Stranger is the story of a mixed marriage, between a Tunisian Jew and Marie, a Catholic girl from Alsace whom he meets and marries while studying medicine in Paris. His decision to settle among his own people in Tunis, there to establish a practice as a doctor, begins for them a married life which, conceived in honesty and love, soon brings to the surface profound and bitter conflicts.
Tunisian Jewish writer and essayist who migrated to France.
Born in Tunisia under French protectorate, from a Tunisian Jewish mother, Marguerite Sarfati, and a Tunisian-Italian Jewish father, François Memmi, he speaks French and Tunisian-Judeo-Arabic. He claims to be of Berber ancestry. He was educated in French primary schools, and continued on to the Carnot high school in Tunis, the University of Algiers where he studied philosophy, and finally the Sorbonne in Paris. Albert Memmi found himself at the crossroads of three cultures, and based his work on the difficulty of finding a balance between the East and the West.
His best-known nonfiction work is "The Colonizer and the Colonized", about the interdependent relationship of the two groups. It was published in 1957, a time when many national liberation movements were active. Jean-Paul Sartre wrote the preface. The work is often read in conjunction with Frantz Fanon's "Les damnés de la Terre" ("The Wretched of the Earth") and "Peau noire, masques blancs" ("Black Skin, White Masks") and Aimé Césaire's "Discourse on Colonialism." In October 2006, Memmi's follow-up to this work, titled "Decolonization and the Decolonized," was published. In this book, Memmi suggests that in the wake of global decolonization, the suffering of former colonies cannot be attributed to the former colonizers, but to the corrupt leaders and governments that control these states.
Mon premier Albert Memmi, May his soul rest in peace. Il a une plume magnifique, vraiment. J'ai beaucoup apprécié ce livre, mais j'ai moins apprécié les personnages qui sont loin d’être parfaits. Ce livre raconte l'histoire d'un mariage mixte, coupé court, d'une française et d'un Tunisien juif qui ne sont vraiment pas faits l'un pour l'autre. Je trouve que, même si leurs différences d'origine a créé un gouffre entre eux, puisqu'ils ont des coutumes et des traditions assez différentes, mais ce n'était pas la raison de l'échec de leurs mariage. Ce qui les a condamné c'était plutôt le manque de communication et de confiance. La fermeture sur soi. Je pourrai même dire qu'ils se sont précipités en se mariant, je n'ai pas l'impression qu'ils se connaissaient assez... Marie croit avoir tout sacrifier et être partie en Tunisie de bonne volonté ( Ce qui est déja une erreur en soi ; S'isoler complètement en tant que couple et tout donner à une relation n'a jamais été un bon choix. Une personne doit avoir d'autres repaires sur lesquels elle pourra retomber. parce que si la relation échoue, La personne ne lui restera plus rien, ce qui l’amènera a se comporter de façon encore plus désespérée et absurde, Puisqu'elle a tout perdu.) Mais en venant a Tunis, elle a tout refusé de cette culture étrangère et de cette ville. Elle s'est même obstinée a tout refuser ! J'avais l'impression que ce refus et cette distance qu'elle mettait par rapport a son entourage était consciente, et non pas spontanée. Elle n'aimait ni l'architecture, ni les épices, ni les coutumes, ni le soleil et l'humidité. Voyons, elle ne supportait même pas l'odeur du Jasmin! Comment est ce qu'un mariage pourrait fonctionner quand tout ce qui sortait de la bouche de ton partenaire n'était autre qu'une critique de ta ville natale et ton peuple? Elle les a même traité de sauvages... C'est abusé! Et je n'en veut pas seulement a Marie. Le Tunisien aussi ruminait son désespoir tout seul dans son coin et n'en parlait que remparent a sa femme. C'était donc voué à l'échec, une bombe a retardement, a cause du manque d'ouverture des personnages, et non pas a cause de leurs différences.
Même si je n'en retiens aucun souvenir, il paraît que j'ai lu livre il y a une petite décennie. Inscrits sous le titre à la première page se trouvent les mots "finished Thanksgiving 2010." A ce point-là de me biographie, je préparais mon séjour en Tunisie, où a lieu ce récit, et j'étais en couple avec un Juif. On voit facilement pourquoi ce roman m'a attirée.
Puis maintenant, au bout de cette deuxième lecture, je vois aussi pourquoi j'ai si facilement oublié cette histoire. Le récit contient une suite des bagarres conjugales et réflexions futiles sans trop de description ni d'imagination. Pourtant, j'avais faim de la grande mésaventure qu'est la vie du couple, et j'en étais par moments vorace. L'impossibilité dans laquelle le lecteur est jeté est fascinant. On veut la réussite/la résolution en même temps que la perdition absolue. Tour de force pour faire surgir ces sentiments de contradiction qu'on repousse trop facilement de nos vies intérieures.
Ce que je vais retenir de cette lecture, c'est que personne n'a raison dans ce roman. Ni les Européens, ni les Juifs, ni les Africains, ni les croyants, ni les athées - personne. Les compromis sont tenants mais à vrai dire n'ont aucun sens dans ce context, dans ce vide d'absolu. N'empêche que tous doivent continuer à vivre. Comment en trouver le courage? Memmi sait mieux que d'y répondre que par son art.
"Agar" d'Albert Memmi est paru la première fois aux éditions Corréa Buchet en 1955. L'édition présentée ici (folio) est de 2004. Albert Memmi nous raconte dans ce roman l'histoire d'innombrables couples, issus de cultures différentes, l'histoire de mariages mixtes, souvent condamnés à l'échec, faute de communication. C'est aussi l'histoire d'un jeune tunisien juif dans les années cinquante, qui fait la connaissance d'une jeune fille alsacienne et catholique. Après leurs études à Paris, ils décident tous les deux de retourner en Tunisie. Et c'est là qu'ils se rendent compte des difficultés qui émergent d'un contraste culturel avec des conséquences imprévisibles.
Le livre raconte l'histoire d'un mariage mixte entre un juif tunisien et une étudiante française venus tous les deux pour s'installer et vivre en Tunisie. Ce livre est d'une profondeur et il faut savoir lire entre les lignes. Je m'étonne et m'étonnerai toujours de cette capacité, et quel don, que possède cet Albert Memmi quand il s'agit d'analyser des pensées profondes et de les faire russergir au lecteur.
I consider Albert Memmi the best author that my country, Tunisia, has given to the world. In this novel, (I guess that the story took place during late 50th of the 20th century) Albert Memmi tells the story of a Tunisian doctor who completed his studies in France. He got married with a catholic French woman. They decided to settle in Tunis. And then, their life together became dramatic! Although they are from different culture and different religion, they were trying to save their marriage and prove that love is all what they need to overcome the problems that they face. Unfortunately, the lack of communication between the husband and the wife led to suffers and hurts. They finally gave up and decided to divorce. Through the novel, I learnt that openness and communication play an important role in the success of a mixed marriage.