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Il pleut sur la parade
"Jonas se fichait que je ne sois pas juive et il ne croyait pas à la conversion. Pour lui, être juif n'a rien à voir avec Dieu. Il faut naître comme ça, sinon tant pis. Il disait : “Juif, ce n'est pas une religion, c'est une façon d'avoir peur, tu ne peux pas l'apprendre dans un cours du soir.”" Jonas et Lucie s'aiment. Lui est juif, elle non, mais il promet que c'est sans importance. Pourtant, elle comprend vite que pèsent sur lui des obligations qui les dépassent tous deux et auxquelles elle va devoir s'adapter. Quand leur fils Ariel naît, toute la famille est aux anges. Mais peu après son deuxième anniversaire, il commence à se montrer brutal avec les autres enfants, plongeant peu à peu le couple dans l'isolement. Pourquoi Ariel frappe-t-il ? Que dit cette violence de son histoire et de celle de ses parents ? L'altérité est au coeur de ce roman drôle et tendre, qui porte un regard singulier sur cette furieuse tendance des enfants à ne pas être ce qu'on veut qu'ils soient.
256 pages, Paperback
Published August 21, 2025
2 people are currently reading
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Community Reviews
Displaying 1 - 15 of 15 reviews
November 2, 2025
c'est tellement chouette de trouver des premiers romans à ce point tenus, qui ne cherchent pas à s'étaler partout et à tout dire, mais qui savent ce qu'ils sont là pour dire et le font si exhaustivement, si généreusement, en se privant à ce point de compromis et d'indulgence. Lucie-Anne Belgy écrit si bien, si drôle, elle a cet humour si fort qu'elle n'a même pas besoin d'indiquer, de souligner ce qui est blague, elle en fait de si bonnes et de si présentes qu'elle peut se permettre que le lecteur passe à côté de certaines, qu'elle lui fait confiance pour les déceler, et j'adore ces livres à la fois si intelligents et qui tiennent à ce point leur lecteur en haute estime. par ailleurs, le livre tape très très près de la maison à beaucoup d'endroits pour moi, tout en traçant une trajectoire qui sera différente de la mienne, et ça m'a nourrie, ça m'a éveillée à plein d'autres possibles, ça m'a fait me sentir un peu plus en communauté de moi-même et je suis très reconnaissante envers la littérature de savoir faire cela. grande joie aussi de voir une autofiction dont l'autrice ne s'épargne pas, et pas juste pour le style, non, vraiment, c'est avec elle-même qu'elle est la plus dure et j'aime cette hygiène de l'intime partagé, ça rend l'exercice de raconter sa vie tellement plus digeste, mais surtout, ça nous rappelle au seul véritable intérêt de cette forme littéraire - à quoi bon raconter sa vie si ce n'est pas pour apporter la seule réelle plus-value qu'on peut y jeter, à savoir toutes les ombres, toutes les failles qu'on y a plus ou moins dissimulées ? et ces dialogues ! j'ai utilisé beaucoup trop de fois le mot "si" et je ne suis même pas si désolée que ça.
September 9, 2025
Un roman psychologique de haute volée sur le mélange des cultures et sur ce que ça implique dans un couple. J’ai ressenti la détresse de la mère face a la violence de son petit garçon de 5 ans.
Les dialogues sont d’une justesse… brillant !!
Les dialogues sont d’une justesse… brillant !!
August 8, 2025
Des sujets très intéressants sont abordés dans ce roman :
La religion tout d'abord, avec la place qu'elle peut prendre dans sa propre vie, au sein d'un couple, au sein d'une famille, au sein d'une communauté.
Et la parentalité d'un enfant violent qui ne sait pas comment agir et réagir en société. Et tout ce qui gravite autour de cette parentalité : la vie de chacun des parents, la vie du couple, la vie de la famille, la vie dans la société.
Cet effet miroir était très intéressant.
Le tout est écrit d'une écriture très fluide et agréable à lire.
La religion tout d'abord, avec la place qu'elle peut prendre dans sa propre vie, au sein d'un couple, au sein d'une famille, au sein d'une communauté.
Et la parentalité d'un enfant violent qui ne sait pas comment agir et réagir en société. Et tout ce qui gravite autour de cette parentalité : la vie de chacun des parents, la vie du couple, la vie de la famille, la vie dans la société.
Cet effet miroir était très intéressant.
Le tout est écrit d'une écriture très fluide et agréable à lire.
October 31, 2025
Un premier roman très réussi dans lequel l'autrice parvient à aborder avec humour et subtilité des questions aussi difficiles que la place de la religion et le poids des traditions dans l'éducation d'un enfant. Un texte d'une grande finesse, drôle et profond, qui place d'emblée Lucie-Anne Belgy parmi les talents à suivre.
September 26, 2025
C'est un magnifique premier roman que nous propose Lucie-Anne Belgy, un roman que j'ai dévoré tellement l'écriture est fluide, dynamique, remplie d'amour, alternant l'humour et la gravité.
Ce roman c'est l'histoire d'un couple mixte, Lucie est d'origine catholique, Jonas est juif. Ils s'aiment et malgré l'opposition du père de Jonas très religieux, ils se sont mariés et sont devenus parents d'Ariel, un petit garçon très difficile.
Ariel est très intelligent, il s'intéresse à beaucoup de choses mais il ne supporte pas le bonheur de ses potes, il se sent différent et depuis tout petit, il frappe, bouscule ses compagnons, leur gâche le plaisir. C'est compliqué pour Lucie et Jonas qui sont obligés de faire appel à Françoise , une psychiatre pour les aider à voir plus clair.
L'origine serait-elle de leurs différences d'éducation, de passé, de religion ? Souffrirait-t-il d'un trauma, de non-dits, du poids du passé? Ce n'est pas tout à fait le sujet mais c'est le point d'entrée qu'a choisi Lucie-Anne pour nous raconter la complexité de la judéité, d'un mariage mixte et nous aider à comprendre.
C'est ce que j'ai aimé, découvrir le poids des traditions, l'impact de cette judéité sur leur couple, choisir une religion, c'est un peu renoncer à l'autre. Tout commence à la naissance d'Ariel, une lignée qui s'éteint car Lucie est goy, une Shikse et pour Jonas faire des enfants c'est un devoir des survivants.
"On dit que les mariages comme ceux-là créent une deuxième Shoah. La disparition progressive des juifs par l'amour des femmes. Je suis l'holocauste qui transforme des spermatozoïdes juifs en enfants goys."
Complexe, viendra ensuite le choix de la circoncision ou non, avec le poids du passé, du devoir pour Jonas, et faire un choix implique forcément à Lucie de renoncer aussi à son histoire.
J'ai aimé ce roman car il m'a permis de mieux comprendre la culture juive, des fêtes, des rites dont le sens est parfois plus profond et de voir les choses autrement pour une non initiée comme moi. Comprendre pour mieux vivre ensemble.
Dans ce roman il y a beaucoup d'amour, celui des parents, de la culpabilité, un problème d'identité et de trauma générationnel. C'est plaisant car l'humour est toujours présent, un roman qui se dévore vraiment et que je vous conseille vivement.
C'est un coup de ♥ de cette rentrée;
Les jolies phrases
Pour eux, tu seras toujours une Shikse, une goy démoniaque qui a volé un gentil juif à une gentille juive.
Ce sont les gens qui disent des choses méchantes sur les Juifs, volontairement ou non.
Jonas se fichait que je ne sois pas juive et il ne croyait pas à la conversion. Pour lui, être juif n'a rien à voir avec Dieu. Il faut naître comme ça, sinon tant pis. Il disait : '"Juif, ce n'est pas une religion, c'est une façon d'avoir peur, tu ne peux pas l'apprendre dans un cours du soir."
Jonas est une somme de choses inutiles.
De futilités merveilleuses.
Jonas voulait qu’on se soutienne. Pronom réciproque, comme on s’embrasse, comme on se parle, comme on s’aime.
Je voulais qu’il me soutienne. Pronom réfléchi. Comme je m’apitoie, comme je m’attriste, comme je m’en fous de toi.
Finalement c’est lui qui gagne. On se quitte, pronom réciproque.
Faites des gosses bizarres, vous aurez des joies simples.
La glaise d'Ariel ne vient pas des carrières, mais de l'amour d'un juif qui s'est marié contre les siens et d'une catholique fautive de mal comprendre les peurs de l'homme qu'elle a épousé et de celui qu'elle a fait naître. La glaise d'Ariel est un bourbier de culpabilité.
https://nathavh49.blogspot.com/2025/0...
Ce roman c'est l'histoire d'un couple mixte, Lucie est d'origine catholique, Jonas est juif. Ils s'aiment et malgré l'opposition du père de Jonas très religieux, ils se sont mariés et sont devenus parents d'Ariel, un petit garçon très difficile.
Ariel est très intelligent, il s'intéresse à beaucoup de choses mais il ne supporte pas le bonheur de ses potes, il se sent différent et depuis tout petit, il frappe, bouscule ses compagnons, leur gâche le plaisir. C'est compliqué pour Lucie et Jonas qui sont obligés de faire appel à Françoise , une psychiatre pour les aider à voir plus clair.
L'origine serait-elle de leurs différences d'éducation, de passé, de religion ? Souffrirait-t-il d'un trauma, de non-dits, du poids du passé? Ce n'est pas tout à fait le sujet mais c'est le point d'entrée qu'a choisi Lucie-Anne pour nous raconter la complexité de la judéité, d'un mariage mixte et nous aider à comprendre.
C'est ce que j'ai aimé, découvrir le poids des traditions, l'impact de cette judéité sur leur couple, choisir une religion, c'est un peu renoncer à l'autre. Tout commence à la naissance d'Ariel, une lignée qui s'éteint car Lucie est goy, une Shikse et pour Jonas faire des enfants c'est un devoir des survivants.
"On dit que les mariages comme ceux-là créent une deuxième Shoah. La disparition progressive des juifs par l'amour des femmes. Je suis l'holocauste qui transforme des spermatozoïdes juifs en enfants goys."
Complexe, viendra ensuite le choix de la circoncision ou non, avec le poids du passé, du devoir pour Jonas, et faire un choix implique forcément à Lucie de renoncer aussi à son histoire.
J'ai aimé ce roman car il m'a permis de mieux comprendre la culture juive, des fêtes, des rites dont le sens est parfois plus profond et de voir les choses autrement pour une non initiée comme moi. Comprendre pour mieux vivre ensemble.
Dans ce roman il y a beaucoup d'amour, celui des parents, de la culpabilité, un problème d'identité et de trauma générationnel. C'est plaisant car l'humour est toujours présent, un roman qui se dévore vraiment et que je vous conseille vivement.
C'est un coup de ♥ de cette rentrée;
Les jolies phrases
Pour eux, tu seras toujours une Shikse, une goy démoniaque qui a volé un gentil juif à une gentille juive.
Ce sont les gens qui disent des choses méchantes sur les Juifs, volontairement ou non.
Jonas se fichait que je ne sois pas juive et il ne croyait pas à la conversion. Pour lui, être juif n'a rien à voir avec Dieu. Il faut naître comme ça, sinon tant pis. Il disait : '"Juif, ce n'est pas une religion, c'est une façon d'avoir peur, tu ne peux pas l'apprendre dans un cours du soir."
Jonas est une somme de choses inutiles.
De futilités merveilleuses.
Jonas voulait qu’on se soutienne. Pronom réciproque, comme on s’embrasse, comme on se parle, comme on s’aime.
Je voulais qu’il me soutienne. Pronom réfléchi. Comme je m’apitoie, comme je m’attriste, comme je m’en fous de toi.
Finalement c’est lui qui gagne. On se quitte, pronom réciproque.
Faites des gosses bizarres, vous aurez des joies simples.
La glaise d'Ariel ne vient pas des carrières, mais de l'amour d'un juif qui s'est marié contre les siens et d'une catholique fautive de mal comprendre les peurs de l'homme qu'elle a épousé et de celui qu'elle a fait naître. La glaise d'Ariel est un bourbier de culpabilité.
https://nathavh49.blogspot.com/2025/0...
October 12, 2025
Quelle belle découverte !
Un sujet loin d’être évident à mettre en scène voire même casse gueule vu le contexte actuel mais une écriture brillante et fine.
J’ai ri (fort) de nombreuses fois et ai surligné moult passages car très intelligents.
bravo à l’autrice
Un sujet loin d’être évident à mettre en scène voire même casse gueule vu le contexte actuel mais une écriture brillante et fine.
J’ai ri (fort) de nombreuses fois et ai surligné moult passages car très intelligents.
bravo à l’autrice
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September 10, 2025Longlisted for the 2025 Prix Femina
The Prix Femina is a French literary prize awarded each year by an exclusively female jury. The prize, which was established in 1904, is awarded to French-language works written in prose or verse by writers of any gender identity, and is announced on the first Wednesday of November each year.
[only noted five so far (especially interested in the first listed as an author of a fave translated book this year!) & Anne Serre as she wrote a shortlisted international booker beaut this year, but curious about the next round of selections & definitely the winner!]
Les 16 romans français dans la première sélection du prix Femina 2025:
« Au grand jamais », de Jakuta Alikavazovic (Gallimard)
« La Nuit au cœur », de Nathacha Appanah (Gallimard)
« Il pleut sur la parade », de Lucy Anne Belgy (Gallimard)
« Paranoïa », de Lise Charles (P.O.L)
« Aimer », de Sarah Chiche (Julliard)
« Un mal irréparable », de Lionel Duroy (Mialet Barrault)
« Emmenez-moi », de Sarah Gysler (Equateurs)
« Le monde est fatigué », de Joseph Incardona (Finitudes)
« La Maison vide », de Laurent Mauvignier (Minuit)
« Jacky », d’Anthony Passeron (Grasset)
« Tout ouïe », d’Alexandre Postel (L’Observatoire)
« Voyage voyage », de Victor Pouchet (L’Arbalète/Gallimard)
« Tressaillir », de Maria Pourchet (Stock)
« Officier Radio », de Marie Richeux (Sabine Wespieser)
« Vertu et Rosalinde », d’Anne Serre (Mercure de France)
« Un frère », de David Thomas (L’Olivier)
The Prix Femina is a French literary prize awarded each year by an exclusively female jury. The prize, which was established in 1904, is awarded to French-language works written in prose or verse by writers of any gender identity, and is announced on the first Wednesday of November each year.
[only noted five so far (especially interested in the first listed as an author of a fave translated book this year!) & Anne Serre as she wrote a shortlisted international booker beaut this year, but curious about the next round of selections & definitely the winner!]
Les 16 romans français dans la première sélection du prix Femina 2025:
« Au grand jamais », de Jakuta Alikavazovic (Gallimard)
« La Nuit au cœur », de Nathacha Appanah (Gallimard)
« Il pleut sur la parade », de Lucy Anne Belgy (Gallimard)
« Paranoïa », de Lise Charles (P.O.L)
« Aimer », de Sarah Chiche (Julliard)
« Un mal irréparable », de Lionel Duroy (Mialet Barrault)
« Emmenez-moi », de Sarah Gysler (Equateurs)
« Le monde est fatigué », de Joseph Incardona (Finitudes)
« La Maison vide », de Laurent Mauvignier (Minuit)
« Jacky », d’Anthony Passeron (Grasset)
« Tout ouïe », d’Alexandre Postel (L’Observatoire)
« Voyage voyage », de Victor Pouchet (L’Arbalète/Gallimard)
« Tressaillir », de Maria Pourchet (Stock)
« Officier Radio », de Marie Richeux (Sabine Wespieser)
« Vertu et Rosalinde », d’Anne Serre (Mercure de France)
« Un frère », de David Thomas (L’Olivier)
September 1, 2025
Le livre est bon. Il est très intéressant autant sur le religion juive que sur les traumatismes ou peurs transmissent à nos enfants. Aussi, l’ostracisme d’avoir un enfant différent.
Mais, je peux pas écrit cet avis sans mettre en avant le caractère horrible de Jonas. Il est lent et lâche MAIS il sait tout. Il empêche Lucie d’exister sans lui et son judaisme.Quand lucie n’aime pas la psy il dit qu’elle est folle et quand lui aussi je l’apprécie après que la spécialiste le mette en face de ses actions, il est énervé que sa femme ne le supporte pas???? A plusieurs reprise il met en avant le fait d’être moderne alors qu’il est misogyne avec lucie h88 en disant qu’elle est je cite « cinglé » alors qu’elle essaye de faire changer les choses pour son enfant pendant que lui n’a pas envie, mais quand lui s’énerve violemment contre son fils, c’est normal. + j’ignore si c’est fait exprès, mais il est dans un délire victimaire… woah. Être surpris que Lucie connaisse parce que d’après lui la Shoah n’est pas étudié à l’école ? MON HURLEMENT?
Après,Lucie est tellement ignorante que le sujet que tu dis que c’est pas possible ? Bref l’écriture est ouf, juste… la longue liste faite par la narratrice pour dire que son mari est un boulet mais que trop bien il est romantique ça m’a terminé. Le médiocrité hétéro.
Mais, je peux pas écrit cet avis sans mettre en avant le caractère horrible de Jonas. Il est lent et lâche MAIS il sait tout. Il empêche Lucie d’exister sans lui et son judaisme.Quand lucie n’aime pas la psy il dit qu’elle est folle et quand lui aussi je l’apprécie après que la spécialiste le mette en face de ses actions, il est énervé que sa femme ne le supporte pas???? A plusieurs reprise il met en avant le fait d’être moderne alors qu’il est misogyne avec lucie h88 en disant qu’elle est je cite « cinglé » alors qu’elle essaye de faire changer les choses pour son enfant pendant que lui n’a pas envie, mais quand lui s’énerve violemment contre son fils, c’est normal. + j’ignore si c’est fait exprès, mais il est dans un délire victimaire… woah. Être surpris que Lucie connaisse parce que d’après lui la Shoah n’est pas étudié à l’école ? MON HURLEMENT?
Après,Lucie est tellement ignorante que le sujet que tu dis que c’est pas possible ? Bref l’écriture est ouf, juste… la longue liste faite par la narratrice pour dire que son mari est un boulet mais que trop bien il est romantique ça m’a terminé. Le médiocrité hétéro.
September 6, 2025
Une super surprise! 🥰
Je vous avoue que je suis pas très « rentrée littéraire », c’est pas vraiment mon style habituellement, j’ai l’impression que certains auteurs fantasment sur leurs propres écrits et jouissent de leurs belles tournures… (ouais c’est des gros à priori, sorry)
Mais alors ce premier roman!
Déjà, j’ai énormément ri au cours de ma lecture! Les punchlines et remarques cyniques fleurissent à chaque coin de page nous laissant entre le rire et l’interrogation sur ce qui était pointé du doigt.
Ensuite, le choix du sujet était hyper culotté et détonne! L’union entre une femme athée (plus ou moins catholique) et un homme juif qui donne naissance à un enfant hyper violent et laisse les parents pantois. Les proches qui les fuient progressivement, le mal être profond qui s’ancre dans cette impuissance…
On remet en question les racines, la religion, le couple, la société… tout y passe! Les réflexions sont hyper pertinentes mais jamais dans le jugement, c’est vraiment brillant.
J’ai juste hâte de voir ce que peut nous écrire l’autrice comme second roman! 😉
Je vous avoue que je suis pas très « rentrée littéraire », c’est pas vraiment mon style habituellement, j’ai l’impression que certains auteurs fantasment sur leurs propres écrits et jouissent de leurs belles tournures… (ouais c’est des gros à priori, sorry)
Mais alors ce premier roman!
Déjà, j’ai énormément ri au cours de ma lecture! Les punchlines et remarques cyniques fleurissent à chaque coin de page nous laissant entre le rire et l’interrogation sur ce qui était pointé du doigt.
Ensuite, le choix du sujet était hyper culotté et détonne! L’union entre une femme athée (plus ou moins catholique) et un homme juif qui donne naissance à un enfant hyper violent et laisse les parents pantois. Les proches qui les fuient progressivement, le mal être profond qui s’ancre dans cette impuissance…
On remet en question les racines, la religion, le couple, la société… tout y passe! Les réflexions sont hyper pertinentes mais jamais dans le jugement, c’est vraiment brillant.
J’ai juste hâte de voir ce que peut nous écrire l’autrice comme second roman! 😉
September 19, 2025
Joli roman, écriture fluide, on s’attache vite aux personnages Lucie et Jonas, amoureux et de culture différente : lui est juif, elle catholique. Ils ont une distance vis à vis de leur culture religieuse qui laisse à penser qu’elle ne sera en aucun cas un obstacle à leur amour. Évidemment les choses ne sont pas si simples et cela donne lieu à des passages très drôles (autour des rencontres avec leurs parents notamment). À la naissance de leur fils Ariel, d’autres questions se posent (circoncision, éducation, comportement inadapté de leur fils en société…).
Les moments de crise sont décrits avec émotion et dérision, et les sujets abordés sont très divers : différences culturelles et poids de la famille, devoir de loyauté vis à vis du peuple juif, difficultés d’un couple face à l’éducation de leur enfant.
Belle surprise, je ne l’aurais pas lu sans un conseil libraire.
Les moments de crise sont décrits avec émotion et dérision, et les sujets abordés sont très divers : différences culturelles et poids de la famille, devoir de loyauté vis à vis du peuple juif, difficultés d’un couple face à l’éducation de leur enfant.
Belle surprise, je ne l’aurais pas lu sans un conseil libraire.
August 13, 2025
Il pleut sur la parade est l’histoire de deux adultes qui s’aiment. Jonas est juif, Lucie ne l’est pas, mais il lui assure que ce n’est pas un problème. Le couple est désemparé face à la violence que leur fils manifeste envers les autres enfants et cherche à en comprendre l’origine.
C’est un roman qui pousse à réfléchir sur le traumatisme générationnel ainsi que sur l’identité religieuse et sa place au sein de la famille et de l’éducation, dans un style vif et tendre, teinté d’un humour caustique.
C’est un roman qui pousse à réfléchir sur le traumatisme générationnel ainsi que sur l’identité religieuse et sa place au sein de la famille et de l’éducation, dans un style vif et tendre, teinté d’un humour caustique.
October 18, 2025
Très très beau premier livre
Une histoire de couple, mixte , ouvert , perturbé ; bouleversant et formidablement drôle et bien écrit !
Une vraie pépite
Une histoire de couple, mixte , ouvert , perturbé ; bouleversant et formidablement drôle et bien écrit !
Une vraie pépite
December 10, 2025
3.5 stars
December 17, 2025
superbe premier roman
October 17, 2025
Il pleut sur la parade est de ces premiers romans qui marquent dès les premières pages et qu’on referme à regret. Lucie-Anne Belgy y raconte l’histoire de Lucie, issue d’une famille aux croyances flottantes, et de Jonas, juif, élevé dans une tradition plus ancrée. Leur rencontre, leur amour et leur vie de famille deviennent le terrain où se croisent et parfois s’entrechoquent deux cultures, deux histoires, deux héritages.
Ce que j’ai trouvé remarquable, c’est la manière dont l’autrice aborde ces différences avec nuance, sans jamais tomber dans le jugement. Elle montre comment chacun porte le poids de ses traditions tout en cherchant à ne pas trahir l’autre un équilibre fragile et parfois épuisant.
Le roman parle aussi, et c’est l’un de ses points les plus forts, du traumatisme transgénérationnel. À travers Ariel, leur fils, l'autrice explore avec sensibilité, comment les blessures et les peurs héritées des générations précédentes peuvent imprégner une vie, même sans qu’on en ait conscience. On y retrouve aussi la difficulté et les doutes de la maternité, l’acceptation de son enfant dans toute sa singularité, et le regard souvent implacable que la société porte sur les familles qui ne rentrent pas dans ses cases.
C’est un texte à la fois tendre, lucide et drôle. Le style est vif, plein de relief, et les 250 pages se dévorent avec un mélange d’impatience et de plaisir. On s’attache à Lucie, Jonas et Ariel au point de vouloir continuer à les suivre après la dernière ligne.
L'un de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire à venir, et un premier roman que je n’oublierai pas de sitôt.
Ce que j’ai trouvé remarquable, c’est la manière dont l’autrice aborde ces différences avec nuance, sans jamais tomber dans le jugement. Elle montre comment chacun porte le poids de ses traditions tout en cherchant à ne pas trahir l’autre un équilibre fragile et parfois épuisant.
Le roman parle aussi, et c’est l’un de ses points les plus forts, du traumatisme transgénérationnel. À travers Ariel, leur fils, l'autrice explore avec sensibilité, comment les blessures et les peurs héritées des générations précédentes peuvent imprégner une vie, même sans qu’on en ait conscience. On y retrouve aussi la difficulté et les doutes de la maternité, l’acceptation de son enfant dans toute sa singularité, et le regard souvent implacable que la société porte sur les familles qui ne rentrent pas dans ses cases.
C’est un texte à la fois tendre, lucide et drôle. Le style est vif, plein de relief, et les 250 pages se dévorent avec un mélange d’impatience et de plaisir. On s’attache à Lucie, Jonas et Ariel au point de vouloir continuer à les suivre après la dernière ligne.
L'un de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire à venir, et un premier roman que je n’oublierai pas de sitôt.
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