Les Occidentaux et en premier lieu les Français, doivent répondre, selon l’auteur, au plus grave défi qui se pose à eux : le virus de la haine de soi collective, miroir de la détestation dont ils sont l’objet de la part des totalitarismes modernes. Aucune civilisation n’est pire que les autres. L’enjeu de ce livre est de montrer que si nous ne sommes pas parfaits, nous autres occidentaux avons aussi des raisons objectives d’être fiers de nous et de nos valeurs. Et la première d’entre elles ne serait-elle pas la démocratie ? Cette démocratie fondée dans les sociétés ouvertes sur le postulat simple que l’individu est responsable de lui-même, pas de ses ancêtres ou d’un groupe social auquel il serait assujetti. Le « politiquement correct », fondé lui sur la repentance, l’antiracisme à sens unique et l’assignation des individus à des communautés détenant des droits collectifs exorbitants, est donc une menace gravissime pour nos sociétés.
L'auteur et peut-être chaque non-Occidental qui visite l'Europe ou les Etats-Unis est surpris par la haine de soi des Occidentaux et son besoin de culpabiliser lui-même. Parce qu'il n'est plus rationel, Del Valle utilisent des thèses psychologiques (syndrom de Stockholm etc.) afin de le comprendre. A ce jour-là, il existe un terrorisme intellectuel, un climat politiquement-correct dans les médias et les niveaux politiques ce qui empêche le débat ouvert. Diabolisation - Culpabilisation - Ridiculisation sont les mots clefs. Pour créer une contre-culture, Del Valle analyse et déconstruit quelques mythes dures: les croisades, l'esclavagisme et le rôle important des Arabes, le "bon étranger", le science arabe,...
Finalement, l'auteur décrit des solutions pourque l'Europe regagne son auto-estime: la retour de l'Etat-nation, une intégration nécessaire des néo-Français et par conséquence les Européens qui se rendent compte de leur culture exceptionnelle. J'accorde que l'Europe doit collaborer plus intensement avec la Russie.