Une mère évoque ses deux filles, comparées à des villes en expansion. La première est née, la seconde naît après une fausse couche tardive. Le récit est rythmé par les grossesses compliquées, les hospitalisations et les soins. Parallèlement, elle parle de l'édition de son premier livre, des confinements et de la catastrophe environnementale, symbolisée par l'éruption du volcan Tambora en 1815.
J'ai beaucoup aimé. Pensé beaucoup aux Argonautes de Maggie Nelson (la queerness et Barthes en moins). Aussi à Triste tigre pour le mode narratif. C'est bien écrit, modeste en même temps (qualité), ça résonne à tous les étages. Beaucoup de passages sont magnifiques (glauques mais magnifiques).
J’ai beaucoup aimé cette lecture qui est venue à mon attention grâce à son inclusion sur la liste des détenus du Prix Goncourt 2025. C’est personnel, mais ce livre aborde tous mes thèmes préférés. La grossesse, les jeunes enfants, le désastre climatique à venir et l’éruption de Tambora en 1815 qui a causé l’année sans été. Il y a même pas mal de passage sur l’effet sur le canton de Vaud en Suisse, qui m’ont mené à parcourir plusieurs revues historiques locales.
En résumé – la narratrice raconte son expérience d’une fausse-couche, de la période postnatale après l’enfant qui arrive après, de l’espoir qu’on a pour nos enfants « Les enfants aujourd’hui, que peuvent-ils attendre ? J’espère que vous serez préoccupées par la recherche du comment vivre, et pas du comment survivre ». C’est écrit d’une façon simple mais poétique. Elle s’interroge aussi sur le corps qui vit ces grossesses – les nausées, les changements d’hormones, la prise de poids. Tout ce qu’on donne pour créer une vie. « On dit qu’on a des enfants, mais vraiment, ils nous ont. » C’est sûrement aussi le seul roman sur la liste des détenus qui mentionne un des autres auteurs. « La photo où tu es méconnaissable – tu as trois mois, tu as un air d’Emmanuel Carrère. »
O livro segue a perspectiva da relação mãe-filhas. A narrativa em primeira pessoa é interessante, principalmente no início, quando algo bem impactante ocorre.
Contudo algumas digressões levam o leitor para lugares muito distantes da linha principal, dando uma sensação de colcha de retalhos. É como se ideias para escrever diferentes histórias tivessem sido reunidas em torno de um frágil fio condutor.