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Taxi de nuit

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LeTaxi Driverdu XXIe siècle ! Un taxi de nuit à Chicago est confronté à un mystérieux tueur qui s'en prend aux chauffeurs de taxis.
Eddie Miles est taxi de nuit à Chicago. C'est un homme solitaire, qui connaît chaque recoin de la ville, depuis les quartiers les plus huppés jusqu'à ceux où il est devenu dangereux de s'aventurer. Du crépuscule à l'aube, chacune de ses courses est une nouvelle aventure, parfois heureuse, parfois périlleuse. Alors qu'un mystérieux tueur s'en prend aux chauffeurs de taxis, Eddie essaie tant bien que mal de ne pas se laisser gagner par la violence qui gangrène la ville. Jusqu'au jour où celle-ci l'atteint personnellement : il sauve de justesse une jeune prostituée passée à tabac, et un de ses meilleurs amis est victime du tueur. Eddie décide alors de prendre les choses en main...

240 pages, Paperback

Published May 15, 2025

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About the author

Jack Clark

14 books5 followers

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Displaying 1 - 9 of 9 reviews
11 reviews
November 23, 2025
le livre est cool, mais sans plus
quelques point forts que j’ai bien aimé mais un peu long
Profile Image for Bruno Menetrier.
290 reviews4 followers
May 24, 2025
Chronique urbaine hyper réaliste : les mémoires d'un vieux chauffeur de taxi de Chicago. Une prose au ras du bitume qui peut rappeler celle de Bukowski.

Avez-vous déjà lu un chauffeur de taxi ?
Et bien c'est le moment : l'américain Jack Clark (né en 1949) fut longtemps taxi de nuit à Chicago.
Ses premiers écrits, il les vendait directement à ses plus fidèles passagers avant d'attirer l'attention d'un éditeur !
Taxi de nuit est son premier bouquin traduit en français, mais il date de 1996.

Edwin Miles, dit Eddie, est taxi pour la compagnie Sky Blue. Il travaille de nuit et c'est son partenaire qui prend la voiture pour la journée. Le soir, Eddie charge, roule, dépose, et sillonne la ville aux côtés des taxis des autres compagnies, Yellow, Checker ou Flash.
Mais ni les rues sombres ni les cités pauvres de Chicago ne sont vraiment sûres.
On parle même d'un mystérieux tueur en série qui s'en prend aux chauffeurs de taxi : « trois chauffeurs de taxi de Chicago ont été tués depuis le début de l’année ». Et c'est l'un des meilleurs amis de Eddie, Lenny, qui sera la prochaine victime : « le meurtre de Lenny avait fait la une des journaux, ils en avaient parlé à la télé, les taxis qui se faisaient braquer étaient sur toutes les lèvres ».
Un soir, Eddie va même sauver une toute jeune femme qu'il découvre dans la lueur de ses phares, sauvagement tailladée au fond d'une ruelle obscure : elle le prend pour un ange de la nuit (le titre en VO était : Nobody's angel).
Eddie va aider les inspecteurs Hagarty et Foster à mener cette double enquête pour retrouver le meurtrier de la jeune femme (elle n'est pas sa seule victime) et celui des chauffeurs de taxi.
Ah, et puis c'est un bouquin dont on peut dévoiler la dernière page sans risque de spoiler :
« POUR VOTRE SÉCURITÉ PRIÈRE DE DESCENDRE CÔTÉ TROTTOIR UNIQUEMENT » !

C'est une excellente surprise que la découverte de cette chronique urbaine hyper réaliste !
C'est une prose au ras du bitume, minimaliste, factuelle. Les chapitres sont même ponctués d'extraits du règlement municipal !
« [...] Toute discrimination dans la sollicitation, l’acceptation ou la qualité du service fourni aux passagers en raison de leurs origines, de leur genre, de la zone géographique de leur prise en charge ou de leur destination dans la ville de Chicago est strictement interdite.Ville de Chicago,
Département des Services aux consommateurs,
division des véhicules de transport de passagers. »

Et le lecteur commence à se laisse bercer sur la banquette arrière par le refrain monotone du chauffeur de taxi.
« [...] Deux dollars quatre-vingts au compteur ; elle m’en a donné trois et m’a dit de garder la monnaie.
[...] Le compteur annonçait quatre dollars quarante quand je me suis garé à côté d’une nuée d’autres taxis. La femme m’a tendu cinq dollars. « Gardez-les », m’a-t-elle dit.
[...] Dix dollars au compteur. Elle m’a donné treize. « Merci beaucoup, j’ai dit en ouvrant la portière. »

Ce style dégraissé jusqu'à l'os, sans fioritures, évoque fortement celui de Charles Bukowski, qui, tout comme Jack Clark ici, mettait en scène un double de lui-même dans ses romans (Hank Chinaski pour Bukowski).
Ces deux écrivains nous apportent la voix de la rue et l'on se souvient qu'avec Bukowski/Chinaski on découvrait les "mémoires d'un vieux dégueulasse" : heureusement le taxi de Clark/Eddie est beaucoup mieux tenu, plus propre ... et plus sobre !
Mais l'écriture reste bien la même : des phrases resserrées et lapidaires qui semblent se limiter à relater les événements ordinaires du quotidien, à dépeindre le réalisme cru de la ville.
Ce n'est qu'à force d'une répétition presque lancinante que l'humanité commence à transpirer du récit pour créer une atmosphère unique autour du personnage.

L'intrigue policière tient un peu en haleine le lecteur et n'est ici que le prétexte à parcourir, avec Eddie le taxi, le plan quadrillé de Chicago en long et en large: depuis les quartiers en voie de gentrification jusqu'aux cités à moitié abandonnées comme celle de Cabrini.
« Cabrini-Green. Des barres et des barres de HLM sinistres construites par le gouvernement, entourées de terre battue et de parkings gris jonchés de détritus. Cette cité était le cauchemar des chauffeurs de taxi.
Quand j’étais enfant, des Blancs habitaient là. Mais c’était il y a longtemps. Maintenant, presque tous les habitants étaient noirs, pauvres et au chômage ».

Et la nuit, du côté du West Side, plane toujours le fantôme des émeutes raciales de 66 et 68.
« [...] À écouter les chauffeurs, tout était merdique. Ils ne gagnaient jamais d’argent. S’il y avait du soleil, ils se plaignaient parce que les gens marchaient. S’il pleuvait ils geignaient que tout le monde restait chez soi. »
« [...] Les femmes de ménage sortaient du travail et se hâtaient vers State Street pour prendre le bus en direction des quartiers sud-ouest. La dernière fois que l’une d’elles était rentrée en taxi, ça devait être en 1947. »
Profile Image for Alice Alexandre.
568 reviews4 followers
Read
May 31, 2025
Quand Quentin Tarantino dit que c’est son roman préféré de l’année, tu te dis que soit il n’a lu que ce livre, soit les autres livres qu’il a lus, bah, c’était de la tartiflette, euh, de la blanquette ? de l’aligot ! mais non, comment dit-on déjà ? ah oui, de la daube ! (quelle quiche, je vous jure !), soit ce livre vaut vraiment le coup d’être lu ! Connaissant (pas personnellement) le réalisateur, scénariste et acteur, je pencherais plutôt pour la troisième option (ce n’est pas moi qui vais le contredire, j’aurais trop peur qu’il lance Beatriz Kiddo à mes trousses pour me tailler la moustache avec une katana)…

Eddie Miles est chauffeur de taxi. Il préfère travailler la nuit et se coucher quand Chicago se réveille. La nuit est certes plus calme mais elle apporte aussi son lot de clients singuliers, en plus des fêtards. Il sait quels quartiers éviter et, avec les années d’expérience qu’il a au compteur, quels éventuels clients il ne doit absolument pas laisser monter dans son taxi, et ce au premier coup d’œil. D’autant plus que, depuis quelque temps, un meurtrier a pris pour cible quelques-uns de ses collègues.

Ce thriller puise sa différence dans la structure même de la narration : on suit Eddie pendant ses déplacements et, comme un passager invisible, on vit sa vie, ce qu’il vit au quotidien, on écoute ses conversations avec ses clients, ses griefs, ses doléances, ses récriminations à tout va contre ceci et cela, en se demandant si et à quel moment l’assassin va prendre place sur le siège arrière. Il n’y a pas d’enquête à proprement parler, même si à un moment donné Eddie joue avec le feu (rouge… comme le sang), en se montrant trop curieux. Et, pourtant, à aucun moment Eddie ne prend de raccourcis ni ne choisit le chemin le plus long : la narration est aussi fluide que le trafic.

Le petit truc en plus, comme un supplément bagages, ce sont les extraits du règlement auquel les chauffeurs de taxis doivent se soumettre, que l’on retrouve au début de chaque chapitre – certaines règles m’ont fait sourire, d'autres un peu moins.

Bref, un roman qui nous embarque dans les rues de Chicago, dans une ambiance qui m’a fait penser à la série télé ℋ𝒾𝓁𝓁 𝒮𝓉𝓇𝑒𝑒𝓉 ℬ𝓁𝓊𝑒𝓈 (les jeunes, ne cherchez pas !), avec juste ce qu’il faut de suspense, et qui nous montre l’autre face des États-Unis, où règne la violence, la pauvreté, la gentrification, tout en nous amenant à réfléchir sur les conditions de travail des « taxis ».

https://www.instagram.com/aliceintheo...
Profile Image for Litote.
648 reviews10 followers
June 6, 2025
Taxi de nuit , c'est plongé dans une atmosphère oppressante et ultra-réaliste, au cœur de Chicago, aux côtés d’Eddie Miles, chauffeur de taxi de nuit solitaire, désabusé mais attachant. Ce roman, je ne l’ai pas lu comme un simple polar, mais comme un témoignage brut, sincère, souvent glaçant. Eddie n’est pas un héros, juste un homme usé, divorcé, qui roule la nuit pour survivre, dans une ville où chaque course peut être la dernière.
J’ai tout de suite été happé par cette immersion dans les rues sombres et dangereuses de la ville. L’auteur, Jack Clark, sait de quoi il parle : il a lui-même conduit un taxi pendant trente ans. Ça se sent à chaque page. Les scènes paraissent vécues, les dialogues sonnent juste, les trajets sont criants de vérité. On sent la fatigue, la solitude, la peur qui monte peu à peu alors que des chauffeurs sont assassinés et qu’Eddie découvre une jeune prostituée mutilée, abandonnée comme un déchet.
Ce n’est pas vraiment un thriller, alors je me suis surpris à attendre plus d’enquête, plus de réponses. Les pistes sont là, mais rien n’est vraiment creusé. C’est davantage une chronique du désespoir urbain, un récit qui se répète parfois, mais qui reste profondément humain. J’aurais aimé que le tueur soit davantage exploré, que certaines intrigues secondaires soient poussées plus loin.
Malgré ces réserves, j’ai apprécié ma lecture. Le style est direct, sans fioritures, presque cinématographique. On sent la crasse, la sueur, la peur à chaque coin de rue. Et surtout, on s’attache à Eddie. Un type ordinaire, qui essaie de faire ce qu’il peut, de comprendre, de survivre. Ce n’est pas un coup de cœur, mais un roman qui m’a marqué par son authenticité. Une vraie virée dans les entrailles d’une ville qui ne dort jamais pour une balade nocturne à ne pas manquer.

https://latelierdelitote.canalblog.co...
113 reviews
November 26, 2025
4,5/5*

Une superbe chronique au ton contemplatif qui rappelle le style urbain froid des films de Michael Mann. Son écriture minimaliste et sans compromis épouse merveilleusement le Chicago abrupt et brutal qui lui sert de cadre. On a droit à un roman d'atmosphère où l'urbanité décadente pèse sur ses protagonistes. En parallèle, le racisme latent et la criminalité gangrènent une cité qui peine à faire face à ses maux. Il est difficile de croire que ce roman a été vendu main à la main aux clients de l'auteur (lui-même chauffeur) lors de ses courses, mais force est d'admettre que de grands talents peuvent émerger de toute part. Ce roman est une pépite.
Profile Image for Sonia Pupier Goetz.
850 reviews35 followers
December 6, 2025
Une plongée brute et captivante dans les entrailles nocturnes de Chicago.

Il y a des romans noirs qui claquent comme un coup de frein en pleine nuit. « Taxi de nuit », de Jack Clark, en fait indéniablement partie. Rarement un polar aura su capturer avec autant d’authenticité l’ambiance électrique, tendue et profondément humaine d’une grande ville américaine sombrant dans ses contradictions.

Jack Clark, lui-même chauffeur de taxi à Chicago, offre ici bien plus qu’un simple polar : une chronique urbaine férocement lucide, portée par une plume nerveuse, vibrante de réalisme et de désespoir retenu. Ce roman n’est pas sans évoquer « Taxi Driver » de Scorsese, dont il est souvent qualifié d’héritier. Pourtant, « Taxi de nuit » trace sa propre route, à la lumière blafarde des lampadaires et au rythme syncopé des radios qui grésillent.
Une nuit, un homme, une ville

Eddie Miles, notre narrateur, est de ceux qui errent dans les rues. Taxi de nuit à Chicago, il est ce témoin silencieux de la vie urbaine, celui qui observe, qui écoute, mais ne juge pas. Solitaire endurci, il traverse la ville comme un fantôme bienveillant, déposant ici une vieille dame, là un fêtard aviné ou une travailleuse du sexe blessée. Et dans cette mosaïque de vies croisées, il tente de préserver une forme d’humanité, même infime.

Mais Chicago est une ville qui gronde. Une ville où les chauffeurs de taxis sont les nouvelles cibles d’un tueur anonyme. Les meurtres s’enchaînent, le climat se tend. Quand l’un des rares amis d’Eddie est assassiné, la barrière entre spectateur et acteur cède. Eddie, sans jamais se transformer en justicier à la sauce hollywoodienne, va devoir affronter la violence qu’il tentait jusqu’ici de contourner.

« Le meurtre de Lenny avait fait la une des journaux, ils en avaient parlé à la télé, les taxis qui se faisaient braquer étaient sur toutes les lèvres. »

Un roman social sous tension

Ce que j’ai aimé dans « Taxi de nuit », c’est ce mélange de réalisme brut et de sensibilité sociale. Jack explore avec finesse les rouages d’une ville fracturée : pauvreté, racisme, corruption, solitude, peur. Il n’y a pas de misérabilisme ici, seulement la réalité d’une Amérique où certains quartiers deviennent des zones de non-droit, où les travailleurs de l’ombre (comme les chauffeurs de taxi) sont des témoins privilégiés de la chute du système.

Ce roman interroge sur ce que cela signifie d’être un homme seul dans une société qui vacille. Il met en lumière les oubliés, les laissés-pour-compte, sans jamais caricaturer. Jack possède cette rare capacité à faire naître de la tendresse dans des scènes dures, à rendre palpables les failles de chacun.

Loin des thrillers clinquants, Jack opte pour une écriture sobre, incisive, terriblement efficace. Chaque page suinte la vérité d’un homme qui a conduit des milliers de passagers, qui a vu la ville changer, se déchirer, mais qui continue à la sillonner, nuit après nuit, moteur allumé et regard lucide.

« Des barres et des barres de HLM sinistres construites par le gouvernement, entourées de terre battue et de parkings gris jonchés de détritus, généralement vides à l’exception de quelques épaves de voitures. Il y avait peu d’arbres, presque pas d’herbe et pratiquement personne. »

Une atmosphère poisseuse, mais étrangement poétique

Ce roman est aussi profondément atmosphérique. On sent le cuir usé des banquettes, le froid qui colle aux vitres, les néons blafards des stations-service ouvertes 24h/24. Il y a une beauté grise, presque poétique, dans cette manière de dépeindre la nuit urbaine. À travers Eddie, Jack nous invite à regarder au-delà des apparences, à écouter ceux qu’on ne voit plus, ceux qu’on ne regarde plus.

Et malgré la noirceur du propos, « Taxi de nuit » n’est pas un livre désespéré. Il y souffle un vent de dignité, une tendresse pudique pour les invisibles et une lueur d’humanité que l’on n’attendait plus. C’est ce qui rend ce roman si percutant : cette capacité à dire la violence sans l’excuser, à peindre la misère sans l’exploiter, à parler d’hommes ordinaires comme s’ils étaient les véritables héros de nos temps modernes.
Mon ressenti de lecture

J’ai refermé ce livre avec une étrange sensation : celle d’avoir voyagé à travers une ville dont je croyais ne rien savoir et d’en ressortir à la fois secouée, émue et pleine de respect pour ces anonymes de la nuit. « Taxi de nuit » m’a touchée par son authenticité brute, par la sobriété de son écriture et par la justesse de son ton. Il y a une forme de lenteur dans la narration qui m’a totalement happée, comme si chaque course d’Eddie était un petit moment suspendu dans la frénésie urbaine. Ce n’est pas un roman spectaculaire, loin de là, et pourtant, il m’a marquée bien plus que d’autres, grâce à sa sincérité désarmante. Un roman noir d’une rare humanité, que je n’oublierai pas de sitôt.

Tendu, percutant, humain : un roman qui laisse sa marque. Si vous cherchez un roman feel-good, ou un roman avec une action soutenue, passez votre chemin. En revanche, si vous aimez les récits réalistes et profonds qui interrogent la condition humaine, foncez.

« Du vingtième étage, il était facile de se laisser duper par la beauté de la ville balayée par la pluie, par les millions de lumières qui scintillaient dans la nuit. Il me suffisait de tourner la tête pour voir la vérité : une petite fille prostituée endormie dans son lit d’hôpital. Il pourrait pleuvoir à jamais, la ville ne serait jamais propre. »

#Taxidenuit #JackClark #Sonatine
Profile Image for Alisea.
9 reviews
May 28, 2025
Un roman noir et social dans lequel on rentre sans vraiment s’en rendre compte. Même si ce n’est pas forcément mon genre de prédilection, le style de l’auteur nous donne vraiment l’impression de rouler avec Eddie dans les rues de Chicago. Comme l’impression d’être à l’arrière de ce taxi et d’écouter les penser du chauffeur sans savoir quand est-ce qu’on va descendre et depuis quand on est monté dans ce taxi.
Profile Image for Amina.
Author 2 books21 followers
July 31, 2025
Très bon livre. Instructif et attachant. J'ai beaucoup aimé.
Profile Image for Foster.
97 reviews2 followers
October 27, 2025
Très bon polar, ambiance de la nuit dans les quartiers chauds de Chicago.
Displaying 1 - 9 of 9 reviews

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