Lara Mendès, une jeune chroniqueuse, est portée disparue alors qu’elle enquêtait sur le marché du sexe et ses déviances. Un avocat et son épouse sont sauvagement assassinés, leurs fillettes enlevées. À Rennes, Sookie Castel, policière hors norme, s’oppose à sa hiérarchie qui souhaiterait classer ces trois décès en suicide. Qui a enlevé Lara ? Où sont passés ces enfants et ces jeunes femmes dont les portraits sont affichés depuis des mois, parfois des années, sur les murs des gares et des commissariats ? Alors que Sookie est mise à pied et internée, partout, le destin d'innocents est broyé sans pitié. Ils auront bientôt une voix : W3. Le premier volet de la nouvelle série démentielle des auteurs de Prédation .
Jérôme Camut, né en 1968 à Rueil-Malmaison (92), est un écrivain français de science-fiction et de thrillers, ces derniers en collaboration avec Nathalie Hug. Bien que né en région parisienne, Jérôme Camut, benjamin d'une fratrie de deux garçons et d'une fille, grandit à Angoulême. Il y fréquente successivement les écoles, collèges et lycées Saint-Joseph, Saint-André, Saint-Paul et Sainte-Marthe.
Après sa scolarité obligatoire, il rallie Paris pour y poursuivre ses études à l'École supérieure de réalisation audiovisuelle. Son projet à l'époque est de devenir réalisateur. Les deux années d'études se déroulent à merveille. Vient alors le temps du service militaire, passé pour partie en Bretagne aux écoles de Coëtquidan en tant qu'officier de réserve, dont il sort lieutenant.
C’est dans le cadre d’un challenge me demandant de lire le plus gros thriller de ma PAL que je me suis lancée dans Le sourire des pendus, premier tome de la saga W3 de Jérôme Camut et Nathalie Hug. À la lecture du quatrième de couverture, je m’attendais à quelque chose de terriblement glauque, et c’est la raison pour laquelle j’ai tant tardé à me lancer dans ce roman d’un duo que j’apprécie beaucoup, par ailleurs. Glauque, ça l’a été, mais moins que je ne le craignais.
C’est l’histoire de Lara Mendes, jeune journaliste qui rêve de devenir grand reporter et tente de faire ses preuves en produisant un documentaire sur l’évolution des tendances sexuelles des Parisiens et leurs dérives des vingt dernières années. Autant dire qu’elle va en voir des vertes et des pas mûres, jusqu’à se faire enlever pour s’être un peu trop approchée d’un mafieux russe. En parallèle, on suit Sookie Castel, flic bretonne qui tombe par hasard sur trois pendus. Refusant de croire à la théorie de sa hiérarchie qui prône le drame familial, elle mène l’enquête en solo et finit par être mise à pied. Elle trouve alors refuge chez son père, Léon Castel...
Le sourire des pendus est un roman extrêmement dense et pourtant, on ne voit pas le temps passer et on se surprend à le dévorer. Il s’y passe beaucoup de choses. Après un démarrage un peu convenu, le récit prend une tournure inattendue, et le constat sur les dérives de notre société française en termes de sexe, médias ou encore justice est assez effrayant. Les personnages sont un brin caricaturaux mais on leur pardonne bien volontiers tant ils nous sont sympathiques. Comme je le disais plus haut, le sujet est dur, certaines scènes de sexe notamment sont bien glauques. Pourtant, le duo d’auteurs réussit le pari de nous les faire presque oubliées au profit d’une réflexion passionnante sur notre société.
J’ai lu que leur style avait déçu. Je ne sais pas à quoi s’attendent les gens quand ils lisent un thriller, mais en ce qui me concerne, du moment que c’est fluide et prenant, je n’en demande pas davantage. Ici, on est servi. On a bien du mal à se détacher du livre tant on a envie d’en connaître le dénouement. Le final ouvre d’ailleurs les portes vers le second tome, qui s’annonce tout aussi passionnant. Une histoire bien construite, des personnages attachants et un suspens insoutenable. Que demander de plus ?
L'année livresque commence décidément très bien puisque c'est d'un nouveau coup de cœur que je viens vous parler. Il s'agit du premier tome de la saga W3, écrite par Jérôme Camut et Nathalie Hug, Le sourire des pendus. Un thriller addictif, sombre et aux personnages attachants, tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment.
On suit Lara Mendès, une chroniqueuse télé qui rêve de devenir une vraie journaliste et qui, pour faire ses preuves, enquête sur un des sujets les plus tabous et les plus sordides de notre société : le sexe et son marché. Très vite, elle va être obligée de faire des choses qu'elle n'imaginait pas faire un jour, afin d'approcher au plus près ces milieux. Jusqu'au jour où tout dérape et où elle disparaît, sans laisser de traces. Son frère Valentin ainsi que son boss et ami Arnault vont tout faire pour la retrouver. En parallèle, nous suivons l'enquête de Sookie Castel, un personnage pour le moins singulier, ainsi que le parcours de son père, Léon, tout autant singulier.
L'enquête est très complexe, avec pas mal d'informations à intégrer (et à digérer, et je vous préviens, ce n'est pas toujours facile), il faut s'accrocher pour aller au bout de ces presque 900 pages. Mais le sujet, bien que glaçant, est également passionnant et le lecteur sera forcément entraîné au fil des pages qui défileront très vite. On a énormément de questions, certaines réponses nous sont accordées quand d'autres ne sont qu'à peine effleurées.
Une des grandes forces de ce roman tient à ses personnages. Ils sont attachants, concrets, humains et contrebalancent un peu la noirceur de l'ensemble, menant à un équilibre appréciable. D'autre part, les auteurs abordent des questions d'actualité et sur l'actualité, la manière dont elle est traitée, la manière dont les gens sont mis au courant de certaines choses, des tabous, de la censure.
Beaucoup de sujets, donc, beaucoup de vices abordés, mais également une bonne dose d'espoir et d'humanité, voilà ce que renferme ce roman. De la tension, de l'action, de la réalité crue, je ne saurais que trop conseiller ce roman. J'ai hâte de me pencher sur la suite, que j'espère tout aussi bien !
Une jolie surprise dans ma boite aux lettres il y a quelques semaines de cela. Et je crois que, le temps d'un battement d'aile d'un colibri, j'aurais aimé ne pas accrocher. Me dire que ce livre était long, poussif, sans intérêt. Une partie de moi aurait presque aimé se dire que ma rousse s'était plantée. Mais force est de constater qu'elle a un goût sûr. ce livre, vraie découverte pour moi, est un coup de cœur énorme. Un thriller haletant, des personnages attachants ou détestés, un rythme soutenu. Bref, j'ai entamé la suite en suivant.
MAGISTRAL ! Honnêtement, c'est vraiment rare que j'ai un coup de coeur pour un thriller mais ici, tout a fonctionné : * L'intrigue bien ficelée, avec un sujet assez chaud (le trafic d'êtres humais et plus particulièrement d'enfants vierges pour assouvir les déviances sexuelles de certaines personnes hauts placés ou ayant les moyens de s'offrir de "tels plaisirs") et des questions qui se posent aux lecteurs sur le fonctionnement de la justice ou encore des injustice qui se créent suite à une applications stricte de la loi. * Ce roman évoque également des problèmes de racisme, d'homophobie en France. * Les personnages : pour moi, ils ne font pas que servir le récit, ils l'incarnent à 100 % et j'ai réussi à les apprécier en faisant leur connaissance et en apprenant à les aimer, malgré leurs imperfections. * Les rebondissements, le ton donné au livre qui bouge tout le temps, qui en fait un vrai page-turner malgré ses 884 pages ! * L'écriture : rapide et efficace. Des chapitres courts et un changement de "scène" à chaque chapitre qui permet au lecteur d'avoir une vue plus globale de l'intrigue... et qui permet aussi de ménager le suspense quand le chapitre se finit sur un mini-cliffhanger et qu'on passe à un autre personnage dans le chapitre suivre !
Bref, j'ai adoré ce roman et il me tarde de lire le tome 2 !!
ATTENTION, il y a des scènes de violences très détaillées et ce dès le premier chapitre. Âmes sensibles s'abstenir ou alors avoir le coeur bien accroché !
"(...) Je n'ai pas vu qu'ici comme ailleurs, la société repose sur l'acceptation tacite de situations sordides et monstrueuses." (pages 447)
Stupéfiante découverte, âmes sensibles s'abstenir. Terriblement proche du monde réelle dans lequel nous évoluons... la justice ou se faire justice, l'information ou la désinformation...
Je comptais donner 3 étoiles à ce livre mais la fin m'a tellement surprise que je lui en donne 4. J'ai beaucoup aimé le thème du roman et bien que certains passages soient parfois difficiles à lire, le roman se lit d'une seule traite et ne tombe jamais dans l'ennui grâce à ces chapitres courts. Les personnages m'ont plu même si Valentin m'a gavée la plupart du temps. J'ai hâte de lire la suite !
Les thèmes abordés sont vraiment intéressants, l'exécution est médiocre. J'ai lu Ilya Kalinine il y a 7 ans et j'ai le souvenir d'avoir été époustouflée tant par la plume que par l'histoire et le rythme de la narration. Les personnages, notamment Ilya Kalinine, étaient si bien représentés en si peu de pages que j'ai nourri, tout ce temps, d'immenses attentes à l'égard de cette trilogie. Plus de pages = plus de plaisir. Quelle sidération d'en arriver à ce constat: je n'ai accroché avec aucun personnage, même Guernica le doberman n'a rien d'un doberman. C'est affligeant. Je n'ai aucune qualité à mentionner, que des défauts. D'abord l'écriture, c'est une plume complètement différente de celle de la nouvelle, insipide. Les personnages, pas un pour rattraper l'autre, ils m'ont tous gavée. Heureuse d'avoir fini ma lecture, je pense abandonner la trilogie, j'ai eu ma dose.
Malheureusement j'ai été déçue par ce livre et je ne pense pas que je lirai la suite. Bien entendu, j'ai adoré Léon, ce personnage truculent, plein de verve et si sympathique (il mérite à lui seul les 3 étoiles que j'ai attribué à cet ouvrage), j'aime bien Hervé également. Certaines incohérences de la loi sont également très justement abordées. Par contre, j'ai trouvé que les personnages qui interviennent au cours de l'histoire sont bien trop "clichés". On aurait dit que les auteurs avaient l'intention de décrire une Collection (avec une majuscule)... Je n'ai rien contre les scènes de violence dans les thrillers, elles me semblent inhérentes à ce type de littérature mais certaines m'ont paru juste inutiles pour le bon déroulement de l'intrigue. Quant à la fin de l'histoire, je n'ai éprouvé aucune surprise (je trouve que cela gâche totalement un thriller), je l'ai vue arriver "gros comme une maison" sans doute parce que les personnages étaient justement trop clichés. Dommage car je pense que ce livre avait un plus gros potentiel...
Ce n'est que mon seul point de vue : les débuts inaugurés un très bon suspense à temps. Mais quelques lourdeurs, quelques longueurs et même une erreur de sens dans une phrase m'ont rendue circonspecte. Quant au dernier chapitre, on dirait le devoir d'un élève qui doit finir vite fait sa rédaction, comme si soudain les mots lui étaient comptés.
Lu 03-04/2025. Incroyable ! Comment peut-on commettre autant d'atrocites en toute impunité ? Dans le secteur de la pornographie et des pédophiles dans les milieux aisés. Très crus mais tellement bien expliqué, qu'on ne sort pas indemne d'un tel livre (plus de 700 pages) Meilleur thriller que j'ai lu depuis bien longtemps. Faut que je trouve la suite de la trilogie W3 Tome 2 : le mal par le mal Tome 3 : le calice jusqu'à la lie
J'ai vu ce livre dans une boutique qui vend des livres de seconde main et je l'ai acheté pour 1 € sans même savoir de quoi il s'agit, je me suis dit que si je n'aimais pas le livre, c'était qu'un euro mais peut-être que je regretterai de ne pas l'avoir acheté parce que ce n'était qu'un euro. La première fois que j'ai commencé à le lire j'ai fini 33 chapitres car je ne pouvais tout simplement pas le lâcher. Je l'ai commencé cet été au mois de juillet et je l'ai fini en décembre mais pas parce que c'était dur à lire au contraire je n'avais juste pas de motivation. Je me suis beaucoup attachée au personnage surtout à Arnault de Battz, Valentin et Hervé. La fin du livre m'a terriblement choqué et déçu car j'avais de l'espoir pour le couple Lara et Bruno Dessay, c'est vrai que ce n'était pas le plus parfait mais il y a un moment où j'ai vraiment cru que Bruno tenait à Lara. Même si ce livre est une fiction il souligne des problèmes dans la société actuelle que ce soit dans dans la police ou dans le monde du journalisme. Bref, j'ai hâte de lire la suite.
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750 pages lues en une journée et demi, ça en dit long sur mes impressions. Certains passages s'étirent en longueur mais on ne tombe jamais dans l'ennui. Le rythme est effréné, les enquêtes s'entremêlent, et la révélation finale est totalement inattendue. Mais à la toute fin, on a qu'une chose en tête: il reste tellement de questions sans réponses. Où est le TOME 2?!!! VITE VITE LE TOME 2!!!! En effet je plonge illico dans Le tome 2, le mal par le mal, et ça promet.
Un polar qui sent le réchauffé et qui s'étire en longueur - 900 pages, et ce n'est que le premier tome! L'intrique n'est pas suffisamment prenante, et les quelques scènes volontairement (et artificiellement) scato-scabreuses n'apportent rien. On n'a pas envie de lire la suite...
J'adore ces auteurs et j'ai adoré ce livre que j'ai lu d'une traite ! Il est bien écrit, comme d'habitude, et j'ai hâte de lire la suite. Les personnages sont attachants, le côté sombre est bien déjanté comme j'aime. Je l'ai trouvé parfait. Merci pour ce bon moment.