Comme tous les enfants, Peter a un superpouvoir. Il sait voler.
Avec Jo, qui court plus vite que la lumière, Mich, qui tire des lasers ou Amandine, dont les dessins prennent vie, la cour de récréation devient un plateau de cinéma où tous les scénarios se réalisent.
Mais il y a une ombre au tableau. Un certain Virgule rôde autour de leur enfance. Pour chacun d'entre eux, il a une drôle de proposition : une vie rangée en échange de nos rêves les plus chers. Mich est le premier à céder et choisit une scolarité exemplaire. La seule à se méfier est Amandine, qui conseille d'ailleurs à Peter de ne jamais faire confiance à ce sinistre personnage.
Peter va grandir et recroiser Virgule à des époques charnières de sa vie. Comment éviter de pactiser avec cet étrange prêteur sur gages ?
Une odyssée des rêves d'enfants devenus adultes malgré eux, interprété avec une grande douceur par l'auteur lui-même.
Promeneur professionnel avec son compte poétique Grosso Modo, Paul Joubert est également auteur.
Il signe ici un roman dans la tradition du réalisme magique, où le merveilleux s'amuse de la réalité.
Chère Toi, Il y a des lectures qui bourdonnent encore longtemps après avoir refermé la dernière page… Le nouveau roman de Paul Joubert en fait partie. Un petit bourdon littéraire qui m’a emportée dans un univers à part : doux, un peu flou, un peu magique.
Peter. Un personnage que tu suis de l’enfance à l’âge adulte, entre naïveté et grande lucidité. Un rêveur au cœur tendre. Un garçon un peu trop gentil, un peu capricieux, mais profondément humain. Son rêve ? Il le poursuit coûte que coûte. Même si la vie, parfois, s’en mêle…
Un roman qui parle de nos rêves d’enfant. Ceux qu’on garde au fond de nous. Ceux qu’on oublie, qu’on trahit parfois. Ceux qui survivent à l’âge adulte, malgré les choix, les renoncements, les désillusions.
L’écriture de Paul Joubert m’a séduite. Une plume poétique, délicate, un peu piquante. Un ton qui m’a rappelé les ballades de GROSSO MODO, que j’aime tant. C’est fluide, c’est addictif, c’est beau.
Et tu sais quoi ? Ce roman a des allures de conte. Un vrai conte moderne, entre réel et merveilleux. Je le verrais bien en dessin animé tant il est visuel, vibrant, peuplé de personnages attachants et fantasques.
Une lecture tendre, sensible, un peu métaphorique… Un roman qui questionne, qui fait rêver, qui émeut.
Bref, j’ai adoré. Et je ne peux que t’inviter à te laisser emporter à ton tour. Ferme les yeux. Écoute le bourdonnement. Et rêve.
Deuxième livre lu de Paul Joubert et deuxième très joli coup de cœur !
Quelle joie immense de retrouver la plume lumineuse et enchanteresse de l’auteur à travers ce roman qui vibre aussi délicatement qu’un rêve d’enfant. « La théorie du bourdon » butine avec malice entre le réel et le merveilleux pour nous offrir un résultat plein de grâce et d’élégance poétique.
Peter sait voler. Jo court plus vite que la lumière. Mich tire des lasers. Amandine donne vie à ses dessins. On baigne dans une enfance encore intacte au cœur de laquelle les superpouvoirs et l’imaginaire sont souverains. Mais, comme un nuage menaçant sur un ciel d’été, surgit Virgule, étrange personnage qui échange les rêves contre des vies bien rangées.
Au fil des âges et des pages, Peter grandit et se retrouve de plus en plus tiraillé entre le rêve et le renoncement. Que fait-on de nos pouvoirs une fois adultes ? Qui devient-on lorsque l’on cesse de croire en eux ?
En tentant de répondre à ces interrogations, Paul Joubert nous plonge dans roman d’apprentissage bouleversant, une parabole tendre et lucide sur le temps qui passe, sur les rêves qui s’érodent lentement, rongés par l’attente et les compromis. Le roman parle de l’âge adulte qui écrase, qui classe, qui planifie et qui enfouit l’enfance pleine de possibles sous des couches de raison, de fatigue et de renoncements. Mais il murmure aussi qu’il est peut-être encore temps d’écouter ce qui bourdonne en nous.
L’auteur tisse ici un récit envoûtant, mélancolique et profondément émouvant à la frontière du réalisme magique. C’est une méditation sur l’enfance, les doutes existentiels et la perte de soi. On referme le livre comme on sort d’un songe hyper sensoriel avec le cœur un peu serré et l’âme délicatement renversée.
Un roman précieux, poétique et inventif qui sort des sentiers battus en littérature et nous permet de rêver les deux yeux grands ouverts et les doigts pleins de mots.
À glisser entre les mains de celles et ceux qui refusent de troquer leurs ailes contre une cravate !
Un conte qui m'a déclenché en moi beaucoup de questions. Et une impression que ce conte peut avoir une signification différente en fonction du lecteur et comment il se sent dans sa vie d'adultes. A relire dans quelques temps, quelque chose d'autre rejaillera je pense
Super livre avec un style très poétique, la gymnastique des mots et des phrases est remarquable. On peut totalement se retrouver dans le parcours du personnage principal et profiter des belles métaphores proposées par l'auteur.