Merryvère Carmine est une monte-en-l'air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs pour gagner sa vie. Avec ses sœurs, Tristabelle et Dolorine, la jeune fille tente de survivre à Grisaille, une sinistre cité gothique où les mœurs sont plus que douteuses. On s'y trucide allègrement, surtout à l'heure du thé, et huit familles d'aristocrates aux dons surnaturels conspirent pour le trône. Après un vol désastreux, voilà que Merry se retrouve mêlée à l'un de ces complots ! Désormais traquées, les Carmines vont devoir redoubler d'efforts pour échapper aux nécromants, vampires, savants fous et autres assassins qui hantent les rues... « Une fantasy urbaine mordante et décalée, proche de l'univers de Tim Burton. »
Une belle lecture commune avec Indi ! C’est d’ailleurs elle qui m’a convaincue de me lancer dans mon premier Holzl, sans regret.
J’ai adoré la plume de l’auteur, parsemée d’un humour unique qui manque terriblement à d’autres livres je pense. L’univers est époustouflant, digne d’un film de Tim Burton (et même mieux !), les personnages sont attachants et plutôt matures pour des enfants/adolescentes ce qui m’a plus directement. Je dirais que certaines scènes paraissaient un peu rapides et j’aurais peut-être rajoute une cinquantaine de pages en plus ? Pas mort d’homme en soi. Hâte de découvrir la suite.
En gros, j'ai tout aimé : les personnages, l'histoire, l'ambiance, l'univers (même si je trouve qu'il aurait mérité un peu plus de développement : je veux en savoir plus !) Surtout, j'ai adoré l'écriture !! Hâte de lire la suite !!
J’ai vraiment adoré ce roman. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’ai adoré le ton humoristique, l’ambiance gothique, la ville avec toutes sortes de gens bizarres. En bref, j’ai vraiment adoré, et j’ai hâte de lire les autres tomes avec ces trois soeurs!
Belle lecture pour ce roman jeunesse qui m’a beaucoup fait pensé à la Famille Adams ! Drôles, loufoques et déjantées, voilà ce qui caractérise les soeurs Carmines et l’univers dans lequel elles vivent, le tout dans une ambiance très glauque, très noire, comme je le disais : digne de la Famille Adams. Le style est léger et est accessible aux jeunes comme aux adultes, l’auteur arrive avec un grand sérieux à décrire des scènes “normales” apportant ainsi beaucoup d’humour à l’ensemble et il m’est arrivé d’éclater de rire à certaines de ces descriptions. Une belle découverte et j’ai très envie de lire la suite (3 tomes seraient prévus en tout, 2 sont sortis).
Je m'attendais à un livre beaucoup plus jeunesse donc je suis agréablement surprise. Le seul point qui m'a un peu agacé parfois c'est le trop grand nombre de jeux de mots avec les noms des personnages/lieux etc, qui est assez cliché. A part ça, les personnages principaux sont très attachants et l'histoire est très sympa, j'ai hâte de lire le tome suivant!
***4,5 de bonheur*** *** Celui d’avoir renoué avec la lecture***
Quelle merveilleuse découverte que ce premier tome! Alors ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, j’aurais rêvé d’être celle qui est à l’origine de la découverte de cette pépite, celle qui clame a corps et à cris qu’il FAUT lire cette série. Non au lieu de ça, j’ai suivi les conseils judicieux et avisés de la blogosphère, mais avec une certaine retenue, et une peur de ne pas apprécier vus tous les avis positifs. Il n’en est absolument rien, car j’ai littéralement dévoré ce roman! Et quand on sait que je subis une panne de lecture depuis environ un an, on mesure tout l’effet de cette phrase!
J’ai adoré ce premier tome! Alors que la majorité des auteurs fantasy YA prennent le parti de nous faire suivre un héros solaire dans un monde rempli de noirceur, Ariel Holzl choisit de nous dresser le portrait de trois sœurs pas vraiment pavées de bonnes intentions dans un univers aussi gris que son nom et aux allures assumées de monde à la Tim Burton, Grisaille. Quand Merrivère vole (contrainte et forcée) pour subvenir aux besoins et aux dettes de la famille en se mettant parfois dans des situations dangereuses et cocasses, Tristabelle quant à elle ne cherche qu’à s’assurer une position sociale parmi les plus grands, et Dolorine (mon coup de cœur) entretient des conversations secrètes avec des personnes pas vraiment vivantes... C’est justement lors d’un de ces vols que Merrivère va se retrouver enrôlée dans un complot qui la dépasse, et mettre à jour certains secrets bien enfouis qui vont mettre la famille Carmine dans une position délicate. C’est au décours de ces événements que les personnalités des trois sœurs vont prendre toute leur mesure. Merrivère est probablement la plus tempérée, celle qui porte beaucoup de responsabilités sur ses épaules depuis la soudaine disparition de leur mère. Je l’ai beaucoup aimée, même si ma préférence est largement allée à Dolorine.
Impossible de louer les merveilles de cette série sans parler de la plume de l’auteur. Elle colle parfaitement à l’univers, et l’histoire est régulièrement émaillée de jeux de mots, envolées lyriques et d’humour. Ceci atteint son paroxysme lors des passages où Dolorine nous livre son journal intime. Ces moments ont été mes préférés, car ils collaient à merveille au personnage et à l’univers: tantôt naïf, tantôt cruel, le ton nous baignait dans une atmosphère particulière, mais toujours touchante et très drôle.
Bref, je ne pense pas donner un scoop en disant que les deux autres tomes sont déjà arrivés chez moi, et que je compte bien les lire très rapidement, car la fin de ce premier tome nous laisse ma foi... avides de connaître la suite! affraid
For a short review in English: I really liked this book, particularly the worldbuilding and the parts that were Dolorine's diary. It was a really great and original urban fantasy.
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Le Complot des corbeaux était une très chouette lecture. J'ai tout particulièrement adoré la ville de Grisaille, les Huit Maisons et tout le monde créé par Holzl. C'était original et rafraîchissant, super intéressant à explorer, avec une ambiance bien particulière dans laquelle je me suis plongé avec plaisir. L'écriture aussi était vraiment, vraiment chouette et j'ai adoré la plume d'Holzl, ses jeux de mots, ses tournures de phrases et son humour tranchant.
Des trois soeurs, ma préférée est bien Dolorine, ses fantômes et son cher Monsieur Nyx. J'ai bien apprécié Tristabelle même si j'avais peur au début qu'elle soit un stéréotype détestable (ce qu'elle est... un peu, mais poussé assez loin pour que ce soit drôle au lieu d'être agaçant). Merry était un chouette personnage aussi, mais bien plus fade que ses soeurs. J'aime les personnages de voleurs, donc je l'ai appréciée mais elle n'était pas aussi intéressante que ses sœurs.
En tant que bonne personne queer, j'ai trouvé que Kat et Merry avait bien plus de potentiel romantique que Merry et Blaise *mais* je ne déteste pas complètement Blaise non plus. J'ai beaucoup aimé son personnage et le fait qu'il soit secondaire: les soeurs et l'intrigue passent avant tout et j'ai trouvé ça vraiment bien.
Je reprocherai au livre sa flagrante grossophobie: le seul personnage gros est un méchant et son poids est tourné en dérision à chacune de ses apparitions et ça m'a bien tapé sur le système. Peut-être un peu de racisme aussi, mais je ne m'avance pas plus là-dessus parce que je ne suis pas expert.
Globalement, une bonne lecture, rapide et drôle, avec quelques petit problèmes venant gâcher un peu le plaisir de ma lecture.
TW: grossophobie, sang/violence/mort, nécromancie, infidélité, suicide (pas mal d'imagerie morbide, en fait).
Très agréable surprise, encore une fois, par cet auteur dont je viens tout juste de faire connaissance avec La Princesse sans visage ! Les sœurs Carmine sont trois et se donnent beaucoup de mal pour laver l'honneur de leur famille (en épongeant leurs dettes par exemple). Mais les demoiselles usent de moyens pas souvent légaux pour y parvenir. Ainsi, Merryvère est une monte-en-l’air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs. C'est d'ailleurs suite à un vol désastreux qu'elle va tremper dans une affaire louche et dangereuse. Dois-je vous dire que l'ambiance est délectable ? Soit. L'action, virevoltante et allègre. Check. Les héroïnes, courageuses et spirituelles. Je confirme aussi. Et la fin, mortelle. Crispante. Affolante de suspense. Je souligne, deux fois. Il me tarde d'ailleurs de découvrir la prochaine histoire, avec Tristabelle, une élégante qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui badine d'un air mutin. Cela promet ! En attendant, c'était une jolie promesse tenue d'une lecture bourrée de charme, d'humour et d'aventure. En version audio, la mise en scène est frétillante et nous entraîne bien au-delà des sinistres murs de la cité de Grisaille. Ça a parfois un parfum gothique, avec un zeste de burlesque, pour un savoureux cocktail enivrant ! 🙈💕
Un coup de coeur pour ce premier tome ! Entre l'ambiance Tim Burton x Famille Addams, l'univers lugubre et drôlement glauque, les personnages attachants et sarcastiques et cette fin improbable (ce suspense 😱), j'ai adoré ma lecture 🥰 Tout ce que j'aime ! J'ai hâte de lire le tome 2 👌
Premier tome d’une trilogie jeunesse, Le complot des corbeaux nous présente le trio de sœurs Carmines, Dolorine, la plus jeune, qui voit des fantômes et écrit son journal, Tristabelle, l’ainée, un brin pimbêche et qui parle en détachant exagérément les syllabes, et puis Merryvère, voleuse apprentie qui essaie de nourrir la petite famille entre les visites d’huissier.
On se trouve à Grisaille, une ville divisée en quartiers où chaque grande famille a sa spécificité et où les cadavres sont pendus aux arbres en décoration. Les sœurs Carmines se trouvent mêlées, bien malgré elles, aux manigances des uns et des autres quand Merry vole, un peu par erreur, une petite cuillère, et les voilà embarquées dans une aventure où vampires, fossoyeurs, nécromants et assassins veulent à peu près tous les voir mortes. Dans le meilleur des cas.
C’est un livre plutôt jeunesse donc, mais un livre vraiment fun et intelligent, qui ne prend pas ses lecteurs pour des idiots et qui être lu à tout âge tant on s’amuse de l’esprit décalé qui rode à Grisaille. Il y a un petit côté burtonien, avec un gros décalage entre ces trois sœurs et la violence qui règne dans les rues. Un brin absurde, parfois glauque, mais toujours amusant.
C’est plein d’humour noir et de références qui parleront aux plus âgés, tandis que le côté famille d’orphelines séduira lui, sans doute, les plus jeunes, grâce à une intrigue aux ficelles un peu grosses mais qui fonctionne parfaitement, avec beaucoup de fluidité et de simplicité.
C'était un pur bonheur que de découvrir enfin les aventures des Soeurs Carmines ! Le premier tome nous plonger dans l'ambiance sombre et inquiétante de Grisaille, où le meurtre y est plus courant et normal que le soleil. L'écriture de l'auteur est extrêmement efficace et drôle, j'ai trouvé qu'il arrivait très bien à restituer les ambiances et les émotions. J'ai adoré les extraits du journal de Dolorine, la petite dernière, et la mise en page est superbement effectuée (mention spéciale pour les jeux de mots). Mon seul regret, c'est que cela ne dure pas plus longtemps et que certains aspects soient pas suffisamment traités (mais ça, c'est parce que j'aurai voulu que cela ne s'arrête jamais)(et ce sera le cas pour les deux autres, je n'aimais pas quitter Grisaille, quel comble !)
Mais quel délice ! Je n'avais pas eu de coup de cœur aussi puissant depuis Victor Dixen, mais olalala ! Une plume absolument exquise, un monde passionnant, des héroïnes hautes en couleur... J'ai tout adoré du début à la fin ! La seule chose qui ait été dommage... c'était que ça se finisse ! Je m'en vais de ce pas avaler tous les autres tomes comme autant de bonbons merveilleux !
Un bon premier tome, ça donne vraiment envie de continuer ! Une ambiance à la Tim Burton, une intrigue déjantée, des personnages variés et démentiels... Bienvenue à Grisaille !
J'ai adoré découvrir la ville de Grisaille et les trois soeurs Carmines. Des personnalités très différentes, que j'ai adoré découvrir ! Ma préférée est la plus jeune, Dolorine, que j'ai adoré suivre à travers son journal. L'intrigue est trépidante, ça n'arrête pas une minute et c'est un plaisir de découvrir cet univers à ce rythme-là.
J'ai retrouvé un peu de Temps Mort dans ce roman, et on reconnaît complètement le style de l'auteur. Ce qui est super, c'est qu'on est dans un univers déjanté où tout est possible ! Il y a des vampires, des morts-vivants, tout est vraiment pris avec dérision et c'est ça qui fait la force de cette histoire. J'ai hâte de découvrir la suite des aventures de nos trois soeurs, surtout après ce final !
De cet auteur j'avais déjà lu la très bonne duologie "Fingus Malister", et je découvre à présent la sororité Carmines, qui est culottée, pimentée et pince sans rire!
Grisaille, ville de tous les crimes où la mort est au coeur du quotidien, le moins qu'on puisse dire c'est que c'est pas la joie! Entre les huit maisons aristocrates aux pouvoirs terrifiants, les 273 cimetières de la ville et les innombrables façon de passer de vif à cadavre sont autant de raisons de se montrer rusé, habile et rapides. C'est dans ce joyeux contexte que nous retrouvons les soeurs Carmines: Tristabelle, dont la beauté n'a d'égale que son amour pour elle-même, Merryvère, monte-en-l'air dégourdie et voleuse, et Dolorine, qui a peut-être juste huit ans, mais qui converse avec les fantômes et jouit d'une chance assez insolente ( à mon avis). Lady Carmines, leur mère, les ayant abandonnées provisoirement, elles doivent composer avec d'importantes dettes à payer. C'est pourquoi la cadette, ne pouvant guère compter sur son indolente et superficielle aînée, tente de pourvoir à la famille en volant, mais bon, Merry a accidentellement tué un aristocrate lors de son dernier vol. Et comme un malheur vient rarement seul, spécialement à Grisaille, elle a aussi mit la mains sur un objet très compromettant que deux familles nobles veulent impérativement retrouver. La voilà donc avec les Vermeils, les Gardes-Caveaux, un prince assassin, le gang de voleurs brutaux et imbéciles du Gros-Larry aux fesses. C'est pas gagné! Entre-temps, Dolorine et sa peluche sociopathe, Monsieur Nyx, ont rencontrer un fantômes qui a fort à faire et qui implique ni plus ni moins que la Reine en personne. Avec son style enfantin, elle nous donne son point de vue des évènements à travers son journal ( pas si ) intime.
C'est un univers que j'appelle "ténébreux sympathique", pas dans le sens où c'est joyeux, mais dans le sens où c'est comique. On reconnaitra un peu de l'humour Noir et ironique de Niel Gaiman, et un peu du style imaginaire un brin déjanté de Terry Pratchett. Peut-être même un peu du style du Tim Burton? On sent l'influence halloweenesque de ce dernier en tout cas. Et bien sur, on reconnaitra les personnages hauts en couleurs qu'on peut voir aussi dans "Fingus Malister", avec leurs contrastes et leur touchante maladresse sociale.
Je salue le degré de détail du roman, qui a ses propres codes sociaux, ses divers quartiers bien spécifiques, ses noms de mois et de jours ( vraiment tordants!), ses nombreux référentiels ténébreux , ses boutiques , ses classes sociales et sa politique. Les décors sont très travaillés, sinistres à souhaits tout en étant souvent cocasses, l'humour caustique abonde, les répliques cinglent et les couteaux volent bas ( dans les deux sens du terme, d'ailleurs). C'est un régal d'un bout à l'autre.
Soyons francs, c'est l'un des univers les plus cruels que j'ai vu en littérature Jeunesse, alors ne soyez pas surpris par certaines scènes sans pitié ou le fait que les cadavres sont nombreux. Néanmoins, avec la présence des divers humours, on reste dans quelque chose d'accessible.
J'aime beaucoup le traitement des personnages, qui ne sont pas des archétypes standards et certainement pas des stéréotypes. Je note également que la moyenne de QI des personnages féminins est beaucoup plus élevé que ceux des personnages masculins, ce qui est assez rare. Et j'aime la place que prennent les personnage féminins. Aussi, j'apprécie l'absence de romance: on oublie trop facilement que les personnages féminins, surtout les ados et jeunes femmes, n'ont pas à être systématiquement à la recherche d'un gars, elles peuvent avoir d'autres aspirations, comme c'est le cas pour les personnages masculins.
Tristabelle m'a fait l'effet d'une véritable psychopathe ( pas dans le sens strictement hollywoodien genre "meurtrier sanguinaire", non,non, plutôt dans sa version DSM ( Bible de psycho) où les psychopathes sont des humains dénué de la faculté la plus élémentaire d'empathie). Son froid détachement, ainsi que son égoïsme évident, renforcent cette impression. Meryvère est à mon sens la plus "humaine" des trois soeurs, elle a son propre code et respecte certains principes - ce qui ne lui facile pas la vie dans un monde où tout le monde veut estropier son voisin pour les plus insipides raisons -, mais elle a aussi du coeur. Dolorine, enfin, est fort mystérieuse et ne semble craindre pratiquement rien. Chacune est drôle à sa manière et sont très intéressantes, très rafraichissantes.
Sinon, du point de vue de l'histoire, nous sommes dans un complot, qui implique plusieurs groupes et qui convergent donc tous vers le dénouement. On a donc un degré de suspense en ce sens. Ça se lit facilement et je trouve le vocabulaire riche, en plus de tous ces sous-entendus et jeux de mots et répliques cinglantes souvent hilarantes.
C'est donc un premier drôle riche, drôle, original, un brin déjanté et peuplé de personnages assez singuliers, mais c'est en même temps cette combinaisons d'éléments qui en fat quelque chose de rafraichissant et divertissant. Un petit roman dynamique et épicé. J'apprécie l'alternance de narration entre Merry et Dolorine, et pour ce que j'ai vu avec le chapitre bonus du tome 2, Tristabelle va aussi avoir voix au chapitre dans les autres tomes. Une suite qui promet encore de l,action vu le final du premier. Les ennuis des Carmines ne sont manifestement pas encore terminés - s'ils le sont un jour.
Catégorisation: Roman Fantasy français, littérature jeunesse adolescente, premier cycle secondaire, 13-15 ans+ Note: 8/10
4⭐️ • Vraiment une pépite cette lecture, ça m’a fait un peu le même effet que Les Tribulations d’Esther Parmentier : c’est frais, c’est drôle, c’est court et on a pas le temps de niaiser • L’univers est sombre mais déjanté, j’ai adoré la plume et clairement une mention spéciale pour Dolorine (la 3eme sœur) : dès qu’on était dans sa tête, je pouvais pas lâcher le chap 🤣 • Bref. Hâte de lire la suite 🥳
Quelle surprise et quelle plume intéressante. A cheval entre la fantasy sombre et le ton décalé de pratchett que j'aime d'amour, ce premier tome était aussi surprenant que délectable. les soeurs carminés forment une fratrie bien peu commune à laquelle on s'attache très vite, surtout, dans mon cas à Dolorine et Monsieur Nyx. J'attends avec impatience le tome 2 car Tristabelle parle à mon âme haha!
J’ai été plongée dans un univers où la mort rode et où le soleil n’a pas fait son apparition depuis bien longtemps, d’où surement le nom de la ville, Grisaille. Dans cette ville, plusieurs clans complotent pour avoir le pouvoir sur cette ville.
A côté de ça, il y a les trois sœurs Carmines qui survivent comme elles peuvent après la disparition de leurs parents. Merryvère devient une monte-en-l’air, c’est-à-dire une voleuse, pour essayer de ramener un peu d’argent à sa famille. C’est un personnage au bon cœur, qui veut tout faire pour permettre à ses sœurs de mieux vivre. Ensuite, il y a l’ainée, Tristabelle, celle qui m’a le plus insupportée, rien ne compte plus pour elle que les apparences et d’être invitée à des soirées mondaines. Enfin, Dolorine, la petite dernière, m’a permis de voir cet univers avec ses yeux, ce qui m’a provoqué pas mal de fous rires à cause de pas mal d’incompréhension de sa part.
L’histoire est menée avec un bon rythme à cause notamment de Merry. J’ai été plongé au cœur des complots de ce monde. Tout est possible pour accéder au pouvoir.
Je ne me suis pas ennuyé une seule minute pourtant je dois dire qu’il manque quelque chose à ma lecture. J’aurai aimé en savoir plus sur cet univers créé par l’auteur, en savoir plus notamment sur la disparition d’une partie de la population.
Après un vol désastreux, voilà que Merry se retrouve mêlée à l’un de ces complots ! Désormais traquées, les Carmines vont devoir redoubler d’efforts pour échapper aux nécromants, vampires, savants fous et autres assassins qui hantent les rues…
Je dois dire que plume de l’auteur est belle, ce qui fait beaucoup pour cette histoire. J’aimerai la retrouver dans la suite de cette saga même si le prochain tome est consacré à Tristabelle, un personnage que je n’apprécie pas pour l’instant.
En bref, j’ai bien aimé ce tome introductif à cet univers. J’ai beaucoup aimé Merry et encore plus Dolorine. En tout cas, l’univers créé par l’auteur donne envie de lire la suite.
Avis mitigé (et un peu déçu) pour ce premier tome pour lequel je jubilais presque mais tout de même plus positif que négatif.
J'ai trop souvent, à mon goût, perdu le fil d'histoire sans pour autant savoir si j'étais la fautive ou pas ; certaines scènes s'enchaînent si vite que je me pensais encore dans la précédente et devait relire le paragraphe. Je pense que c'est tout le roman que je devrais relire en fait, avant de lire la suite. Car oui : je lirai la suite.
Parce qu'il y a tout de même des choses que j'ai bien aimées : - l'ambiance Burtonesque/Gaimanesque, caractéristiques dont se "vante" d'ailleurs l'auteur et c'est de toute manière la raison pour laquelle j'étais intéressée, de base. C'est de l'enfantin tout public, avec situations rocambolesques mais simples, épicées par des touches d'humour ici et là. - les personnages : les soeurs très différentes les unes des autres, Merry la cadette, prise en sandwich entre Tristabelle la superficielle et Dolorine la ptite bizarre (ma préférence va vers cette dernière, évidemment, elle qui parle aux fantômes et fait preuve de caractère face à Monsieur Nyx, sa peluche vraiment étrange (et psychopathe)) Certains "figurants" sont aussi très intéressants, je pense à la gorgone qu'on croise à un moment et que franchement, j'aimerais bien recroiser par la suite. - le style de l'auteur, que ce soit son écriture ou son humour. Étant tous deux attirés par les mêmes univers, celui-ci m'a facilement conquise.
Le Complot des corbeaux a été un très bon divertissement, hélas pas un coup de coeur malgré ses promesses mais suffisamment intéressant pour continuer la saga et le conseiller aux autres lecteurs amateurs du genre.
Ce livre est divertissant et obscure au même temps. On peut trouver dans l’histoire des thèmes très sérieux comme les assassinats, le classisme ou la pauvreté ; mais on ne se sent pas déprimé en lisant parce qu’il est plein d’humour.
Ce que j’ai aimé le plus : • Les personnages de Tristabelle et Dolorine. Tristabelle me faisait rire constamment et Dolorine est très intéressante (Monsieur Nyx était très drôle aussi). J’ai hâte de lire les livres suivants car ils focalisent sur ces deux sœurs. • Le mélange d’humour et atmosphère obscure. • La description de Grisaille. J’aimerais avoir une carte de la ville avec beaucoup de dessins des rues et bâtiments.
Ce que je n’ai pas aimé : • La grossophobie. Il n’y avait qu’un personnage gros et, quelle coïncidence qu’il était un des vilains ! Selon moi, la façon dont il était décrit laissait entendre l’association « gros=méchant ». • La romance. C’était une partie très petite de l’histoire et je suis heureuse de cela car c’était ennuyant et mal écrite.
En général, je le recommande car un de mes deux problèmes n’est que la romance et c’est une partie très petite du livre. Cependant, la grossophobie est présente et je rêve d’un jour où on n’utilise plus l’association gros=vilain.
C'était totalement la lecture que j'attendais et que je voulais et reste tout de même une très bonne surprise. J'ai adoré le style d'écriture, très formel et recelant de tellement d'humour noir avec cette ambivalence innocence et horreur dans chaque page qui est très rafraîchissante. Ce à quoi je ne m'attendais pas, et que j'ai adoré, c'est les détails et la description du Monde, et surtout - paradoxalement - son absence de développement. On suit des personnages qui connaissent cette ville et son fonctionnement, elles ne doivent pas nous l'expliquer, c'est à nous de le comprendre au fil des pages et c'est très bien fait ici. Jamais d' "info-dump" mais plutôt des descriptions subtiles qui nous font comprendre le fonctionnement au fil du roman. Et tous ces détails qui ne sont mentionnés qu'en passant, que ce soit les noms des lieux, le vocabulaire nouveau etc, qui rendent cet univers tellement plus vaste que ce que l'auteur nous laisse voir. Les personnages sont franchement cool, comme tout le monde je pense j'ai un faible pour Dolorine qui est la pureté incarnée (et j'avais souvent envie de baffer Tristabelle...).
Ariel Holzl réussit à créer un univers unique, surprenamment loufoque et noir, dans lequel les trois soeurs carmines se voient plonger dans un bric-à-brac de situations rocambolesques. Merryvère, seconde de la famille et sans doute la plus débrouillarde, nourrit ses sœurs grâce à ses petits larcins et talents de voleuse. Cependant, elle va finir par se faire pincer et les péripéties vont s'enchaîner à un rythme dément. Ce roman jeunesse n'est sans doute pas à mettre entre toutes les mains car les descriptions de violence sont très graphiques. En effet, toutes les créatures qui peuplent ce roman déchirent joyeusement les boyaux de leurs congénères, se repaissent gaiement de leur sang frais et de leur chair pourrie et jurent à tout va.
Malgré quelques petites incompréhensions de ma part à l'encontre de certains personnages, que je pardonne volontiers à Ariel Holzl, le récit est très bien ficelé et sa plume endiablée décrit d'une manière vive et éclatante l'univers de la ville de Grisaille
Le complot des corbeaux est le premier tome de la trilogie des Sœurs Carmines. Il est signé de la plume acérée d’Ariel Holzl, qui se pose avec ce premier roman comme le nouveau visage du Young Adult. En s’émancipant des clichés habituellement réservés au genre, l’auteur nous emmène à Grisaille, un univers loufoque où la morale est un concept plutôt absent. On y suit Merryvère, une monte-en-l’air, c’est-à-dire une cambrioleuse, aux talents douteux, mais aussi Tristabelle et Dolorine, ses sœurs au caractère bien trempé ! On trouve dans Le complot des corbeaux un humour noir unique et une plume très originale. Le lecteur comprend très rapidement qu’Ariel Holzl ne fera pas de quartier et qu’aucun de nos personnages préférés n’est à l’abri d’un éventuel décès. L’intrigue est ficelée à la perfection et, alors que le roman touche à sa fin, on ne peut que se ruer sur la suite, Belle de Gris, qui se concentrera sur l’égocentrique et inoubliable Tristabelle Carmine.
Un début de saga à la fois super sombre à la Tim Burton et haut en couleur. Loufoque, drôle, sinistre, humour décalé... J'avais lu d'autres Ariel Holzl avant mais LÀ ça n'a rien à voir. On sent qu'il s'est éclaté et c'est top !! . On parle de 3 soeurs qui ont chacune leurs caractères et spécialités. Dans ce tome 1 on suit la plus grande qui va partir en quête d'un vol à effectuer et qui sauvera peut être sa famille car, depuis que leur mère est partie, les filles ne roulent pas sur l'or (contrairement à ce que voudrait bien faire croire la seconde soeur). Quant à la petite, Dolorine, elle voit les esprits et, si ses soeurs ne la croient pas un instant, la petite cuillère et le fantôme pourrait bien être la clé du mystère. . Vraiment je vous conseille cette saga, j'ai passé un trop bon moment à chaque tome (et le 2 notamment qui est mon préféré hihi)
J'ai adoré l'ambiance, les descriptions de Grisaille, les personnages, les petits détails comme les mois de l'année et les jours de la semaine...
J'ai également beaucoup aimé la philosophie de vie qui va avec, le flegme cynique qui vient à force de côtoyer sans arrêt la mort, et toute l'organisation de la société autour.
Les soeurs Carmine sont attachantes, elles galèrent ensemble, chacune à sa personnalité et malgré le danger partout, on leur fait confiance pour s'en sortir
Je suis curieuse d'en connaître plus sur les différentes familles et les complots.J'avoue que je suis restée un peu sur ma faim de ce côté là.
C’était ma première écoute de livre audio, et j’ai peut-être manqué quelque chose à cause de ça. J’ai eu du mal à accrocher au début (j'ai d'ailleurs mis beaucoup de temps à avancer) mais la fin m’a davantage plu. Peut-être qu’en le lisant, j’aurais mieux apprécié l’univers des Sœurs Carmines
Dans ce tome, on se retrouve dans l'univers macabre de Grisaille, une ville où les morts cohabitent avec les vivants, où l'on suit Merryvère Carmines, une voleuse intrépide à la langue bien pendue, qui tente tant bien que mal de protéger ses sœurs dans un monde aussi dangereux que fantasque
Le style d’Ariel Holzl est plein d’humour noir et de références décalées, peut-être que je réessayerai de lire un autre de ses livres plus tard... Mais pour l'instant je ne pense pas continuer cette trilogie...