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Les Silences de Mona
Rockland, Maine, avril 2025. Charlie, 17 ans, est interrogée par un psychiatre après la mort suspecte d’une camarade. Fragile depuis la perte de son grand frère, elle a intégré un prestigieux cursus de littérature avancée pour sa dernière année de lycée.
C’est là qu’elle rencontre Mona, une élève aussi charismatique que mystérieuse, dont elle tombe aussitôt sous le charme. Hélas, elle n’est pas la seule : Harper, une autre lycéenne, succombe également à l’attraction de Mona, qui semble se délecter de la fascination...
C’est là qu’elle rencontre Mona, une élève aussi charismatique que mystérieuse, dont elle tombe aussitôt sous le charme. Hélas, elle n’est pas la seule : Harper, une autre lycéenne, succombe également à l’attraction de Mona, qui semble se délecter de la fascination...
- GenresDark AcademiaLGBT
320 pages, Paperback
Published May 14, 2025
4 people are currently reading
214 people want to read
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 33 reviews
May 29, 2025
Quand le livre m'a été proposé par la maison d'éditions, j'ai tout de suite accepté. Connaissant déjà la plume et l'univers assez particulier de l'auteure, j'avais déjà dans le doute que j'aimerais un minimum et c'est gagné ! Avec ce récit, Nora Lake entre dans la tête de jeunes adultes qui ont une passion en commun : l'écriture. Tous dans la même école prestigieuse, ils vont devoir apprendre à gérer leurs émotions, à entrer en compétition et à suivre les cours sans pour autant être jaloux. Oups, alors la jalousie, ce n'est pas gagné, mais nous en parlerons plus tard. Charlie a donc 17 ans, se retrouve en un lieu qu'elle ne connaît pas et découvre sa classe de terminale. Tous se connaissent déjà depuis deux ans, voire plus et elle ne se sent pas forcément à l'aise. Pour autant, son groupe l'accueille à bras ouvert, ou presque. L'attirance se fait rapidement vis-à-vis de Mona, la jeune fille solaire et sombre, souriante mais capable de vous laminer en quelques mots ou regards donnés ou non. Mais il y a Harper qui semble attirée tel un papillon envers une flamme du prénom de Mona (tiens donc) et la compétition va aller plus loin que les mots.
Le résumé en dit assez pour comprendre dans quel état d'esprit elle arrive. La perte de son frère est fraîche, la séparation dans son couple également, alors cette nouvelle école, c'est un renouveau, un challenge, une mise à zéro, une mise à jour. Nous ressentons les besoins de ce petit bout de femme qui a de nombreuses angoisses : la page blanche, la peur d'être oubliée, le rejet potentiel. Nous la suivons du départ dans ne pièce où un psy va passer du temps avec afin de comprendre ce qui s'est produit. Nous alternons entre ses souvenirs et les instants entre ses murs afin de suivre ses émotions et les ressentis de ce médecin. Il est vrai que nous la suivons elle, ainsi que Harper et Mona et les autres bien entendu, Marcus, Daphné, Calice, Harry... Un groupe qui semble soudé jusqu'à un certain point, capable de s'ouvrir aux autres, aux nouveaux, mais capable également du contraire. Une année va passer, une année où les mots de Charlie vont découler et nous raconter une histoire : la sienne. Une vie de jeune fille, de future femme qui ne se cherche pas forcément, qui veut réussir, qui veut trouver sa place, son travail, sa passion, son amour, mais qui doit passer outre ses angoisses.
J'utilise ce mot : angoisse, à plusieurs reprises, parce que nous ne pouvons pas imaginer ce qui se passe entre ces pages sans cela. Le bonheur n'est pas facile à atteindre, il faut beaucoup de temps à consacrer, rien ne tombe tout cuit. Du travail pour écrire, du travail pour donner le meilleur de soi-même, du travail pour être soi-même ou pour réussir à cacher des éléments. Même si nous n'avons que la partie de Charlie, nous ressentons le mal-être des autres également. Des indices laissés, des gestes, des actes, des mots et des maux. Être dans un tel pensionnat peut laisser des traces physiques ou psychologiques. Et c'est le cas pour Charlie et les autres. Car au final, nous ne savons pas du départ ce qui s'est passé pour que la police soit mis en avant. Un drame oui, mais sur qui ? Mona ? Harper ? Les autres ? Non, pas les autres mais une des deux premières et c'est dessus que l'auteure va jouer en plus du reste. Ne pas nous dévoiler tout d'un coup, nous laisser découvrir au fil des pages les aléas de leur vie étudiante, les conséquences des actes, les indices, les miettes de pains laissées et surtout le final. Il est vrai qu'à un moment donné j'étais dans le vrai, je me doutais de ce qui s'était produit (j'ai une imagination débordante et vu que je travaille avec des un peu plus jeunes, ils ont de quoi nous donner des cheveux blancs) ais cela n'est pas dérangeant.
Jusqu'au bout nous nous disons que ce n'est pas possible, que la voie empruntée est impensable et pourtant... Pourtant, les manipulations vont être nombreuses. Je ne peux en dire plus au risque de vous donner trop de détails. Côté manipulations donc nous nous posons bien là. Les élèves, Ô pas tous, bien heureusement, s'amusent avec les sentiments des autres par de simples faits et gestes, par des insinuations. Et puis le talent se met à l'avant, il suffit de peu pour tout déclencher, pour que la jalousie s'installe insidieusement, pour que la menace d'une ombre plane au-dessus et que le drame survienne. Manipuler, contrôler, amener les gens à faire quelque chose sans s'en rendre compte... Nous avons un sacré panel entre ces pages et je suis certaine que la réalité dépasse largement cette histoire. Aimer ou ne pas aimer un personnage, apprécier la façon de faire ou non, continuer à suivre les chemins, à modifier sa propre perception et se dire que celui ou celle qui avait notre premier choix devient notre dernier. Nous, petits lecteurs du dimanche ou d'un autre jour, nous sommes ballotés, manipulés à souhait pour que nos repères se perdent, pour que nos émotions, nos pensées, nos sentiments soient dans un flou total.
C'est un récit qui est glaçant de vérité avec un degré de manipulation extrême, mais au final pas tant que cela. La torture psychologique va loin, le mental prend un coup, le notre, celui des personnages aussi. Les relations sont poussées à leur maximum et les dégâts ne s'arrêtent pas à une personne, mais à un nombre incalculable. Du plus proche au plus éloigné, chacun d'entre eux va ressentir ce quelque chose qui va le changer à jamais. L’écriture est un art à part entière et les professeurs qui les entourent en sont des instruments pour les aider à progresser, à donner le meilleur d'eux-même. De nombreux travaux sont mis en avant, des extraits littéraires, des poèmes, des pans de textes qui montrent de très grandes capacités. Et puis des fichiers qui disparaissent, pouf, comme par enchantement. Mais lorsque l'élève dépasse la maître, que reste-t-il exactement ? Nous sommes dans un récit où tout peut arriver. Chaque description nous donne ce sentiment d'être à leurs côtés et puis de ressentir le malaise qui nait dès le départ. Un malaise qui montre quelque chose de surnaturel. Est-ce que c'est réel ? Ou bien il ne s'agit que de cerveau qui défaille ? Pourtant le suicide d'une ancienne élève reste dans l'air, son fantôme serait encore dans les bâtiments, ou la légende resterait intacte malgré les années.
Le texte se pose doucement pour accélérer et nous faire entrer dans un huit-clos tenace. Bien qu'à un moment donné les personnages vont sortir, tout se passe entre les murs de l’établissement. Ce que le psychiatre indique dans ses notes et ce que Charlie nous donne est complémentaire, contradictoire, intéressant, affolant. Le récit en lui-même donne de nombreuses indications et des extraits sur les narrateurs m'ont fait sourire. Un sourire jaune, en coin et qui ne va pas s'arrêter. Nora Lake nous entraine une fois de plus dans les profondeurs de la psychologie humaine. Le monde est vaste, l'amour n'est pas toujours bienveillant. Les intentions, c'est ce qui va amener les personnages à devenir ce qu'ils deviennent. Chaque moments clés dans la vie d'un adolescent, d'un adulte en devenir va le rendre plus dur ou plus touchants. Ce sont les actes et les paroles qui vont les faire grandir sur un chemin torturé ou non. Le texte est magnifique, comme celui que j'avais déjà lu et je continuerai à découvrir d'autres de ces titres assurément.
En conclusion ? Un récit sur l'obsession, sur l'amour, l'amitié, la passion destructrice, la manipulation... Une histoire qui nous entraine sur des chemins torturés, sur des relations pas si saines que cela, avec de la torture psychologique, de la manipulation pour être celui ou celle qui doit se trouver en haut des marches. Une dévotion qui entre dans une spirale destructrice. LA jalousie n'est qu'un élément déclencheur, le besoin de ressentir, celui de ne plus avoir peur, celui d'être le centre du monde et celui de n'être qu'un objet parmi tant d'autres... Nora Lake a cette facilité à vous entrainer dans un récit prenant, angoissant et nous en redemandons. Une fin glaçante qui nous fait changer d'optique en un tour de main, mais n'est-ce pas le cas à chaque mot entendu sans certitude ?
https://chroniqueslivresques.eklablog...
Le résumé en dit assez pour comprendre dans quel état d'esprit elle arrive. La perte de son frère est fraîche, la séparation dans son couple également, alors cette nouvelle école, c'est un renouveau, un challenge, une mise à zéro, une mise à jour. Nous ressentons les besoins de ce petit bout de femme qui a de nombreuses angoisses : la page blanche, la peur d'être oubliée, le rejet potentiel. Nous la suivons du départ dans ne pièce où un psy va passer du temps avec afin de comprendre ce qui s'est produit. Nous alternons entre ses souvenirs et les instants entre ses murs afin de suivre ses émotions et les ressentis de ce médecin. Il est vrai que nous la suivons elle, ainsi que Harper et Mona et les autres bien entendu, Marcus, Daphné, Calice, Harry... Un groupe qui semble soudé jusqu'à un certain point, capable de s'ouvrir aux autres, aux nouveaux, mais capable également du contraire. Une année va passer, une année où les mots de Charlie vont découler et nous raconter une histoire : la sienne. Une vie de jeune fille, de future femme qui ne se cherche pas forcément, qui veut réussir, qui veut trouver sa place, son travail, sa passion, son amour, mais qui doit passer outre ses angoisses.
J'utilise ce mot : angoisse, à plusieurs reprises, parce que nous ne pouvons pas imaginer ce qui se passe entre ces pages sans cela. Le bonheur n'est pas facile à atteindre, il faut beaucoup de temps à consacrer, rien ne tombe tout cuit. Du travail pour écrire, du travail pour donner le meilleur de soi-même, du travail pour être soi-même ou pour réussir à cacher des éléments. Même si nous n'avons que la partie de Charlie, nous ressentons le mal-être des autres également. Des indices laissés, des gestes, des actes, des mots et des maux. Être dans un tel pensionnat peut laisser des traces physiques ou psychologiques. Et c'est le cas pour Charlie et les autres. Car au final, nous ne savons pas du départ ce qui s'est passé pour que la police soit mis en avant. Un drame oui, mais sur qui ? Mona ? Harper ? Les autres ? Non, pas les autres mais une des deux premières et c'est dessus que l'auteure va jouer en plus du reste. Ne pas nous dévoiler tout d'un coup, nous laisser découvrir au fil des pages les aléas de leur vie étudiante, les conséquences des actes, les indices, les miettes de pains laissées et surtout le final. Il est vrai qu'à un moment donné j'étais dans le vrai, je me doutais de ce qui s'était produit (j'ai une imagination débordante et vu que je travaille avec des un peu plus jeunes, ils ont de quoi nous donner des cheveux blancs) ais cela n'est pas dérangeant.
Jusqu'au bout nous nous disons que ce n'est pas possible, que la voie empruntée est impensable et pourtant... Pourtant, les manipulations vont être nombreuses. Je ne peux en dire plus au risque de vous donner trop de détails. Côté manipulations donc nous nous posons bien là. Les élèves, Ô pas tous, bien heureusement, s'amusent avec les sentiments des autres par de simples faits et gestes, par des insinuations. Et puis le talent se met à l'avant, il suffit de peu pour tout déclencher, pour que la jalousie s'installe insidieusement, pour que la menace d'une ombre plane au-dessus et que le drame survienne. Manipuler, contrôler, amener les gens à faire quelque chose sans s'en rendre compte... Nous avons un sacré panel entre ces pages et je suis certaine que la réalité dépasse largement cette histoire. Aimer ou ne pas aimer un personnage, apprécier la façon de faire ou non, continuer à suivre les chemins, à modifier sa propre perception et se dire que celui ou celle qui avait notre premier choix devient notre dernier. Nous, petits lecteurs du dimanche ou d'un autre jour, nous sommes ballotés, manipulés à souhait pour que nos repères se perdent, pour que nos émotions, nos pensées, nos sentiments soient dans un flou total.
C'est un récit qui est glaçant de vérité avec un degré de manipulation extrême, mais au final pas tant que cela. La torture psychologique va loin, le mental prend un coup, le notre, celui des personnages aussi. Les relations sont poussées à leur maximum et les dégâts ne s'arrêtent pas à une personne, mais à un nombre incalculable. Du plus proche au plus éloigné, chacun d'entre eux va ressentir ce quelque chose qui va le changer à jamais. L’écriture est un art à part entière et les professeurs qui les entourent en sont des instruments pour les aider à progresser, à donner le meilleur d'eux-même. De nombreux travaux sont mis en avant, des extraits littéraires, des poèmes, des pans de textes qui montrent de très grandes capacités. Et puis des fichiers qui disparaissent, pouf, comme par enchantement. Mais lorsque l'élève dépasse la maître, que reste-t-il exactement ? Nous sommes dans un récit où tout peut arriver. Chaque description nous donne ce sentiment d'être à leurs côtés et puis de ressentir le malaise qui nait dès le départ. Un malaise qui montre quelque chose de surnaturel. Est-ce que c'est réel ? Ou bien il ne s'agit que de cerveau qui défaille ? Pourtant le suicide d'une ancienne élève reste dans l'air, son fantôme serait encore dans les bâtiments, ou la légende resterait intacte malgré les années.
Le texte se pose doucement pour accélérer et nous faire entrer dans un huit-clos tenace. Bien qu'à un moment donné les personnages vont sortir, tout se passe entre les murs de l’établissement. Ce que le psychiatre indique dans ses notes et ce que Charlie nous donne est complémentaire, contradictoire, intéressant, affolant. Le récit en lui-même donne de nombreuses indications et des extraits sur les narrateurs m'ont fait sourire. Un sourire jaune, en coin et qui ne va pas s'arrêter. Nora Lake nous entraine une fois de plus dans les profondeurs de la psychologie humaine. Le monde est vaste, l'amour n'est pas toujours bienveillant. Les intentions, c'est ce qui va amener les personnages à devenir ce qu'ils deviennent. Chaque moments clés dans la vie d'un adolescent, d'un adulte en devenir va le rendre plus dur ou plus touchants. Ce sont les actes et les paroles qui vont les faire grandir sur un chemin torturé ou non. Le texte est magnifique, comme celui que j'avais déjà lu et je continuerai à découvrir d'autres de ces titres assurément.
En conclusion ? Un récit sur l'obsession, sur l'amour, l'amitié, la passion destructrice, la manipulation... Une histoire qui nous entraine sur des chemins torturés, sur des relations pas si saines que cela, avec de la torture psychologique, de la manipulation pour être celui ou celle qui doit se trouver en haut des marches. Une dévotion qui entre dans une spirale destructrice. LA jalousie n'est qu'un élément déclencheur, le besoin de ressentir, celui de ne plus avoir peur, celui d'être le centre du monde et celui de n'être qu'un objet parmi tant d'autres... Nora Lake a cette facilité à vous entrainer dans un récit prenant, angoissant et nous en redemandons. Une fin glaçante qui nous fait changer d'optique en un tour de main, mais n'est-ce pas le cas à chaque mot entendu sans certitude ?
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October 14, 2025
WELL WELL WELL ! Je suis contente d’avoir découverte cette autrice pleine de talent et avec une si jolie plume ! Tant de potentiels qui je suis sûre sera exploitée avec d’autres œuvres je l’espère de l’autrice. Envoûtant poétique unique 🖋️.
L’histoire en elle même géniale avec beaucoup de profondeur pour un livre à moins de 400 pages très complet des personnages super bien développé psychologiquement MAIS légèrement déçu sur le côté enquête, ce n’était malheureusement pas le cœur même de l’histoire enfin plutôt pas comme je l’espérais cependant ça ne m’a pas empêché de vouloir tourner page après page✨
L’histoire en elle même géniale avec beaucoup de profondeur pour un livre à moins de 400 pages très complet des personnages super bien développé psychologiquement MAIS légèrement déçu sur le côté enquête, ce n’était malheureusement pas le cœur même de l’histoire enfin plutôt pas comme je l’espérais cependant ça ne m’a pas empêché de vouloir tourner page après page✨
October 29, 2025
Faut que je digère ce roman vénéneux, prenant et magistral.
Quelle claque. J'ai tout adoré, de la fascination immédiate pour cette ambiance Dark academia, ses personnages fascinants en nuance de gris et leur rapport tordu à la littérature. Nora Lake mène sa barque avec brio, comme son héroïne nous mène en bateau, exemple parfait de la narratrice pour laquelle on souffre avant d'apprendre à s'en méfier. C'était magnifique et viscéral, pleins de fausses vérités et de beaux mensonges. J'ai adoré et cette lecture me hantera encore longtemps. 🖤
Quelle claque. J'ai tout adoré, de la fascination immédiate pour cette ambiance Dark academia, ses personnages fascinants en nuance de gris et leur rapport tordu à la littérature. Nora Lake mène sa barque avec brio, comme son héroïne nous mène en bateau, exemple parfait de la narratrice pour laquelle on souffre avant d'apprendre à s'en méfier. C'était magnifique et viscéral, pleins de fausses vérités et de beaux mensonges. J'ai adoré et cette lecture me hantera encore longtemps. 🖤
November 25, 2025
Absolument génial 🤯🤯🤯
May 29, 2025
J’ai adoré l’ambiance et tout le jeu qui s’installe autour des personnages et de leurs ambitions de carrière. Ca ose aller super loin dans les propos et actions, on les sent complètement déconnectés de la réalité et c’est ce qui crée tout le coté toxique du cadre. La relation dépeinte est elle-même toxique et la narratrice nous met toujours dans le doute sur sa fiabilité, c’etait tres cool à lire.
Mon seul bémol est sur la fascination qu’elle a pour Mona qui est arrivée des le départ, trop vite pour moi, car j’aurais adoré ressentir cette fascination moi aussi, petit à petit, mais ça n’a pas été le parti pris choisi
La plume de Nora est très imagée et elle arrive à ajouter au côté glauque et malsain de l’histoire, c’est super plaisant
Mon seul bémol est sur la fascination qu’elle a pour Mona qui est arrivée des le départ, trop vite pour moi, car j’aurais adoré ressentir cette fascination moi aussi, petit à petit, mais ça n’a pas été le parti pris choisi
La plume de Nora est très imagée et elle arrive à ajouter au côté glauque et malsain de l’histoire, c’est super plaisant
October 24, 2025
Ce roman est envoûtant, inquiétant et sombre. Ce qui le rend encore meilleur, c'est qu'il joue subtilement sur les perceptions du lecteur. Et quelle réussite !
L'autrice maîtrise tellement bien son récit et son écriture que cela force le respect. À tel point d'ailleurs, que j'ai moi-même succombé à Mona, à son magnétisme et à ses lèvres rouges. Les premières pages (et Mona) m'ont tout de suite séduite, et j'ai su, alors, que je ne ressortirais pas indemne de cette lecture.
L'atmosphère est très bien retranscrite, grâce à des descriptions poétiques et imagées, toujours très belles, souvent cruelles.
Les Silences de Mona a un parfum de mélancolie et de souffrance qui rappelle les romans du XIXe siècle. Comment ne pas penser à Mary Shelley, Emily Brontë et Oscar Wilde en le lisant ?
C'était tout simplement excellent !
L'autrice maîtrise tellement bien son récit et son écriture que cela force le respect. À tel point d'ailleurs, que j'ai moi-même succombé à Mona, à son magnétisme et à ses lèvres rouges. Les premières pages (et Mona) m'ont tout de suite séduite, et j'ai su, alors, que je ne ressortirais pas indemne de cette lecture.
L'atmosphère est très bien retranscrite, grâce à des descriptions poétiques et imagées, toujours très belles, souvent cruelles.
Les Silences de Mona a un parfum de mélancolie et de souffrance qui rappelle les romans du XIXe siècle. Comment ne pas penser à Mary Shelley, Emily Brontë et Oscar Wilde en le lisant ?
C'était tout simplement excellent !
May 2, 2025
IMMENSE COUP DE CŒUR ! ❤️🔥
Je viens de refermer ce livre et, croyez-moi, le sentiment est… indescriptible. Ce récit est aussi envoûtant que glaçant, et il ne m’a pas laissée indemne. Les personnages sont complexes et profonds — fascinants, habités, torturés, mystérieux, toxiques et obsessionnels.
Quant à la plume, elle est fluide, poétique et terriblement addictive.
Ce n’est pas l’action qui prime ici, mais bien l’ambiance sombre et la richesse psychologique des personnages.
(Dark academia, enquête, relation toxique, tragédie, paranormal, manipulation, relations LGBTQIA+).
Il m’a été presque impossible de le lâcher, et je me suis délectée de chaque ligne.
Merci pour ce chef-d’œuvre, qui continuera de me hanter longtemps.
Je viens de refermer ce livre et, croyez-moi, le sentiment est… indescriptible. Ce récit est aussi envoûtant que glaçant, et il ne m’a pas laissée indemne. Les personnages sont complexes et profonds — fascinants, habités, torturés, mystérieux, toxiques et obsessionnels.
Quant à la plume, elle est fluide, poétique et terriblement addictive.
Ce n’est pas l’action qui prime ici, mais bien l’ambiance sombre et la richesse psychologique des personnages.
(Dark academia, enquête, relation toxique, tragédie, paranormal, manipulation, relations LGBTQIA+).
Il m’a été presque impossible de le lâcher, et je me suis délectée de chaque ligne.
Merci pour ce chef-d’œuvre, qui continuera de me hanter longtemps.
September 24, 2025
COUP DE CŒUR, Nora Lake faisait déjà partie de mes autrices préférées mais alors là ??? C'EST UN CHEF D'ŒUVRE ABSOLU ❤️🔥❤️🔥 je suis pas prête à lire Des cendres sur tes mains parce qu'après j'aurais lu toutes ses œuvres 😭💔
May 13, 2025
C’est le genre de roman où chaque phrase pourrait devenir une citation. Il frôle le coup de cœur. Le lâcher a été une vraie torture tant il est captivant. Chaque chapitre nous plonge un peu plus dans un mystère oppressant, avec une angoisse qui monte lentement, s’infiltre en nous et culmine dans un final aussi intense que bouleversant.
Le récit nous enveloppe d’une étrange torpeur, comme si l’on partageait le quotidien des personnages, que ce soit leurs heures en salle de classe, leur vie au lycée, leurs moments plus intimes etc. L’ambiance dark academia est parfaitement maîtrisée, et la psychologie des personnages est d’une justesse folle. Même quand certains sont poussés dans leurs retranchements, ils restent toujours profondément humains et identifiables que ce soit dans les bons ou les mauvais côtés.
Plusieurs passages m’ont véritablement troublée. J’ai eu besoin d’un moment pour redescendre après ma lecture, comme un sas de décompression, tant l’intensité émotionnelle était forte.
Pour ce qui est de la la plume, celle de Nora ne cesse de gagner en force. Belle, incisive, sans fioritures inutiles, elle renforce l’impact du récit et son ancrage dans le réel. C'est un roman aussi très cinématographique. Chaque scène prenait vie dans mon esprit avec une précision troublante. Les émotions, la lumière, les regards, tout y est, comme si je regardais un film.
Si vous êtes fan de Saltburn ou de If We Were Villains, ce roman est fait pour vous.
Chaque ligne se savoure, se ressent. C’est une lecture malsaine, dans le meilleur sens du terme, et profondément marquante.
Une pépite.
Le récit nous enveloppe d’une étrange torpeur, comme si l’on partageait le quotidien des personnages, que ce soit leurs heures en salle de classe, leur vie au lycée, leurs moments plus intimes etc. L’ambiance dark academia est parfaitement maîtrisée, et la psychologie des personnages est d’une justesse folle. Même quand certains sont poussés dans leurs retranchements, ils restent toujours profondément humains et identifiables que ce soit dans les bons ou les mauvais côtés.
Plusieurs passages m’ont véritablement troublée. J’ai eu besoin d’un moment pour redescendre après ma lecture, comme un sas de décompression, tant l’intensité émotionnelle était forte.
Pour ce qui est de la la plume, celle de Nora ne cesse de gagner en force. Belle, incisive, sans fioritures inutiles, elle renforce l’impact du récit et son ancrage dans le réel. C'est un roman aussi très cinématographique. Chaque scène prenait vie dans mon esprit avec une précision troublante. Les émotions, la lumière, les regards, tout y est, comme si je regardais un film.
Si vous êtes fan de Saltburn ou de If We Were Villains, ce roman est fait pour vous.
Chaque ligne se savoure, se ressent. C’est une lecture malsaine, dans le meilleur sens du terme, et profondément marquante.
Une pépite.
December 14, 2025
It’s the third book written by Nora Lake that I read and I’m never disappointed. The themes are mostly dark academia, murder case and girls' love. The writing is easy to read, the pace is fast, but the sentences remain beautiful. Especially the written exercises done by the Rockland’s students.
-Written productions-
They all have their particular style when they write: Mona wants to show off the tragedy and rough emotions she contains. Charlie uses a lot of conventional metaphors as she’s still a newcomer and Harper is soft but melancholic in her texts. Overall I liked these little interferences which gave us some rest in the story but also added a bit of poetry and allowed us to greatly understand what was the purpose of the school. We knew that the 6 students were taking special classes in order to become best seller writers but if we never saw how they trained (write a short story including specific words, or based on a painting, present an entire manuscript at the end of the year…) or what they realised, it would have been more difficult to dive into the story. There are three particular texts that hit me, the first one is Mona’s invitation to her funeral, the second is Charlie’s starting with “The devil called today. He misses you” (and I don’t care if Harper believes it’s too basic). The third one is about Cabanel’s painting: “The devil committed suicide today, and the world, without him, does not yet know it. “Hell is empty” said Shakespeare, but he was wrong. Heaven is too, for the angels are all dead.” The implicit meaning behind those last words is so impactful, I’m fond of it!
Besides, the psychiatric interrogation is both interesting and funny. Mona and Charlie definitely have a god complex and it’s astonishing to see how Charlie is convinced that she’s normal: “And for you that’s love ? Charlie raises her eyebrows as if the answer were obvious. Well, yes, what else could it be ?”
-Charlie, that freak-
It’s true that Charlie goes very fastly from a random teen to an obsessed psychopath but it didn’t disturb me. On the contrary, I liked how the story went straight to the point : Charlie could do anything to receive Mona’s attention and it’s nothing rational or healthy. It also underlines the influence Mona has over her companions, she has an aura that makes you wanna matter for her. If Mona takes advantage of her charisma whether it hurts her friends or not, Charlie is no better. She’s an anti-hero as we like them: careless and persuaded that she deserves to act as she does. It was a pleasure to hate her. Plus, I wouldn’t expect her to be so divided, mentally speaking. She’s craving for Mona’s attention which makes her despite Harper but she doesn’t show it and play along like if they were friends. Charlie could have just ignored Harper but she intentionally put her in dangerous situations (deleting her manuscript, adding alcohol to her drink…) just to comfort her right after.
Moreover, I liked how Charlie is slowly turning into Mona. Mona was depicted as the leader, the one who has an influence over Charlie, but she ends up being attached to her and even jealous when she meets Skylar. The funeral scene seemed like the apotheosis of this storyline: Charlie has cut her hair like Mona, she wears her dress and lipstick, and she will soon steal her book. Mona, who presented herself as a vampire was in reality the victim of another creature : Charlie. And we see this reveal coming since Mona’s death, it is just teased more and more through the burned letter and Harry’s facial expression when he sees it. Which makes the “reveal” even better.
-The cover-
The cover fits with the personality of Mona which is faking her own life. This might be the real plod-twist of the novel for me. We see the book thief coming but I didn’t expect Mona to lie that much about her past. And I appreciated that sarcasm around her: she pretends to be from a faithful family because it adds tragedy to her character but her whole image breaks up when we learn it wasn’t the case, and with that, that she bleached her hair and wore lenses. It’s satisfying to see how an idealised person can fall down.
To go back to the cover, it asks the question of “who is who”: is Charlie the real blonde girl on the sofa and is Mona standing next to her? If so, did she completely replace Mona? Or is the left girl Charlie and her brown hair color just a choice of the illustrator to ignore Charlie’s “honney” hair? Because, as I remember, Charlie was the one with long hair and a caramel uniform, but she’s supposed to be blonde…
-The theme-
I want to thank Nora Lake for greatly describing the use of ‘new technologies’ (youtube videos, big bang theory, instagram). A lot of authors who decide to integrate smartphones into contemporary books feel obligated to talk about how harmful social-medias can be. They are, but it often takes me out of the story. Here, it just felt normal and relatable, as a part of the context.
However, if the author had the creativity to imagine a dark academia story happening in 2025, there are themes that seemed a bit too classical for me. It might just be because I compared “Les silences de Mona” too much with other dark academia coded novels that I have this feeling; or because I already read a few of Nora Lake’s books… But still. Samely as in “The Secret History”, we follow a main character who’s poor but comes to an elitist school and tries to integrate a group of students who’s already formed for a long time. They interact with only one charismatic teacher, here Mr Hampton, who leaves the college by the end of the year. And people summon a ghost, Isolde Whitmore, but it doesn’t end well. It’s not a big deal but I would have liked a bit more experimentation.
In conclusion, if you expect your protagonists to have a moral : run far away! However, if you’re interested in reckless characters who spend their days writing and flexing about their literary knowledge, you’ve found the perfect novel!
PS: My next reading will be Yellowface by R.F.Kuang, couldn’t have made a better succession.
PPS: Harry and Daphné: my comfort characters, they’re so sweet!
-Written productions-
They all have their particular style when they write: Mona wants to show off the tragedy and rough emotions she contains. Charlie uses a lot of conventional metaphors as she’s still a newcomer and Harper is soft but melancholic in her texts. Overall I liked these little interferences which gave us some rest in the story but also added a bit of poetry and allowed us to greatly understand what was the purpose of the school. We knew that the 6 students were taking special classes in order to become best seller writers but if we never saw how they trained (write a short story including specific words, or based on a painting, present an entire manuscript at the end of the year…) or what they realised, it would have been more difficult to dive into the story. There are three particular texts that hit me, the first one is Mona’s invitation to her funeral, the second is Charlie’s starting with “The devil called today. He misses you” (and I don’t care if Harper believes it’s too basic). The third one is about Cabanel’s painting: “The devil committed suicide today, and the world, without him, does not yet know it. “Hell is empty” said Shakespeare, but he was wrong. Heaven is too, for the angels are all dead.” The implicit meaning behind those last words is so impactful, I’m fond of it!
Besides, the psychiatric interrogation is both interesting and funny. Mona and Charlie definitely have a god complex and it’s astonishing to see how Charlie is convinced that she’s normal: “And for you that’s love ? Charlie raises her eyebrows as if the answer were obvious. Well, yes, what else could it be ?”
-Charlie, that freak-
It’s true that Charlie goes very fastly from a random teen to an obsessed psychopath but it didn’t disturb me. On the contrary, I liked how the story went straight to the point : Charlie could do anything to receive Mona’s attention and it’s nothing rational or healthy. It also underlines the influence Mona has over her companions, she has an aura that makes you wanna matter for her. If Mona takes advantage of her charisma whether it hurts her friends or not, Charlie is no better. She’s an anti-hero as we like them: careless and persuaded that she deserves to act as she does. It was a pleasure to hate her. Plus, I wouldn’t expect her to be so divided, mentally speaking. She’s craving for Mona’s attention which makes her despite Harper but she doesn’t show it and play along like if they were friends. Charlie could have just ignored Harper but she intentionally put her in dangerous situations (deleting her manuscript, adding alcohol to her drink…) just to comfort her right after.
Moreover, I liked how Charlie is slowly turning into Mona. Mona was depicted as the leader, the one who has an influence over Charlie, but she ends up being attached to her and even jealous when she meets Skylar. The funeral scene seemed like the apotheosis of this storyline: Charlie has cut her hair like Mona, she wears her dress and lipstick, and she will soon steal her book. Mona, who presented herself as a vampire was in reality the victim of another creature : Charlie. And we see this reveal coming since Mona’s death, it is just teased more and more through the burned letter and Harry’s facial expression when he sees it. Which makes the “reveal” even better.
-The cover-
The cover fits with the personality of Mona which is faking her own life. This might be the real plod-twist of the novel for me. We see the book thief coming but I didn’t expect Mona to lie that much about her past. And I appreciated that sarcasm around her: she pretends to be from a faithful family because it adds tragedy to her character but her whole image breaks up when we learn it wasn’t the case, and with that, that she bleached her hair and wore lenses. It’s satisfying to see how an idealised person can fall down.
To go back to the cover, it asks the question of “who is who”: is Charlie the real blonde girl on the sofa and is Mona standing next to her? If so, did she completely replace Mona? Or is the left girl Charlie and her brown hair color just a choice of the illustrator to ignore Charlie’s “honney” hair? Because, as I remember, Charlie was the one with long hair and a caramel uniform, but she’s supposed to be blonde…
-The theme-
I want to thank Nora Lake for greatly describing the use of ‘new technologies’ (youtube videos, big bang theory, instagram). A lot of authors who decide to integrate smartphones into contemporary books feel obligated to talk about how harmful social-medias can be. They are, but it often takes me out of the story. Here, it just felt normal and relatable, as a part of the context.
However, if the author had the creativity to imagine a dark academia story happening in 2025, there are themes that seemed a bit too classical for me. It might just be because I compared “Les silences de Mona” too much with other dark academia coded novels that I have this feeling; or because I already read a few of Nora Lake’s books… But still. Samely as in “The Secret History”, we follow a main character who’s poor but comes to an elitist school and tries to integrate a group of students who’s already formed for a long time. They interact with only one charismatic teacher, here Mr Hampton, who leaves the college by the end of the year. And people summon a ghost, Isolde Whitmore, but it doesn’t end well. It’s not a big deal but I would have liked a bit more experimentation.
In conclusion, if you expect your protagonists to have a moral : run far away! However, if you’re interested in reckless characters who spend their days writing and flexing about their literary knowledge, you’ve found the perfect novel!
PS: My next reading will be Yellowface by R.F.Kuang, couldn’t have made a better succession.
PPS: Harry and Daphné: my comfort characters, they’re so sweet!
This entire review has been hidden because of spoilers.
September 10, 2025
Une belle atmosphère brumeuse qui colle à la peau, pleine d’ombres et de fantômes. On ne sait pas qui croire dans cette histoire d’amour entre deux jeunes femmes qui tourne vite à l’obsession toxique. Le cadre de l’internat et des études en littérature pousse l’ambiance, les lieux grandioses, le groupe d’amis et le prof ambitieux complètent le tableau. J’ai beaucoup aimé me mettre dans la peau de la narratrice, un personnage complexe très réussi (et bien évidement, nuancé).
Un roman que j'ai envie de relire (pour moi, c'est si rare !) pour apprécier avec un nouvel angle la narratrice non fiable et expérimenter à nouveau l'ambiance si particulière.
Un roman que j'ai envie de relire (pour moi, c'est si rare !) pour apprécier avec un nouvel angle la narratrice non fiable et expérimenter à nouveau l'ambiance si particulière.
December 26, 2025
J’ai dévoré le livre . Mais malheureusement j’ai été déçue par cette fin .
J’aime bien qu’au fur et à mesure du récit Charlie devient complètement folle et devient Mona . Finalement on pourrait se demander si Charlie n’avait pas le rôle de Mona et inversement.
Pour moi Charlie c’est juste une fille souffrant de trouble schizoaffectif. Elle a du halluciner pas mal de scènes ; la poussant à croire ce qu’elle voyait et la poussant à agir en conséquence. C’est pour ça qu’elle est en demande constante d’attention et qu’elle pense qu’elle est supérieur aux autres. Elle a honte d’elle et a adopter la Mona qu’elle percevait. Je me demande pas si le « attention » n’était pas en direction du lecteur ; une mise en garde face au récit frauduleux de Charlie . J’ai aimé lire ce livre , l’annoté , y réfléchir.
Il faut savoir que j’ai raisonné en Charlie et ses écrits . J’ai vécu des rapports synonymes avec des amies. Donc ce livre m’a frappé. J’ai bien aimé l’histoire de micro société et le pacifisme du groupe d’ami (je pourrais analyser cela pendant encore quelques lignes mais flemme )
Cette ouvrage me fait penser à Strangers from hell (dont je me reconnais en le personnage principal)
On est face à une relation toxique queer avec un « hero » moralement gris ; dont on ne sait pas si il est gentil ou méchant. Qui fini par possiblement commettre un crime. A la fin on ne sait pas. On est biaisé par les hallucinations et par la non fiabilité du récit. On finit par se demander si l’antagoniste existe ? Est ce que moon jo existe ? Est ce que Mona existe ? Ou même est ce que le récit en lui même existe ? Ces histoires sont rempli d’interrogation ; ça joue sur la crédulité du spectateur / lecteur . Jong Woo est Charlie . Il arrive dans un nouvel endroit , il est entouré de personnes qui ne le comprennent pas et qui n’agit pas dans son sens . Et il finit par avoir des pensées violentes. Et par son obsession envers Moon Jo il finit par devenir celui ci .
En fin de compte ces histoires montrent juste ce que ça fait d’être mal entouré. Ou même cela ne peut être qu’une métaphore de ce que ça fait d’être queer : de la « violence » et haine systémique et une incompréhension des autres .
Mona a inventé une histoire pour être comprise , en faisant exprès d’etre incomprise . Parce qu’elle savait que personne ne pourrait la comprendre. Elle se martyrise et se marginalise pour être aimé. Le texte est violent mais pour soi même. La vraie violence réside dans qui on est et comment on se perçoit. Mona , Charlie et Harper se haïssent entre elles mais surtout elles s haïssent elles mêmes. Elles ont créé leurs propres malheurs.
Je ne pense pas que Mona ait réellement fasciné tout le monde, c’est juste la vision exagérée de Charlie pour justifier ses passions.
Ce livre est fait pour moi car je suis ses personnages et je suis ses histoires.
Ps je l’ai lu avec Ethel Cain et Ultraviolence de Lana en boucle dans mes oreilles. Une vraie merveille
J’aime bien qu’au fur et à mesure du récit Charlie devient complètement folle et devient Mona . Finalement on pourrait se demander si Charlie n’avait pas le rôle de Mona et inversement.
Pour moi Charlie c’est juste une fille souffrant de trouble schizoaffectif. Elle a du halluciner pas mal de scènes ; la poussant à croire ce qu’elle voyait et la poussant à agir en conséquence. C’est pour ça qu’elle est en demande constante d’attention et qu’elle pense qu’elle est supérieur aux autres. Elle a honte d’elle et a adopter la Mona qu’elle percevait. Je me demande pas si le « attention » n’était pas en direction du lecteur ; une mise en garde face au récit frauduleux de Charlie . J’ai aimé lire ce livre , l’annoté , y réfléchir.
Il faut savoir que j’ai raisonné en Charlie et ses écrits . J’ai vécu des rapports synonymes avec des amies. Donc ce livre m’a frappé. J’ai bien aimé l’histoire de micro société et le pacifisme du groupe d’ami (je pourrais analyser cela pendant encore quelques lignes mais flemme )
Cette ouvrage me fait penser à Strangers from hell (dont je me reconnais en le personnage principal)
On est face à une relation toxique queer avec un « hero » moralement gris ; dont on ne sait pas si il est gentil ou méchant. Qui fini par possiblement commettre un crime. A la fin on ne sait pas. On est biaisé par les hallucinations et par la non fiabilité du récit. On finit par se demander si l’antagoniste existe ? Est ce que moon jo existe ? Est ce que Mona existe ? Ou même est ce que le récit en lui même existe ? Ces histoires sont rempli d’interrogation ; ça joue sur la crédulité du spectateur / lecteur . Jong Woo est Charlie . Il arrive dans un nouvel endroit , il est entouré de personnes qui ne le comprennent pas et qui n’agit pas dans son sens . Et il finit par avoir des pensées violentes. Et par son obsession envers Moon Jo il finit par devenir celui ci .
En fin de compte ces histoires montrent juste ce que ça fait d’être mal entouré. Ou même cela ne peut être qu’une métaphore de ce que ça fait d’être queer : de la « violence » et haine systémique et une incompréhension des autres .
Mona a inventé une histoire pour être comprise , en faisant exprès d’etre incomprise . Parce qu’elle savait que personne ne pourrait la comprendre. Elle se martyrise et se marginalise pour être aimé. Le texte est violent mais pour soi même. La vraie violence réside dans qui on est et comment on se perçoit. Mona , Charlie et Harper se haïssent entre elles mais surtout elles s haïssent elles mêmes. Elles ont créé leurs propres malheurs.
Je ne pense pas que Mona ait réellement fasciné tout le monde, c’est juste la vision exagérée de Charlie pour justifier ses passions.
Ce livre est fait pour moi car je suis ses personnages et je suis ses histoires.
Ps je l’ai lu avec Ethel Cain et Ultraviolence de Lana en boucle dans mes oreilles. Une vraie merveille
May 21, 2025
J’écris cette chronique à chaud, juste après avoir terminé ma lecture, tant j’ai de choses à dire sur cette histoire. J’ai tout aimé. Absolument tout. Je vais essayer d’être concise, mais sachez que ce qui suit ne reflète qu’une infime partie de ce que j’ai ressenti.
Dès les premières lignes, Les Silences de Mona m’a complètement happée. Le prologue nous propulse immédiatement dans l’intrigue et installe une atmosphère oppressante, voire angoissante. Il attise la curiosité et donne envie de tourner les pages toujours plus vite pour connaître le fin mot de l’histoire. C’était finement orchestré.
Le fil conducteur du roman repose sur une relation amoureuse (ou du moins ce qui y ressemble) entre deux jeunes femmes, dans une ambiance dark academia. Mais attention, cette relation est tout sauf saine. Elle est malsaine, toxique, étouffante… et Nora Lake retranscrit tout cela avec une justesse impressionnante. Ses mots sont soigneusement choisis, ses intentions parfaitement placées, ce qui rend l’immersion d’autant plus intense. On se sent aspiré dans l’histoire, même si une sensation constante d’oppression nous accompagne.
La psychologie des personnages est d’une grande richesse. Elle m’a permis de m’attacher à certains, de me méfier d’autres, d’en détester quelques-uns… et surtout de voir ces sentiments évoluer au fil de la lecture. Ce que je ressentais pour un personnage changeait constamment. Mention spéciale à Charlie, dont la construction psychologique est absolument remarquable. À travers elle, l’autrice aborde certains aspects des troubles psychiatriques avec beaucoup de justesse. Les séances entre Charlie et le psychiatre, qui ponctuent le récit, sont criantes de réalisme et nous donnent un aperçu fascinant de sa psyché.
Je n’en dirai pas davantage, de peur d’en révéler trop. Mais sachez que si vous vous plongez dans cette lecture, vous serez dérangé·e, oppressé·e, manipulé·e… À vous de décider si vous êtes prêt·e à vivre cette expérience. À vos risques et périls.
Dès les premières lignes, Les Silences de Mona m’a complètement happée. Le prologue nous propulse immédiatement dans l’intrigue et installe une atmosphère oppressante, voire angoissante. Il attise la curiosité et donne envie de tourner les pages toujours plus vite pour connaître le fin mot de l’histoire. C’était finement orchestré.
Le fil conducteur du roman repose sur une relation amoureuse (ou du moins ce qui y ressemble) entre deux jeunes femmes, dans une ambiance dark academia. Mais attention, cette relation est tout sauf saine. Elle est malsaine, toxique, étouffante… et Nora Lake retranscrit tout cela avec une justesse impressionnante. Ses mots sont soigneusement choisis, ses intentions parfaitement placées, ce qui rend l’immersion d’autant plus intense. On se sent aspiré dans l’histoire, même si une sensation constante d’oppression nous accompagne.
La psychologie des personnages est d’une grande richesse. Elle m’a permis de m’attacher à certains, de me méfier d’autres, d’en détester quelques-uns… et surtout de voir ces sentiments évoluer au fil de la lecture. Ce que je ressentais pour un personnage changeait constamment. Mention spéciale à Charlie, dont la construction psychologique est absolument remarquable. À travers elle, l’autrice aborde certains aspects des troubles psychiatriques avec beaucoup de justesse. Les séances entre Charlie et le psychiatre, qui ponctuent le récit, sont criantes de réalisme et nous donnent un aperçu fascinant de sa psyché.
Je n’en dirai pas davantage, de peur d’en révéler trop. Mais sachez que si vous vous plongez dans cette lecture, vous serez dérangé·e, oppressé·e, manipulé·e… À vous de décider si vous êtes prêt·e à vivre cette expérience. À vos risques et périls.
May 13, 2025
Troisième livre que je lis de l’autrice et pour l’instant celui-là est mon préféré !
Charlie est interrogée par un psychiatre suite au décès d’une camarade. Ces échanges, ces retours au moment présent nous offre des petites bouffées, des coupures bien méritées lors du témoignage de cette histoire. J’étais profondément immiscée dans le récit que j’avais même oublié que nous étions, à la base, au cœur d’un entretient.
Charlie nous raconte donc son arrivée au cursus de littérature à Rockland, dans le Maine.
Elle nous invite au cœur de ses pensées les plus profondes, meurtries suite au décès de son frère, son envie de s’acclimater, de faire partie intégrante de sa nouvelle classe, la poussant à des comportements obsessionnels et à un besoin de contrôle impossible à assouvir.
On comprend très vite qu’elle désire s’accaparer de manière malsaine, Mona, figue emblématique de son nouveau groupe d’ami. Une jeune femme autant mystérieuse que talentueuse, non dépourvue de capacité de manipulation et un penchant pour le dramatique.
Au delà de l’aspect psychologique des protagonistes, secondaires ou non, qui ont été mené avec brio il y a toute cette ambiance dark academia que j’ai trouvé fascinante.
Outre cette atmosphère pesante, élitiste il y a tout le côté littéraire qui m’a enchanté. Les sujets sont extrêmement intéressants et se coordonnent à merveille au récit.
Entre les recherches artistiques, les notions de bien et de mal au delà de l’aspect étique, les différents types de narration, de narrateur.. et j’en passe.
La trame de fond est une merveille à suivre et s’y ajoute un suspens, un questionnement cyclique et une tension qui m’a donné des douleurs d’estomac. J’ai été transportée par cette lecture, elle m’a hantée et sans mâcher mes mots, elle m’a tout bonnement, littéralement retourné le cerveaux.
Je me suis imaginée mille théories et je pense que vous pouvez en ajouter bien plus !
J’ai surtout très envie de m’y replonger pour y lire entre les lignes.
Bref, un coup de cœur
Charlie est interrogée par un psychiatre suite au décès d’une camarade. Ces échanges, ces retours au moment présent nous offre des petites bouffées, des coupures bien méritées lors du témoignage de cette histoire. J’étais profondément immiscée dans le récit que j’avais même oublié que nous étions, à la base, au cœur d’un entretient.
Charlie nous raconte donc son arrivée au cursus de littérature à Rockland, dans le Maine.
Elle nous invite au cœur de ses pensées les plus profondes, meurtries suite au décès de son frère, son envie de s’acclimater, de faire partie intégrante de sa nouvelle classe, la poussant à des comportements obsessionnels et à un besoin de contrôle impossible à assouvir.
On comprend très vite qu’elle désire s’accaparer de manière malsaine, Mona, figue emblématique de son nouveau groupe d’ami. Une jeune femme autant mystérieuse que talentueuse, non dépourvue de capacité de manipulation et un penchant pour le dramatique.
Au delà de l’aspect psychologique des protagonistes, secondaires ou non, qui ont été mené avec brio il y a toute cette ambiance dark academia que j’ai trouvé fascinante.
Outre cette atmosphère pesante, élitiste il y a tout le côté littéraire qui m’a enchanté. Les sujets sont extrêmement intéressants et se coordonnent à merveille au récit.
Entre les recherches artistiques, les notions de bien et de mal au delà de l’aspect étique, les différents types de narration, de narrateur.. et j’en passe.
La trame de fond est une merveille à suivre et s’y ajoute un suspens, un questionnement cyclique et une tension qui m’a donné des douleurs d’estomac. J’ai été transportée par cette lecture, elle m’a hantée et sans mâcher mes mots, elle m’a tout bonnement, littéralement retourné le cerveaux.
Je me suis imaginée mille théories et je pense que vous pouvez en ajouter bien plus !
J’ai surtout très envie de m’y replonger pour y lire entre les lignes.
Bref, un coup de cœur
June 10, 2025
Moi qui lit peu de romans Young Adult, ceux publiés chez @naos_editions sont comme une valeur sûre et une fois de plus, ça n’a pas loupé. Les Silences de Mona, c’était également l’occasion de découvrir la plume de @noralakeiswriting ce que je ne regrette pas du tout car quelle délice ! Elle m’a subjuguée notamment par les écrits des élèves au fil des pages, qui sont impressionnants par leur diversité et leur âme. Chaque exercice que donne le professeur Anton, est relevé avec brio sous différentes formes par notre autrice, ce qui fait vraiment l’originalité de ce récit et met la littérature particulièrement à l’honneur.
D’ailleurs, ce livre est une véritable ode à la littérature. Nos personnages ont tous ce rêve d’être auteur et on vit leur passion avec eux, chose qui ne manque pas de résonner pour les lecteurs que nous sommes. J’ai trouvé l’approche totalement originale, que ce soit par les débats entre élèves, leur vie étudiante qui tourne essentiellement autour des livres ou leurs textes.
C’est aussi un roman qui m’a énormément fait penser à la série Elite sur quelques aspects, notamment dans sa structure. Tout commence comme dans un thriller : quelqu’un est mort et Charlie est interrogée. Elle va alors conter sa version des faits jusqu’à ce qu’on sache en fin de roman ce qui s’est passé. Elle va notamment aborder sa relation avec Mona. Une relation obsessionnelle, destructrice, toxique. Des personnages nuancés qui ne manquent pas de nous retourner le cerveau. D’ailleurs, le plot twist final m’a totalement surprise, même si après coup, je me suis dit que j’aurais pû le découvrir.
Une histoire qui a vraiment quelque chose d’unique !
D’ailleurs, ce livre est une véritable ode à la littérature. Nos personnages ont tous ce rêve d’être auteur et on vit leur passion avec eux, chose qui ne manque pas de résonner pour les lecteurs que nous sommes. J’ai trouvé l’approche totalement originale, que ce soit par les débats entre élèves, leur vie étudiante qui tourne essentiellement autour des livres ou leurs textes.
C’est aussi un roman qui m’a énormément fait penser à la série Elite sur quelques aspects, notamment dans sa structure. Tout commence comme dans un thriller : quelqu’un est mort et Charlie est interrogée. Elle va alors conter sa version des faits jusqu’à ce qu’on sache en fin de roman ce qui s’est passé. Elle va notamment aborder sa relation avec Mona. Une relation obsessionnelle, destructrice, toxique. Des personnages nuancés qui ne manquent pas de nous retourner le cerveau. D’ailleurs, le plot twist final m’a totalement surprise, même si après coup, je me suis dit que j’aurais pû le découvrir.
Une histoire qui a vraiment quelque chose d’unique !
October 5, 2025
Hmm... comment expliquer ce que j'ai ressenti durant cette lecture ? Bah d'abord, j'ai eu pas mal à mettre dedans, mais j'ai lu les 3/4 du livre en 1 journée alors que je stagnais depuis longtemps. J'étais assez perplexe parce que j'ai très vite compris où l'autrice voulait nous emmener et donc je n'ai pas saisi l'intérêt du livre. Et vraiment, c'est pas compliqué de le comprendre, tous les éléments sont là : la nouvelle qui arrive dans un établissement élitiste (décor dark romance) et qui tombe amoureuse de la belle gosse charismatique et manipulatrice... OK. A la fin, on assiste à une tentative ratée de plot twist (genre la vraie manipulatrice n'est celle que l'on pense), c'est superficiel, ça va très vite et du coup c'est très compliqué d'y croire. Et puis, la narratrice (Charlie) m'a vraiment saoulée genre au débout on a de la peine pour elle (perso pas vrm j'ai trouvé son obsession pour Mona super rapide et j'ai eu du mal à compatir pour elle) et puis après elle est juste agaçante et insupportable. Je sais que le perso principal/narrateur n'est pas censé/obligé d'être une bonne personne et le lecteur ne doit pas obligatoirement l'aimer mais là c'était trop pour moi.
June 18, 2025
Cette lecture m'a retournée...
Pourtant, on sait, en lisant le résumé, que ça ne peut que mal se terminer, mais on n'est pas préparé à tout ce qu'on va trouver entre ces pages.
La plume d'abord.
Ce n'est pas le premier livre de l'autrice que je lis, mais je suis une nouvelle fois sous le charme de ses mots. Ils sont percutants et justes.
Ici, l'ambiance est malsaine, toxique. Elle met mal à l'aise, mais on y retourne avec plaisir, et cela est dû au talent de l'autrice.
Les personnages sont incroyables. Une bande d'ados dans laquelle chacun à son rôle, dans laquelle l'obsession va tourner à la folie et au drame. On voit certains sombrer et on a envie d'entrer dans le roman et de leur dire "arrêtez, ça va mal se terminer !"
J'ai également adoré le côté littéraire du roman. On découvre les personnages par le biais de leurs essais d'écriture et à chaque fois, je me suis régalée de la lecture et de l'analyse de ces passages.
Les interludes avec le psy prennent le temps de recadrer les choses, et la fin m'a laissée bouche bée.
J'ai adoré ce roman !
Pourtant, on sait, en lisant le résumé, que ça ne peut que mal se terminer, mais on n'est pas préparé à tout ce qu'on va trouver entre ces pages.
La plume d'abord.
Ce n'est pas le premier livre de l'autrice que je lis, mais je suis une nouvelle fois sous le charme de ses mots. Ils sont percutants et justes.
Ici, l'ambiance est malsaine, toxique. Elle met mal à l'aise, mais on y retourne avec plaisir, et cela est dû au talent de l'autrice.
Les personnages sont incroyables. Une bande d'ados dans laquelle chacun à son rôle, dans laquelle l'obsession va tourner à la folie et au drame. On voit certains sombrer et on a envie d'entrer dans le roman et de leur dire "arrêtez, ça va mal se terminer !"
J'ai également adoré le côté littéraire du roman. On découvre les personnages par le biais de leurs essais d'écriture et à chaque fois, je me suis régalée de la lecture et de l'analyse de ces passages.
Les interludes avec le psy prennent le temps de recadrer les choses, et la fin m'a laissée bouche bée.
J'ai adoré ce roman !
November 5, 2025
Ce roman est une toile gothique aux reliefs ciselés et caressants, où passion et ténèbres se frottent jusqu'à former une rage aiguisée. La plume est délicieuse - oserais-je dire sensuelle ? - et c'est ce qui m'a transportée dans ce récit et son atmosphère dark academia. J'ai beaucoup aimé suivre des personnages évoluant dans un cursus d'écriture (j'ai eu l'impression d'y être par procuration), et découvrir les extraits de leurs créations.
Ce type de lecture n'est pas entièrement ma tasse de thé. Les émotions y sont sombres, très sombres. L'histoire est éclipsée par les personnages, tissée de scènes de vie gorgées de drame, où la jalousie et l'envie suintent de chaque interaction. Charlie, notre protagoniste, est misérable, contrôlée par son désir obsessionnel pour Mona, qui n'est elle-même pas dénuée de besoins. J'ai beaucoup apprécié la complexité des personnages, découvrir l'engrenage de leur cruauté et de leur souffrance. Je ne pense pas m'être véritablement attachée à eux, car leurs bons côtés étaient très peu - pas ? - mis en lumière par la narration.
Ce type de lecture n'est pas entièrement ma tasse de thé. Les émotions y sont sombres, très sombres. L'histoire est éclipsée par les personnages, tissée de scènes de vie gorgées de drame, où la jalousie et l'envie suintent de chaque interaction. Charlie, notre protagoniste, est misérable, contrôlée par son désir obsessionnel pour Mona, qui n'est elle-même pas dénuée de besoins. J'ai beaucoup apprécié la complexité des personnages, découvrir l'engrenage de leur cruauté et de leur souffrance. Je ne pense pas m'être véritablement attachée à eux, car leurs bons côtés étaient très peu - pas ? - mis en lumière par la narration.
November 14, 2025
L’ambiance est bien établie dans ce livre, c’est son point fort. Cependant il est difficile de se mettre complètement dans l’histoire tellement les personnages principaux (Mona et Charlie) sont peu attachants, elles font preuves d’un snobisme et élitisme pur sans même avoir de vrais connaissances à part des choses sorties tout droit de tiktok, c’est cliché. Les personnages secondaires ne rattrapent pas du tout ce défaut car ils sont à peine développé (on reste encore sur une variété de stéréotypes d’étudiants littéraires). L’intrigue du fantôme avait du potentiel ont aurait pu croire que ça allait prendre une vrai direction du style littérature gothique mais elle était très souvent mise de côté pour laisser place à la relation de Charlie et Mona. Cette relation fatigante qui n’a encore une fois très peu de profondeur vu la rapidité dont le lien c’est formé, c’est sûrement voulu mais c’est mal effectué.
May 10, 2025
Une histoire sombre d'adolescents torturés où la pression et les manipulations montent crescendo. Qui est le mystérieux fantôme qui hante la nouvelle élève? Mona, la leader de la classe est-elle un ange ou un démon? Charlie arrivera-t-elle à oublier la mort de son frère? Et surtout, le psychologue parviendra-t-il à trouver la vérité ? A lire de toute urgence! Un roman qui mélange dark academia, romance et trahison.
May 28, 2025
les points positifs : fan de darkacademia, le cercles des poetes disparus et personnage fort-autain-manipulateur.... vous retrouverez ça ici.
points negatifs : pas assez bien ecrit a mon gout en terme de narration, tout est raconter trop rapidement du coup des sentiments et obsessions apparaissent en 1 secondes. des amitiés fortes en 2h....dommage.
le livre est globalement tres immoral et y depeint des personnages pervers, je ne conseille pas cette lecture pour des ados.
points negatifs : pas assez bien ecrit a mon gout en terme de narration, tout est raconter trop rapidement du coup des sentiments et obsessions apparaissent en 1 secondes. des amitiés fortes en 2h....dommage.
le livre est globalement tres immoral et y depeint des personnages pervers, je ne conseille pas cette lecture pour des ados.
May 30, 2025
Une ambiance dark academia réussie, avec une école élitiste où j’étais heureuse de retrouver les influences du Maître des illusions et de If We Were Villains.
Mais ce que j’ai adoré, ce sont les personnages : Mona, imbue d’elle-même mais fascinante, et surtout Charlie, d’abord incertaine et effacée, puis victime de son obsession malsaine pour Mona. Charlie se révèle au fil du roman, avec des moments tout à fait glaçants que j’ai adorés. Une belle réussite !
Mais ce que j’ai adoré, ce sont les personnages : Mona, imbue d’elle-même mais fascinante, et surtout Charlie, d’abord incertaine et effacée, puis victime de son obsession malsaine pour Mona. Charlie se révèle au fil du roman, avec des moments tout à fait glaçants que j’ai adorés. Une belle réussite !
December 16, 2025
En vrai bonne lecture, super ambiance dark academia, la forme me faisait un peu penser a If We Were Villains même si le fond et l’histoire n’était PAS DU TOUT comparable
J’ai bien aimé l’évolution des persos mais surtout le récit de la personnage principale, et l’évolution de sa relation avec Mona et de voir comment ça devenait de plus en plus toxique
La plume était jolie a lire
(J’ai mis 3 mais vraiment 3.5/4 en vrai, je suis indécise)
J’ai bien aimé l’évolution des persos mais surtout le récit de la personnage principale, et l’évolution de sa relation avec Mona et de voir comment ça devenait de plus en plus toxique
La plume était jolie a lire
(J’ai mis 3 mais vraiment 3.5/4 en vrai, je suis indécise)
September 9, 2025
J’ai été embarqué dès la premier page. Le style d’écriture unique de l’autrice est très captivant.
L’histoire est belle, tragique et pleine d’horreur mais belle dans sa conception.
Je suis chamboulé après cette lecture. Je viens de fermer le livre et je ne cesse de me surprendre de n’avoir rien vu venir.
L’histoire est belle, tragique et pleine d’horreur mais belle dans sa conception.
Je suis chamboulé après cette lecture. Je viens de fermer le livre et je ne cesse de me surprendre de n’avoir rien vu venir.
May 19, 2025
Quelle. Lecture.
C’est brut, c’est prenant, ça fait froid dans le dos. J’ai adoré le tissage entre mensonges et réalité, le vrai et le faux, saupoudré de références littéraires et de dark academia.
Extraordinaire.
C’est brut, c’est prenant, ça fait froid dans le dos. J’ai adoré le tissage entre mensonges et réalité, le vrai et le faux, saupoudré de références littéraires et de dark academia.
Extraordinaire.
August 30, 2025
Not amazing. The author likes you to read all the poems she wrote spreading them all over the story. Kind of narcissist.
September 28, 2025
Je ne m’attendais pas à ce que ce livre me fasse autant d’effets.. j’attends quelques jours avant de mettre ma review, le temps que ça passe un peu
December 6, 2025
4,5 / 5
Displaying 1 - 30 of 33 reviews