Lorène et Giulia, deux amies d'enfance que tout oppose, mais que rien n'a jamais pu séparer. Jusqu'à ce que la maladie s'en mêle. Tandis que Giulia doit se battre pour rester en vie, Lorène doit, quant à elle, surmonter sa peur de vivre. Mais en amitié, il n'y a jamais de petites victoires, seulement de grands combats.
Je viens de refermer le livre et je suis en larmes… Avec des mots forts, justes et une plume fluide, l’auteure raconte une histoire inspirée de ce qu’elle a vécu avec sa meilleure amie. J’ai complètement adhéré à l’histoire bouleversante de Giulia qui reçoit un diagnostic de cancer du sein et de sa meilleure amie, Lorène, qui elle se bat contre ses démons intérieurs, lourd héritage de son passé et de son histoire familiale . J’ai trouvé que c’est avec beaucoup de justesse que l’auteure raconte la tristesse incommensurable d’une vie qui s’arrête (celle de Giulia) et de celle qui n’a jamais vraiment réussi à démarrer (celle de Lorène), le chagrin de ceux qui restent ou de ceux qui subissent, le deuil, mais aussi l’espoir et la joie… la vie tout simplement.
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Il y a des lectures qui s’installent lentement. Comme un lien d’amitié qui ne dit pas tout, tout de suite. La douceur du piment rouge fait partie de ces romans qui ne m’ont pas immédiatement conquise, mais dont l’écho reste longtemps après la dernière page tournée. J’ai mis un certain temps à m’attacher à Lorène et Giulia. Le début me semblait un peu convenu, presque trop lisse. Et puis, sans prévenir, l’histoire s’est assombrie, elle a gagné en intensité. Les revers, les épreuves, les douleurs… Ce roman raconte une amitié féminine, à la fois rare et authentique. Celle qui lie deux femmes que tout oppose : une enfance solitaire, marquée par l’abandon, pour Lorène. Une famille chaleureuse, italienne, pour Giulia. L’une s’invente une vie d’indépendance à Paris, entre art et solitude assumée. L’autre, en quête de stabilité, reste plus proche de ses racines. Mais malgré les différences, malgré les kilomètres, elles ne se quittent jamais vraiment. L’autrice alterne les voix de ses deux héroïnes. C’est un choix narratif judicieux, qui permet de mieux les comprendre, de saisir la force de leur lien à travers les années. Chaque chapitre débute par une citation, une sorte de boussole discrète qui éclaire ce qui va suivre. J’ai aimé ce détail, tout en finesse, qui donne à la lecture un rythme sensible, presque intime. Ce qui m’a marquée, au fond, c’est la justesse avec laquelle Laurie Heyme rend hommage à toutes celles qui luttent. C’est un roman sur le courage. Celui de Giulia, bien sûr, face à la maladie. Mais aussi celui de Lorène, qui apprendra à vivre avec ses peurs, à s’ouvrir, à aimer sans fuir. La douceur du piment rouge ne bouleverse pas dès les premières pages, mais il s’installe, lentement, profondément. Il m’a rappelé que certaines amitiés sont des phares silencieux. Et que la littérature, parfois, nous parle de ce qui compte le plus : rester debout, ensemble.
Deux amies de toujours, une qui habite à Paris, l’autre qui est restée près d’Annecy. Malgré leur distance et leur vie à 1000 à l’heure, Giulia et Lorène tiennent à rester en lien, s’écrivant de temps en temps, et se retrouvant au moins une semaine pendant les vacances d’été. On suit leur péripéties assez rapidement au début, le mariage de l’une, la mise en couple inattendue de l’autre, un divorce, la peur de s’attacher,… jusqu’à ce jour où la boule que Giulia sent au niveau de la poitrine n’est plus une simple grosseur mais bel et bien un cancer. On suivra tout le processus, de la prise en compte plus que légère car à 37 ans, il n’y a pas lieu de s’alarmer, à la prise en charge médicale et hospitalière qui est malheureusement longue et périlleuse, à l’amitié qui s’en trouvera renforcer, aux peurs, à l’angoisse d’un avenir incertain. L’auteure a mis mon cœur en miette. Je n’arrivais plus à lâcher le livre. Les 2 personnages sont attachants, avec chacune leur histoire qui se rejoignent. J’aurais aimé pouvoir soutenir Giulia dans ses moments mais aussi Lorène qui fera tout ce qui lui est possible pour être le plus présente malgré sa distance. L’auteure a su parler de sujet difficile comme le deuil, la construction de soi sans vraiment de modèle, la peur d’aimer, la peur de perdre ceux qu’on aime, la maladie, le parcours médicale,… par une écriture douce, fluide et accessible. Elle a su happer mon attention à tel point que j’en ai rêvé ! Bref, pour ma première lecture d’août, je pense avoir fait fort. Ça sent la coup de cœur… Je pense que l’histoire est d’autant plus touchante quand, dans les dernières liges, on comprend que l’auteure a mis en scène une partie de sa vie personnelle. Si on a pour habitude de s’attacher aux personnages des romans, savoir que ceux-ci ont existé réellement rend l’expérience encore plus belle et percutante.
Ce roman raconte l'amitié qui lit Lorène et Giulia, de leur adolescence à l'age adulte, leurs chemins de vie s'éloigne physiquement mais reste fort et soudé malgré la distance et surtout l'épreuve a laquelle Giulia va devoir faire face. Au fil de leurs vies, et surtout au fil de l'évolution de la maladie que Giulia va devoir combattre, leur amitié se renforce.
Une histoire d'amitié, de combat contre la maladie qui progresse trop vite, beaucoup d'amour dans ces pages! Ce roman est une pépite qui se lit "trop" vite et qui est bouleversante jusqu'à la dernière page!