Être la fille du parrain de la Bratva n'a pas toujours été facile. Pourtant, jamais elle n'a dû faire face à une situation pareille. Quitter son pays et s'expatrier chez un parfait inconnu pour se protéger d'une mort certaine. Quand elle finit par être retrouvée, une seule solution au problème : se marier avec son inconnu pour prendre le titre de « Femme de M. Moore » et ainsi être protégée.
Être à la tête de l'une des plus grandes mafias des États-Unis n'était pas son destin. Et pourtant, à bientôt 32 ans, il a tout pour lui. L'argent, le physique, la notoriété. Alors quand Pavel Sergeev lui demande de l'aide, il y voit l'opportunité d'agrandir son royaume avec un soutien de taille : la Bratva. Mais est-il prêt à sacrifier tous ceux pour quoi il s'est battu ?
Quand loyauté, devoir et amour se mélangent, rien de bon ne peut en ressortir. Sont-ils prêts à remettre leur vie entre les mains de l'autre ?
Entre les tropes mafia, mariage arrangé et cohabitation forcée, je n’ai pas sû résister à l’appel de Dark Wedding ! Vous connaissez mon amour pour ces thématiques et ce que je peux déjà vous révéler, c’est que ce roman respecte bien les codes liés, dans une intrigue mêlant une forte dose de romance et en arrière plan, une intrigue de gangs qui va créer quelques rebondissements. Malheureusement, je suis devenue sans doute trop exigeante avec les romances mafia à force d’en lire, ce qui ne m’a pas permis d’apprécier pleinement tous les aspects de Dark wedding, même si j’ai passé un agréable moment de lecture.
Parlons déjà de la plume de Julie : elle est particulièrement fluide, légère et on sent le travail réalisé sur le roman. J’ai apprécié le fait qu’il n’y ait aucune longueur et un juste équilibre entre les émotions, les descriptions et les dialogues. Les scènes spicy sont justement dosées également et servent l’intrigue, permettant d’alimenter la dynamique de couple et de voir évoluer la relation entre nos personnages.
Difficile de ne pas s’attacher à Maïa, elle est amoureuse de lecture, comme moi. J’ai aimé son côté “fille lambda” qui contraste avec les héroïnes badass qu’on voit tout le temps. Elle est simple tout en ayant son caractère. Elle pourrait être chacune de nous - si on enlève sa famille ^^. Et Evan, quant à lui, même s’il paraît froid au premier abord, a tout du bookboyfriend quand on creuse un peu. On se demande quand il dort avec toutes ses activités en revanche ! LOL
Là où j’ai eu plus de mal, c’est que j’ai eu la sensation d’être beaucoup dans les clichés du genre. Et quand la dose d’originalité arrivait, finalement quelques pages plus loin, on retrouvait un élément très classique qui arrive dans ce type de roman. Du coup, c’est parfait pour une lecture sans prise de tête, encore plus pour les amateurs de romance mafia, mais ça peut être frustrant pour les personnes comme moi qui cherchent l’originalité dans les lectures. J’aurais également apprécié plus de psychologie des personnages car je n’ai pas réellement retrouvé le côté “morally grey” par exemple.