" On ne peut plus rien dire... " La complainte de celles et ceux qui dénoncent la " censure " s'étire à longueur de journée sur les plateaux télévisés. Il semblerait que la réaction se soit approprié la liberté d'expression pour mieux la dévoyer. Comment en est-on arrivé là ? Comment récupérer cette liberté fondamentale en démocratie ? Voilà l'enjeu de ce texte incisif. " On ne peut plus rien dire... " La complainte de celles et ceux qui dénoncent la " censure ", à l'instar d'un Donald Trump, s'étire à longueur de plateaux télévisés. Toute contradiction est dénoncée comme une agression, la lutte contre le racisme est présentée comme une marque d'intolérance " woke ". Par un incroyable retournement, tout effort de protéger le débat démocratique est aujourd'hui brocardé comme une atteinte à " liberté d'expression ". Pourtant, la haine et le mensonge nuisent gravement à la délibération démocratique : les restrictions de l'expression publique, loin d'être en contradiction avec la liberté d'expression, lui sont consubstantielles. Le juriste Thomas Hochmann révèle la manière dont la réaction a accaparé la liberté d'expression pour mieux imposer ses manières de dire. Mais il montre également comment se réapproprier cette liberté fondamentale, après avoir rappelé et défendu, exemples à l'appui, les lois qui interdisent les discours de haine et les campagnes de désinformation. Leur mise en œuvre constitue désormais une de nos dernières chances de repousser l'extrême droite.
Livre très court mais lecture ardue du fait du style universitaire et juridique. Il permet de remettre l'église au centre du village et de reposer clairement, par de nombreux exemples juridiques, ce qu'est la liberté d'expression en France et en Europe, ses limites et ce qui la protège.
Un livre avec un thématique très intéressante et d’actualité : la liberté d’expression. Le livre est écrit suivant une logique juridique très agréable car bien structuré, suivi de propos juridiquement argumentés. Cependant, l’utilisation d’un lexical juridique peut rendre l’entrée dans le livre plus difficile.
Livré d’utilité publique, très intéressant. Dans la même veine que résister de Salomé Saqué et « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde » : en finir avec une sentence de mort.
Un essai d'une soixantaine de pages, qui remet les BASES JURIDIQUES quant à la liberté d'expression.
Peut-on tout dire en raison de celle-ci ? Notamment des insanités menant à de la discrimination, de l'incitation à la haine d'autrui ? Absolument pas. Comme toute liberté, celle d'expression est assortie d'un cadre juridique dans lequel elle peut s'exprimer. Ce qui en dépasse ne peut donc être légitimement justifié comme "censuré à tort".
S'il est primordial en France, d'être libre de formuler ses idées et la contradiction de celles qu'on ne partage pas : il y a des règles à respecter pour cela. Même si pour le commun des mortelles elle paraît élémentaire, "ne discriminer personne", "ne porter d'incitation à la haine de personne", "ne pas partager d'informations frauduleuses, infondées, erronées", pour d'autres ce n'est pas le cas.
Dans ce petit essai d'utilité publique, à répliquer désormais à cet oncle beauf en repas de famille qui se montre juste raciste et qui n'est pas content que l'on lui fasse remarquer, le professeur de droit public Thomas Hochmann vous donne désormais les cartes élémentaires pour lui rappeler le bon vivre ensemble mais surtout, la véritable définition de la liberté d'expression, au sein d'une république démocratique qu'il est censé chérir au delà de tout.
Pas de sentimentalisme ici, que de la loi, des faits. Réfuter la loi, c'est réfuter la République. Un peu complexe encore peut être pour des gens qui se serve envers et contre tout de celle-ci, pour justifier leur haine des autres.
écrit par un juriste spécialisé dans la liberté d'expression, très clair, explication des différentes jurisprudences qui encadre cette notion, riche en exemples
Un tout petit livre sur la liberté d'expression et le fait qu'elle est de plus en plus invoquée par ceux qui propagent des discours haineux et de fausses informations. Or, à la différence des Etats-Unis, les droits français et européens limitent la liberté de paroles lorsqu'il y a matière à haine et fausse information et par là-même préservent le débat démocratique. D'où les discours sur "on ne peut plus rien dire" (sans être contredit) repris sur les réseaux sociaux et les chaînes de TV favorables à l'extrême droite qui instrumentalisent ces soi-disant atteintes à la liberté d'expression.
Livre à lire et à relire pour mieux comprendre les tenants et aboutissants de la bataille sur la liberté d’expression, que l’extrême droite aime tant s’approprier.