En une mosaïque de vingt instants singuliers, «La Réunification des deux Corées» explore la complexité des liens amoureux. Amants, amis, couples mariés ou adultères, vieilles histoires et relations passagères esquissent un tableau réaliste de ce qui nous attache et nous déchire en même temps. Réel ou ressenti, il n'y a pas d'amour, il n'y a que des manques d'amour.
«Né en 1963, Joël Pommerat, auteur et metteur en scène, a fondé la compagnie Louis Brouillard en 1990. Au théâtre, comme pour ses co llaborations à l'opéra, il a la particularité de ne mettre en scène que ses propres textes, Toute son oeuvre est publiée chez Actes Sud-Papiers.»
Joël Pommerat was born in 1963. As a Playwright-director, he has devoted himself exclusively to writing for the theatre since 1986, after acting for several years. Seeking to bring his writing to the stage, he founded the Compagnie Louis Brouillard in 1990 and created his first shows at Théâtre de la Main d’Or in Paris (Le Chemin de Dakar, Le Théâtre, Vingt cinq années, Des suées, Les Evénements). In 1995, he wrote Pôles which was originally produced at the Théâtre des Fédérés in Montluçon and then reprised at Théâtre de la Main d’Or. In 1996, a workshop with about 30 actors resulted in the creation of Présences which was performed in Hublot. The next year, after a residency at Montluçon, he went back to work on the same play which became Treize étroites têtes, perfomed at Théâtre des Fédérés, at Théâtre Paris-Villette, at Théâtre Brétigny, and at the Saarbrücken festival. Since 1997, Théâtre Brétigny and the Théâtre Paris-Villette have financed and hosted one or several productions by his company every year. Since 1998, his company’s residency at Brétigny-sur-Orge has been the occasion to develop various projects (writing residencies, writing workshops, collaborative video projects involving the people of the region, workshops, banquet-readings, tasting-readings directed at young audiences, various encounters…)
A network of loyal support has developed around the company (co-productions, residencies, pre-paid productions, invitations): La Ferme de Bel Ebat (Guyancourt), le Centre d’art et de création de Mont-Saint-Aignan, les Ateliers du Rhin (Colmar), le Centre Dramatique national de Normandie – Comédie de Caen, le Centre Dramatique national d’Orléans, le Centre Dramatique de Tours, le Théâtre National de Strasbourg, le Centre Dramatique de Thionville-Lorraine, la Scène nationale de Chambéry…
Joël Pommerat is also interested in the moving image and film. He has made several short films, including a film entitled Visages with Marguerite Bordat, bringing 800 faces in front of the camera.
Joël Pommerat and la Compagnie Louis Brouillard were invited to the Festival D’avignon in July 2006, with Le Petit Chaperon Rouge, Au monde and Les marchands and in July 2008 with Je tremble (1et2).
In 2005, he became an Associate Artist for three years at the Espace Malraux-Scène nationale de Chambéry et de la Savoie. Joël Pommerat and the Compagnie Louis Brouillard have been in residency at the Théâtre des Bouffes du Nord since 2007 (2007-2010). He is an Associate Artist at the Odéon-Théâtre of Europe at the Ateliers Berthier for three seasons (2010-2013) and at the Théâtre National de Bruxelles
jlis beaucoup de livres a l'aveugle, je prends souvent des classiques (quoique cela veuille dire..), jles achète sans lire la quatrième de couverture etc etc... en gros je fais plus ou moins confiance a la place qu'ils occupent dans l'histoire de la littérature... a mes risques et périls mais c souvent pour le mieux. C assez marrant parce que celui-ci traînait depuis 1 bail et j'étais persuadée que ct un manifeste mi littéraire mi politique qui avait pour projet de réunir les deux Corées.... j'étais 13 étonnée quand je me suis retrouvée face a une pièce sur l'amour...
J'ai vraiment adoré, je suis tellement triste de ne pas avoir pu assister a la représentation de 2024.... c vraiment exactement le genre de pièce que j'aime... parole brute + situations touchantes mais ni cul cul ni sur dramatisées + quelques trucs un peu poétiques et inexplicables sans tomber dans le surnaturel grossier...... j'ai vraiment été suspendue au texte et j'ai adoré chacune des 10 micro fictions... j'adorerai pouvoir la jouer un jour !!!!!!
Certains textes de Pommerat sont vraiment forts, son maniement des phrases, répétitions des mots, sa fausse simplicité qui pousse à une certaine vérité, réalité. Mais, ayant lu cette pièce pour une amie qui a voulu me réconcilier avec Pommerat, bah j'aime toujours pas Pommerat… Peut-être le texte (Pommerat) est-il trop 'hétérocentré' pour moi, mais je pense surtout que les hommes ne devraient pas écrire des femmes si c'est pour traiter ces sujets là et de cette façon. Peut-être qu'avec plus de diversité et plus d'équilibre et d'inversion de genre dans les rapports au pouvoir, j'aurais trouvé les sujets plus pertinents à mettre en scène.
j’a trouvé ça trop drôle et prenant, j’adore quand les dramaturges se demandent c’est quoi l’amour (le théâtre c’est pour moi, le lieu de ces questions là). C’est quoi l’amour alors ? Ou plutôt, c’est quoi le désamour? Le manque d’amour ? Toutes les situations ne nous montrent pas un amour trivial, mais plutôt un amour déviant, mal en point, allant de parent en manque d’enfants au mari Don Juan, en passant par une amoureuse amnésiques. L’amour, comme on nous l’apprend depuis petit·e·s, est partout et prend toutes les formes. Joël Pommerat nous le rappelle dans cette suite de seynettes drolatiques.
Le principe des microfictions est déstabilisant mais fonctionne parfaitement dans ces différents scénaris qui se répondent et dialoguent, puisque tournant tous autour de l'amour et du couple. Le résultat est parfois inégal mais quelques histoires se détachent par leur force pure, voire brute, et marquent durablement tant par leur noirceur et leur cruauté que le drôlerie macabre.
Une pièce de théâtre très particulière regroupant 10 minifictions théâtrales sur l'amour. Chaque minifictions est traitée de façon si subtile et absurde que ça m'a intrigué autant qu'admirer d'une certaine façon. Très particulier tout de même ce qui ne retire rien à la beauté du texte (et de la mise en scène dans les captations) mais qui n'est pas réellement fait pour moi.
Je suis extrêmement déçue de cette pièce. Les micro fictions sont si courtes que je n’ai pas eu le temps de m’attacher aux personnages ni à leurs histoires. Les thèmes abordés ne sont pas intéressants. J’ai détesté.
Je mets une étoile à ce livre parce que j’ai pas du tout aimé. Désolée mais j’arrive pas à comprendre comment Pommerat a eu autant de prix littéraires. Je vais critiquer le style. Il est grossier, vraiment super mal écrit ! Genre c’est trop oral ( bon après le théâtre c’est pas fait pour être lu ). L’histoire ! WHAT ? Je crois que lui même ne comprend pas ce qu’il écrit. C’est tiré par les cheveux, et puis il faut nommer les personnages Monsieur, car sinon on est perdu avec « première femme, premier homme… »
comment qualifier ce livre ? compil de plusieurs mini scènes de théâtre, qui sont toutes indépendantes mais liées quand même, réalistes mais un peu absurdes... c'est sûr, c'est un style particulier, et il faut aimer, un peu comme l'absurde pour ma part, j'ai adoré, et j'ai hâte de le voir en vrai (en mai je crois ?) ! les scènes paraissent parfois incomplètes, s'agissant de fragments d'histoires. leur interprétation est donc très libre, et chacun peut les percevoir d'un angle différent. c'est comme si joel pommerat nous laissait des trous à combler, par notre expérience et notre imagination. tous ces fragments réunis, comme les pièces d'un puzzle assez étrange, forment un tableau de l'amour sous ces différentes facettes : les hauts et les bas, ses formes diverses, les émotions qui vont avec... au final, cette pièce de théatre est un peu une boule à facette...
la seule scène que j'ai trouvé touchante : « L'HOMME (s'arrêtant, regardant sa femme dans les yeux, explosant) : Mais non, quand on s'est rencontrés c'était parfait. On était comme deux moitiés qui s'étaient perdues et qui se retrouvaient. C'était merveilleux. C'était comme si la Corée du Nord et la Corée du Sud ouvraient leurs frontières et se réunifiaient et que les gens qui avaient été empêchés de se voir pendant des années se retrouvaient. C'était la fête, on sentait qu'on était reliés et que ça remontait à très loin. »
On est franchement pas loin du 0,5 étoile, c’est très mal écrit, mais genre vraiment super mal écrit, c’est un style pas du littéraire qui ne correspond pas non plus au théâtre. L’idée de faire 10 segments sur le sentiment amoureux me paraissait excellente mais l’exécution est catastrophique. Les didascalies sont beaucoup trop nombreuses et descriptives, ça doit moins gêner lors de la représentation mais c’est très lourd à lire
Et puis d’un côté c’est bien chaque histoire comporte une fin ouverte et nous laisse la liberté d’interpréter comme l’on souhaite mais il y a une limite à cette technique, ici rien n’est expliqué, rien n’est justifié, rien n’a de sens et ça rend l’œuvre futile. Donc oui c’est une grosse déception, sur le papier, l’idée était très bonne, une œuvre moderne de théâtre sur 10 histoires autour de la thématique de l’amour, mais c’est tellement mal écrit que c’est définitivement raté. Et je ne parle d’ailleurs pas du fait que c’est un homme qui écrit des personnages féminins catastrophiques aux morales douteuses, affligeant
Le désamour, le manque d'amour, bref tout ce qui manque à l'amour, est le fil conducteur de cette suite de scènes presque indépendantes, écrites comme toujours avec Pommerat, en dialogue avec le plateau comme on dit de nos jours. Au delà de la force de chaque situation, cet archipel de solitudes dit en lui-même quelque chose du sujet.