Troyat was a French author, biographer, historian and novelist.
Troyat was born Levon Aslan Torossian in Moscow to parents of Armenian descent. His family fled Russia in anticipation of the revolution. After a long exodus taking them to the Caucasus on to Crimea and later by sea to Constantinople and then Venice, the family finally settled in Paris in 1920, where young Troyat was schooled and later earned a law degree. The stirring and tragic events of this flight across half of Europe are vividly recounted by Troyat in 'Tant que la terre durera'.
Troyat received his first literary award, Le prix du roman populaire, at the age of twenty-four, and by twenty-seven, he was awarded the Prix Goncourt.
Troyat published more than 100 books, novels and biographies, among them those of Anton Chekhov, Catherine the Great, Rasputin, Ivan the Terrible and Leo Tolstoy.
Troyat's best-known work is La neige en deuil, which was adapted as an English-language film in 1956 under the title The Mountain.
He was elected as a member of the Académie française in 1959. At the time of his death, Troyat was the longest serving member of the Academy.
Un livre québécois important, pas nécessairement parce que Miron est le poète emblématique du Québec francophone, mais plutôt parce que ses propos, même si encastrés dans une époque qui ne ressemble pas au Québec d'aujourd'hui, rappellent que le Québec est ce qu'il est en partie à cause de sa langue. Miron me fait de plus prendre conscience de la petitesse de mon vocabulaire, et de la nécessité de travailler ma langue natale, parce qu'elle est belle et elle est mienne.
Je connaissais de réputation mais je n'avais jamais lu la poésie de Miron. L'homme rapaillé : l'homme éparpillé, qui doit ramasser ses morceaux répandus, les rassembler pour enfin reprendre forme... Cet oeuvre unique qu'il a poli et peaufiné tout au long de sa vie et qui est devenu emblématique du Québec et d'une époque.
J'ai été agréablement surprise par son vocabulaire coloré et foisonnant qui raconte si bien la québécitude. C'est un classique à redécouvrir!
Je ne connaissais Gaston Miron que de nom et wouaah je suis super contente d’avoir enfin pu découvrir sa poésie. C’est terriblement amoureux et beau, engagé et militant avec de belles envolées sur la nature et le Québec. Je lirai d’autres œuvres de lui, c’est sûr !
Une grande déception cette fois-ci. Je peux apprécier sa perception et son travail sur la langue, tels que développés dans les textes en prose. De même, quelques poèmes en valent la peine (« Tout un chacun », notamment). Cependant, de façon générale, les poèmes nationalistes m'ont laissée, au mieux indifférente, au pire, exaspérée (probablement la faute de politiques provinciales actuelles qui se justifient justement par ce passé dont Miron fait l'éloge).
Not in English kids. If you're learning French, he's pretty awesome. Actually, he could be in English, but I've never found it. It'd be surprising if he was, seeing as how he fought for French most of his life. A big figure in the seperatist movement in Quebec. Yep. Super good though. Excellent.
J’ai souvent lu des poèmes de ce grand livre un peu au hasard ou à la découverte de 12 hommes rapaillés. Cette fois, je l’ai lu d’un couvert à l’autre ce qui m’a permis de découvrir non seulement les très beaux poèmes mais aussi la véritable démarche du poète. Ce livre devrait être entre les mains de tous ceux qui ne s’offusquent pas de la montée de la langue anglaise au Québec !!!!
Quel beau reccueil. Attention, review long. J'ai beaucoup aimé les poèmes (la marche à l'amour >>>). C'est par contre les dernières entrées sur la langue française québécoise qui sont venues me chercher le plus (évidemment). Je ne suis pas d'accord avec tous ses propos et les temps ont changé, mais ça reste encore très d'actualité et pertinent. J'ai beaucoup aimé la discussion sur les rapports de force entre l'anglais et le français au Canada et au Québec (voir mes extraits) et je pense que c'est plus là le problème et non le blinguisme en tant que tel (que je prône ++). Des bonnes pistes de réflexions. Ça m'a mis dans un mood de révolution (sorry Gaston j'écris en franglais).
extraits: "le coeur a des arrêts brusques mais savants"
"qu'à travers cette absence je me désoleille"
"et j'ai hâte à il y a quelques années"
"[...] diglossie. Ce terme designerait une situation où une communauté utilise, suivant les circonstances, un idiome plus familier et de moindre prestige (le français) ou un autre perçu comme plus savant, plus recherché et prestigieux (l'anglais)."
"Alors qu'au Québec... le bilinguisme en question n'est en réalité que l'unilinguisme de l'autre." OUFFF
"Le jour où tous les Canadiens français seront bilingues, tout le monde au Canada parlera la même langue, et l'une des deux s'éliminera automatiquement par inutilité et inefficacité."
Un ramassis de tourments, d'espoirs, d'histoires, de fierté, de luttes mis en poésie et en prose. Un indétrônable pour nous qui sera toujours d'actualité.
Étant néophyte de la poésie en général, j'ai tout de même bien apprécié les vers de Gaston Miron car ceux-ci sont le reflet de la beauté et de la profondeur que le français peut avoir. Mélange de cryptique, d'épique, de romantique et de politique, les écrits ratissent larges mais demeurent profondément ancrés dans l'identité Québecoise et semblent avoir servis d'arme au poète pour combattre une acculturation anglophone qui était fort présente (et l'est toujours, quoique sous formes différentes) à l'époque où ils ont mis sur papier. Les textes politiques présents à la fin du livre donne une bonne idée de la vision indépendantiste de gauche de Miron, bien loin du nationalisme taché de repli identitaire qu'on voit malheureusement trop souvent de nos jour. Vaut certainement la peine d'être lu autant pour écouter l'écho de la conscience de son époque que pour l'esthétisme de son language.
*Deuxième lecture (partielle). BES - Littérature québécoise - Préface - Les années de déréliction - Sur la place publique - Compagnon des Amériques - L’octobre - Aliénation délirante - Notes sur le non-poème et le poème - Circonstances - De la langue
J'ai apprécié lire un grand classique québécois. Ces poèmes sont parfois difficile à comprendre, mais ils sont intéressants. Il parle avec tellement de passion, c'est fascinant. Les essais sont aussi très bien écrit, ils sont clairs et vont droit au but. Je n'approuve pas avec ses propos et idées, mais je ne peux pas nier qu'il a une belle plume et qu'il sait livrer sa marchandise.
Poursuivant ma lecture de poésies québécoises, après Émile Nelligan (5/5) et Anne Hébert (4/5), je dois classer ce recueil de poésie avec la note de 3/5. Gaston Miron est une figure importante au Québec, et ce recueil a un lourd bagage historique. Néanmoins, je dois faire abstraction de ces faits, et noter le livre pour ce qu'il représente pour moi!
En lisant le recueil, quelque chose d'amusant est arrivé. En lisant les textes de Miron, m'est survenu des chansons du disque Parle-Moi de Chloé Sainte-Marie de 2005! Et j'ai donc fait une recherche rapide, pour confirmer que Chloé avait bel et bien choisie les textes de Gaston Miron pour les chansons Mon Bel Amour, Parle-Moi, Sentant La Glaise, L'Ombre De L'Ombre, Soir Tourmente, Ce Monde Sans Issue, Au Sortir Du Labyrinthe. J'ai adoré cet album et cette année-là, et je l'écoutais en boucle. Donc, on pourrait penser que mon amour pour la musique et les textes de cet album aurait valu note plus haute pour ce recueil de poèmes...
La note de 3/5 est expliquée par la répétition des sujets: Gaston Miron parle, en gros, de l'amour d'une femme introuvable ou perdue, le fardeau du peuple québécois, et les injustices. Les poèmes de Gaston Miron sont pour la plupart empreint de mélancolie, d'espoirs impossibles, de tristesse, de peines, de déception, de rage... Bref, on lit les textes, et on est épuisé! J'aurais aimé avoir des poèmes qui nous remonte le moral, entremêlés entre tous ces sujets lourds. Aussi, je dois avouer que bien que je sois québécois, je suis loin d'être un patriotique, et les textes politiques ne sont pas vraiment quelque chose que j'apprécie lire, surtout en poésie.
Néanmoins, c'est un livre que je trouve important de posséder et à relire, pour son importance dans la culture québécoise et sa place parmi la poésie de la province. Mais ce n'est définitivement pas mon préféré.
Les poèmes que j'ai le plus appréciés sont:
Ce corps noueux (p. 28) Vérité irréductible (p. 29) Cantique des horizons (p. 34-35) Ce monde sans issue (p.50-51) Jeune fille (p. 57) Plus belle que les larmes (p. 58) La marche à l'amour (p. 59-65) L'homme agonique (p. 83-84) Les siècles de l'hiver (p. 88) La braise et l'humus (p. 91) L'amour et le militant (p. 107-111) La corneille (p. 150-151) L'ombre de l'ombre (p. 152) Six courtepointes – 1 (p. 161-163)
Pauvre Gaston Miron ! Goodreads attribue cette édition de son livre à Henri Troyat et les autres sont anonymes ! Or il a voulu, si j'ai bien compris, être comme Montaigne ou La Bruyère l'homme d'un livre sans cesse repris et augmenté. "L'Homme rapaillé" est ce livre. J'y découvre la voix poétique de Miron, admirable d'intensité comme de variété. Certains poèmes se font l'écho de son engagement pour l'indépendance du Québec, mais le ton général est lyrique et déroutant à la fois. Déroutant parce que la poésie de Miron, très orale, est à la fois d'apparence très familière et profondément énigmatique, entre images surréalistes, saisissantes, et syncopes d'une syntaxe peu académique. Finalement c'est du fait même qu'elle s'écrit en français que cette poésie est politique car même les poèmes d'amour se font revendication d'une culture minoritaire. Miron se méfie d'ailleurs très explicitement de l'introduction dans le français du Québec d'anglicismes qu'il n'emploie qu'avec ironie. L'édition Gallimard ne retient que les parties poétiques de "L'Homme rapaillé". Des raisons fort valables en sont données. Je plaiderais pourtant pour une édition intégrale, même si les proses se comprenaient mal hors contexte. Car Miron l'affirme : "le poème ne peut se faire que contre le non-poème" dont la présence dans le recueil semble indispensable à cette réussite digne de Frankenstein : rapailler c'est rapiécer, rabouter. Il faut montrer les coutures.
Tout a déjà été dit sur la poésie exceptionnelle de Miron. Je souhaiterais simplement ajouter que la lecture du texte « Un long chemin » a été pour moi comme la clé qui permet de déverrouiller cette poésie. J’ai beaucoup aimé suivre le cheminement, l’évolution des réflexions de Miron au sujet de la poésie, de la littérature, et que celle-ci soit située par rapport à son parcours militant. En règle générale, j’ai beaucoup aimé les articles qui composent la dernière section et auxquels je ne m’attendais pas. Ils m’ont permis de constater l’évolution ainsi que l’écart avec ce qui en est aujourd’hui quant à la question linguistique et nationale, ce que j’ai beaucoup apprécié.
Certains sont très beaux. Par contre, trop de poèmes se tirent dans le pieds, en se réduisant à de la propagande marxisante, et pseudo-nationaliste. Je pense que la poésie peut être politique, mais lorsque c'est fait à la Miron, il y a trop souvent une sorte de manque de subtilité, qui écoeure, qui trahie un manque de réelle patiotisme, de réel amour du pays. J'ai très peu de patience pour cette génération qui se plaint constamment de ne pas être matériellement aussi à l'aise que l' "oppresseur", et d'en faire un scandale, comme si la souffrance humaine était abolissable.
"J'ai fait de plus loin que moi un voyage abracadabrant il y a longtemps que je je m'étais pas revu me voici en moi comme un homme dans une maison qui s'est faite en son absence je te salue, silence
je ne suis pas revenu pour revenir je suis arrivé à ce qui commence"
Quelques très belles formules, mais en général j'ai du mal avec les poèmes associant l'image amoureuse à la nature ça me saoule Quelques poèmes difficilement compréhensibles comme c'est en québécois. Cool la préface d'Edouard Glissant (édition Gallimard)