C’est frais, drôle, absurde, intelligent. J’ai bien aimé!
« Mais les Jean-Pierre n'avaient jamais eu de camp de chasse, car les territoires de la lignée avaient été parmi les premiers à être investis par leurs voisins blancs. Et comme tout le monde le sait, dès qu'un voisin blanc pose les yeux sur ta terre, celle-ci lui appartient aussitôt et irrémédiablement de droit divin. »
Tout ce que Jean-Paul Paul Jean-Pierre voulait, c'est chasser et cuisiner un bon festin pour sa date, mais il se retrouve plutôt dans une aventure rocambolesque des plus inusitées.
Au risque de me répéter, l'univers de Kitchike, c'est le meilleur du déjanté. La langue est chantante et c'est encore plus flagrant quand on l'entend parler. Lors du lancement, quand on l'écoutait nous lire le chapitre 5, entre 2 rires, je me suis fait la réflexion que ça ferait un pas pire exercice de diction.
Je ne veux pas trop divulgâcher mais chapeau à Louis-Karl pour la mention à une autre histoire peu reluisante de l'Histoire du Québec/Canada qu'on s'est pas fait enseigner à l'école non plus et qui a longtemps été gardée sous silence.
Louis-Karl Picard-Sioui comme on l'aime dans ce très court récit autour de Jean-Paul Paul Jean-Pierre de l'univers de la série Kichike. C'est drôle, loufoque, intelligent, jamais cynique et très habile. L'auteur joue avec la langue et les mots de même que les situation improbables. Beaucoup aimé.