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Apocalypse cognitive: La face obscure de notre cerveau

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La situation est inédite. Jamais, dans l'histoire de l'humanité, nous n'avons disposé d'autant d'informations et jamais nous n'avons eu autant de temps libre pour y puiser loisir et connaissance du monde. Nos prédécesseurs en avaient rêvé : la science et la technologie libéreraient l'humanité. Mais ce rêve risque désormais de tourner au cauchemar. Le déferlement d'informations a entraîné une concurrence généralisée de toutes les idées, une dérégulation du "marché cognitif" qui a une fâcheuse conséquence : capter, souvent pour le pire, le précieux trésor de notre attention. Nos esprits subissent l'envoûtement des écrans et s'abandonnent aux mille visages de la déraison. Victime d'un pillage en règle, notre esprit est au cœur d'un enjeu dont dépend notre avenir. Ce contexte inquiétant dévoile certaines des aspirations profondes de l'humanité. L'heure de la confrontation avec notre propre nature aurait-elle sonné ?

De la façon dont nous réagirons dépendront les possibilités d'échapper à ce qu'il faut bien appeler une menace civilisationnelle.

C'est le récit de cet enjeu historique que propose Gérald Bronner dans cet essai devenu une référence dès sa parution.

TABLE DES MATIERES :

Avant-propos subjectif. Une époque formidable ;

Première partie : Le plus précieux de tous les trésors ;



Les êtres humains libérés ; Une autre histoire de l'humanité ; 11 mai 1997 ; La guerre éclair des ordinateurs ; Externalisation ; Un trésor inestimable ; Jusqu'ici, tout va bien ; À dormir debout ; Lorsque tu regardes ton écran, ton écran te regarde ; Deuxième partie : Tant de cerveaux disponibles ! ;



Un "effet cocktail" mondial ; Cacher ce sein ; La peur au ventre ; La lutte des clashs ; Vous ne devinerez jamais de quoi ce chapitre va vous parler ; Self sévices ; Révélation ; Éditorialiser le monde ; La vérité ne se défend pas toute seule ; Troisième partie : L'avenir ne dure pas si longtemps ;



La tête effroyable ; Le goût des nôtres ; L'homme dénaturé ; Le prix à payer ; Mensonge privé, vérité publique ; Les néo-populismes ; La bataille des récits ; Conclusion. La lutte finale ;

Remerciements.

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First published February 8, 2016

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Gérald Bronner

48 books34 followers

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Displaying 1 - 30 of 36 reviews
56 reviews2 followers
July 3, 2021
La thèse du livre c’est que le temps de notre cerveau à réfléchir est l’objet d’un marché que se disputent différentes plates-formes comme Facebook, porntube, ou autre. Il y a un marché cognitif. Le temps de notre cerveau est un produit qui peut se monnayer en publicités et autres. Tout au long du livre, L’auteur déroule une série d’exemples à foison. Le nombre d’anecdotes (« oh tiens ça me fait penser à une autre étude, vous connaissez? ») est impressionnant et serait intéressant si ça ne brouillait pas tant le discours et si ça ne cachait pas un manque de profondeur.

Il dénonce la perte de temps qu on passe en idioties sur internet par exemple, mais il ne se rend pas compte qu’il pose finalement un jugement implicite sur la qualité de ce temps, sur une base productive de développement personnel. Comme si lui même était pris dans le modèle capitaliste qu’il tente de dénoncer. Comme si le loisir ou la distraction étaient futiles et inutiles à l’humain.

Il étaie sa thèse simpliste en long et en large mais ne la développe pas assez: que faire de notre temps alors? Comment redéfinir le loisir? Quelle conséquence? Quel futur? Etc.. il en reste à des conséquences simples et des exemples.

Son regard est également biaisé, très générationnel. Comme si tout dans les réseaux sociaux était mauvais. Sa these aurait gagné à regarder les bons côtés des réseaux sociaux pour la connaissance elle même.

Bref, c’est un peu comme un policier dont on connaît le meurtrier des le début mais le reste du livre n’apporte que peu de développement. L’auteur étaie sa culture mais ça manque de raisonnement.

C’est un livre d’anecdotes en sciences humaines, avec les ornements pédants de la culture. Un corps qui reste informe parce que construit sur les connaissances des autres mais dépourvu de squelette adulte. L’auteur a également écrit « cabinet de curiosités sociales » qui est également un assemblage désarticulé d’idées de surface.
Profile Image for La gata lectora.
438 reviews342 followers
September 14, 2022
Voy a intentar resumir de forma breve y sencilla la idea principal de este libro:

Las personas tenemos un tiempo concreto de vigilia en el que podemos pensar. Este tiempo mental elegimos dónde lo invertimos. Si hablamos a nivel de especie podemos decir que disponemos de un capital atencional que es lo que hace que la civilización progrese.

Como individuos tenemos un cerebro con dos líneas de pensamiento, como demostró el nobel de economía Daniel Kahneman: la línea que requiere una atención consciente y una más primaria y automática. Ambas necesarias para la vida y para la supervivencia.

Esa línea automática de nuestro cerebro no es analítica, cae en sesgos cognitivos, despierta rápidamente emociones primarias y es fácil que caiga en bucles adictivos. En cambio la línea más racional es más lenta, analiza las experiencias, cuesta más gasto energético y puede fortalecerse o atrofiarse con el uso o desuso.

Nuestra sociedad capitalista ha apostado por el mercado cognitivo y éste se regula en base a las huellas digitales que dejamos (nos ofrece lo que solemos consumir cada vez en mayor medida). Si analizamos nuestros comportamiento en internet, televisión y otros medio veremos que precisamente consumimos principalmente información que pasa por la línea automática. Esto no solo crea desinformación, sino que produce en los individuos adicción de placer cognitivo inmediato, impaciencia, incremento del miedo, impulsividad, baja concentración y menor espíritu crítico, entre otros.

El objetivo de este libro es que conozcamos cómo funciona nuestro cerebro y la sociedad actual para tomar decisiones atencionales de una forma más consciente a través de reflexiones del autor y estudios científicos de las neurociencias. El libro está bien pero para mi gusto un poco desordenado.

(3,5/5) ⭐️⭐️⭐️ ¡me ha gustado!
Profile Image for Jake Goretzki.
752 reviews155 followers
March 11, 2022
I bought this after seeing a woman on the next table to us in a Brussels cafe reading it with close attention. She was on to something.

It's an enjoyable and well referenced overview / study of the deleterious effects of cognitive overload / waste caused by the cycle of social media and the 'firehose' of information in our age. Which, goes the argument, takes us away from time we ought to be spending rationally thinking, creating and long term planning. Time that we had far much less of in the past and now have more of, but now piss away to our collective harm.

This isn't, happily, one of those anti-tech Boomer Dad angles that you normally find, where internet corrupts the mind and makes teenagers want to start companies. Rather, it's arguing that internet feeds the worst facets of the mind and that the liberalised market of information plays to our worst instincts and our hunger for intellectual glucose at the expense of substance. It serves us - attuned to our innate appetites - anxious, polarised and hokey content (which, along with unmediated proximity) explains the success of assorted populist shitbags like Trump and Bolsonaro. There are lots of good references to semi-familiar experiments (the marshmallow, Google analytics, the Prisoner's Dilemma), and it's very well told with examples.

Along the way, it's a delight to see a passing demolition of Chomsky's puerile media-brainwashes-babies Gramscian gibberish, and a nice rebuttal of the tedious but never-lies-down argument that business / marketing 'makes us want things we don't actually want'. And anyone who pokes Chomsky in the eye gets my vote.

A surprisingly sensible, grounded read, with tons of great examples.
Profile Image for Frey.
945 reviews62 followers
January 15, 2022
Beaucoup de critiques, pas de solutions, énormément de d'anecdotes et d'études de sociologie qui n'ont pas de rapport entre elles et un fil assez décousu. Bronner est dans le reproche générationnel sans être capable de faire avancer plutôt que de se contenter de stagner dans un défaitisme fatigant.

Les anecdotes étaient intéressantes mais c'aurait été tout aussi bien dans un livre des 100 choses à savoir sur les biais cognitifs et le manque de réflexion humaine.
Profile Image for Guillaume.
9 reviews1 follower
July 20, 2021
Very funny and witty essay about new technology, how we humans use it, and how we waste most of time doing bullshit instead of using our brains to better this world.
A very easy and interesting read.
Profile Image for Sabrina Lili.
6 reviews
December 25, 2024
Je crois que j'avais un peu trop d'espoir en débutant cet ouvrage. J'espérais une étude réellement approfondie et non un long exposé d'exemples qui part dans tous les sens (parfois loin du sujet initial). Je trouve que l'auteur jongle d'un sujet à un autre sans jamais explorer en profondeur les thèmes évoqués. J'ai eu parfois l'impression que l'auteur avait une vision très simpliste, voir à la limite du jugement, sur ce qui est une "bonne" ou une "mauvaise" utilisation de notre temps cognitif (les reseaux sociaux et la télé-réalité c'est mal, regarder des films d'auteur c'est bien). Il aurait été vraiment intéressant de nuancer le tout. J'ai également trouvé certains exemples politiques assez dérangeants, mettre LFI et le RN sur un pied d'égalité est factuellement faux, simpliste et dangereux. Je donne néanmoins 3 étoiles parce que j'ai appris des choses, certaines études citées sont très intéressantes et j'ai plusieurs fois mis la lecture en pause pour réfléchir à ce que je venais de lire.
Profile Image for Tumpi72.
51 reviews
October 13, 2022
An interesting and thought-provoking read. Sometimes a bit difficult to follow.
Profile Image for Kevin Prados Garcia.
31 reviews
October 1, 2023
Extraordinario ensayo sobre como la oferta digital a través de nuestros móviles, regulada por nuestros deseos, nos da una visión antropológica mucho más certera de la que pudiera haberse dado antes. Los algoritmos recogen nuestras preferencias para ofrecernos los contenidos que las satisfacen. Violencia, sexo, miedo y catastrofismo implican más tiempo de consumo, y a eso se dedican los algoritmos.
Profile Image for Jean-Pascal.
Author 9 books27 followers
June 9, 2021
A la fois superficiel et séduisant. Des dizaines de références que l'on aimerait voir beaucoup plus explicitées et discutées, beaucoup d'enfoncements de portes ouvertes, mais aussi des points très bien vus. Cela m'a fait penser à la façon d'écrire de Harari.
3 reviews
August 7, 2024
Un livre très bien documenté sur l'attention, et le temps de cerveau disponible que l'on choisit de mettre collectivement dans des causes qui desservent notre espèce. Un essaie qui remet en perspective un temps que l'on passe souvent à s'éteindre le cerveau plutôt qu'à le remplir (avec en effet, peut-être un ton très moraliste générationnel du genre "moi de mon temps")
Beaucoup d'exemples d'études sur la science humaine, sur les réflex cognitifs humain et sur ce que l'auteur appel "la dérégulation du marché cognitifs".
Cela amène à une réflexion sur sa propre utilisation de temps de cerveau disponible, mais n'apporte pas de solution, seulement des état de faio, néanmoins très intéressant
51 reviews1 follower
April 19, 2022
Un éclairage important sur la manière dont nous utilisons ou gaspillons notre temps de cerveau disponible. Un travail en profondeur sur le sujet néanmoins le ton souvent supérieur de l'auteur est régulièrement pesant et nuit à la défense de certaines idées clées.
Profile Image for David Provost.
19 reviews2 followers
March 28, 2021
En 1930, Jean Perrin disait "Les hommes libérés par la science vivront joyeux et sains, développés jusqu'aux limites de ce que peut donner leur cerveau... Ce sera un Eden qu'il faut situer dans l'avenir au lieu de l'imaginer dans un passé qui fut misérable."
Près d'un siècle plus tard, Gérald Bronner dresse un sinistre constat : notre temps de cerveau disponible a été multiplié par 8 depuis 1800, et nous passons la majeure partie de ce temps devant nos écrans, à se shooter à la dopamine en activant sans arrêt nos circuits de récompense neuronaux : réseaux sociaux, validation sociale, nécessité d'absorber des informations en continu, pornographie, etc. De plus, ce qui aurait dû être un formidable outil pour élever les êtres humains vers la connaissance et la rationalité, est devenu au contraire le siège des fake news, du conspirationnisme et du populisme.
Selon Bronner, la cause de tout ceci serait la dérégulation du "marché cognitif", la concurrence généralisée de toutes les idées, et la fluidification entre l'offre et la demande des informations.
Après une première partie où le sociologue nous raconte l'évolution de notre temps de cerveau disponible au cours de l'histoire de l'humanité, une deuxième partie dresse un état des lieux de la situation actuelle, en analysant les nombreux biais cognitifs issus de notre histoire évolutive, ce qui nous aide à comprendre pourquoi la dérégulation massive sur le marché cognitif a abouti à un détournement massif de notre trésor attentionnel.
Dans une dernière partie, sans doute la plus intéressante, Bronner s'attaque à deux courants de pensée : "l'homme dénaturé" et le "néo-populisme". Le premier, qu'on retrouve souvent à l'extrême-gauche chez les constructivistes et les décroissants, soutient que ces observations ne seraient pas des propriétés essentielles de l'humanité, mais des éléments accidentels. En d'autres termes, l'Homme serait perverti par les médias de masse et par la technologie, il serait modelé par l'environnement informationnel que la société industrielle et capitaliste lui fait subir.
A l'inverse, les néo-populistes se réjouissent de la concurrence généralisée des idées, et considèrent que l'opinion de la majorité serait une sorte de vérité objective, tout en surfant sur des idées conspirationnistes, anti-élites et anti-science.
Gérald Bronner nous invite à explorer une troisième voie, à accepter et à mieux comprendre nos imperfections cognitives et nos instincts peu reluisants, à considérer qu'ils sont des propriétés essentielles de l'espèce humaine, et qu'aucune déconstruction sociale ne nous permettra de lutter contre eux. Selon lui, nous devons cependant trouver des solutions pour une meilleure régulation du marché cognitif et rester attentif à la préservation des conditions sociales de l'exploration des possibles, afin d'être capables de relever les nombreux défis technologiques et sociaux qui s'offrent à nous.
Profile Image for Morgane.
141 reviews2 followers
June 18, 2022
Une étude sur "le marché de l'attention" très bien documentée et illustrée qui m'a permis de mettre des mots sur beaucoup de choses que je ressentais vis à vis des réseaux sociaux, de l'actualité et des smartphones.

L'auteur part du prédicat suivant : la mécanisation, la technologie et l'intelligence artificielle permettent de remplacer l'humain dans de nombreuses tâches mais pourtant, nous avons de moins en moins de temps libre ou de temps de sommeil.

Il explore alors ce qu'il appelle notre disponibilité mentale qui est présentée comme une ressource rare et précieuse. Sans limitations, notre "temps de cerveau disponible" est en permanence cambriolé par des distractions (informations, notifications, médias, réseaux sociaux : experts en l'illusion de la nouveauté permanente) qui nous apportent des satisfactions à court terme, stériles et abrutissantes.

Dans un second temps, il détaille en profondeur les mécaniques des différents phénomènes sur les réseaux sociaux : buzz, fake news, capital de visibilité, éditorialisation du monde, illusion de la transparence, et la frustration engendrée.

Le constat anthropologique est sans appel : dans un monde où l'information est prodigieusement abondante, on voit notre marché cognitif complètement dérégulé et n'avons plus de temps de cerveau libéré pour penser, innover, explorer. Il laisse le lecteur assez démuni face à ce constat et on a l'impression que nous ne sommes qu'en haut d'une longue descente alors qu'arrivent la réalité virtuelle, le métavers. "Ce que nous pouvons donc faire de mieux est d'organiser les conditions pour chacun de sa déclaration d'indépendance mentale (...). Apprendre à lire, à écrire et à compter devrait s'accompagner de la mission d'apprendre aussi à penser sa propre penser et de donner à chacun l'opportunité de ne pas céder systématiquement au vorace cognitif avec lequel nous cohabitons".
1,345 reviews56 followers
July 11, 2021
Des citations éclairantes :
Ce temps de cerveau, nous pouvons aussi bien en user pour apprendre la physique quantique que pour regarder des vidéos de chats. (p.21)
Une anecdote tirée de mon expérience d’enseignant (:) lors d’un cours (…) j’ai introduit cette notion d’effet cocktail. Comme toujours, quand je parle, certains de mes étudiants ont le nez plongé sur leur téléphone portable. Ce jour-là, une étudiante qui avait pris soin de se placer tout en haut de l’amphithéâtre ne paraissait pas écouter un traître mot de ce que je racontais. Vint le moment de la description de l’effet pop-up que provoquent certains mots et c’est alors que j’ai prononcé le mot « sexe » : cette étudiante a instantanément levé les yeux de son téléphone, un peu éberlué, comme si elle avait raté quelque chose d’essentiel. (p.95)
Cette tendance de l’esprit humain à surestimer l’importance d’une information qu’il rencontre pour la première fois. (p.226-7)
A propos des supercheries : assurons-nous bien du fait avant que de nous inquiéter de la cause. (p.238)
Les grandes firmes ne répondent pas tant aux demandes des individus qu’elles ne les fabriquent. (p.247)
Le désir de trouver des réponses : Ce désir est tout simplement enfoui dans notre cerveau, de même que le désir de distinction, l’appétence pour la conflictualité et la sexualité. (p.250)
A propos du Top 50 (Alain de Greef) : Pendant les années que cette émission allait durer, le goût de chiotte de nos compatriotes en matière de chanson fut largement mis en valeur. (…) J’ai tiré de cette aventure qu’il ne fallait jamais prendre le pari sur le goût du plus grand nombre. (p.253)
Ce n’est pas la qualité de l’information qui lui assure une bonne diffusion mais plutôt la satisfaction cognitive qu’elle procure. (p.261)
A propos de l’effet Streisand : il arrive que les efforts fait pour empêcher la diffusion d’une information y contribuent. (p.273)
Il n’y a pas de groupe humain sans relation de pouvoir. (p.281)
Le réel suffit rarement pour défaire la croyance. (p.284)
Une telle désintermédiation est patente chez (Donald Trump) : l’idée est de se servir des réseaux sociaux pour parler directement au peuple et enjamber les intermédiaires traditionnels qu’étaient les partis, les syndicats ou encore les médias. (p.302)
La vie politique, partout, fourmille d’effet cobra. En raison du caractère court-termiste des décisions qui sont prises, on se fonde trop souvent sur des intuitions ne tenant compte que des effets primaires, et non secondaires, des initiatives politiques. (p.352)

https://alexmotamots.fr/apocalypse-co...
Profile Image for Ramon.
286 reviews13 followers
September 29, 2024
Un libro sobre el impacto de las redes en nuestras vidas.

Algunas frases interesantes que he recopilado:

Los partidarios de la hipótesis religiosa es del 70% de los habitantes de la primera potencia mundial


La cuestión es saber si la competencia favorece siempre al mejor producto o solo al más satisfactorio.


El tiempo de vida ha pasado en poco más de 100 a nivel mundial de 30 años a casi 70 años de promedio


los seres humanos aceptarían trabajar menos si tuvieran una renta asegurada.


En Francia el tiempo dedicado al trabajo representa el 11% del tiempo que pasamos despiertos mientras que en 1800 era del 48%


El tiempo dedicado a las tareas domésticas ha disminuido cerca de un 15% entre 1986 y 2010


Esto ha generado disponibilidad de nuestro cerebro liberado


La próxima etapa, que ya ha comenzado , es la de externalización de muchas de nuestras rutinas mentales mediante las inteligencias artificiales.




36 reviews
October 6, 2025
j'ai découvert les travaux de Gérald Bronner avec ce livre que j'ai lu par hasard. Le hasard faisant bien les choses, j'ai trouvé la réflexion très intéressante et pertinente et juste du point de vue des sciences cognitives. En lisant les autres commentaires, je suis surprise du nombre de personnes qui ont mal lu/mal compris/se sont arrêtées au titre. Il ne s'agit pas exactement de la fin de l'humanité à cause des réseaux sociaux, mais, entre autres, de l'exarcebation des contagions sociales par les médias modernes. A lire absolument pour se rendre compte des mécanismes de nos cerveaux et ce que ça implique au niveau de la société.
Profile Image for feedesmots.
111 reviews30 followers
June 6, 2022
Dans cet ouvrage, G. Bronner se pose la question suivante : que faisons-nous de notre temps de cerveau disponible ?

Malgré certaines réflexions intéressantes, j'ai eu beaucoup de mal à me motiver à finir cette lecture. En effet, j'ai eu l'impression que je lisais une suite d'anecdotes, qui, certes, furent pour la plupart pertinentes, mais j'aurais aimé davantage de réflexion, d'approfondissement autour de sa thèse.

De plus, j'ai parfois l'impression que l'auteur est en proie à un regard très biaisé... Alors, ce fut assez long, et redondant parfois.
Profile Image for Christophe Rochefolle.
4 reviews
March 6, 2021
Passionnant, inquiétant mais surtout éclairant

Comme toujours dans les ouvrages de l’auteur, la bibliographie est immense et on a envie de creuser chaque proposition. Ce travail de synthèse est clair et éclairant : arrêtons-nous un peu de temps en temps en dehors de nos écrans, acceptons notre nature humaine telle qu’elle est et non un fantasme utopique et écrivons-nous un nouveau récit collectif plus en accord avec nous pour dépasser le plafond civilisationnelle.
47 reviews
September 26, 2024
Bronner plantea una crítica hacia la era digital y el impacto de la información en el pensamiento colectivo. En ciertos momentos, su enfoque parece caer en determinismos que no son aplicables a todos los contextos geográficos o culturales. Aunque es un esfuerzo interesante por mostrar su visión del mundo digital, deja espacio para el debate y una segunda lectura. Si bien no es el mejor libro, cumple su objetivo al ofrecer una perspectiva intrigante y provocadora.
1 review
November 12, 2023
Un bon livre qui permet de se rendre compte du temps de cerveau disponible que nous avons acquis au final des siècles et qui est aujourd’hui « cambriolé » par les usages technologiques et méthodes cognitives actuelles. Un effet miroir très intéressant et imagé. Cependant la structure peut paraître assez désordonnée et beaucoup de concepts sont évoqués et difficiles à retenir
Profile Image for Aurélie Caron.
22 reviews
November 11, 2025
Sûrement pas un livre de chevet léger mais il est tout de même très intéressant et ne manque pas de faire réfléchir sur l’utilisation de notre temps libre ainsi que les mécanismes qui la dicte. Parfois un peu long/lourd en raison du choix du vocabulaire mais il fallait s’y attendre en s’intéressant à de la sociologie …
Profile Image for Yassine Alouini.
36 reviews1 follower
April 22, 2022
Beaucoup de faits et anecdotes intéressantes sur le fonctionnement du cerveau humain face au déluge d'informations moderne. Par contre le livre pêche par un manque de structuration et une thèse claire.
Profile Image for Marie Hnc.
32 reviews8 followers
September 7, 2023
A la fois érudit et accessible, ce texte de Bronner met en avant l’enjeu derrière la mobilisation de nos temps de cerveau disponibles à l’ère du smartphone. J’aurais aimé une conclusion avec davantage de solutions pratiques, mais pour le constat, c’est 5 étoiles.
1 review
December 16, 2025
Contenu exceptionnel mais alors pour la forme, l'un des livres les plus difficiles qu'il m'est été donné de lire. Un vocabulaire très riche et une syntaxe éprouvante qui n'en font pas un paisible livre de chevet à lire en s'endormant, pour sûr.
Profile Image for Maelia.
12 reviews
May 22, 2022
Que faire de notre temps de disponibilite sociale, influence des reseaux sociaux et medias
Profile Image for Chadi.
73 reviews24 followers
June 4, 2023
Le livre aurait dû être plus synthétique et plus court . Mais ça reste une lecture intéressante .
Profile Image for Emilie.
647 reviews22 followers
March 5, 2024
Très intéressant, très clair et particulièrement exhaustif pour comprendre les enjeux de notre environnement média actuel.
Profile Image for xhelmet.
70 reviews1 follower
June 20, 2024
« notre aptitude au bonheur dépend en partie de la disgrâce des autres »

ultra intéressant !!
Displaying 1 - 30 of 36 reviews

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