"Il n'était pas très grand ; des cheveux bruns, peignés en arrière et crantés, le front haut, une chemisette avec des pattes sur l'épaule. Il sourit en fumant. Puis tendit la main à Madeleine : Vous dansez ? Elle s' Non, je danse très peu, je ne danse pas bien. Mais il insista et il la tira vers la piste." Quand Madeleine, beauté discrète et mélancolique des années cinquante, quitte sa Bretagne natale pour suivre son mari au Cameroun, elle se trouve plongée dans un monde étranger, violent et magnifique. À Douala, lors d'un bal à la Délégation, elle s'éprend d'Yves Prigent, mi-administrateur, mi-aventurier. Mais la décolonisation est en marche et annonce la fin de partie... Tendu entre la province d'après-guerre et une Afrique rêvée, Une façon d'aimer évoque la force de nos désirs secrets et la grâce de certaines rencontres. Par petites touches d'une infinie délicatesse, c'est toute l'épaisseur d'une vie de femme qui se dévoile.
Not really my thing. French writer Dominique Barbéris starts off very clichéd with the gazing at family photos, which evoke memories of the French colony of Cameroon in the 1950s and 60s, where an aunt Madeleine stayed with her family. Almost immediately, an allusion is made to an affair Madeleine is said to have had there. There is also a visit by the narrator to present-day Cameroon, in search of what really happened there. And then we are already 100 pages in. Clearly, it's not the plot that is driving this novel, and aunt Madeleine remains an elusive character. Perhaps you can see this book as yet another attempt to capture a closed past, in vain of course. Or as an attempt to reconstruct life in a French colony, a century ago. It may be me, but I was not very motivated to read on.
Une écriture qui tisse un tapis délicat, dont la trame d'ensemble n'apparaît pas tout à fait, mais qui laisse un sentiment d'exotisme suranné. A partir de presque rien, une robe, une photo, un nom, l'autrice esquisse le portrait pudique d'une femme, mais surtout une photo d'une époque et d'un milieu. Une histoire d'amour, je ne sais pas. Le testament d'une vie subie peut-être.
Het verhaal van Madeleine, geboren in 1931, in Nantes. Haar verhaal wordt na haar dood gereconstrueerd door haar nicht - die buiten de vertellende geen enkele andere rol speelt in het geheel - aan de hand van geruchten, brieven en vage allusies van Madeleines zus (en moeder van de vertelster)
Het verhaal van een gewone vrouw, die als jong meisje de oorlog heeft meegemaakt, die direct na haar huwelijk haar man gevolgd is naar Kameroen - een Franse kolonie toen - en na de onafhankelijkheid terugkeerde naar Frankrijk.
Het is in Kameroen dat Madeleine waarschijnlijk iets meer dan vriendschap voelde voor een andere koloniaal. Niet de grote passie. Was het de verveling, de landerigheid, het zich nooit thuisvoelen in die vreemde omgeving, het depaysement - wat een mooi woord toch - dat ervoor zorgde dat de jonge Madeleine zich aangetrokken voelde tot een meer door de wolgeverfde koloniaal? Wat er juist tussen de twee gebeurd is, we komen het niet te weten. Het verhaal moet het vooral hebben van de weergave de sfeer die er heerste in alle Afrikaanse kolonies, waar de blanken vooral met blanken omgingen.
'C'était le genre de micro-société où les gens tournent en rond et s’observent. Tout le monde se connaît. On se distrayait avec des histoires de trois fois rien, des rivalités d’avancement, des manies, des liaisons prêtées à l’un ou l'autre'
Het is een verhaal van een leven waar niets bijzonders is gebeurd, behalve misschien dat ene kleine feit, dat kleine sporen heeft nagelaten. En het zegt misschien meer iets over mensen van een bepaalde generatie die geen uitzonderlijke dingen dingen van het leven verwachten...
J’ai eu du mal à entrer dans ce roman, l’auteure parlant d’un sujet puis d’un autre. Le début m’a paru brouillon.
Et puis le récit prend son envol lorsque Madeleine, sa petite fille et son mari partent au Cameroun où il a trouvé du travail.
Nous suivons Madeleine dans sa phobie des microbes dont le boy Charlie se moque ; son ennuie dans cette ville de colonie (nous sommes dans les années 50) où tout le monde se connaît.
J’ai aimé que Madeleine reste mystérieuse : pourquoi est-elle tombée amoureuse d’un autre homme au Cameroun ? Quels étaient ses rapports avec son mari ?
J’ai adoré les leitmotivs du récit : les robes que Madeleine coud elle-même ; le chapeau pointu que sa fille porte pour sortir, et que tout le monde appelle La petite chinoise ; la girafe que Sophie mâchonne sans cesse ; les pluies du soir qui durent la nuit ; la chanson Ce soir j’attends Madeleine dont quelques strophes reviennent ponctuer le récit.
J’ai aimé cette femme qui, si elle n’était pas jolie dixit sa propre mère, a su développer une prestance et un maintient digne des stars hollywoodiennes de l’époque.
J’ai refermé ce roman en regrettant de ne pas avoir connu Madeleine.
L’image que je retiendrai :
Celle des soirées de la femme du Délégué qui réunit tout le microcosme français expatrié.
Un roman qui nous transporte au Cameroun fin des années 1950 au moment où le pays devient indépendant. Beaucoup aimé le personnage de Madeleine femme mystérieuse, beauté froide. J'ai aimé l' ambiance coloniale, le monde des expatriés de l'époque. Un bon moment de lecture
Quand la narratrice tombe sur une vieille photo de sa tante Madeleine, elle va soudain chercher à remonter le temps pour comprendre la vie de cette femme. Madeleine est nantaise mais va suivre son mari à Douala au Cameroun, dans les années d'après-guerre. Une Afrique rêvée où le climat politique va progressivement s'emplir de tensions ... Madeleine est belle, discrète, nostalgique et fera la connaissance d'un homme. Une façon d'aimer est le portrait d'une femme et d'une époque, plein de délicatesse et de douce nostalgie.
« Une façon d'aimer » m'a un peu déçue, car l'histoire manquait d'éléments captivants. Il est indéniable que le récit était quelque peu ennuyeux, puisque l'intrigue semblait languir sans réelle progression, et l'absence d'événements significatifs a rendu la lecture plutôt monotone. Du point de vue du développement de l'intrigue, il a manqué de surprise, se déroulant de manière prévisible et sans réel impact émotionnel. L'histoire n'a pas réussi à susciter en moi l'enthousiasme attendu, laissant un sentiment d'incomplétude. En outre, le personnage de Madeleine n'était pas très intéressant. Au-delà du fait qu'elle était une belle blonde aux yeux clairs, très timide et coincée, ressemblant à Michèle Morgan, on ne sait rien d'elle. Même vers la fin du livre, elle est restée très mystérieuse. On n'en apprenait pas assez sur elle pour vraiment s’en attacher émotionnellement. Dans l'ensemble, le livre, ayant beaucoup de potentiel, m'a laissé avec le sentiment qu'il aurait pu être plus dynamique et que les personnages auraient pu être mieux développés pour rendre l'histoire plus engageante.
Tableau d’une femme et d’une époque politiquement instable en Afrique qui laisse peu à peu la place à une histoire d’amour énigmatique à la Clint Eastwood (Sur la route de Madison) ou à la Sydney Pollack (Out of Africa) : il y a un je-ne-sais-quoi de cinématographique, donc. La nostalgie à la fois de la fin brutale d’une époque et d’un amour gagne peu à peu du terrain. J’eus aimé néanmoins en connaître davantage afin d’explorer les élans d’un nouvel amour à « l’odeur de boue venant de l’estuaire », même si le silence fait partie du personnage…
Une certaine poésie se dégage de ce roman : celle des petits riens qui constituent une vie. Et cette vie, c’est celle de Madeleine, jeune femme des années cinquante, qui quitte sa Bretagne natale pour suivre son mari à Douala, au Cameroun. Dans ce pays où tout pour elle est nouveauté, elle évolue tant bien que mal dans un milieu d’expatriés dont elle ne possède pas les codes. Rapidement, elle fait la rencontre d’Yves Prigent, administrateur et séducteur…
Dominique Barbéris brosse avec avec beaucoup de délicatesse et de subtilité un portrait de femme plongée dans un pays et dans une situation amoureuse qui la dépasse. La narratrice parle du drapé d’une robe, d’un geste qui traduit la timidité, de l’atmosphère presque nostalgique et déjà suranné d’une colonie française en fin de parcours. Et nous avons le sentiment d’être à ses côtés. Pourtant, malgré toutes ses qualités, le roman ne décolle jamais vraiment. Le propos se dilue dans ces petits riens qui font également son charme et la gaucherie de Madeleine finit par nous lasser. C’est lent, trop lent et j’ai finalement trouvé que ce roman à peine paru avait déjà un peu vieilli.
Je ne vais pas chercher trop longtemps l'intérêt de ce livre, je préfère vite oublier le temps perdu à le lire.
Je ne me suis pas fiée aux commentaires plutôt négatifs, j'ai voulu me replonger dans un Cameroun que j'ai eu la chance de découvrir l'année dernière. A part la chaleur suffocante, le ciel gris et bas et les allées de cocotiers, je n'ai rien retrouvé de la frénésie de la vie, du quotidien, des sourires et des instants suspendus partagés avec des Camerounais.
Si difficile de s'attacher au personnage, si fade et inconséquent. Si difficile de comprendre pourquoi cette nièce, qui ne semble pas très proche ni de sa cousine ni de sa tante, s'acharne à décrire l'inconnu, les non-dits et les sentiments tus. Et que dire du contexte historique... Chercherait-on à nous apitoyer sur le sort de ces colons contraints de rentrer en métropole ? Je ne comprends pas la ligne de l'auteure sur ce point, ce qui m'a terriblement dérangé.
J'aurais peut-être été plus complaisante s'il avait été question d'une histoire vraie, mais ce que je trouve de plus ennuyeux dans tout cela, c'est qu'il s'agisse d'une fiction.
Une histoire qui s'améliore au fur et à mesure mais qui sera peu mémorable, à mon avis. Le début du roman se déroule lentement et j'ai eu du mal à m'accrocher aux personnages et à l'histoire. On suit Madeleine et son mari, Guy, qui déménagent à Cameroun pendant les années 50. Madeleine y rencontre un administrateur, Yves Prigent, et ils commencent une relation délicate et quelquefois déroutante. Les personnages de Madeleine, Sophie et Yves finissent par être intéressants et la fin était émouvante. Malheureusement, il y a rien qui propulse l'intrigue; à la fin, il reste un roman un peu mou et las. D'un Goncourt éventuel, j'attends un peu plus.
Très beau roman, un peu cinématographique, on est embarqués dans les années 50 et le destin d'une femme ordinaire, les descriptions sont très délicates, la narratrice est très juste de nostalgie un peu triste.
Ça faisait très longtemps que je n’avais pas eu autant de mal à finir un livre. Normalement en vacances je dévores tout ce qui me passe sous la main, mais là, je devais littéralement me motiver pour finir ce livre de 200 pages en 3 semaines!
Alors, ce n’est pas pour dire que c’est un mauvais livre! Non, ça n’est pas mauvais, mais on va dire que je pense avoir déjà eu my fair share of nostalgic romanticism.
At its core, I understand why this book is appealing. It calls to a deep sense of unknown, of curiosity, of digging deeper into where we come from, how in the end there is so much to meet the eye to everybody, and especially the ones we know / see the most in our lives: our family. It’s exciting and sad to see how everybody has a side to them we’ll never get to fully understand, fully experience, that will die with them and their secrets.
Mais, même si je comprends the appeal, ce livre était trop lent, trop « déconstruis » pour que je l’aime. Chaque flashback est un après l’autre, sans être vraiment sure si il est avant, après, beaucoup de paragraphes (même si ils sont joliment écris) me paraissent dans un ordre complètement aléatoire, pourquoi est ce cette description est la et pas autre part, personne ne sait. Aucuns des personnages n’est agréable à découvrir. Au fond, je trouve que ce livre crée une image assez négatif des femmes, car les deux hommes principaux sont les deux personnages que j’ai préféré et qui sont likeable, that you can emphasize with. Au fond, les seuls personnages qui sont décris et qu’on découvre sont: là grand mère, Madeleine (même pas vraiment la mère de la narratrice, a peine, et d’ailleurs même pas DU TOUT la narratrice, une description de ses souvenirs d’enfant de nous dis rien sur elle, en tout cas pas vraiment) Guy, Yves, Sophie (mais bon en tant que bébé, et encore tout ce qu’on nous dit c’est qu’elle est chiante miskina) Jacqueline et c’est tout.
Dans tous ces personnages, je trouve la grand mère & Madeleine de n’être pas très likeable. Au début, j’aimais bien Madeleine, et j’imaginais que l’histoire allait plus expliquer sa nature profonde et qui elle est à l’intérieur, mais dans l’histoire, on la voit comme pereuse, soit qui n’a pas ou n’exprime jamais ses opinions ou n’importe quel opinion, qui stresse et qui au fond, n’est pas confortable et n’aime pas particulièrement sa vie. On la voit obsessive, et la seule chose qui me l’a fait aimer un peu, était sa curiosité et son envie de passer du temps avec Yves.
Pour parler réellement des thèmes du livre, je pense qu’évidemment il parle d’une nostalgie profonde, sur les choses qu’on a vécu, un monde qu’on ne reverra jamais, qui n’existera plus qu’à travers nos souvenirs, quelque chose de figé dans le temps, et aussi d’un monde qu’on aimerait connaître mais qu’on ne pourra jamais connaître, cela parle de la fragilité de nos vies et nos réalités, comment tout peut changer d un jour à l’autre, comment on ne pourra jamais connaître ce qu’un autre a connu. Je pense que ce livre parle aussi de traumatisme generationale, comment la haine pour les hommes de la grand mère, a sûrement donné une peur et méfiance des hommes et de l’amour fusionel / profond / passionné pour les hommes, que c est faux et mauvais, ce qui explique pourquoi elle a choisis Guy: quelqu’un de simple, de stable, qui l’aimera pour toujours, sur qui elle peut compter.
Son choix envers Guy makes a lot of sense, and I respect it, and it’s probably why she’s so tense when Yves touches her for the first time, the scene where he grabs her by the waist and touches her cheek. She’s ashamed, she feels as if it is wrong, to let herself feel something, be lost in something, first because he is a man and second because she is loyal go Guy, she chose him to be the person she will spend a life side by side with. But yet, she is incapable to stay away from Yves, because he makes her feel something, probably the first time in Africa that she feels something over that something negative.
I am not going to lie, Yves dying when they didn’t manage to see each other one last time, was truly sad, a metaphor of a lost change, a lost opportunity to live differently, in another life, as they say. But as sad as it was, it was the only first interesting thing in this book. I think the generation of the après guerre is another theme, the culture to not discuss things, the culture to stay silent, entertain yourself with trivial things, the timeless chic of the clothes, the post colonialism movement and how people did not take accountability for a lot of things.
What is sad about this book, is that it touches a lot of themes, without ever saying anything, it is a long, long, long, description of nearly all the same things, that bring no valid point or explanation to the themes or characters, the main character Madeleine becomes more and more annoying and unlikeable as time passes, and at the end, there was no real point or morale about the whole story, the whole Africa plot, the whole plot of Yves & Madeleine, didn’t have a true point except how different life could have been, talking about memories, un souvenir.
Au fond, c est juste un très long essaie de nostalgie, mais bon, voilà quoi. Je ne dirais pas que c’est un mauvais livre, mais je ne le recomenderai pas.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Une façon d’aimer de Dominique Barberis, présentation Madeleine est la soeur ainée de sa mère. Elle s’est mariée, assez tard et au tout début de son mariage, elle a accompagné son mari à Afrique. Ils ont vécu là-bas quelques années, ont eu une fille et sont rentrés en France, au moment de la décolonisation. Mais que cache la famille à propos de Madeleine ?
Avis Une façon d’aimer de Dominique Barberis Sa tante, héroïne de ce roman, est décédée, tout comme son mari. Elle a revu, il y a peu sa cousine qui lui a laissé des lettres, des coupures de journal. A partir de là, et de ce secret de famille, si bien gardé, elle va imaginer la vie de son oncle, sa tante et sa cousine dans ce pays d’Afrique et surtout la relation qu’aurait eu sa tante avec un homme.
Madeleine était une jeune femme toujours bien habillée, elle ressemblait à Michèle Morgan. Elle s’est mariée assez tard, et a été d’accord pour suivre son mari en Afrique et quitter sa vie de petite provinciale. Le choc culturel a semble-t-il été assez rude. Elle avait, là bas, à Duala un homme à tout faire, mais cet homme n’en faisait qu’à sa tête. De plus, il n’arrêtait pas de la comparer à ses anciennes patronnes. Cet homme a été, tout de même, très présent pour garder la petite fille. Madeleine a toujours eu peur pour sa petite fille, pour sa santé. Madeleine est très introvertie, elle se lie peu, elle ne se fait pas remarquer, ne s’adapte pas. Elle est taciturne, renfermée. Seul un homme semble l’avoir fait sortir de sa coquille, mais cela n’a pas été sans mal. Au fil des rencontres, il semble qu’un lien se soit tissé et ce sera jusqu’au drame.
L’Afrique, ce pays, Duala sont presque à feu et à sang. La décolonisation est pratiquement en place et tout ne se passe pas forcément comme prévu. Les Français doivent quitter le pays car ils ne sont presque plus en sécurité.
Pourquoi faire tout un roman, une histoire sur une rencontre entre un homme et une femme ? Bien sûr, dans cette petite communauté française, tout se sait, tout est extrapolé. Il suffit qu’un homme et une femme, accompagnée de sa fille, marchent ensemble, se voient, discutent, pour que tous imaginent qu’une relation extra-conjugale a lieu. Si l’on se base sur l’imagination de cette nièce, ils ne sont pas passés à l’acte, soit parce qu’ils n’en ont pas eu le temps, soit parce que cette jeune femme, Madeleine, était trop coincée, provinciale, pour aller jusqu’au bout. A partir de photos, d’articles de presse conservés, de recherches sur le pays, son histoire, elle va donc réaliser son histoire de famille, cette famille. Car c’est important également de raconter les relations entres les uns et les autres, les relations d’une famille, entre une mère et ses filles, une mère qui a un caractère assez affirmé, par rapport à sa fille aînée.
Je finis donc les six romans reçus pour le Prix du Roman Fnac, consacré à la rentrée littéraire 2023. Et je dois bien dire que je suis vraiment passée à côté de cette lecture. Je n’ai pas compris l’objet de ce roman et je n’ai pas du tout adhéré. J’ai lu jusqu’à la fin quoi qu’il en soit, car le style, les mots ne permettaient quand même pas que j’abandonne.
Je me suis laissée surprendre par le rythme et l’ambiance de ce livre. L’auteur dévoile avec pudeur la vie timide et sans doute un brin ennuyeuse de Madeleine suivant son mari à Douala pendant les quelques années qui précèdent l’indépendance du Cameroun. Elle arrive à recréer une atmosphère réelle mais nimbée partiellement de mystère donnant étonnamment à sentir le climat qui régnait chez les Blancs. Ses liens avec Yves sont décrits avec les mêmes procédés. J’apprécie ce talent ! J’ai aimé les petits refrains qui accompagnent le récit, lui donnant un ton léger, un rythme légèrement dansant pour une histoire qui n’est ni légère ni grave. Beau voyage dans le temps et dans un couple (Madeleine/Guy) in fine amoureux jusqu’au bout. Je me dis quand même que ce doit être difficile d’être si timide… j’ai regretté le manque de tendresse entre Madeleine et Sophie, mais c’est sans doute aussi toute une époque, une éducation qu’on a oubliée
Madeleine accompagne son mari au colonies. D'après quelques lettres et plusieurs photos, sa nièce imagine la vie de Madeleine au Cameroun, sans avoir elle-même posé un pied dans ce pays.
J'ai aimé ce récit, les pluies, les oieaux bruyants, la chaleur et les vie aux colonies, ou tout le monde connait tout le monde, mais j'aurais aimé lire plus sur la vie au Cameroun et comment les événements se sont déroulés après le départ de l'administration, plus de la mystérieuse et peureuse Madeleine, de son mari et aussi de Charlie.
Roman à mi-chemin entre la France et le Cameroun. J'ai beaucoup apprécié les détails sur la vie dans une colonie française au milieu du XXe siècle. La décolonisation avait commencé et tous les changements sont vraiment très bien décrits. J'ai adoré le début et l'histoire racontée par la nièce de la héroïne. Par contre, j'ai eu du mal à finir le roman tout en gardant mon attention. À partir de la seconde moitié tout devient plus plat.
Une histoire d’une délicatesse impressionnante, mais parfois un peu lassante.
J’ai dû m’efforcer à continuer ma lecture pour finalement tomber dans la partie intéressante du récit.
J’ai adoré les mystère du personnage principal, mais en même temps, j’aurais aimé plus la connaître. Les descriptions des lieux étaient magnifiques, mais un peu redondantes.
Somme toute, je ressors satisfaite de ma lecture, mais je ne crois pas que je recommanderais ce roman nécessairement.
Bof. Je me suis beaucoup ennuyée et j'ai eu du mal à venir à bout de ce livre. Le personnage principal féminin est fade, toujours en retrait, et passif dans une supposée histoire d'amour qui ressemble plus à un homme insistant et une femme sans opinion. Le contexte historique et les belles descriptions du Cameroun n'ont pas suffi. Le changement de narrateur constant aurait pu être intéressant mais perd le lecteur.
There is not much of a plot to this book, and the pace is sedate, so anyone looking for a page-turner should move on. But it does a lovely job of recreating a world, the small, tight, sometimes claustrophobic expat community in Cameroon in the years before the country's independence from France. We feel the heat, smell the earth, and wonder along with the colonists what is to become of their world. Nicely done.
Roman sur fond historique qui se passe au Cameroun à la veille de leur libération. Ambiance coloniale et vie secrète ou discrète d’une femme mariée attirée par un homme enjôleur. Histoire reconstituée par sa nièce. Tempo lent mais bien senti. Une façon d’aimer ne parle pas seulement de la façon d’aimer d’une femme mais de l’ensemble d’une communauté expatriée dans un pays colonisé dont certains sont parfois libertaire, parfois discret parfois affiché, parfois complexé, etc. Se lit bien.
La vie et la personalité de Madeleine, à travers le regard de la narratrice, sont le fil conducteur de ce livre rempli de touches de délicatesse. Le livre est agrèable à lire, mais il manque de continuité. Les éléments les plus intéressants sont les “non-dits” de Madeleine: pourquoi s’est-elle mariée, a-t-elle aimé Prigent, est-elle heuresse?
French. Madeleine Morand, a timid, reserved, enigmatic young woman from Nantes marries Guy, a French diplomat, and moves to Doula, Cameroon Africa. Completely out of her element in this gray, humid, pre-revolution city, she meets Yves Prigent, part spy, part functionary, who is besotted by her. They begin the slow, delicate dance of seduction until he is killed in a plane crash.
Une histoire magnifique toute en demi teintes et non dits - racontée quelques décennies plus tard. Celle d’une passion sur fond d’Afrique coloniale qui n’a pu se réaliser et qui s’est finalement perdue dans une existence provinciale ordinaire.
Le portrait d'une femme qui vit une vie simple en tant qu'expat' à Douala. Sans doute sympa de retrouver des lieux connus pour ceux qui ont été expat' au même endroit mais sinon un peu plat ! Un peu surprise que ce roman ait eu le grand prix du roman de l'académie française 2023 !
Du potentiel, mais au bout du compte ce roman était très ennuyeux. J’ai quand même mis trois étoiles car j’ai beaucoup aimé l’atmosphère désuète et l’écriture qui reflète très bien ce monde qui périt.
Une romance imaginée au temps des colonies en Afrique sur base de photos d’époque, voici pour la forme et pour le fond rien de bien intéressant malheureusement… l’histoire imaginée par la nièce d’une tante dont elle ne connaît quasiment rien. Malheureusement ça ne prend pas et on s’ennuie.