Roman apocalyptique, satirique et détonnant,Qu'un sang impurquestionne les limites du vivre ensemble dans un décor à la croisée du filmVingt-huit jours plus tardde Danny Boyle et des sériesThe Walking DeadetThe Last of Us.
Matt, conseiller bancaire et jeune père de famille, déguste une bière en terrasse lorsqu'un phénomène étrange se produit : toutes les feuilles tombent des arbres, avant qu'une onde de choc retentisse dans la capitale. Attaque russe ? Explosion nucléaire ? Volcan en éruption ? Séisme ? Obéissant au principe de précaution, le président confine ses habitants. Et voilà Matt, Clem et leur petit garçon coincés dans leur immeuble de banlieue avec leurs voisins. La panique n'est pas loin, mais chacun fait preuve de philosophie. Jusqu'à ce qu'une terrifiante épidémie gangrène la population et que les principes de vie en société laissent place à la sauvagerie la plus barbare...
J'ai beaucoup aimé l'univers, l'ambiance, l'aspect surprise aussi. Par contre j'ai trouvé les réflexions "politiques" trop faciles. Elles n'apportent strictement rien à l'histoire et nous font perdre le sujet principal qui est l'épidémie. La fin est un peu décevante, j'ai un sentiment d'inachevé. Dommage, car c'est une lecture très addictive, rapide et plaisante.
Il sait décrire la musique comme personne, alors quoi de plus logique que de donner le tempo dès le titre ? Au-delà d’une phrase de la Marseillaise, « Qu’un sang impur » pourrait être une métaphore de notre société, système fatigué et gangréné par ses propres excès… Il contient également une charge dramatique forte, un arrière-goût de lutte, de guerre et d’effondrement. Michaël Mention est de retour avec un roman dérangeant et saisissant où le roman noir social se mélange à des visions post-apocalyptiques. « Qu’un sang impur » décrit un monde au bord de l’implosion où les tensions sociales et politiques dynamitent l’équilibre très fragilisé du « vivre ensemble ».
« Mondialisation.Précarité. Covid. Attentats. Repli communautaire. Jul.Réchauffement climatique. Ukraine et cette guerre qui n’en finit pas. Drôle d’époque où des starlettes du Net vendent l’eau de leur bain 5000 balles tandis que des agriculteurs crèvent la dalle en bossant 20 heures/24. » Michaël Mention est presque autant en colère que moi, « Qu’un sang impur » abreuve nos sillons et qu’on en finisse !
C’est ce qu’expérimente son personnage principal, Matt. Une bière en terrasse, une cigarette, « Un jour comme un autre » pour ce banquier qui se détend avant de rentrer chez lui. Stevie Wonder et son « As » dans les oreilles, avant une onde de choc qui secoue toute la capitale. Panique. Mouvements de foule. Transports pris d’assaut. Alors que les médias vacillent, les réseaux sociaux prennent le relais et s’emballent, X et TikTok en tête : un volcan ? Une centrale nucléaire ? Un attentat ? Ce mystérieux incident devient le chef d’orchestre d’un opéra version black métal. Un énorme séisme est à l’œuvre.
Rentrer. Retrouver les siens. Improviser et s’adapter. Rien ne peut faire taire « cette force primitive qui unit les êtres face au tragique. » Le Mention est cynique, mais Matt compose entre un certain optimisme « On va gérer », et une jouissance machiavélique « Matt est traversé par un frisson d’exaltation à l’idée que cette planète Uber/Amazon/Tinder crève enfin ». Qui n’aurait pas envie que tout ce cirque explose ?
La suite est une symphonie dont le vibrato s’amplifie progressivement. « Qu’un sang impur » plonge le lecteur dans le chaos du monde contemporain et capte l’air du temps. Pour affronter la tempête, il faut se résigner au fameux « vivre ensemble », cette belle et grande illusion bien empaquetée, ce mantra à la mode qu’on nous sert à toutes les sauces comme si le seul fait de le dire avait le pouvoir de le faire devenir réalité. Respect de l’autre. Abolition des différences. Bienveillance. De jolis concepts… « vivre ensemble » c’est surtout supporter les autres sans les dévorer tout cru. Parce qu’au fond, vivre ensemble ne veut pas dire s’apprécier ou s’aimer, mais simplement éviter de s’entretuer. Allez, « Dernier apéro avant la fin du monde. » Il ne faut jamais négliger le pouvoir de l’apéro…
Dans l’immeuble où vit Matt, plusieurs familles et différentes cultures se côtoient. Face à l’adversité, le « chacun chez soi » laisse place à une mutualisation des ressources et à une création de liens. La galerie des personnages est hétéroclite et met en lumière le fait que la différence peut devenir une force. L’humanité se décline de plusieurs façons, mais une idée prédomine : tous différents, mais tous ensemble. Aucun protagoniste n’est négligé dans « Qu’un sang impur » et chacun apporte sa pierre à l’édifice. On sent les intentions de l’auteur : la « beauté » de l’espèce humaine réside dans sa diversité, et ses nuances. L’espoir est tapi en chacune de ces âmes fatiguées, mais il existe, à condition de savoir s’écouter et ne pas se diviser.
C’est sans doute le roman le plus critique de Michaël Mention, le plus lesté de « trop plein », une radiographie d’un système qui a atteint ses limites. Méfiance envers les institutions, facture sociale grandissante, pouvoir de la désinformation, capitalisme à outrance. À travers les errances de Matt, on prend le chemin d’une déconstruction progressive de l’ordre établi. Il y a une jubilation absolue dans le fait de « dire tout haut » et de laisser les filtres au vestiaire. Contre la dictature du politiquement correct qui ne dure qu’un temps, la petite rébellion quotidienne est d’envoyer la vérité toute nue en pleine face.
Mais « Qu’un sang impur » est aussi le reflet d’un auteur qui change de « genre », qui s’éclate et qui prend des risques. Enfin, un peu de courage littéraire ! Enfin, un peu d’audace et d’humour noir ! Enfin, une 4e de couverture qui ne laisse rien présager de ce que nous réserve Docteur Michaël et Mister Mention ! Si j’avais dû parier sur la direction prise, jamais je n’aurais envisagé ce virage-là. Le plaisir de lecture s’en est vu décuplé tant la surprise est de taille !
L’écriture de Michaël Mention est toujours aussi musicale et c’est sans doute le trait qui m’impressionne le plus et que j’affectionne particulièrement. Je sais qu’avec lui, j’ai des choses à découvrir dans le domaine musical, et je me plie chaque fois à l’exercice d’écoute de sa playlist. L’association écriture/musique est d’une efficacité redoutable. Il fait vibrer les mots en alternant phrases courtes et envolées plus lyriques, transmettant ainsi l’urgence palpable de certaines situations ou créant des moments d’introspection qui éclairent l’état d’esprit des personnages. Les dialogues sont toujours percutants, il n’y a pas de « remplissage », les descriptions servent à asseoir l’atmosphère et à amplifier le climat anxiogène. Tout est profondément cinématographique, la bande-son a autant d’importance que l’image. C’est l’univers Mention.
Malgré la noirceur, les critiques acides envers notre société, « Qu’un sang impur » est d’une profonde humanité. Il n’est pas question de faire monter l’angoisse pour divertir, c’est une vraie réflexion sur notre époque, sur ses travers, certes, mais aussi sur notre capacité à nous rassembler, à faire corps et à faire front. La solidarité peut prendre le dessus, il n’appartient qu’à nous de le décider en éliminant les éléments exogènes qui faussent notre jugement (c’est-à-dire tout ce qui vient des réseaux, des médias, des politiques).
Peut-on encore croire en la solidarité quand l’instinct de survie prend le dessus ? Chaque personnage du roman nous renvoie à une part de nous-mêmes : le chaos extérieur devient le reflet du chaos intérieur. Le solide ancrage dans notre époque, l’utilisation d’évènements passés de notre histoire commune rend le roman pleinement crédible. Il n’est donc pas vain d’espérer. Ensemble, on peut être médiocres et lamentables, mais on peut aussi être unis et solidaires. Il y a donc de l’espoir dans « Qu’un sang impur ». Il arrive sur la pointe des pieds, aux lueurs de l’aube, mais il est bien présent.
Michaël Mention fait partie de ces auteurs qui ont une patte, un univers, une musicalité graphique. J’aime cette originalité, j’aime ce temps de latence entre caresse sensible et uppercut irrépressible : la phrase d’après n’est jamais celle que l’on attend. Sans doute est-ce le propre des grands écrivains, ces passeurs d’émotions qui créent des ponts entre réel et imagination en nous invitant toujours à l’introspection.
Dehors, un chaos post-apocalyptique. Dedans, une étude de mœurs sans concession dans un immeuble confiné. Quels vont être les comportements de ces quelques habitants cloîtrés dans la promiscuité, tandis que le plus grand chaos règne dehors ?
Michael Mention (né en 1979) est un auteur qui sait surprendre ses lecteurs, au fil de ses polars et thrillers et même westerns, et qui porte un regard très critique sur notre société. Un gars qui ne mâche pas ses mots très longtemps. On l'avait découvert ici avec Sale temps pour le pays, un polar (paru en 2012) qui nous emmenait dans une Angleterre à la veille de basculer dans le tatchérisme. Le voici avec un roman étonnant et inclassable, au titre coup de poing : Qu'un sang impur ... On connait la chanson.
Paris dans peut-être bientôt. Ce matin-là au café, les habitants ressentent une énorme onde de choc : "un vacarme surpuissant. Bagnoles déplacées. Tuiles balayées. Passants projetés au sol. Peu après, sur la terrasse, les gens se rétablissent, tremblants, sous le choc". Sans doute un volcan gigantesque qui se serait réveillé en Europe de l'est. Des centrales nucléaires auraient été secouées. C'est la panique, il y a même un "cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Waouh. C’est dire si la situation est critique". Bien vite, dans toute l'Europe, après un "dernier apéro avant la fin du monde", chacun est prié de se confiner chez lui, fenêtres fermées et calfeutrées. Et c'est un été caniculaire évidemment. Alors que la température monte dans les chaumières, la télé finit par nous apprendre qu'un terrible virus a envahi l'Europe : les contaminés deviennent des fous furieux, des zombies, des cannibales, façon Walking Dead. L'auteur s'est documenté : la toxine se fixe sur l'hypothalamus, attaque le système endocrinien, multiplie le besoin de nourriture et de plaisir, diminue l'empathie. Pourquoi pas, c'est plausible. De toute façon, là n'est pas le sujet pour Michael Mention : ce qui l'intéresse, ce sont les quelques personnes confinées dans un immeuble. Quelles vont être leurs réactions, leurs comportements, leurs interactions, cloîtrés dans la promiscuité, tandis que la mort et le chaos règnent dehors ?
Voilà bien les clés de l'intrigue. Confinés dans ce petit immeuble, on va trouver là : Un jeune couple actif, Matthieu, Clémence et leur fils Teo. Un couple de retraités, René et sa femme Jacqueline qui souffre d'Alzheimer. Joël, un écrivain solitaire en panne d'inspiration. Il picole un peu, ça aide. Yazid et Fatima, lui est chauffeur Uber, elle élève leurs deux enfants. Ils prient beaucoup, ça aide. Et Chantal, une retraitée aigrie pas très sympathique. Alors ? Tout est prêt, tout le monde est en place ? "Là-haut, au troisième étage de l’immeuble. Lentement, on referme les fenêtres, on s’adosse contre le mur, on se laisse glisser jusqu’au sol, on baisse la tête et l’histoire peut vraiment commencer".
➔ Ce bouquin a comme premier mérite de nous rappeler que le Covid n'était certainement pas la dernière des pandémies et qu'il y en aurait d'autres à venir. On l'oublie un peu trop vite. L'auteur nous rappelle également que la gestion de cette pandémie fut un sacré bordel partout dans le monde et que nos sociétés et nos dirigeants ne sont pas plus préparés aujourd'hui qu'ils ne l'étaient en 2020. Bref, le message est clair : il n'y aucune raison pour que ça ne recommence pas et sans doute en pire. "On va gérer. Ça, c’était lorsqu’ils parlaient de radiations, un truc qu’on connaît avec des plans d’action et des cellules de crise, quand il y avait un semblant de cadre. Là, il n’y a rien car on ne sait rien". ➔ La deuxième bonne surprise de ce bouquin, c'est que Michael Mention, c'est son habitude, n'y va pas avec le dos de la main morte. On a droit à des morts-vivants, des cannibales, un confinement drastique, l'armée dans les rues, etc ... mais ce n'est là qu'un décor, un bon prétexte pour enfermer son petit monde. "Hommes, femmes, Blancs, Noirs, juifs, musulmans… les clivages qui pourrissaient le monde s’annulent : tous égaux dans le chaos". Car derrière le décor post-apocalyptique, il y a ces quelques habitants confinés dans leur immeuble : une micro-société, reflet ou image de la grande. Au début, tout va bien, solidarité oblige et "dans le loft, la cohabitation se passe bien. Du moins, le mieux possible. On mange, on lit, on se douche, on écrit, on se désaltère, on scrolle, on regarde la télé, on appelle ses proches, et si tout ça s’accomplit dans la déprime, c’est ensemble qu’on le fait , ce qui rend les choses un peu plus vivables". Mais dans ce microcosme, le pire va advenir, "car ici-bas, seuls comptent les actes. Ce que l’on fait et ce que l’on choisit de ne pas faire. Toute l’histoire de l’humanité est là, dans les conséquences". Ces habitants vont être confrontés à des choix dramatiques, des actes terribles et donc des conséquences sinistres. Michael Mention n'hésite pas, ne recule devant rien et malmène violemment ses personnages et son lecteur. Z'êtes prévenus. ➔ J'ai longtemps hésité avant de suivre le chemin tracé par Michael Mention. Un écrivain parfois trop surprenant qui semblait ici vouloir surfer trop facilement sur l'après-Covid. Et bien, voici un bouquin que j'ai dévoré (ah, mauvais jeu de mots, désolé) en deux longues soirées : une fois passé le prologue apocalyptique (plutôt bien fait tout de même, il faut le reconnaître), on est absolument captivé par ce Loft story d'une noirceur totale et comme l'auteur n'hésite pas une seconde à sacrifier tel ou tel personnage, l'attention (la tension) est sans cesse relancée. Terriblement efficace. ➔ Ouf, finalement, on pourra refermer le bouquin en se persuadant que Michael Mention y est allé un peu fort, même si oui bien sûr, on est d'accord, une prochaine pandémie nous guette. Mais "on va gérer". N'est-ce pas ?
Merci à Netgalley et aux editions Belfond pour cette lecture.
A la lecture du pitch de ce roman, deux raisons m'ont poussé vers lui. D'abord un univers rappelant la série "The Walking dead" et l'idée de découvrir l'auteur dans le genre roman postapocalyptique.
on fait donc la connaissance d'une famille moderne vivant en banlieue parisienne. Matt, Clem et leur fils ont une belle vie, dans un immeuble sympa peuplé de voisins bienveillants. Quand soudain, une catastrophe arrive. Confiné chez eux, inquiets, ils vont voir sous leurs yeux, la situation virer aux drames et d'étranges créatures surgir. LA survie s'organise et tous ne s'en sortiront pas.....
A la fin de ce roman, j'ai un avis assez mitigé je dois bien le dire.
J'ai beaucoup aimé le côté huis-clos, les références à la culture post apocalyptique du moment, et la sensation d'oppression qui monte tout au long du roman. LE style est maitrisé, les personnages complémentaires, même si tous ne sont pas plaisants, et en tout cas ils forçent le lecteur à se questionner.
Mais je dois bien avouer que j'ai parfois eu des moments un peu plus compliqués. Quand les atermoiements d'une personne deviennent agaçants, et avec une fin qui ne m'a pas convaincue. Pour moi , elle est non aboutie et je me suis donc sentie un peu lésée.
C'est dommage car l'ensemble se lit rapidement, se vit presque, mais je n'y reviendras pas.
Plonger dans Qu’un sang impur, c’est ouvrir les portes d’un chaos fascinant, où la fiction et l'actualité se mêlent dans une danse troublante. Michaël Mention nous entraîne dans une apocalypse intime et universelle, où chaque page résonne comme un écho de nos propres peurs. Loin des stéréotypes du genre, ce roman offre une expérience saisissante, portée par une intrigue haletante et oppressante. Tout débute avec un événement brutal et énigmatique : une déflagration secoue Paris, plongeant la ville dans le chaos. Matt, le héros, fuit cet enfer urbain pour retrouver Clem et leur fils Téo en banlieue. Mais ce répit n’est qu’une illusion : l’effondrement du monde ne fait que commencer. Alors que le président de la République tente de rassurer une population terrorisée, les versions des faits se contredisent : éruption volcanique en Roumanie, menace nucléaire à Zaporijia, explosion d'un centre de recherche en Moldavie. Le monde vacille, et avec lui, la raison des hommes. Un virus inconnu transforme la société en un champ de bataille où chacun lutte pour sa survie. Retranchés dans leur immeuble avec quelques voisins, Matt et Clem assistent à l’effondrement des valeurs humaines. La peur exacerbe les tensions, révélant les failles morales et testant les solidarités. Mention excelle à capturer cette descente aux enfers avec une plume incisive. Il y a un côté viscéral, qui nous fait vivre dans une atmosphère suffocante où chaque détail compte. Son écriture rythmée et percutante maintient une tension constante. Ce roman pourrait bien être inspiré par des œuvres comme 28 jours plus tard ou The Last of Us, tant il interroge notre capacité à résister face à l’adversité, à l’égoïsme qui nous consume et à l’espoir fragile d’un renouveau. Entre ombre et lumière, Mention interroge notre humanité avec une intensité rare. Ce livre dérange autant qu’il captive, nous laissant face à nos propres contradictions. Une réflexion sur notre monde actuel et sur notre résilience face au pire Un roman à lire d’une traite, en gardant le souffle court et les nerfs solides.
QU’UN SANG IMPUR de Michaël MENTION Publié aux éditions BELFOND Sortie le 06 mars 2025 336 pages.
** Résumé : **
Roman apocalyptique, Qu’un sang impur dissèque le vivre-ensemble dans une atmosphère à la John Carpenter, entre 28 jours plus tard et The Walking Dead.
Matt, jeune père de famille, savoure une bière en terrasse à Paris, quand se produit un étrange phénomène : toutes les feuilles des arbres tombent instantanément, avant qu’une onde de choc surpuissante ébranle la capitale. Attentat ? Séisme ? Explosion nucléaire ?
À la suite d’un mouvement de panique sans précédent, et en l’absence d’informations, le président décide de confiner les habitants. Matt, Clem et leur fils de quatre ans se retrouvent prisonniers de leur immeuble en banlieue et tentent d’organiser le quotidien avec leurs voisins. Jusqu’à ce qu’une terrifiante épidémie gangrène la population…
Entre solidarité, lâcheté et sacrifice, jusqu’où Matt et Clem iront-ils pour survivre et protéger leur fils ?
** Mon ressenti : **
Ce roman est aussi percutant que perturbant. Il nous replonge dans le passé avec quelques événements anciens puis nous dirige vers un avenir noir et angoissant.
L’auteur à une vision assez particulière du futur qui nous attend. En même temps, après ce que nous avons vécu avec le covid, cela n’est pas si fantasques.
Un roman noir post apocalyptique au rythme effréné et angoissant que la plume fluide de l’auteur intensifie.
Ce récit est aussi talentueux qu’effrayant. Politique, évènements catastrophiques, violences humaines, l’auteur à travers son écrit ne nous épargne pas.
Merci aux éditions BELFOND pour l’envoi du service de presse via la plateforme NETGALLEY.
je mérige contre ce type d'écriture qui consiste a évoqué la violence de manière exponentielle afin de permettre le lecteurde constater à quel point il est plus malin que les autres, plus malin que la masse. l'histoire, par ailleurs, me paraît peu convaincante avec un lissage et une catégorisation qui demeure discutables. de perspective de nuance et de finesses. en donnant une chance à ce livre, je considérais que le thème devait aller un peu plus loin qu'un guide parfaitement égotique.
J’ai adoré *World War Z* (le livre, hein, parce que le film n’a pas grand chose à voir), et je dis souvent que la littérature noire manque cruellement de zombies. Pas forcément ceux qui titubent en criant “cerveaaaau”, mais disons… une bonne petite pandémie rendant vos voisins enragés et avides de sang frais. Poussée du précipice par Cécilia Thriller Books (que je remercie, ou pas), j’ai donc entamé ce roman à mon retour de voyage scolaire – ma version personnelle de l’apocalypse.
On part sur une petite famille bien gentillette, papa, maman, petit Téo tout mignon. A la faveur d’une explosion volcanique et d’une mystérieuse maladie qui rend tout le monde complètement marteau, ils se retrouvent cloitrés dans leur immeuble d’appartements avec une poignée de voisins tout aussi démunis qu’eux devant ce nouveau confinement. Au départ, ça rigole bien, ça prend l’apéro et ça se tape la cuisse mais on se doute que ça va très vite dégénérer!
“Qu’un sang impur” est un livre sympa et très rythmé qui change de la bonne vieille enquête de papa mais qui se perd un peu en chemin. Dans la deuxième partie du livre, les réactions des personnages deviennent parfois incohérentes et leurs décisions frisent l’absurde. Ca n’en reste pas moins un bon divertissement et les amateurices de huis-clos (ou les nostalgiques du confinement) y trouveront sans aucune doute leur compte !