Quelle est la frontière entre la vérité et le mensonge, le présent et les souvenirs qui s’entrechoquent ? Lorsque sa meilleure amie, une jeune femme peintre, meurt dans un accident de voiture, Jeong-hee est confrontée à un critique d’art qui prétend que la jeune femme se serait suicidée. Jeong-hee ne croit pas à cette conclusion et découvre, au cours d’une enquête parfois dangereuse et digne d’un détective, la fragilité de son amie et la souffrance dans laquelle elle a vécu.
Cette recherche nous emmène à travers l’hiver Séoulite, dans l’intimité du milieu artistique et le lecteur pénètre, par petites touches, dans une société à la fois proche et lointaine. Pars, le vent se lève est un livre plein de poésie et de tendresse, par lequel l’auteure nous dit que le plus important, c’est de vivre.
À PROPOS DE L'AUTRICE
PRIX NOBEL DE LITTERATURE 2024
HAN Kang est née en 1970 à Gwangju. Depuis 1994, elle publie des recueils de nouvelles, des romans, et des recueils de poésie. Dix prix littéraires lui ont été décernés en Corée du Sud et à l’international, notamment le Prix International Booker en 2016 pour "La végétarienne", le Prix Médicis étranger en 2023, le Prix Émile Guimet de littérature asiatique 2023 pour "Impossibles adieux", et le Prix Nobel de littérature en 2024.
"Pars, le vent se lève" est le roman qui révéla HAN Kang en France.
Han Kang was born in 1970 in South Korea. She is the author of The Vegetarian, winner of the International Booker Prize, as well as Human Acts, The White Book, Greek Lessons, and We Do Not Part. In 2024, she was awarded the Nobel Prize in Literature “for her intense poetic prose that confronts historical traumas and exposes the fragility of human life.”
As this novel isn't yet translated in English, and as I can't read Han Kang in her original language, I read the French translation. Just saying as my review may be influenced by the translation, as for every book in translation I read. Just for Han Kang, it seems that I usually favour/love more the English translations to the French ones. Ngl I had a very hard time getting into the book, and as often with Kang, I wonder if it's due to her style or the translation. I blamed both, I do think, as I said before, that my appreciation of Kang's style/works varies a lot, and I'm pretty sure there were translation issues that bothered me. But the more I read, the more I got into the story, getting used to the style/translation as well. I loved that the more we got into the story, the thicker the plot/the mystery got, and the characters got more and more multifaceted. I loved the exploration of Kang's usual motifs, such as grief, humanity, trauma, colours, women's status, here through the scope of art. As usual as well, men are trash, but what's new really. It's a 4 stars though as, as often in Kang's works as well, it was sometimes hard to follow the narration, at times fragmented and cryptic, or to know who was talking/about whom.
j'ai aimé de plus en plus "Dans le dernier chapitre, elle se retire du monde pendant un an. Elle peint les étoiles - l'air brûlant, la terre gigantesque - avec de l'eau et de l'encre, en reproduisant la peinture à l'encre de Chine de l'oncle. Elle traverse des instants où les quatres éléments s'unissent pour exploser en étoiles blanches. Puis soudain, son corps s'effrite. Devient boue. Pourrit. Disparaît. "
While I liked the motif of universe linked to the question of life and artists in the story, this tale is hard to digest. Painful to read- at times, got confused with whose the narrator. Hard to say what's the theme of the story- wrong kind of human relationship where obsession leads to pain/damage? Originally published in 2010
Dur à suivre car on ne sait pas qui parle à qui mais très intéressant de découvrir la littérature coréenne et une histoire prenante (quand on arrive à suivre 😉)
i'd love if anyone replied to me to talk about this book!! si quelqu'un a envie de me parler concernant ce livre, n'hésitez pas de répondre :) 책을 촣아했어요? 나 써 주세요 ㅜㅜ
[work in progress, finished reading oct 19th]
[ah yes, chapter 8 where i thought i would want to write a full review in French.. no] le français n'est pas ma première langue et ce manière non-lineaire the raconter l'histoire d'In-ju et jeonghee et leur enfance et encore leur situation maintenant.. un peu difficile de suivre pour moi :( quelqu'un peut m'expliquer la point de vue du 8ème chapitre..? c'est qui ? "je suis un vieille homme fatigué" uhh? ah, c'est l'homme qu'elle est allé voir, lui avec le photo de Misiryeong ? [oui] IL AVAIT ENVIE D'EMBRASSER JEONGHEE ?? now why tf is this old ass dude talking about the sexual fantasies of his math student about the student's young english teacher I DONT WANT TO KNOW [he did bc it was a 40yr time jump and he was young which isnt much better tbh] la femme professeur reçoit 4000won pour tutoyer le fils? c'est 3€??? même en 1980 ce n'est pas beaucoup, non ? Oh, en fait c'est équivalent à 20k won maintenant.. d'accord.. attendez.. la femme professeur.. est-elle la mère d'In-ju ?! ....est-il le père d'In-Ju :o [il n'est pas, non ? elle vraiment avait un fiancé ?]
je ne comprends rien.. est qu'il est allé chez elle ? Est qu'elle a un fiancé où pas ?
tous les trois, ils sont bizarres.. et leurs vendredis..
now this creep stalks her?? Monsieur Ryu what the fuck is wrong w him did he kill her mom [no but he did encourage her alcoholism so maybe in a way yes]
the actual assault and later rape fantasies damn i didnt expect this [maybe i shouldve] but whyd he plead guilty and went to prison, he didnt even drive the car?? he was not in the car?! [i really really didnt get that part. i thought the student drove the car into the white coat man at the hospital and then into a wall. why did the psych go to prison for it. also who was that man]
chapter 9 etc etc, different guy and different car accident now, the one where inju died, turns out kang seokwon was in the car and injured. and ONLY NOW we find out abt inju in the car, all doors closed from the inside? isnt that.. relevant info for the beginning of the book?? like all this time we didnt know how she died, only speculations, but there were facts, jeonghee just didnt tell us? oh and a few pages earlier: am i reading that right? did i miss it earlier or am i only finding out 20 pages before the end that the three years she spent sitting in here house staring at a wall was not bc of the death of her uncle, but a sports injury that she nearly fully recovered from within 6 months?!? [and i have so many questions about kang, why does he care this much, why is he this deranged, huhhhh?? it's all already fuzzy in my mind ah :( i wish i had an easy way to just look up the plot and character summaries]
oh.. okay? uh the end.. okay? at least she's alive okay [why is kang so violent]
last thing: please, for the love of fuck, choose once, what that little dot means, or maybe a second different paragraph break symbol and stick to it.. sometimes it's a 40yr time jump, sometimes not even minutes and just to show the end of a thought, sometimes back and forth, sometimes to the pov of letters and messages of other characters? i think full pov changes were only at chapter breaks, but it would be nice to tell us whose thoughts those are and not let the reader guess..
very fascinating plot idea, love the art and space focus of the first third, the middle third got a bit dull, cluttered and complicated, love the revelations of the last third
a nice challenge to read but i wouldnt trust myself to explain what happens in this 🥴
nice character study! i am not any of those! what is up with kang!!? not like the others were fine or sane but he did half kill two people
The book wasn't very long, so I was able to finish it quickly. In this story, the ones who truly loved each other were Junghee and Inju. Personally, I didn’t quite like the ending —I don't like open ending— but overall, it was interesting.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pars, le Vent se Lève ? "À l'occasion de son prix Nobel de littérature, Han Kang a vu ses oeuvres, épuisées jusqu'alors en France, enfin réimprimées et j'en suis plus qu'heureuse. Celui-ci ne fait pas exception et j'ai eu la chance de le recevoir de la part des éditions Decrescenzo."
Dites-nous en un peu plus sur son histoire... "Accepter la mort d'In-Ju, son amie de toujours, a été une épreuve difficile pour Jeong-Hee mais lorsqu'un an plus tard, elle tombe sur un article qui sous-entend qu'elle se serait suicidée, écrit par un homme dont Jeong-Hee n'a jamais entendu parler, elle ne va pas le supporter et décider de se battre pour faire toute la lumière sur cette histoire..."
Mais que s'est-il exactement passé entre vous ? "Ce n'est pas le premier roman de Han Kang que je lis et j'avais quelques appréhensions sur ce que j'allais découvrir ici, en partie parce que j'ai tellement été marquée par Human Acts que je ne l'imagine pas pouvoir faire mieux et également parce que je sais ce que son écriture peut avoir de particulière. Et c'est évidemment le cas ici avec des paragraphes très courts, des changements de sujets et d'époque nombreux et même des passages sur l'univers, sa création, son fonctionnement... Disons qu'il faut être attentif à ce qu'on lit pour ne pas perdre le fil. Mais très vite, et malgré une multitude de procédés que j'aurais détesté dans un autre roman, et des personnages qui sont tous assez peu sympathiques et équilibrés, il devient impossible de le lâcher. Une tension s'installe, il y a un vrai mystère à élucider, une enquête à mener et un antagoniste à vaincre. Et puis surtout, il y a la puissance de la plume de Han Kang qui a elle seule justifie le Nobel qu'elle a reçu. Je me demande si j'ai jamais lu quelque chose d'aussi intense, même si ce n'est pas un coup de coeur évident, même si tout ne me plaît pas. C'est le genre de roman qui infuse lentement dans votre esprit et vous accompagne encore pendant un moment après avoir refermé la dernière page."
Et comment cela s'est-il fini ? "À la coréenne bien sûr. Je m'y attendais tellement et pourtant ça m'a énervée et déçue malgré tout, du moins sur le moment. Les fins coréennes pour moi, ce sont en quelques sortes des fins ouvertes mais c'est aussi plus subtile que ça, en fait tout est là, dans les non-dits, les sous-entendus, il ne vous reste plus qu'à être attentif et à interpréter tout cela correctement. Je préfère obtenir des réponses claires pour ma part mais j'admire cette façon de faire et je crois que l'autrice nous dit aussi que le sujet du roman n'était pas forcément celui que l'on croyait au départ et que l'important est ailleurs."
"Quand j'aurai assemblé toutes les pièces du puzzle que j'aurai pu trouver, il restera sans doute des choses que je ne connaîtrai jamais."
Dire que j’ai failli abandonner ce roman face à la complexité des passages scientifiques… J’ai bien fait de m’accrocher car j’ai fini par l’adorer. La prose de Han Kang est si poétique, si frappante, si poignante. Brutale, aussi. J’ai aimé toutes ces images liées au silence, puis ce parallèle évident entre autrui et la lune : tout comme la face cachée de cet objet céleste, il est impossible de connaître et comprendre entièrement quelqu’un. L’amitié entre les deux femmes est tellement spéciale qu’on comprend les difficultés qu’a la narratrice à accepter cette vérité. C’était, jusqu’à la dernière page, une aventure douloureuse mais prenante. J’étais véritablement investie.
Il me semble d’ailleurs que nous, lecteur•rices, menons une deuxième enquête en parallèle. À l’aide des bribes de souvenirs qui nous sont offertes, il nous faut reconstruire le récit de manière chronologique afin de mieux saisir les pensées et actions de Jeong-hee. L’autrice nous fait réfléchir sur le sens de la vie, de la mort, sur l’origine de l’univers également. Ce livre aborde des thématiques récurrentes dans le reste de la bibliographie traduite de Han, mais il m’a surtout fait penser à Impossibles adieux. J’ai l’impression de ressentir une certaine familiarité grandissante avec ses écrits dont je ne pense pas me lasser d’aussitôt.
Ce livre se déroule à un rythme rapide, comme une succession de courtes vidéos, où de nombreuses histoires et émotions s’entremêlent. Malgré cette complexité, tout reste profondément et subtilement lié, ce qui pousse le lecteur à poursuivre sa lecture pour en comprendre toutes les nuances. Le récit, centré sur la tentative de la narratrice de comprendre la mort d’un ami, se déploie dans une atmosphère sombre, mélancolique et empreinte de « han », cette tristesse coréenne à la fois douloureuse et résignée. La force du roman réside dans la sincérité palpable de tous les personnages, ce qui rend impossible de détourner le regard de cette noirceur. On perçoit également l’effort de l’auteure pour relier les œuvres des peintres — donc des artistes — à la profondeur de leur vie intérieure. Je suis heureuse d’avoir lu un autre ouvrage de Han Kang, une autrice qui explore avec une intensité rare la vérité humaine et la profondeur de l’art.
초반에는 문체가 너무 눈에 안들어와서 읽기 힘들었는데 중반부터 후루룩 끝까지 다 읽었다. 진짜 한강 작가님은 다르구나가 느껴졌고 문단 하나하나가 너무 아름다웠음. 하 내용이 싯팔.. 한남 다 죽여버려 ㅅㅂ 결말이 너무 찝찝하지만... 읽고 난 뒤에 기분이 너무 더럽지만.. 또 열린결말로 끝내면서 독자에게 여지를 남겨준 것 같아서 별점 4점 드립니다.. 그냥 인주와 인주네 엄마의 삶이 너무 안타깝고 그 와중에도 열심히 살아가려던 모습이 인상적인데 결국엔 한남싯팔새끼들 땜에 하..... 진짜 너무 맘이 속상했다 그냥 읽는 내내 너무 속상했음 일이 이렇게 될 수 밖에 없었나.. 내용은 너무 답답하고 속상했지만 문체가 너무 아름다웠고 상상의 여지를 남겨주는 글이라 감탄하면서 봤다. 한강 작가님은 마음이 답답하고 속상한 글만 쓰시나봐ㅠㅠ 현생이 힘들어서 그런가 난 이제 이런 글을 읽을 수가 없다 모두가 행복한 그런 글이 필요해.....
J'ai tourné la dernière page de ce roman, et il me laisse une sensation étrange, presque suspendue. Une écriture délicate, un souffle mélancolique, une histoire qui flotte entre le visible et l'invisible. Un livre qui ne cherche pas à tout expliquer, mais qui laisse une empreinte subtile, comme le vent qui passe.
J'ai eu plaisir à entrer dans l'histoire et la vie de ses personnages, et puis l'intrigue s'élargissant toujours davantage, j'ai fini par la lâcher et les personnages avec, qui me semblaient perdre de leur vitalité. En fait 3,5
Captivant, mais parfois difficile à saisir. Et la fin laisse un léger goût d’inachevé. Cependant c’est une lecture que j’ai beaucoup apprécié et que je recommande vivement !