Langt oppe i fjellene, isolert fra omverdenen, bor skrekkfilmregissøren Morbus Delacroix, utskjelt og dyrket, briljant og gal. Det er mange år siden han brått sluttet å lage film og siden da har han nektet ta imot verken bekjente, fans eller journalister. Men så gjør han plutselig et unntak, for den unge filmstudenten Judith.
Samtidig blir en spesialeffekt-ekspert funnet død og maltraktert i Toulouse, bundet fast til en seng på en psykiatrisk avdeling. Han er den første som dør, men mange flere skal følge. Har mordene noe å gjøre med Delacroixs siste film, etter sigende hans aller mest grusomme, forlengst forsvunnet og kanskje forbannet?
Politietterforsker Martin Servaz står overfor det som kan være den mørkeste saken i hans karriere.
Et øye i natten er åttende bok i Bernard Miniers bestselgende Servaz-serie.
Bernard Minier grew up in the foothills of the French Pyrenees. He had a career as a customs official before publishing his first novel, The Frozen Dead, in 2011. The novel has been translated into a dozen languages and has garnered critical acclaim as well as several literary prizes in France. Minier lives in the Essonne, south of Paris. (source www.bookbrowse.com)
Направо я погълнах. Страхотен трилър с много напрежение, обрати и не на последно място и много информация за света на киното на ужасите, в който се оказва, че се крият зловещи тайни. Харесва ми как пише Миние. Само не мога да си отговоря на въпроса защо от издателството са решили да издадът осма част. Става ясно, че героите са претърпяли голямо развитие и със сигурност и предходните книги ще бъдат интересни.
Bon, j’aurais clairement dû lire les livres précédents mais pfiou, c’était si bien comme lecture !! J’ai pris mon temps, certes, mais Bernard Minier m’a totalement plongée dans le monde du cinéma et de l’horreur avec cette enquête incroyablement glauque et flippante. Clairement, c’est un roman que j’aurais pu terminer en très peu temps : c’était addictif, toujours aussi bien écrit et pensé, un vrai thriller comme je les aime. J’ai retrouvé une véritable ambiance de film d’horreur, avec une intrigue très mystérieuse, pleine de rebondissements et des personnages hyper intéressants. L’auteur a fait de nombreuses recherches et a visionné 150 films d’horreur durant l’écriture du roman : une implication que j’ai clairement ressentie tout au long de ma lecture 🩸
On apprécie les petites références aux copains auteurs (j’attend potentiellement un crossover maintenant !!) et Bernard Minier est un auteur que j’ai hâte de rencontrer 🤩
« Un œil dans la nuit » se déroule sur une semaine. Le roman commence le mardi 21 juin pour s’achever le mardi 28 juin. Quatre cent quatre-vingt-quinze pages composent ce récit des nouvelles aventures du commandant Martin Servaz. Attention, tout au long du roman, Bernard Minier évoque des éléments des précédentes enquêtes du commandant, et forcément vous en divulgâche certaines issues. À vous de décider, si vous souhaitez les lire dans l’ordre, ce que je recommande vivement pour prendre toute la densité psychologique du personnage ou les découvrir en fonction de l’intérêt que vous portez à certaines thématiques. Le commandant Servaz est un homme abîmé, profondément détruit par son métier, et les gens qu’il a aimés et perdus. « Chaque fois que le téléphone sonnait à l’aube, il savait que l’océan de la nuit venait de rejeter un nouveau cadavre sur le rivage du jour. » Sa vie d’enquêteur ne lui a pas laissé beaucoup de répit, et dans « Un œil dans la nuit », son créateur a semblerait-il estimé qu’il n’en avait pas encore assez bavé… Ne vous attendez pas à une promenade de santé… Si les précédents tomes ont parfois été difficiles émotionnellement, celui-ci va générer des hurlements. « Il avait été tiré d’un rêve des plus déplaisant. Un rêve où il revoyait tous les morts qu’il avait laissés sur le bord de la route, tous ceux qui avaient prématurément quitté son existence, tous ceux qui avaient émaillé sa carrière de flic. »
Nous sommes très loin du conte pour enfants, et du « et ils vécurent heureux à la fin »… Le roman s’ouvre dans un hôpital psychiatrique « conçu pour réparer les âmes ». Le corps de Stan Du Welz, 45 ans, est retrouvé profondément tailladé à plusieurs endroits… les blessures ont beaucoup saigné et ceci ante mortem. Le tueur, très imaginatif, a placé dans la gorge de sa victime, quelque chose d’assez inhabituel. Si vous avez des phobies, préparez-vous, elles ne risquent pas de disparaître … Parallèlement, un autre patient qui occupait la chambre voisine s’est évadé. Or sa chambre était verrouillée… L’équipe de Servaz est dépêchée sur l’enquête.
Autre lieu, autre atmosphère, arrive le personnage de Judith Tallandier, étudiante en cinéma. Elle se rend dans un coin perdu au fond des Pyrénées pour y rencontrer Morbus Delacroix, un réalisateur de cinq films seulement, adulé par toute une génération, qui a mis fin à sa carrière très brutalement à l’âge de 35 ans. Beaucoup de rumeurs circulent sur ce personnage. « On le disait misanthrope, arrogant, acariâtre, cynique, insociable, fou. » Un vrai poème d’amabilité et de bienveillance ce monsieur… « Cinéaste maudit ? Cinéaste culte ? Génie ou faiseur ? Surfait ou sous-estimé ? » Une belle partie du roman est consacré aux échanges entre Judith et Morbus.
« Un œil dans la nuit » plonge le lecteur dans l’univers du cinéma d’horreur. Bernard Minier a décidé d’adresser à ce genre précis plusieurs clins d’œil tout au long de la narration. Comme si, par un emboîtement de poupées russes très cinématographique, il était passé d’une vue très générale à des fragments très précis. J’imagine que les amateurs du genre y ont vu une multitude de références. Certaines sont citées comme le Shining de Kubrick, Rosemary’s Baby de Polanski, d’autres sont plus implicites comme des hommages à Stephen King ou à d’autres réalisateurs. L’ambiance du prologue m’a d’ailleurs énormément fait penser au Nom de la Rose. Vous trouverez en fin de roman une liste très intéressante de 150 films d’horreur, sélectionnés et visionnés par l’auteur, classés par dates de sortie. Ainsi vous pourrez vérifier l’étendue de vos connaissances et en ajouter quelques-uns à vos listes des films à voir.
Si « Un œil dans la nuit » est un hommage au cinéma d’horreur, Bernard Minier parvient durant tout le roman à nous plonger dans cette atmosphère horrifique, comme si le récit était un film du genre où nous jouons notre propre rôle sans possibilité d’en sortir. Le fait que cela soit la thématique centrale et le fond du roman est assez exceptionnel, et remarquablement bien exécuté. Peut-être, lisons-nous ici le pendant du film maudit de Delacroix « Orpheus ou la spirale du mal » jamais sorti sur les écrans… Allez savoir ! Orphée est bien celui qui descend aux enfers pour retrouver une personne aimée. Il vous reste à découvrir qui est Orphée dans le roman. J’ai aimé la façon dont l’auteur pousse l’analyse très loin concernant la psychologie des fans de films d’horreur. Je ne m’étais jamais posé la question sous cet angle, et certaines phrases ont eu une résonance particulière. « Le cinéma d’horreur, nous parle de nous-mêmes, Judith. Il interroge nos peurs les plus profondes. La peur de la mort… la peur de la douleur… la peur de la maladie… la peur des ténèbres… La peur du monstre qui est en nous… »
Si vous avez lu quelques chroniques de ce livre, vous savez qu’il a provoqué des hurlements. Je fais partie de ceux qui ont hurlé. Et de ceux qui en veulent s’en prendre physiquement à l’auteur. (😉) Comme dans les Sharko de Franck Thilliez, les deux personnages Sharko d’un côté et Servaz de l’autre subissent toutes les épreuves de leurs créateurs respectifs. Le problème est que le lecteur les connaît depuis si longtemps qu’il a l’impression qu’ils font partie de son cercle proche, voire de sa famille. Toucher à l’un ou à l’autre revient à toucher à un proche. C’est assez éprouvant et intéressant de constater à quel point ces personnages de fiction deviennent progressivement, au fil des tomes, des personnes réelles, intimes et familières. Presque des alter ego…
« Un œil dans la nuit » est un excellent cru qui se dévore.
Rien ne va. le bingo du thriller de mauvaise qualité. On tourne en rond. Quand les écrivains évolueront ? Jamais - Trope hôpital psychiatrique - La psychophobie habituelle - le mystere du gars disparu d'une pièce sans aucune trace - Les meurtres décrits comme 'j'ai jamais vu un truc pareil' par les flics & cie - le thème des films d'horreurs en surfant sur l'idée que ils sont pas bien nets ceux qui produisent ça - Les méchants vraiement méchants avec tete de vampire, c'est gratuit - le cliché sur le diable - le flic qui ne dort pas et ne mange pas, qui refuse de se faire soigner meme sil vient de se faire couper un doigt et qu'il a 112 côtes cassées, et qui préfère aller seul chez le tueur présumé, parce que je suis un bonhomme moi - Enquêter seul sans aucun respect des regles et des lois parce que flemme, on est dans un livre et il faut du suspens les gars - le cliché des cochons pour faire disparaître les corps : vu et revu - Les remarques mysogines: "fliquette", elle est moche mais magnétique, le cliché de la meuf gothique qu'on veut baiser même si elle est moche juste parce qu'elle est bizarre - La fausse fin où le serial killer enfermé depuis 91 tomes avant parvient à s'évader : on va donc tourner en rond longtemps comme ça ? C'est vrai que tout n'était déjà pas du réchauffé... manque d'imagination intergalactique - le coup de 'on fait passer quelqu'un pour le méchant avec des sabots tellement gros que même hagrid pourrait y mettre 50 fois c'est pieds, et qu'à la fin on nous révèle que c'est sa meuf la méchante - le mobile ésotérique qui sort du chapeau, c'est gratuit - Tout se mélange tellement qu'on a l'impression que l'auteur n'a pas su quoi écrire ni quels thèmes aborder. C'est déconstruit, inintéressant, irréaliste. - Faire 42 allers retours en avions, conduire la bagnole à fond à l'heure parce que l'écologie, c'est pour les faibles - le cliché du flic obsédé par son travail et jaloux de sa meuf mais qui se gene pas de laisser son morveux chez les voisins pendant 1 semaine - le meme vocabulaire cliché qui revient sans arret : cuisiner, baveux, vous allez passer ça au peigne fin etc - le secret médical du psychiatre ? Connait pas. On y va et il déblatère 120pages de diagnostics et d'historique d'une patiente - Consulter un psychologue apres avoir eu son collègue retrouvé dans une fosse à cochons ? Hors de questions. Parce que... c'est un trope livresque voyons, j'aime souffrir et je suis un vrai bonhomme, vous avez oublié ?
On prend sans cesse les memes ingrédients et on met ça dans le shaker = ça donne un roman par année. Fade. Réchauffé. J'ai rien contre les plats préparés mais tout le monde sait que oui cest rapide à préparer mais c'est mauvais pour la santé.
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Ósma część cyklu z Martinem Servazem „Spirala zła” miała swoją premierę 12 marca, a Autor w ramach promocji swojego najnowszego dziecka pojawił się na Poznańskich Targach Książki. Z przyjemnością uczestniczyłam w spotkaniu prowadzonym przez Martę Matyszczak, a mój egzemplarz książki wzbogacił się o sympatyczną dedykację Autora.
Od razu wspomnę, że możecie czytać tę książkę bez znajomości wcześniejszych części i w niczym nie będzie przeszkadzało to w jej odbiorze, bo Autor wspomina o tych zdarzeniach, szczególnie związanych z osobistym życiem głównego bohatera, o których powinniśmy wiedzieć, by nie odczuwać najmniejszego dyskomfortu przy czytaniu. Ja mam za sobą trzy pierwsze tomy cyklu i przeskok do ósmego, który trzyma zadziwiająco wysoki poziom wywołał jedynie chęć nadrobienia luki.
Autor wciąga nas w świat horroru zacierając granice pomiędzy tym, co rozgrywa się na ekranie, a brutalną rzeczywistością. Zaczynają ginąć ludzie związani z nagraniem filmu tak perwersyjnego, pełnego przemocy i zła, że nigdy nie pozwolono, by trafił do szerszego grona odbiorców. Jego reżyser, kultowy i ekscentryczny Morbus Delacroix odciął się przed laty od świata i mediów osiadając w Pirenejach. Niespodziewanie zaprasza do swojej samotni studentkę filmoznawstwa zafascynowaną jego filmami.
Prowadzone przez Servaza śledztwo fascynuje równie mocno, jak kolejne chwile spędzone przez Judith w domu reżysera, a mroczny i duszny klimat grozy towarzyszy nam na każdym kroku. Autor sączy w nasze serca ciemność, strach, a momentami wręcz obrzydzenie obnażając spiralę zła, która może zrodzić się w najbardziej spaczonej ludzkiej psychice.
I choć tajemnicza przeszłość i kontrowersyjna twórczość rzucają cień podejrzeń na reżysera, to oczywiście u Miniera nic nie jest takie, jak się z początku wydaje, a skrywana niemal do końca tożsamość sprawcy niejednego zaskoczy. Martin Servaz pozostaje solidnym fundamentem powieści, dzięki któremu stopniowo odkrywamy kolejne elementy tej diabolicznej układanki.
Prócz znakomitej i zdecydowanie niepokojącej rozrywki, w której mimo opisów brutalnych zbrodni i perwersyjnych zachowań Autor nie przekracza jednak granicy dobrego smaku powieść stanowi również przyczynek do zastanowienia się nad granicami moralności, zawiłością ludzkiej natury, czy motywem winy i kary. I choć dynamiczna akcja, która szczególnie w drugiej części nabiera przyspieszenia nie pozwalała oderwać się od lektury, to utrzymujący się i narastający klimat grozy prawdziwie przyszpilił mnie do fotela, by zakończeniem po prostu mnie w niego wbić.
A jeśli oglądacie horrory to wartością dodaną „Spirali zła” jest lista stu pięćdziesięciu filmów grozy, które Autor obejrzał w ramach researchu do swojej najnowszej powieści. Wiele z nich obejrzałam, ale jestem niezmiernie wdzięczna za tę nietuzinkową polecajkę, bo o niektórych tytułach nigdy wcześniej nie słyszałam.
I have not learned French, although this author has made me want to revisit my high school studies many times. After some futile attempts adding the Norwegian - yes, I am a goodreads librarian- I proceeded reading the French edition. By the way, guess how long it took me to add this to StoryGraph? Five minutes. I’m in a torturous separation mode from Goodreads and every single Amazon and other oligarch related product or service out there, after the United States decided to abandon all pretense of democracy and plunge headlong into fascism. Well, I am not going to help that descent with a single cent.
Please join me on StoryGraph, you find me as tanja_alina_berg
Okay, back to the book. Bernard Minier is known for his grotesque and violent crime novels, but he has outdone himself this time. The book reads like a mix of psychological horror and body horror. Partly because the central character is a horror movie maker and partly because of the terrible ways people associated with his films start dying. We have some terrificly creative murders in spectacular horror. It also involves a scene where Servaz and a colleague are about to be fed to pigs. This is really not your kind of book unless you have a really strong stomach.
Although we do get an ending to the main story, the book ends with the most insane cliffhanger I have ever encountered, leaving me screaming for the next book. Which apparently hasn’t been written yet, that’s how quick the Norwegian translations and releases have caught up.
Motsto ikke fristelsen til å lese den – i norsk sammenheng – rykende ferske åttende boka i Martin Servaz-serien. Dermed gikk jeg på noen spoilere mht. tidligere bøker jeg ennå ikke har rukket å lese. Uansett: Dette er nok den nest beste av de fem bøkene jeg har lest i serien, kun slått av debuten «Hvis helvetet var av is». Denne gangen har forfatteren lekt seg mye med skrekkfilm-sjangeren.
Impression très très mitigée. Bien sûr on est content de retrouver les personnages, et le rythme reste tendu et prenant. Mais sur le fond, c est un gros bouh fais moi peur avec une histoire assez simpliste et très excessive. Sans compter le ton presque professoral sur le cinéma d horreur, sujet intéressant qui aurait pu être abordé beaucoup plus subtilement.
Vraiment bien aimé ce livre qui m’a littéralement happé. J’ai bien aimé l’ambiance et le suspense. Je mets 4 étoiles car la fin m’a laissé sur ma fin et était un peu en dessous de mes attentes.
Voici le retour tant attendu du héros favori de Bernard Minier, le dénommé Martin Servaz. Enfin pour être tout à fait exact et honnête, ce policier à la célèbre renommé n'intervient qu'en seconde partie de roman.
En effet la première est consacrée à la découverte d cette jeune étudiant en cinéma et de sa rencontre avec son cinéaste favori, mais très mystérieux et discret Morbus, à la renommé sulfureuse dans le milieu du cinéma d'horreur.
Alors que j'avais été déçu des précédents romans de Bernard Minier, j'avoue avoir été accroché par ce roman qui comporte toutes les caractéristique j'aime trouver dans un livre. Un côté original (le milieu du cinéma gore dont je ne connais plus l'histoire que leur visionnage), une énigme honnête (pas très retors car malheureusement l'auteur ne laisse guère d'alternatives possibles), un policier que l'on suit sur plusieurs histoires et de l'humour. D'ailleurs croire que lui et Franck Thilliez se sont donnés comme mot ou comme défit de faire référence à son confrère d'écriture dans leur roman. Certes il y a une rencontre rapide entre Sharko et Servaz, mais de nombreuses allusions sont faites à son homologue (faites attention aux titres des films par exemple).
Le seul petit hic est le double final : le final de l'enquête et le final du livre. Sincèrement, s'il amène un gros cliffhanger, l'auteur aurait tout aussi bien pu s'en passer. J'ai trouvé pour une suite la technique un peu trop facile.
Minier opět projevil svou inteligenci a všestranný rozhled - tentokrát směrem k umění filmu. Patrná obrovská píle při přípravě knihy i přílohy, která přináší seznam 150 nejlepších počinů z řad hororů, kultovních i klasických, od roku 1920.
Bohužel se ale znovu ukazuje Minierův problém - minoritní linky příběhu nejsou kvalitně zpracované, v množství Minierových znalostí, které se snaží do vyprávění za každou cenu dostat promluvami mnoha postav jakoby na zásadní body jejich osudů nezbyl čas. Poselství je často nedořešené a vyšumí. (Vražda v Paříži, nelogické rozpracování, absence vysvětlení?) Závěr je uspěchaný, autor, nepřekvapivě, opět vaří z vody. Schéma je stále stejné, zprvu autor projevuje své mistrovství, košatí děj, 50 stran od konce se atmosféra změní (tlak vydavatele na délku díla?) a dojde ke kvapnému rozvoji závěru.
Výběr tématu je brilantní, přivádí k filozofování, zda zvrácené dílo lze stvořit pouze zvrácenou myslí.
Překlad obsahuje několik chyb, nekvalitní jazyková korektura.
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Livre du moment 'Un oeil dans la nuit' de Bernard Minier. Retour sur les aventures de Martin Servaz dans ce nouveau livre de Bernard Minier. Un livre dont la toile de fond est le cinéma d'horreur. On sent que Minier a vraiment approfondit le sujet et les nombreuses référence en sont le témoignage. Un polar très sombre voir glauque avec des scènes très dures et une action rapide et bien menée. Cela n'empêche pas des passages plus intimistes et même carrément émouvants. Sans trop en dévoiler, une page se tourne dans le monde de Servaz et le commandant déjà bien écorché vif, ne sortira pas indemne de cet opus. Le rythme est rapide, les chapitres courts, on ne s'ennuie pas et le final est... Glaçant.. A lire donc pour les accros a Minier ou simplement si vous recherchez un bon polar.
Mantiene la intriga y el interés hasta el final pero rozando la caricatura. Como aspectos positivos, los guiños a otros autores de novela negra como Thilliez y la reacción de Servaz ante la muerte de su compañero. El final abierto también me parece interesante. Leeré su próxima novela.
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C'est certainement le roman de Bernard Minier que j'ai préféré ! C'est un page-turner ! J'ai été happée dans cette descente aux enfers, dans cette enquête qui emmène Servaz, Esperandieu, Samira dans la noirceur des esprits retors qui peuplent les plateaux de tournage de films d'horreur.
I really liked the book, the plot was really good and very innovative. I’m very mad about what about to Vincent and i dont think i will recover from it. The final page leave you hanging for me loved it
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Un excellent thriller, à nouveau, dans un cadre d'horreur qui, pour les adeptes de ce genre, ne peut que plaire, et des références fascinantes. Du rebondissement, on s'attend au dénouement à un moment du livre, mais l'idée reste très bonne.
Résumé :
L’intrigue tourne autour d’un film d’horreur Orpheus ou La spirale du mal (que certains pensent être un snuff movie) réalisé par Morbus Delacroix, un dingue génial qui ne l’a jamais fait distribuer ; il s’est retiré à 35 ans au fin fond des Pyrénées avec son épouse.
Martin Servaz est tout d'abord chargé de l'enquête sur la mort de Stan du Welz, un technicien travaillant pour Morbus, retrouvé lacéré, dans un bain de sang, avec des abeilles dans le larynx et un torchon dans la bouche, avec un spirale dessinée à son côté, dans l'hôpital psychiatrique où il était interné. Son voisin de pallier s'est d'ailleurs enfui de l'hôpital, mais aucune trace de lui sur les caméras.
De son côté, le prêtre Eyenga a été requis aux côtés d'un patient victime d'un cancer de l'amiante, Matthias Laugier, se prétendant être un démon lui aussi, et qui donne au prêtre une lettre qu'il doit absolument remettre à Kenneth Zorn, le producteur de Morbus Delacroix. Sur la clé USB contenue dans l'enveloppe, Matthias Laugier s'adresse à Zorn en lui disant qu'avant de mourir il va tout révéler. Peu de temps après, cet autre technicien de Morbus est tué dans sa chambre d'hôpital par une fausse infirmière qui lui fait une injection fatale. Le prêtre voit la vidéo avec Zorn, et Zorn le terrifie, si bien qu'il s'enfuit de son château. Peu de temps après, il apprend que Zorn s'est suicidé du haut de son château.
Parallèlement, une étudiante qui fait sa thèse sur Morbus, Judith, a réussi à être invitée par Morbus Delacroix chez lui, qui d'habitude ne reçoit personne. Sa femme, Artemisia, la reçoit, après qu'elle ait vécu deux étranges situations sur la route, son nom écrit dans des toilettes publiques, et ses initiales avec une croix inversée gravés sur un arbre. Judith est testé par Delacroix, et elle surprend une conversation où Artemisia demande à Morbus s'il a confiance en Judith, et s'il ne croit pas que Judith soit là pour découvrir la vérité sur "une autre chose". Le lendemain, un dîner avec des amis de Morbus tourne au cauchemar, Judith se sentant mal, et se réveillant après un "rêve" où tous les invités seraient autour d'elle, un bouc entrant dans la salle pour... la torturer ? Mais en se réveillant, elle découvre des poils identiques à ceux de la bête de son "rêve" sur son lit...
Côté enquête, les soupçons se tournent vers la sœur de Stan, une apicultrice dont l'alibi est valide. Elle leur révèle que Stan fréquentait le Cabaret rouge, à Paris, et était un ancien adepte du "body art" extrême, y compris piercing, implants etc. Espérandieu et Servaz se rendent donc à Paris, où un policier, Pierrat, enquête avec eux. Ils rencontrent au Cabaret rouge, Arkhane (Arcane, étymologiquement : "arcanus", "secret", chose mystérieuse, ou préparation réservée aux adeptes en alchimie) qui leur montre une photo de lui posant avec Stan et deux hommes, Maximilien Renn et "Valek".
Ailleurs, Piotr Souchko sort de prison, et ne voyant pas son ami Florent arrivé, se rend chez lui, et retrouve le cinéaste lacéré, son corps grouillant d'insectes, dans la baignoire de son appartement.
En rencontrant Maximilien Renn, Espérandieu, Servaz et Pierrat apprennent que le tournage d'Orpheus avait été une misère, avec de vrais acteurs pornos pour une orgie, avec du vrai sang de porc qui leur tombe dessus (Delacroix aimait rendre ses films réels), et une scène où une actrice se taille réellement les veines et où Morbus refuse de cesser de filmer. Selon Renn, certains affirment même qu'il existerait une cassette d'une scène filmée par Morbus où il a payé des tueurs à gage pour filmer un vrai meurtre, la quintessence du septième art, mais il nie catégoriquement.
Au milieu de la nuit, Judith fouille la maison de Delacroix pour prouver qu'il est un monstre, le véritable but de sa présence ? Elle trouve dans un placard des photos de sa mère, Clara Janssen, une actrice morte en 2011. Puis elle surprend Delacroix regardant sa mère à l'écran, en film. Elle lui avoue être la fille de "son" actrice et lui demande ce qu'il lui a fait sur le tournage d'Orpheus.
Servaz et Samira découvrent que le meurtre de Stan, avec les abeilles, rappelle Candyman, et que celui de Florent, avec le bras menotté au radiateur rappelle Saw 1, donc le tueur serait fan de films d'horreur.
Judith se retrouve à l'hôpital, en sang, et accuse Morbus d'avoir tenté de l'assassiner. Ce dernier est placé en GAV.
Espérandieu se rend à une fête organisée par des habitués du Cabaret rouge, mais même le lendemain, Servaz et Pierrat n'ont pas de nouvelles de lui. Servaz retourne à Paris, monte une équipe pour aller chez Valek. Là-bas, lui et Pierrat se font kidnapper. Ils réussissent à s'échapper. Avec le GIGN, ils retrouvent Espérandieu, torturé, mort...
Servaz et Pierrat vont trouver Ezra Schrenkel, un acteur qui a de source sûre parler avec Vincent le soir de sa mort, à la fête.
Samira Cheung va interrogé Judith, qui lui remet son journal. Ayant porté plainte un an plus tôt pour agression par un collègue étudiant en cinéma, Samira a une intuition et se lance sur la trace de Ronan Lefeuvre. Elle se fait passer pour une cliente dans la librairie où il travaille, se fait inviter chez lui, le drague, avant de lui faire peur pour l'inciter à raconter ce qu'il s'est passé.
Servaz rend visite à Morbus, mis en examen chez lui. Ce dernier lui montre ce qu'il a filmé de Clara Janssen, quand elle pleurait, disait qu'il l'humiliait, quand elle s'est taillée les veines au milieu du tournage, quand elle est morte dans leur accident de voiture. Puis une vidéo de Judith Janssen, furieuse, l'acusant d'avoir tué sa mère, que c'est une machination, et on finit par voir Judith s'en aller, sans trace de blessures. Morbus finit par dire qu'il semblerait que tous ceux qui ont participé à Orpheus soient en danger de mort.
Servaz et Samira vont voir le psychiatre de Judith. À son avis, Judith souffre d'apophénie, voit des signes partout. Il est même probable selon lui qu'elle n'ait jamais vu de graffiti dans les toilettes, qu'elle n'ait pas été agressée par Ronan ni Morbus.
Ils rencontrent ensuite le père Eyenga, quia transmis une copie de la vidéo de Laugier à la gendarmerie.
Pierrat se rappelle que Servaz avait dit que sa voix ressemblait à celle de Valek. Il se fait alors passer pour Valek et appelle Schrenkel, le menace de tout balancer s'il ne vient pas le voir, et Schrenkel tombe dans le piège et accepte. Arrivés au cabaret rouge, et après une course poursuite, Valek est arrêté.
Jonas Résimont, le patient voisin de Stan, est arrêté et interrogé. Il dit qu'il ne peut pas dire qui ni pourquoi on a tué Stan du Welz, qu'"Elle" l'a menacé de le tuer s'il parlait. Ils lui montrent une photo de Judith, et Jonas la reconnaît, disant qu'elle était habillée comme une infirmière. Judith aurait donc torturé et tué Stan et Florent Cuvelier pour leur soutirer des informations. Mais Servaz a reconnu une femme de dos sur la vidéo donnée par Eyenga. Et il pense qu'une autre infirmière déguisée a tué Matthias Laugier. Judith est arrêtée par les douanes à un péage.
Servaz et Samira refont la route de Judith à son arrivée. Ce n'était pas son nom à elle dans les toilettes, ni ses initiales sur le tronc. Ils arrivent chez Morbus, où Artemisia s'est coupée de partout, un briquet à la main et de l'essence sur elle. Elle dit qu'elle a tué Laugier, que Zorn, elle et d'autres faisaient partie d'une confrérie. Judith a tué Stan et Florent à cause de son aophénie, parce qu'elle voulait la vérité sur la mort de sa mère, mais en faisant cela, elle a mis la police sur la piste de crimes perpétrés par Valek, Artemisia et leur équipe... Kenneth Zorn et Artemisia se sont connus à la fac, étaient amis, adeptes d'ésotérisme, spiritisme. Ça a pris de l'ampleur avec des pratiques satanistes, rituelles et sexuelles déviantes et dangereuses, jusqu'à créer cette "religion", faisant passer des castings à des jeunes femmes pour trouver les victimes parfaites. Artemisia est arrêtée, et Servaz apprend à Morbus que des tests ADN ont révélé que Judith était sa fille.
Personnages : - Martin Servaz, enquêteur - Morbus Delacroix, réalisateur culte et cinéaste maudit - Judith Taillandier, étudiante en esthétique du cinéma - Stan du Welz, as des effets spéciaux retrouvé mort à l'HP - Matthias Laugier, technicien du son tué dans sa chambre d'hôpital - Artemisia, femme de Morbus - Victoire du Welz, sœur de Stan - Arkhane, gérant du Cabaret rouge - Pierrat, enquêteur parisien - Maximilien Renn, adepte du Cabaret avec Stan et un dénommé Valek - Kenneth Zorn, producteur de Morbus - Florent Cuvelier, cinéaste mort dans sa baignoire
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Bien sûr on le lit avec avidité … Bernard Minier a bien compris les ficelles du genre. Je n’ai pas pu le lâcher avant la fin et en même temps il ne m’en restera pas grand chose …
Le nouveau thriller de Bernard Minier se révèle être une plongée dans le cinéma horrifique et d’une efficacité redoutable pour nous donner des sueurs froides.
On ne présente plus Bernard Minier dans l’univers du thriller français. Et pourtant, je ne l’ai jamais lu. « Glacé » a été enterré dans ma PAL. Pourquoi, me direz-vous ? Parce que j’ai été influencée par plusieurs avis se rejoignant et précisant que le rythme était un peu plan-plan, avec beaucoup de descriptions. Or, il faut m’agripper dès le début, et maintenir mon attention, sinon, c’est mort.
Lorsque j’ai reçu « Un œil dans la nuit » quelques jours avant les Quais du Polar, la curiosité m’a emportée et je me suis dit que c’était là l’opportunité de combler mes lacunes et de découvrir enfin si la plume de Bernard et moi, ça allait matcher…ou pas…
« Un œil dans la nuit » n’est pas la première enquête de Martin Servaz, loin de là ! Même si les références aux opus précédents sont nombreuses, cela ne m’a posé aucun soucis dans la compréhension de cette enquête. J’avoue tout de même avoir regretté d’être arrivée un peu comme un cheveu sur la soupe au milieu de cette équipe soudée et de ne pas avoir vécue leurs aventures précédentes.
Martin a la cinquantaine, il est commandant à la SRPJ de Toulouse, et élève seul son fils, Gustav, âgé de dix ans. L’équipe de Martin est composée de Vincent Espérandieu, son adjoint et meilleur ami, ainsi que Samira Cheung, au look atypique et au tempérament volcanique.
Le prologue m’a scotchée, le ton est donné. L’univers dans lequel va baigner cette enquête aussi : ça sera le cinéma horrifique. Nous saurons tout de la filmographie de Morbus Delacroix, maître du genre, réalisateur culte qui a pris une retraite anticipée et s’est retiré dans les Pyrénées suite à un tournage qui a mal fini. Judith, étudiante en cinéma, souhaite le rencontrer pour étayer sa thèse sur le sujet.
« – Le cinéma d’horreur nous parle de nous-mêmes, Judith. Il interroge nos peurs les plus profondes. La peur de la mort…le peur de la douleur…la peur de la maladie…les peur des ténèbres…la peur du monstre qui est en nous…
Sa voix lente dégageait quelque chose de très troublant.
– Ce qui importe, Judith, ce n’est pas la lumière, ce sont les ombres. C’est de rendre visible l’invisible. De faire entrer le hors-champ dans le champ. Très peu de réalisateurs y parviennent… »
Parallèlement à cela, le lecteur est témoin d’un meurtre horrible, j’avoue que Bernard a placé haut le curseur du gore sur ce coup-là. Accrochez-vous, la scène de crime vaut son pesant d’or. Je vous en laisserai découvrir les circonstances détaillées. Toujours est-il que Martin est chargé de l’enquête et qu’il n’est pas au bout de ses peines.
L’immersion est totale, l’ambiance se révèle être terriblement anxiogène. Lors de cette lecture, je me suis prise plusieurs fois à regarder derrière moi. J’ai dévoré ce livre en trois jours, avec l’impression d’être dans une salle de cinéma en train de visionner un film. Le travail de recherches de Bernard sur le sujet a été considérable, chapeau ! Car au-delà de l’enquête et de ses rebondissements, « Un œil dans la nuit » est un formidable hommage à tout un pan du cinéma de genre, avec de très nombreuses références et clins d’œil (et, en fin d’ouvrage, une liste de 150 longs-métrages d’épouvante à voir absolument). Je ne dirai pas que j’ai noté quelques films, je ne suis pas fan du genre, mais les amateurs devraient vraiment se régaler. Le parallèle entre thriller et cinéma d’horreur est intéressant. A une époque où le cinéma d’horreur retrouve ses lettres de noblesse auprès du public, Bernard est pile dans l’actualité.
La plume de Bernard est riche, fluide, les chapitres sont ultra-courts, et les descriptions détaillées, de l’environnement, des personnages ou encore du cinéma sont absolument magiques. Bernard déroule ses intrigues d’une main de maître, insufflant un rythme de dingue, et une fin….franchement, Bernard, c’est quoi cette fin ? On en fait quoi, nous, pauvres lecteurs, de cela ???
Je suis tombée dans les filets de Bernard Minier, et vous savez quoi ? J’ai adoré ! Je ne pense pas lire les précédentes aventures de Martin (surtout avec ce que j’ai découvert dans « L’œil de la nuit »), mais j’attends le prochain !
Je remercie les Éditions XO et Polar Connection pour cette lecture.
« Mais les âmes, contrairement aux choses, ne se réparent pas. Tout au plus peut-on les aider à ne pas s’autodétruire, à survivre. Et à ne pas blesser les autres. Quelqu’un pourtant, en ces lieux, avait pris la vie de quelqu’un d’autre. »
Cela commence ainsi : Mathias Laugier, un décorateur de cinéma, se meurt d’un cancer dû à l’amiante cotoyé sur les plateaux de tournage. Sur son lit de mort, il confesse au prêtre Daniel Eyenga être « un des démons de l’enfer »… et lui confie une clé USB à remettre à un certain Kenneth Zorn, un producteur vivant dans un manoir des Côtes d’Armor… Judith Tallandier, une étudiante en cinéma, a obtenu le Saint-Graal, un stage auprès du réalisateur iconique de films d’horreur, Morbus Delacroix. Celui-ci a mis fin brusquement à sa carrière quelques mois plus tôt pour se retirer au fin fond des Pyrénées. Mais sur le trajet de la jeune femme d’étranges messages semblent la mettre en garde ou la dissuader de faire ce séjour. Le commandant Martin Servaz enquête sur le meurtre de Stan de Welz, un spécialiste des effets spéciaux interné dans un hôpital psychiatrique de Toulouse. Il a été lacéré et vidé de son sang et a étouffé après avoir été forcé d’ingurgiter des abeilles… Le patient de la chambre voisine s’est évaporé, il est considéré comme le principal suspect mais aucune caméra de surveillance ne révèle quoi que ce soit sur la disparition et le meurtre…
Ce livre se veut un hommage au cinéma d’horreur: des films cités au long du récit jusqu’à la trame elle-même de ce roman, Bernard Minier nous invite à une immersion dans ce domaine. Un prêtre pour commencer comme dans l’Exorciste, un être de bonne foi qui a très tôt la certitude d’avoir affaire aux forces du mal. Mais pas de sciences occultes ni de démon dans ce roman, uniquement la folie humaine, qui se suffit à elle-même pour nous horrifier. Un asile psychiatrique où a lieu un meurtre des plus sadiques ainsi qu’une disparition énigmatique : imaginez la caméra braquée sur les portes des chambres d’où personne n’entre ni ne sort alors que les parois des pièces se gorgent de sang… Et puis cette jeune étudiante dont on devine bien vite qu’un piège pervers se referme sur elle dès lors qu’elle pénètre dans le manoir de Morbus Delacroix, un réalisateur réputé dément et tyrannique, qui vit là avec sa compagne, connue pour avoir interprété le rôle de la célèbre comtesse hongroise Élisabeth Báthory… Un jeu dangereux s’installe entre ce trio de personnages…
Les thèmes abordés vont au-delà de la réflexion sur le cinéma d’horreur et traitent également de problèmes de société très actuels: les abus sexuels dans le monde du cinéma (Morbus Delacroix a beaucoup de points communs avec Harvey Weinstein, par exemple…), le manque de personnel dans le monde médical et le manque de moyens des forces de l’ordre. Les Pyrénées en toile de fond « c’était un pays de pluie, de silence et de secrets. Un pays où les bouleversements du monde n’arrivaient qu’amortis, filtrés par des siècles de patience« , un lieu retiré du monde où Bernard Minier y installe l’horreur…
L’écriture est très visuelle, instaurant un climat anxiogène et terriblement addictif, j’ai dévoré ce roman très rapidement ne boudant pas mon plaisir de retrouver l’équipe du commandant Servaz. Mais quel terrible sort l’auteur réserve t-il à ses personnages !!! Un auteur a malheureusement tous les droits sur eux (à moins de croiser Annie Wilkes dans la vraie vie😱😉), et là j’aurais aimé que la magie interfère, que quelques pages plus loin on efface tout et on recommence, mais non… Bernard Minier en a décidé ainsi, mais une chose est sûre, les aventures de Martin Servaz ne sont pas terminées!! Et puis, ne pensez-vous pas qu’il est normal que les plus grands commandants de police fictifs se croisent dans les couloirs du 36 Bastion des Orfèvres! Mr Minier y a pensé le premier !!! Excellent clin d’oeil à ses comparses du thriller français! Je suis donc à jour en ce qui concerne Martin Servaz, il ne me reste plus qu’à découvrir Les Effaçées pour voir ce que nous réserve le second personnage fétiche de Bernard Minier : Lucia Guerrero…
Kiedy w Tuluzie zaczynają ginąć ludzie związani z przemysłem filmowym detektywi szybko wykluczają przypadkowość, choć pozornie ich śmierci nic nie łączy, uważne oko Martina w końcu zauważa, że wszystkie ślady prowadzą do Morbusa Delacroix’a - znanego ze swoich okrutnych filmów reżysera, który lata temu porzucił karierę i zaszył się w Pirenejach. Co ze zbrodniami ma wspólnego ekscentryczny reżyser? Kto jest mordercą? I jaką rolę w tym wszystkim odegra Judith – studentka filmoznawstwa chcąca przeprowadzić wywiad ze swoim idolem? Spirala zła to kolejna (ósma) powieść Bernarda Miniera o przygodach detektywa Servaz’a, nie martwcie się jednak, ponieważ autor zadbał, by można było ją czytać samodzielnie, wiec nawet jeśli nie znacie poprzednich tomów możecie śmiało sięgnąć po ten. W francuskiej Tuluzie zbrodnia nie śpi. W szpitalu psychiatrycznym ginie znany twórca efektów specjalnych do horrorów. Pewien ksiądz udziela ostatniego namaszczenia specjaliście od filmu Matthiasowi Laugierowi, a potem na jego prośbę spotyka się z reżyserem tego samego kina Kennethem Zornem. W tym samym czasie młoda studentka Judith Tallandier jedzie by zobaczyć się z innym twórcą filmów gore Morbusem Delacroix W filmowym półświatku dzieje się coś niedobrego, a ślady niczym trop z okruszków prowadzą detektywa Servaza głębiej i głębiej w świat artystycznej bohemy. Jednak każdy czyn ma swoje konsekwencje, czy cena, którą przyjdzie mu zapłacić za rozwiązanie tej zagadki nie okaże się zbyt wysoka? Spirala złą w założeniu autora zdaje się miała być dziełem szokującym. Nie można jej odmówić tego, że jest mroczna i duszna od tajemnic, niestety szoku nie wywołuje za grosz. Może gdyby autor wydał ją 30 lat temu, kiedy dostęp do Internetu był wciąż w powijakach czytelnicy drżeliby na samą myśl, jednak dzisiaj? Odnoszę wrażenie, że autor po prostu nie przyłożył się do reserachu tak pod kątem badania rynku jak i serwowanych treści. Bernard Minier postanowił wpleść w swoją opowieść okultyzm, lucyferianizm i horrory typu gore, jednak im dłużej człowiek czyta tym niestety bardziej wyraźne staje się to, że po drodze coś poszło nie tak. Czy to wspomniany wyżej brak odpowiedniego rozeznania się w temacie, czy może naciski wydawcy, by książka nie była zbyt brutalna i krwawa odniosły dość przykry skutek. Całość sprawia wrażenie, jakby autor wygooglował odpowiednie tematy i spisał tytuły, które wydawały mu się pasujące do wątku przewodniego jego powieści, nie poświęcając im więcej uwagi. Całość mogłabym podsumować stwierdzeniem „lizanie cukierka przez papierek”. Ponieważ prawda jest taka, że żyjemy w czasach gdzie większość z nas widziała Ludzką stonogę czy Serbski film, jeśli nie w całości to w fragmentach, a ilość krwi i zagęszczenie trupów, które i bez tego serwuje nam telewizja sprawiają, że książka zamiast szokować i przerażać wywoływała raczej uśmiech politowania „z czym do ludzi…” Mimo wszystko książka nie jest zła, bo autorowi nie można odmówić talentu i sprawności prowadzenia wątków. Jak na powieść z kryminalną zagadką w tle przystało Spirala zła jest osnuta pajęczyną mrocznych tajemnic i pogrzebanych sekretów. Bernard Minier doskonale prowadzi swoje postacie wikłając je w kolejne problemy i zmuszając do podejmowania ryzykownych i trudnych decyzji.
Choć przyznaje, że męczył mnie brak dopracowania drobnych szczegółów i ten nietrafiony wątek gore to jednak książka nie była wcale zła. Myślę, że znacznie bardziej niż do mojej grupy wiekowej trafiać będzie do dzisiejszych pięćdziesięciolatków, którzy nie mieli szansy przesiąknąć tak bardzo kulturą Internetu jak młodsze pokolenia i których jeszcze wiele może zaszokować.
Za egzemplarz recenzencki dziękuję Domowi Wydawniczemu Rebis
Ако по годината се съди от това с коя книга ще я започна ,то явно тази година ще е кървава,брутална ,спираща дъха и бъркаща в мозъка ,защото тази беше точно такава . Но няма какво да ме изненада след като пред себе си имам френски автор и ужасна мистерия в едно и всичко това издадено от издателство Ентусиаст,а знаем те какъв каталог имат :справка Франк Тилие .
Иначе тази книга може да бъде разделена на две основни теми . Едната ,която наистина ме потресе беше колко кървава се оказа,брутална,колко безмилостен е автора към главните герои и хич не го вълнува дали ще жертва някого по пътя или ще ги запази до края . Няма фаворизиране,не търсете любов или излишни анализи за това какви слабости има Мартен Серваз или защо убиеца е станал такъв и е решил да убива. Това си е свеж полъх в сравнение с американските творби . А и темата за крайностите в човешкото мислене,желания ,си е винаги интересна особено като знаем до какви извращения може да достигне човешкото око или поне си мислим,че можем...А през нощта това човешко око става особено жадно за ужаси...
Другата основна тема бяха филмите на ужасите ,тяхното влияние върху хората,дали изобщо има подобно влияние или ние сме си чудовища,ако ще да гледаме романтични комедии до пръсване . Другото любопитно беше диагнозата на едната главна героиня,за която не бях чувал,което си е рядкост ,но още повече ме заинтригува заради примерите как виждаме или искаме да видим знаци за някакъв заговор срещу нас,че може би няма съвпадения,а просто Планът работи срещу нас и ние сме ходещи мишени . И какво ще се случи,ако всъщност ние си измисляме всичките тези опасности и страхове ,и по този начин не можем да живеем спокойно ,особено ако сме в Ютюб и гледаме клипове за поредната конспирация...
Ето колко многопластов роман с наистина реалистично представени герои ни дава Бернар Миние особено след Леден гамбит и вече в очакване за следващата от поредицата..
Je connaissais Bernard Minier pour son livre « Glacé » mais surtout pour son adaptation télévisuelle ! J'ai tout de suite été attirée par le résumé de « Un Œil dans la nuit » et le mystère qui s'en dégageait et j'ai bien fait parce que ça a été une très belle découverte ! J'ai adoré les personnages de Martin Servaz et de Samira et j'ai été attristée par la mort de Vincent. L'histoire était très intéressante, j'ai apprécié les détails authentiques sur les films d'horreur et j'ai surtout été étonnée voire surprise de constater que ce que je pensais être vrai était en fait un mensonge ! Car oui, l'enquête qu'on suit prend un autre tournant quand on se rend compte que certains événements ont en fait été « inventés » ! Et cette fin ! J'ai été un peu « spoilée » parce qu'il y avait des références à des enquêtes antérieures mais la fin m'a laissée sans voix, j'espère qu'un livre est dans les tuyaux parce que j'ai besoin de savoir à qui appartient cette voix ! D'ailleurs, j'ai aussi reconnu le personnage de Sharko dans un des chapitres, sympa le clin d'œil ! Je pense acheter les autres livres de la série mettant en scène le personnage du commandant Servaz car j'ai vraiment apprécié son point de vue et son personnage ! Et un applaudissement pour la liste des films à la fin que l'auteur a regardé pour l'écriture de son livre, il y en a certains que j'avais prévu de voir mais il y en a d'autres qui m'intéressent, maintenant ! En tout cas, un très bon livre que je recommande, qui vous tiendra en haleine et qui ne vous ennuiera pas du tout !
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