À la caisse d’un Dollarama pour y acheter chandelles et ballounes pour l’anniversaire de sa nièce, Akim découvre que son compte bancaire a été saisi par Revenu Québec. La réalité de ses nombreuses dettes accumulées ne peut plus être évacuée : Akim est cassé, et doit faire faillite.
Or, par chance, un chèque oublié lui offre un ultime cadeau avant le Great Reset : 2000 $ qu’Akim entend dépenser comme il se doit, c’est-à-dire dans tous les plaisirs dont il raffole.
S’ensuit une course effrénée pour se libérer du joug de l’argent qui entraîne notre héros débonnaire à Toronto, à Paris, dans l’atelier d’un peintre célèbre, sans oublier ses savoureux souvenirs familiaux. De fil en aiguille, Akim affronte certaines de ses peurs, dont la plus paralysante : voyager.
Poursuivant son œuvre truculente maniant humour et émotion, Akim Gagnon offre avec La dèche un formidable cri du cœur pour la liberté et le bonheur de créer.
Akim Gagnon est l’auteur de trois romans aux éditions La Mèche : Le cigare au bord des lèvres (2022), Granby au passé simple (2023) et La dèche (2025). Il signe également trois recueils de poésie : Jouer au pool d’une main et écrire de l’autre (à compte d’auteur, 2021), Y va l’échapper l’bonhomme (à compte d’auteur, 2022) et Deux pour un (Hurlantes Éditrices, 2024). Les thèmes qui lui sont chers gravitent autour de sa propre existence, de l’amour, de la famille, de l’art, de l’alcool et de l’humour, souvent marqué par une touche scatologique. Son dernier ouvrage, La dèche, clôt en beauté une trilogie autofictionnelle. À partir de maintenant, Akim s’engage dans une voie littéraire radicalement nouvelle : il écrira uniquement de la bullshit pure à 100 %.
Nécessairement 3 jours en 280 pages il y a des langueurs, mais ce qui m’étonne ce sont les jumpcuts un peu irréalistes.
Le personnage est dans un taxi à toronto avec approximativement 700$ (cash ou sur son compte on sait pu) avant l’hotel et pouf de retour à montréal le lendemain avec 200$.
Y’a aussi le fait que je trip pas tant sur le travail de Marc Séguin dans la vie, alors tout ce passage me semblait plaqué et un peu inutile.
Bref, ce qui me fait rire c’est de penser à la cliente qui voulait absolument ce livre dont on avait parlé à tout le monde en parle. Madame très pincée qui voulait rien savoir des autres livres de akim.
Vous allez pogner un buzz madame avec le long chapitre sur le penis de l’auteur qui introduit le roman.
Là où akim est fort c’est dans la pureté des émotions. Granby au passé simple reste mon préféré, parce que ça se voulait simple et direct, mais je l'aime bien akim. c'est pour ça que je suis dur dans mes critiques.
Akim Gagnon a le talent très unique de célébrer les travers de personnalité, les décisions fâcheuses et les situations difficiles avec une joie et un triomphalisme contagieux. Là où on devrait pleurer, on rit, on s'enivre et on chante à la fin du monde.
Il y a quelque chose de libératoire à lire le récit d'un homme qui regarde l'échec comme une libération. La fin d'une vie comme étant le début d'une autre. L'absence de peur ou plutôt la cohabitation harmonieuse avec cette dernière rend l'expérience (ou du moins la lecture) jubilatoire. J'ai peur de rien lorsque je lit Akim Gagnon. Pas même d'un « suicide financier » comme il le nomme si bien.
Les habitués vont s'y reconnaître, même si j'y ai décelé une touche un tantinet plus réflexive que dans ses derniers ouvrages. Akim passe encore ses souvenirs au peigne fin, il regarde encore vers son prochain excès, mais son regard se tourne plus vers l'intérieur ici. C'est super bon, ça vaut encore la peine, surtout si vous avez envie d'entendre parler d'irresponsabilité de manière non moralisatrice.
J’aime bien l’écriture d’Akim et j’apprécie vraiment que ce livre traitait de ses problèmes financiers plutôt qu’intestinaux cette fois! Beaucoup d’anecdotes plutôt comiquement racontées, même si je suis en désaccord avec à peu près tous ses choix de vie.
« Criss, il faudrait raser une forêt entière pour imprimer tout ce qui m’a émerveillé. Et faire une autre coupe à blanc avec ce qui m’émerveillera. »
Pis c’est justement ça qu’on aime 😌 Un autre roman d’Akim qui se lit tout seul, succession d’anecdotes et tranches de vie drôles, touchantes, vulnérables et sans aucun filtre. Je me tanne pas! C’est tellement du bon divertissement que j’en ai PRESQUE oublié à quel point j’suis écœurée d’entendre un homme parler de sa graine dans des moments inopportuns (ça pouvait pas être parfait!).
Ben hâte de lire ta prochaine œuvre 100% bullshit, Akim!
Encore un livre que j’aimé❤️❤️❤️❤️ j’ai bien aimé l’écriture et la simplicité du livre . Bref, Akim Gagnon c’est. Un auteur que j’ai beaucoup aimé en 2025 . Bien hâte de découvrir c’est autres livres 👍👍👍
Je m'en allais donner un 3 étoiles. Parce que la barre était déjà haute et que l'absence de Pop me renfrognait un peu. Je trouvais ce livre intéressant, mais moins captivant quand ses 2 prédécesseurs.
Ceci étant dit, je me suis fait avoir à la fin. Prends-la ta maudite 4e étoile d'abord!
À une époque où mes amis parlent tous d'hypothèques, on fait une série sur Luc Poirier bin bandés sur ses chars pis où François Lambert et Pierre-Yves McSween réquisitionnent autant de tribunes que faire se peut, ma vie manquait profondément d'un discours détaché du bien monétaire, qui rappelle qu'un être humain ne se définit pas par son REER et qu'il y a autres choses à la vie que le cash, encore le cash.
Merci Akim
P.S: tu l'avais ton bel excipit, pas besoin de parler de bizoune pour faire rire la galerie.
Tabarnak que j’ai aimé ce roman! Désolée, ça vient du cœur. J’ai commencé à l’envers par lire en premier, le dernier d’Akim Gagnon. Oui c’est drôle, même si on devrait peut-être pleurer par bout. Mais ce que j’ai surtout retenu de ma lecture, c’est cette brillante réflexion sur l’art. Le bonheur, sur cette Terre, n’est pas lié à la richesse économique. Même quand tu es dans la dèche (et sur un solide temps), tu peux être profondément heureux au même moment. Car le bonheur c’est les rencontres, c’est les expériences, c’est les émotions. Et l’art peut faire ça: nous faire réaliser cette idée, de très belle et douce façon, ou à grands coups de poings sur la gueule. Ce que fait Akim Gagnon admirablement bien, avec son grand amour de la vie!
Je sais pas si c’est que je n’étais pas dans le mood de lire ça en ce moment, mais mondieu que j’ai trouvé ma lecture pénible 😴🥱
Les chapitres sont longs, aucun fil conducteur, aucune suite entre les idées, de longs monologues… Genre je viens de le terminer, pis je suis même pas sûre que je pourrais dire ce qui s’est passé parce que j’ai l’impression qu’il s’est rien passé du tout.
La seule raison pour laquelle j’ai donné un 2⭐️ vs un 1⭐️, c’est que j’aime beaucoup l’écriture cinglante, les métaphores et le style de l’auteur.
J’ai hâte de discuter du roman lors du bookclub et voir ce que les autres en ont pensé 😅
Le seul défaut d'un livre d'Akim, c'est que c'est impossible d'arrêter de le lire une fois que je commence, et après je suis déçu de l'avoir fini en 24h.
Sa plume rend n'importe quelle anecdote "relatable" et intéressante, avec une bonne pointe d'humour.
Ce livre là, c’est comme écouter un mononcle raconter ses histoires à table : drôle, touchant, un peu tout croche, mais captivant. Pas d’intrigue complexe, juste une suite d’anecdotes où le rire et l’émotion se mélangent naturellement. Pas mal sympathique.
Dévoré de bord en bord way passed my bedtime (pas mon genre). Un livre qui garde réveillé bourré d’analogies et de franc-parler - contente de savoir qu’il y en aura 22 autres!
« Elle marque le pont entre ma pauvreté économique et ma richesse intérieure. »
J’ai vraiment un faible pour Akim Gagnon. J’adore le mélange humoristique, facile, cru et ses réflexions sur ses traumas et tout ce qu’il a vécu. Je relate particulièrement à son intensité émotionnelle.
J’étais un peu sceptique au début, j’avoue que le titre ne m’attirait pas et j’avais peur de lire l’histoire un peu pathétique d’un dude irresponsable qui fait faillite… MAIS… un ami de confiance m’a recommandé l’auteur, les critiques étaient élogieuses et le livre audio était lu par Sophie Cadieux (ma pref) donc j’ai vu ça comme un signe.
Finalement, j’ai ri. À voix haute. À plusieurs reprises. Auteur attachant, réflexions crampantes, personnages excentriques, plume colorée et décomplexée. Y’a des bouts plus tough voire trash. Y’a des bouts vrm wholesome émotif. C’était divertissant, et j’ai bcp aimé. J’ai get le hype et je le recommande! 4,5 ☄️
« Je ne sais pas si mon histoire mérite d’être imprimée. Elle n’a rien de grandiose, elle est anecdotique et peu étonnante. Mais elle me plait. Elle me représente. Elle marque le pont entre ma pauvreté économique et ma richesse intérieure » p.268
Aussi touchant que drôle. J’ai ri à en pleurer dans la section avec le comptable. Je peux pas croire que je l’ai déjà terminé - ça en prend un nouveau!!!!! 🥹
Akim a l'tour de vous prendre dans le creux de sa main pour nous raconter une histoire sinueuse, abracadabrante, captivante bien que parfois vulgaire, et ce roman clôt (malheureusement) sa trilogie autobiographique.
Croyez-vous ça, vous, qu'il ne récidivera jamais? Pas moi.
Il nous parle dans "La dèche" non seulement de sa faillite, mais aussi de ce qu'un voyage en train vers Toronto évoque pour lui comme souvenirs, avec une emphase particulière, entre autres, sur un ancien beau-père complètement hallucinant. Les personnages sont truculents, les auto-références abondent, on se croirait par moments dans le journal intime d'une personne absolument sans filtre.
J'ai eu du plaisir à lire ce roman, on replonge avec bonheur dans l'univers de l'auteur, qui est à son meilleur quand il se montre vulnérable et émotif.
C'est le premier d'Akim que je lis et on ne peut que s'attacher à ce personnage anxieux, hypersensible, complètement désinhibé et coloré. C'est de l'anti-littérature comme dit Marc Séguin l'artiste qui a peint la page couverture. En même temps qu'il peut être vulgaire et pathétique, il m'a fait connaître plein d'artistes et m'a ouvert à d'autres façons de voir, c'est comme l'ami de la gang un peu bizarre qu'on veut toujours qu'il soit là pour apporter le piquant. Il aime vivre et ça se sent même si c'est en brûlant la chandelle par les deux bouts. J'aime bien quand il fait les énumérations de ce qui l'émerveille. J'ai mis 4 ⭐ car c'est parfois trop décousu et difficile de garder le fil, mais j'hésite encore car c'est un livre marquant et j'ai déjà hâte de le retrouver dans ses autres livres 😊
J’ai bien aimé la plume de Akim Gagnon. Cru, humoristique, j’aime son franc parler. Je n’ai pas lu ses précédentes œuvres , et cela n’a aucunement affecté ma lecture de « La dèche ». Récit direct et honnête qui décrit la lente descente vers une faillite assurée. Mais tout dans l’humour et sarcasme. Akim n’est pas doux envers lui-même, il aime bien rire de lui. Bref, je m’arrête ici. J’ai beaucoup aimé!
3.75 ⭐️ Lu sur plusieurs jours. Je pense sincèrement que c’est un livre écrit pour être dévoré et que ma note serait plus élevée si je l’avais lu d’une traite ! 📚
Un autre excellent livre d'Akim Gagnon ! J'espère qu'il est plus responsable financièrement dans la vraie vie qu'il l'est dans ce livre car ouf...je capote !