Avant de mourir, le père d'Indira lui a confié sa dernière volonté : que ses cendres soient répandues sur Mars... Une vocation secrète d'astronaute ? Pas du tout, juste le nom de son PMU favori au sommet des Pyrénées ! Indira prend alors une décision qu'elle regrette aussitôt : organiser un road trip en autocar avec les amis de son père. Direction Superbagnères, Haute-Garonne.
De pannes en esclandres, avec force champagne en thermos, le voyage prend des allures d'odyssée tandis qu'Indira apprend à connaître ses compagnons de galère. Et à travers eux, ce père qu'elle avait renoncé à aimer...
Humour ravageur, poésie folle, sensibilité à fleur de peau, un premier roman solaire.
Je l’ai lu pratiquement d’une traite. Kalindi brille avec une plume qui fait autant rire que pleurer. C’est un récit drôle, original et émouvant aux personnages attachants. Un premier roman réussi haut la main, j’ai hâte de voir ce qu’elle nous réserve pour la suite.
Après avoir failli lâcher l'affaire, j'ai finalement terminé ce roman d'une traite, mais j'ai trouvé ça assez moyen (contrairement à une majorité de gens par ici, sorry to rain on your parade!).
Déjà, c'est super foutraque - le roman est rempli à ras bord de personnages bigarrés, trop caricaturaux pour qu'on y croie vraiment et Indira, l'héroïne, m'a parue antipathique, nonchalante et immature (croire que le summum du cool c'est de se bourrer la gueule, fumer plein de clopes, se droguer et vouloir se taper le meilleur pote de son père décédé ça a le don de m'agacer...).
J'ai plutôt aimé (et encore c'est un grand mot) découvrir le passé secret de son père à travers les récits qu'en ont fait ses amis, mais pour moi l'émotion et la poésie (?) m'ont semblé tellement forcés que j'y ai pas cru.
Heureusement que les bibliothèques existent : ça m'aurait grave fait chier (excuse my French) d'avoir dépensé un seul centime pour lire ce livre très dispensable.
Pour connaître la personnalité de Kalindi au travers de ses podcasts, j'avais sûrement quelques attentes. Je ne suis pas étonnée de retrouver la verve qu'on lui connaît mais je n'ai pas tant adhéré au roman...
Malgré une belle promesse et quelques traits d'humour réussis, je n'ai ressenti que trop peu d'émotions... Les moments émouvants étant bien souvent rompus par la narratrice et les éternels deux sujets qui reviennent en boucle : l'alcool et le sexe. Au fil des pages, cela devenait lassant même si l'ensemble du roman reste dépaysant.
J'ai aussi trouvé qu'il y avait beaucoup de personnages (au point de s'y perdre) donc je ne me suis pas vraiment attachée. D'autant que la plupart d'entre eux sont dépeints de manière caricaturale.
En revanche, j'ai bien aimé découvrir le passé de son père, rempli de secrets et de mystères même s'il m'aurait fallu une rédaction plus équilibrée pour être vraiment portée par le récit.
Tout d’abord, la couverture est magnifique ainsi que la première phrase et la dernière : j’aime l’idée simple que la couleur mauve se retrouve partout dans ce roman. Pourtant, le reste est assez creux. D’une part, la présence accrue de personnages différents qui sont si peu développés que je ne savais même plus qui était qui à la fin. De plus, la présence de dialogues qui plombent complètement les passages qui sont doux : des dialogues assez WTF qui reflètent complètement la genèse du roman qu’on peut suivre en écoutant les différents épisodes de Quatre Quart d’heures. Je me suis sentie à l’écart de la lecture alors que j'ai plusieurs points communs avec le personnage. Peut-être, une différence de générationelle avec l'autrice, fait que je ne me reconnais pas dans certaines réflexions. J’ai eu un problème avec l’écriture qui était faussement profonde, cela m’a perdue dans ma lecture. Je pense également que beaucoup trop de sujets sont évoqués et on ne sait plus trop ce que veut dire l’autrice et finalement, ses sujets multiples ne permettent pas d’approfondir ceux qui nous intéressent. Dommage.
Bof en écriture, bof en histoire, un peu trop vulgaire (trop de gros mots régulièrement) et se voulant drôle, mais ça n'a pas pris pour moi... Une histoire sur la perte et le deuil oui, mais je reste dubitative.
Pas super convaincue au début mais j'ai fini en larmes, toute la ligne 3 a pu profiter du torrent. Une fois qu'on est dedans, les personnages étranges sont attachants et tout ce trajet au long duquel le deuil se fait est très émouvant
La personnage principale met en exergue les ressentiments possibles entre les générations, les attentes et les ambitions des parents envers leurs enfants. A travers ce parcours de deuil, presque initiatique, sous forme de road-trip, Kalinidi rend une partie d'elle-même très sensible, tout en gardant l'humour qu'on lui connaît déjà dans les médias. Bien que généralement peu intéressée par les récits de voyage, j'y ai trouvé un discours lumineux, conscient de son temps et ses travers avec des discours pertinents. Le "plot-twist" ne semblait pas scabreux et était amené avec douceur. J'aurai plaisir à lire ses futurs écrits.
Les premiers chapitres m'ont laissée dubitatives puis je me suis laissée emporter par ce roman. Les derniers chapitres sont très beaux. On retrouve chaque cm3 de la personnalité de Kalindi dans ce roman ce qui doit indéniablement jouer sur mon avis finalement très positif. On peut lui trouver les défauts d'un premier roman mais j'ai tout de même hâte de lire ce que Kalindi proposera dans le futur.
« « On ne peut pas éprouver de compassion pour chaque être ou alors on en mourrait. » J’étais restée stupéfaite. Comment l’empathie et la cruauté pouvaient elles cohabiter dans le même corps, dans ce ventre et cette poitrine? »
Je n'ai pas aimé cette lecture. L'héroïne est usante, son histoire très superficielle. Indira vient de perdre son père et décide de répandre ses cendres sur Mars (en fait, le nom d'un bar). Et donc elle embarque sa mère et les amis du défunt à bord d'un bus pour un périple farfelu. Je savais dans quoi je m'aventurais et je n'avais rien contre évoquer le deuil à travers une comédie. Sauf que la mise en scène est complètement foutraque, entre les personnalités excentriques, la rapidité à évoquer les souvenirs, la mise en lumière des secrets paternels et les événements saugrenus qui surviennent au cours du voyage. En plus la narratrice de trente ans a des besoins relationnels qu'elle gère n'importe comment. Ou son concept de vivre la vie se résume à fumer, boire et coucher avec de beaux inconnus. Je ne sais pas quoi penser ; car je trouvais ça vain et peu intéressant. Du moins, ça n'a pas collé. Il y a certes pas mal d'humour pour traiter tout ça. C'est très subjectif mais cela m'a semblé forcé et artificiel. Non vraiment je n'ai pas accroché. Raconter le deuil à la rigolade, c'est ok. Mais pour moi, c'est la terra incognita. Le texte est lu par l'autrice elle-même. Kalindi Ramphul est très expressive et pleine de dérision. Elle donne ainsi à son héroïne ce caractère désabusé et distant qui ne m'a hélas pas touchée. :/
C’était vraiment bien, 4,5/5 ! J’ai beaucoup ris en compagnie d’Indira et de sa mère. Un récit vraiment touchant et une évolution de personnage comme je les aime 😊 C’est un livre qui fait penser à sa propre famille et à ses propres liens familiaux et à quel point la vie peut être fragile. Je recommande !
J'ai commencé ce roman en entendant la voix de l'autrice, je l'ai parcouru en (sou)riant des trouvailles des images des formules, je l'ai terminé contente d'avoir croisé cette galerie de personnages.
Mmmh, je sais pas trop. J'ai lu pleins d'avis pour essayer de mettre de l'ordre dans mes pensées et ça m'a pas trop aidé. J'ai vu pleins de coms qui disaient qu'il y avait trop de personnages, perso c'était pas du tout un problème, le problème c'est qu'ils sont tous absolument caricaturaux et pas crédibles. La narratrice était absolument horripilante. Elle juge tout et tout le monde. C'était parfois drôle, parfois émouvant, mais ça avait l'air artificiel. Ceci dit ça se lit très bien, mais dans l'idée, je suis pas convaincue quoi
Je ne connaissais pas du tout l'autrice, j'écoute pas les podcasts ou autre, ce livre a été choisi pour le book club et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on va m'entendre mdrrr
Lorsque j’ai reçu la proposition de Babelio concernant cette Masse Critique du roman de Kalindi Ramphul (d’ailleurs merci à Babelio ainsi qu’aux Editions JC Lattès pour l’envoi), j’étais emballée par le résumé apéritif. Celui-ci promettait un mélange subtil d’ émotion et d’humour. En effet, nous suivons Indira, jeune femme qui vient de perdre son père dont la dernière volonté un peu loufoque était que l’on répande ses cendres au sommet des Pyrénées, là où il avait l’habitude de boire une bonne bière glacée avec ses copains cyclistes après une dure ascension. C’est ainsi que s’initie un road-trip rocambolesque à bord d’un bus jaune rempli de personnes plus insolites les unes que les autres, leur seul point commun étant d’avoir toutes fait partie de la vie de Suraj, le père d’Indira, d’une façon ou d’un autre et de vouloir lui faire honneur une dernière fois. Au fil des déconvenues du voyage, Indira fait davantage connaissance avec certains d’entre eux et découvrira des pans cachés de la vie de cette figure paternelle parfois incomprise, haïe et aimée.
Tout cela était fort prometteur mais pour ma part, je suis un peu passée à côté de la promesse véhiculée par le résumé. Selon moi, on démarre fort : on se rend rapidement compte de la plume aiguisée de l’auteure, qui ne mâche pas ses mots à certains moments et qui sait tantôt être incisive, sarcastique et humoristique, tantôt plus douce et émotive. Ensuite trop de loufoquerie à mon goût, notamment dans le comportement d’Indira (peut-être un parti pris de l’auteure pour exprimer le déni de la fille face à la perte du père ?) et un manque de profondeur sur des thématiques pourtant fortes et donc intéressantes à développer. Finalement un regain d’attirance envers l’histoire lors de la montée en vélo d’Indira vers le sommet de la montagne qui lui sert de passage cathartique et les dernières pages du roman extrêmement touchantes et parlantes notamment pour les lecteurs qui, comme moi, enfants uniques, sont devenus orphelins de père.
Je ressors donc mitigée de cette lecture, partagée entre ses aspects positifs et négatifs. Mais quoiqu'il en soit, il y a de chouettes choses à retirer de cette lecture et ce n'est donc pas un rendez-vous livresque totalement manqué!
(3,5) J’ai eu du mal à démarrer, d’autant que j’avais la voix de Kalindi dans la tête en le lisant. Je me suis accrochée, et finalement ça valait le détour, c’était frais et surprenant. Je pense que je n’aurais pas « autant » aimé si je ne suivais pas l’autrice sur les réseaux : j’aurais pu être découragée par ses formulations très imagées et ses personnages loufoques. Mais en fait, le personnage public l’est tout autant et je l’aime pour ça, donc le livre a été une incursion agréable dans son univers.
Je m'attendais à être émue et touchée par le thème du livre, et malheureusement la nonchalance et l'immaturité de la narratrice m'en ont totalement empêché. Elle a trente ans mais il ne se passe pas en chapitre sans qu'elle rabâche qu'elle fume, qu'elle boit, qu'elle couche comme on le fait à l'adolescence pour se donner l'air "cool", et plus j'avançais dans le livre plus chaque remarque en ce sens me faisait lever les yeux au ciel. C'est dommage, car le reste aurait pu donner quelque chose de vraiment chouette à découvrir, tant l'exploration du deuil que la réalisation que l'on ne connait jamais vraiment les gens, encore moins quand il s'agit de ses propres parents ... Mais difficile de creuser cela correctement quand le personnage principal passe son temps à se regarder le nombril et laisse aussi peu de place à un quelconque développement des autres personnages (qui par ailleurs, sont très nombreux, ce qui accentue encore plus la sensation qu'ils n'ont pas l'espace suffisant pour être autre chose qu'effleurés).
Ce livre est rafraîchissant, racontant l’histoire d’un père défunt à travers les yeux de sa fille en toute sincérité et humour. J’ai adoré le côté léger apporté à un sujet si lourd. Et parlons de la couverture… magnifique illustration. Bravo à Kalindi Ramphul pour ce premier roman, en espérant en lire d’autres, et aux personnes qui l’ont accompagnées !
3.5-4 écouté le livre audio j'ai eu du mal à accrocher au début, dans la façon dont c'est écrit mais je me suis laissée emporter par l'histoire familiale c'était assez doux, surprenant, drôle et un peu touchant