sujets. Tout ne finit pas bien pour tout le monde, c’est clair… Je souhaite à ces pauvres personnages beaucoup de repos, et une vie longue et banale. Ils le méritent.
Cette fois c'est bel et bien terminé pour ma lecture de la Tour de garde avec le 3e et dernier tome de la seconde trilogie. Et (encore une fois) j'ai un peu de poussière dans les yeux. J'ai toujours préféré la trilogie du sud et l'écriture de Guillaume Chamanadjian, mais j'avoue ce 3e tome de la capitale du nord est de très très belle facture (même si je trouve que le point de vue choisi nous laisse un peu trop en retrait de l'histoire je trouve), et c'estdonc mon préféréde la trilogie du nord. J'aime énormément le personnage d'Amalia et elle évolue beaucoup dans ce tome. Son affrontement avec le Hérault ne la laisse pas indemne mais elle n'en devient que plus attachante. Et c'est intéressant de suivre ce côté de l'histoire sachant qu'elle se déroule en même temps que Les contes suspendus et va même un peu plus après dans le temps. Cette conclusion est très satisfaisante, sans de redite par rapport au 3e tome du sud (mis a part la scène du tour de présentation du domaine entre Amalia et Nox), c'est vraiment un bel entrelacement. J'aurais juste voulu plus de Grive, de Saratha et de Scyctes.
c'est une belle clôture de ces 6 tomes, perso j'ai beaucoup apprécié ces deux tomes trois simultanés. j'ai adoré découvrir pleins d'aspects qui n'avaient été qu'esquissé dans "Les contes suspendus". particulièrement d'en savoir plus sur l'organisation concrète de la Tour de Garde, par exemple avec les assemblées que Amalia évoque dans ce tome.
cependant, j'en ressors aussi avec une petite frustration : là où le côté mystique de conte suspendus m'allait parce que ça collait complètement avec l'ambiance de la trilogie, ici ça vient aplatir beaucoup des enjeux qui m'intéressaient particulièrement. les grands méchants viennent un peu faire disparaitre tous les enjeux de classe qui avaient été construit au fil de la série. en soi je lis un bouquin de fantasy je suis complètement prête à ce que ça ne soit pas le cœur du livre, mais du coup faut pas passer deux tomes à build up ces enjeux sont c'est pour les éjecter comme ça snif
Ça va de pair avec un petit malaise de mon côté avec le système de magie de cet univers. Il n'est jamais très clair, uniquement fait de métaphores, sans qu'on comprenne trop aussi qui y a accès et pourquoi. Là aussi, plutôt que de soutenir les enjeux du livre, ou d'en apporter de nouveaux, ça vient plutôt les casser et apporter du flou
Et voilà, j'ai terminé cette double-trilogie, je suis admiratif de la variété des thèmes abordés, l'orchestration des deux voix et la façon dont elles se complètent. Ce tome particulier termine très bien la saga. C'était très intéressant de voir la façon dont il complète son pendant. Et vraiment, qu'est-ce que c'était chouette, cette lecture. Il y a tellement de choses dans ces deux trilogies. Des moments charmants, des moments poignants. Des personnages attachants et marquants. J'ai particulièrement ici été ému par l'itinéraire d'Amalia. Je pourrais faire un commentaire bien plus long, ces six tomes me donnent envie d'en parler. Il en ressort vraiment beaucoup de belles choses.
Quel bonheur de terminer cette saga avec ce livre. J'ai retrouvé avec plaisir les événements des contes suspendus, éclairés d'une autre perspective. Et je trouve que ce livre clôture admirablement l'histoire de ces beaux personnages !
Les fins de sagas me sont souvent douces-amères. Je suis à la fois heureuse de connaître le fin mot de l’histoire et triste de quitter l’univers et les personnages. La Tour de Garde, et les deux sagas dont elle est composée, Capitale du Sud et Capitale du Nord, ne font pas exception à la règle. C’est un peu la tristesse qui l’emporte aujourd’hui, j’aurais bien passé davantage de temps sur le domaine de la tour, mais L’armée fantoche apporte un beau final aux aventures d’Amalia, Yonas et même Nox d’une certaine manière.
On retrouve Amalia et Yonas après leur fuite d’une Dehaven en pleine guerre civile. C’est à la tour de garde qu’ils vont échouer, un vieux domaine en ruine sur une île au beau milieu d’un lac, et c’est là qu’ils vont faire la connaissance des héros de Capitale du Sud : Nox et Symètre. Ensemble, ils vont construire une communauté pour les gens de bonne volonté, qui n’ont nulle part ailleurs où aller. Vous l’aurez compris si vous avez lu Les contes suspendus, la première partie du roman est une redite de ce qu’il s’y est passé, mais du point de vue d’Amalia.
Si elle et Nox sont deux personnages à la sensibilité bien différente, il n’empêche que l’on connaît déjà tout ça et que cela m’a un peu chiffonnée, parce que cela s’étend sur près d’un quart du bouquin quand même. Heureusement, Claire Duvivier, si elle n’avait d’autre choix que de rattraper le récit écrit par son complice, Guillaume Chamanadjian, avait néanmoins bien d’autres choses à nous raconter. Notamment ce qu’il s’est passé du côté des colonies, où Aliss, la mère de notre héroïne, était partie calmer le jeu dès le premier tome.
C’est l’occasion pour l’autrice de dynamiser son récit, et elle y réussit fort bien. La suite est prenante et je l’ai littéralement dévorée, malgré la froideur persistante du personnage d’Amalia. Alors oui, c’est tout à fait assumé et dû à l’éducation qu’elle a reçue, mais cela déborde sur tout le reste et, au final, le roman manque un peu de l’émotion qu’apportait Yonas, lequel est dans ce dernier tome plutôt effacé. D’autres choses m’ont interpellée, en particulier le fait que les événements qui nous sont comptés ici sont assez essentiels pour la tour de garde, et qu’ils ne sont pas mentionnés dans Les contes suspendus.
C’est dommage, car cela donne l’impression que ce dernier tome a été ajouté après coup, et pas pensé dès le départ.
Bon, je chipote un peu, c’est vrai. Il y a de très belles choses dans ce dernier tome et franchement, j’ai passé un très bon moment. Le final est un peu étrange, tout en narration, mais il a le mérite d’apporter des réponses à (presque) toutes les questions qu’on pouvait se poser. Je suis triste de quitter cet univers, mais ravie de l’avoir découvert et je recommande bien volontiers l’ensemble des six tomes.
Amalia et Yonas sont sorti de Dehaven en vie et résident désormais à la Tour de Garde. Très rapidement un jeune homme du Sud nommé Nox s'y installe également et se prétend détenteur d'un titre de propriété. Amalia et Nox vont alors décider de faire de ce lieu un foyer pour les exclus. Cependant, Amalia va rapidement devoir affronter son passé...
Une très bonne conclusion à ce cycle du Nord. J'avais eu beaucoup plus de mal à rentrer dans les deux premiers tiers du tome précédent. Je n'ai pas eu ce souci ici et suis rentré directement dans l'histoire. Cette histoire, elle est d'ailleurs vraiment passionnante sur le dernier tiers lorsqu'Amalia part en "voyage" et que tous les fils de l'intrigue se rassemblent afin de nous fournir les réponses tant attendues. Si dans l'ensemble j'ai eu une légère préférence pour le Sud, le Nord ne m'a pour autant pas déçu non plus !
Si ce fut un plaisir de retrouver tous les personnages déjà entrevus auparavant, la palme en revient à l'oncle d'Amalia, véritable menace pesant sur l'ensemble de l'histoire et que j'ai beaucoup apprécié durant ce tome. L'humour est également présent et très bien trouvé, je pense par exemple à une certaine scène avec une arbalète qui m'a fait grandement sourire à la lecture !
Mon seul léger reproche viendra du côté "cross-over" du Nord et du Sud, qui introduit un certain déséquilibre concernant les scènes Amalia/Nox. Alors que j'ai eu la véritable impression d'une redite durant les 100 premières pages, revoyant les scènes du point de vue d'Amalia, Nox est totalement éclipsé par la suite. Cela ne serait pas si gênant si on ne nous avait pas tant entretenu du problème de voisinage comme une affaire cruciale pour apprendre par la suite au détour d'une phrase que celui-ci est réglé ! Ce n'est pas grand chose mais cela me fait dire que bien que l'on puisse lire cette série seule, cela n'est vraiment pas recommandé et le lecteur non averti ressentira inexorablement un manque sur certains points, ce qui transparaissait tout de même moins dans le dernier tome du Sud selon moi, celui-ci ayant eu l'honneur de passer en premier et de moins s'attarder au début sur Amalia.
5⭐️ • Et voilà, la saga de la Tour de Garde c’est terminé 😭😭 Un final à la hauteur de ce que j’attendais et clairement c’est mon tome pref de la saga —> y’a pas à dire être dans la tête d’Amalia c’est ce que je préfère : c’est cynique, c’est précis, c’est pas le bordelus comme Nox qui comprend ps toujours tout 🤣, c’est DRÔLE (ayo les surnoms qu’elle donne à tout le monde là 🤌🏻), bref. Je l’aime 🥰 • On a ici une « autre » fin à celle de Capitale du Sud : même si certes, l’on revoit certaines scènes déjà vues dans précédent final —> c’est du POV d’Amalia cette fois et clairement ça change tout 🤣🤣 Y’en a vraiment un qui était l’ouest tout du long et qui se laissait porter par la vie quand même, si vous voyez ce que je veux dire 🤦🏼♀️ • En résumé, le // entre Les Contes suspendus et L’Armée fantoche fonctionne totalement : Nox et Amalia n’ont vraiment rien à voir, et vraiment leurs expériences et leur vécu de l’histoire diffèrent du tout au tout 🤝🏻 • Grâce à ce tome, ET À AMALIA qui fait son taff, on peut découvrir toutes les zones d’ombres qui persistaient à la fin de Capitale du Sud : Un pari réussi pour moi cette trilogique en quinconce donc 🔥🔥 • J’adore l’évolution de toooooous les persos de ce tome : Yonas, Ebelin et compagnie 🥰 C’était un régal de vous suivre ♥️ La fin n’est pas en reste et je l’ai adoré également. VOILÀ. Micro drop 🎤 Rien à redire, j’ai tout aimé
Encore une fois, il s'agit ici d'une superbe fin pour une trilogie qui m'a transportée au fil de ses pages ! Mon attachement à Amalia ainsi qu'à Dehaven s'est fait lentement au fil des tomes mais ce dernier a achevé de me faire adorer ce personnage. Le côté parallèle au dernier tome de Capitale du Sud est au début un petit peu déroutant mais j'ai adoré voir le dénouement de cette saga à travers un autre point de vue, qui a permis de développer de nombreux autres aspects de l'histoire ! Un superbe final pour une saga absolument formidable !
Bonne fin de série, l'aventure d'Amalia s'achève.Les 2 trilogies se complète sans pour autant être indissociable, j'ai bien aimé le procédé Très bonne lecture .
Chronique dispo sur le blog : https://adoptlibrarian.blogspot.com/2... __________________ L’armée fantoche, troisième et dernier tome de Capitale du Nord, reprend là où son prédécesseur s’était arrêté : Amalia et ses compagnons (Yonas, Grive et Saratha) se sont enfuis de Dehaven et prennent leur quartier à la Tour de garde, une vieille tour abandonnée en partie en ruines qui fut au cœur de contes et légendes syctes du temps de sa gloire. L’arrivée de Nox et Symètre (personnages principaux de la trilogie Capitale du Sud) va étoffer ce petit groupe et proposer de nouvelles perspectives au lieu (j'en parle de façon plus détaillée dans ma chronique du tome 3 de Capitale du Sud)
Le début du roman se pose en miroir du tome 3 de Capitale du Sud car des scènes vont se rejouer mais cette fois-ci on les vit du point de vue d’Amalia. Ces éventuelles redites ne m’ont pas dérangé car Nox et Amalia sont des personnages très différents : leurs ressentis et perceptions des événements sont donc bien distincts mais surtout complémentaires. D’autant plus qu’Amalia garde ses disances en s’isolant souvent des autres dans une cabane sur la rive où elle ressasse son désir de vengeance.
Amalia Van Esqwill, jeune noble dehavenoise, a été témoin d’horreurs et a dû se surpasser et gagner en maturité très vite pour survivre. C’est un personnage parfois difficile à cerner qui fait preuve d’une certaine froideur et de méfiance vis-à-vis des autres. Du fait de son éducation, elle est très rationnelle et pragmatique mais a du mal à s’affirmer dans des contextes sociaux et relationnels. Elle a tendance à se refermer sur elle-même et à rester solitaire (je trouve d’ailleurs dommage qu’on voit si peu son ami Yonas dans ce tome) mais côtoyer une communauté aux personnes éloignées de son statut et aux préoccupations bien différentes va lui permettre de s’ouvrir aux autres.
Si la première partie du roman est donc plutôt calme et introspective, centrée sur des questionnements de société et de politique, la seconde partie est quant à elle très intense et rythmée. Car Amalia quitte la Tour de garde pour tenter de sauver Dehaven et ceux qu’elle aime mais aussi pour obtenir des réponses à ses questions. Et réponses il y aura avec de grosses révélations qui donnent des explications aux événements des tomes précédents (des deux trilogies) et dévoilent une menace de très grande ampleur.
Encore une fois, complots et luttes de pouvoir sont au cœur de l’intrigue pour mon plus grand plaisir. Claire Duvivier nous délivre de sa belle plume de scènes pleines d’actions et de suspense à couper le souffle avec un final en apothéose où chaque personnage a son rôle à jouer. Dans ce tome, la partie du jeu de la tour de garde la plus importante de toutes, jouée depuis des siècles par des forces magiques surhumaines, touche à sa fin. Les enjeux sont colossaux et concernent tout le monde, de Dehaven jusqu’à Gemina.
L’armée fantoche vient mettre un superbe point final à la trilogie Capitale du Nord et aux aventures d’Amalia mais aussi à l’ensemble du magistral cycle de La Tour de garde écrit à quatre mains. Deux trilogies qui s’entrecroisent avec harmonie, richesse et originalité grâce au talent de Claire Duvivier et de Guillaume Chamanadjian. Je suis certes triste de quitter cet univers et ses personnages mais ravie d’avoir découvert une saga mémorable qui fait assurément partie de mes favorites en fantasy !
3.5 Je pense que j’aurais mis une meilleure note si j’avais enchaîné les tomes avec moins d’écart entre (j’ai lu le tome 3 de Capitale du Sud il y a huit mois) - certaines séries sont faites pour être lues rapidement. Je pense que je n’ai pas apprécié l’histoire à sa juste valeur du fait de mes nombreux trous de mémoire concernant aussi bien Capitale du Sud que les autres tomes de Capitale du Nord. J’ai mis un peu plus de temps à rentrer dans l’écriture et me réhabituer au style, mais je pouvais voir comme de l’extérieur que l’histoire était bien ficelée et offrait une fin satisfaisante à la saga, sans pouvoir moi-même ressentir toute l’ampleur de cette satisfaction. Donc, un peu dommage - mais c’est ma faute. J’ai hâte de tout relire.
Et, de manière générale, je pense pouvoir affirmer avec assez de certitude que je préfère Capitale du Sud à Capitale du Nord. Une question de style, sûrement.
La conclusion de deux trilogies et une série de 6 romans ! Et je dois dire que les fins sont très satisfaisantes, même si toutefois inattendues pour certains personnages.
On finit par s'attacher aux personnages, à avoir peur pour eux. Les histoires se rejoignent, se complètent, s'entremêlent parfaitement. Nox, Amalia, et les autres se battent pour leur droits, leurs places et leur liberté.
Des ennemis deviennent des alliés, et des alliés des amis. Des personnages de tous horizons, de différentes classes, avec des opinions divergentes et pourtant ...
Un rassemblement unique, un jeu à taille humaine où la manipulation et la soif de pouvoir sont au cœur de l'intrigue.
J'ai adoré les suivre jusqu'à la fin, jusqu'au dénouement final. On comprend la signification de la Tour de Garde, les enjeux, les origines.
Si Capitale du Sud avait tout donné dans son deuxième tome et fut donc d’un ennui presque mortel dans son ultime opus, ce ne fut pas le cas de Capitale du Nord qui avait encore bien des choses à dire, ce que Claire Duvivier a su faire avec une passion et une émotion sombre et tendue dans ce beau final.
Alors attention, tout ne fut pas parfait non plus, comme son compère, j’ai trouvé, longtemps, le mélange des deux univers un peu raté, n’atteignant pas la symbiose que j’avais imaginée. Mais l’autrice, au moins, n’est pas tombé dans l’écueil de la redite et L’Armée fantoche est vraiment un roman unique qui ne répète pas les événements des Contes suspendus du point de vue d’Amalia, non. Et je l’en remercie ! Grâce à cela, nous évitons la majeure partie de cette ambiance morose qui avait plané au-dessus de son compagnon et c’est bien mieux.
Avec L’Armée fantoche, contrairement au roman de son camarade, Claire Duvivier continue de faire vivre son héroïne et la ville de celle-ci. Certes, elle nous parle elle aussi de la Tour de Garde, et plus en détails peut-être en ce qui concerne les habitants de celle-ci que Nox ne l’avait fait, mais elle parle aussi beaucoup de Dehaven, sa ville, ce que j’ai vraiment apprécié. Cela a rendu le texte bien plus vivant dès le départ. Il y a comme chez son pendant tout un volet de quête intime et personnelle mais c’est mieux équilibré et plus succinct, laissant la place à la politique et à la magie. Chouette !
Cela m’avait cruellement manqué dans Contes suspendus où le rythme du récit s’était laissé emporté par le moral au plus bas du héros. Ici, on revient aux fondamentaux et on parle vraiment du Nihilo, du jeu de la Tour de garde, de la politique de Dehaven, de la menace qui plane avec cette armée qui a donné son nom au roman. C’était du coup bien plus entraînant à lire et peut-être plus riche également. L’autrice ne fait pas l’impasse sur les événements des tomes précédents, ce qui arrive à Nox est bien présent, mais en marge. En revanche, elle laisse largement la place à la nouveauté et ce fut une nouveauté tortueuse, compliquée où l’héroïne eût fort à faire et dut faire des choix compliqués.
J’ai ainsi aimé les différentes thématiques qui ont émaillé ce final et qui m’ont vraiment semblé comme l’aboutissement de toute une réflexion menée depuis le début, là où j’avais senti comme une rupture chez son jumeau. J’ai aimé voir Amalia se chercher, faisant un joli pendant à Nox. J’ai aimé suivre ses histoires de famille, le dénouement tragique avec sa mère et plus en nuance avec son frère. J’ai aimé, de manière un peu tordue, l’évolution de sa relation avec Yonas, même si ce dernier fut bien trop en retrait à mon goût tant j’apprécie le personnage. Heureusement il a droit à quelques belles pages sur la fin. J’ai aimé aussi la voir prendre ses responsabilités et jouer les intermédiaires pour résoudre tous ces problèmes : à Dehaven, à la Tour de Garde, dans le Nihilo. D’ailleurs, la magie a la part belle ici entre les objets enchantés, les personnages transformés en pantins façon forgisés (cf Robin Hobb) ou encore cette gigantesque partie de Tour de garde qui clôture magistralement l’histoire à nouveau. J’ai beaucoup aimé cette similarité entre les deux tomes finaux autour de ce jeu si finement pensé pour être présent dans les deux univers en se répondant.
Là où Contes suspendus avait été morose L’armée fantoche m’a bien plus entraînée dans la dernière aventure rédemptrice de son héroïne en quête d’un lieu accueillant pour tous les rejetés comme elle. J’ai aimé sa force. J’ai aimé son caractère. J’ai aimé la place de la politique, de la magie et des histoires familiales. J’ai aimé la place de la justice et la nuance dans les émotions et relations des personnages. Les auteurs ont fait la part belle à l’altérité et la diversité dans cette série, notamment dans les ultimes volumes, plus ouverts. Ce fut une riche et dense aventure, avec une idée de génie que l’invention de ce jeu qui a donné son nom à la saga et qui fut utilisé aussi astucieusement que la Marelle des Princes d’Ambre. Je suis très curieuse désormais de voir quels seront les futurs projets des auteurs car ils nous ont fait vivre une expérience des plus singulières.
4,5⭐️ Ce n’est pas mon tome préféré MAIS cela reste une excellente lecture et, définitivement, une saga chouchou !
J’adore Amalia, même si très souvent, elle est aussi « à côté de ses pompes » que Nox (décidément, les deux font la paire sur le sujet ! lol). Par exemple, l’épisode du livre noir m’a fait râler et celui de la « jument qui s’appelle Reviens » beaucoup rire.
J’ai aimé suivre la résolution de l’intrigue et même si beaucoup de retournements narratifs sont prévisibles, je me suis agréablement fait surprendre par d’autres !
Je suis toujours aussi fan de l’univers créé, et en particulier ce qui touche à l’utopie de la Tour de Garde, au jeu éponyme qui est le fil rouge des deux sagas et aux légendes et système de magie des Syctes. D’ailleurs, Grive reste l’un de mes personnages chouchous.
Alors pourquoi ce léger bémol ? Je me suis sentie « le cul entre deux chaises » sur tout le début de ma lecture : j’avais la sensation un peu ennuyeuse de relire la même histoire, tout en prenant plaisir à éclairer les parts d’ombre laissées par le point de vue de Nox. C’était assez inconfortable pour moi, ce ressenti ambigu face à ma lecture.
Et si je suis parfaitement honnête, je ne suis pas convaincue par la fin de l’épilogue (et pas parce qu’elle reste ouverte mais parce que je trouve qu’elle ne correspond pas à Amalia ni à la tonalité de la saga).
Voilà. Cela reste une conclusion globalement satisfaisante pour cette double trilogie que j’ai adoré lire !
Ce dernier tome me laisse un petit goût amer. Tout d’abord, de quitter ces personnages et cette histoire, évidemment. Mais également parce que mon expérience de lecture a été assez altérée.
J’ai lu la saga en quinconce et fatalement, toute une partie de ce dernier tome est une répétition de Capitale du Sud. De plus, Capitale du Nord est, selon moi, très (trop?) complexe. Ces deux raisons ont fait que je me suis profondément ennuyée pendant les deux tiers du livre. Et pourtant, je trouve la fin géniale : les événements sont très bien ficelés, le style bien plus dynamique et j’ai un véritable coup de cœur pour le dernier chapitre et l’épilogue. En effet, je trouve que la morale est superbe, originale et ne tombe pas dans la facilité tant les images et/ou références peuvent être riches. Si bien que j’ai dû retenir quelques larmes. Mais malgré tout, j’ai dû me forcer à terminer le roman et je trouve que c’est dommage.
Bien que je me sois attachée à tous les personnages secondaires et peu à Amalia, j’aime beaucoup son personnage. Elle n’est pas simple et aseptisée, elle n’est pas parfaite, ses défauts et ses tares sont plus que développés : et bien j’adore cette complexité, surtout en fantasy. D’autant que dans ce tome, on est amené à la comprendre davantage.
En bref : j’adore l’idée de Capitale du Nord mais j’aurais aimé que tous ces éléments soient plus développés et les rouages de la ville de Dehaven plus épurés. Mais j’en garderai un très beau souvenir tout de même.
ce récit clôture à la fois la trilogie mais aussi la double trilogie donc j’en attendais pas mal vu que le dernier tome de capitale du sud m’a laissée un peu sur ma faim
je trouve ça davantage convaincant et je suis davantage satisfaite de finir le récit sur cette fin
j’avoue cependant que j’ai pu trouver quelques longueurs, le récit est plus long que les tomes précédents et pourtant des épisodes se recoupent avec le t3 de capitale du sud j’ai trouvé que les recoupements étaient bien fait, j’ai pas trouvé ça particulièrement redondant mais c’est vrai que parfois j’ai trouvé ça un peu plan plan et j’aurais aimé qu’on accélère un peu
une chouette saga que je suis ravie d’avoir découvert! je pense que c’est une bonne fantasy accessible, originale et francophone donc pour ça c’est un grand oui! après comme chaque tome des trilogies étaient assez courts je pense que pour moi ça manquait un chouïa d’approfondissement, j’aime quand c’est vraiment creusé
Pfiou... quelle saga ! alors que j'avais été davantage séduite par Nox dans le tome 1 de la capitale du Sud, je finis davantage comblée par la fin du tome 3 de la Capitale du Nord. c'est peut être plus simple lorsqu'on a des clés d'explication avant de commencer ce tome.
j'ai adoré cette saga à quatre mains si bien écrite, les protagonistes sont très attachants (et oui Amalia !), les descriptions alléchantes... la résolution de l'arc de nos amis du nord m'a semblée moins précipitée que celle de l'autre saga. c'est sûrement plus évident quand on n'a pas la charge de la construction de la tour ! j'ai été happée par l'histoire tout du long, il était difficile de m'en détacher.
une super découverte, je vais découvrir avec hâte les autres romans de ces auteurs !
J'ai eu un peu de mal à me remettre dans l'histoire de la capitale du Nord dans ce dernier tome. Un petit récapitulatif des intrigues du tome précédent m'aurait beaucoup aidée à m'y remettre. J'ai trouvé la première moitié vraiment très longue avec un rythme trop lent. J'ai retrouvé mon plaisir avec la deuxième partie. Le personnage d'Amalia restera un mystère pour moi. Je n'ai pas réussi à m'y attacher mais je sais maintenant pourquoi en terminant ce roman. Cette trilogie reste une très grande réussite, même si j'ai préféré les 2 tomes précédents. Je suis à la fois contente de connaître le mot de la fin et déçue de quitter le domaine de la Tour de Garde.
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