Voix d'une jeunesse palestinienne à qui l'on a tout volé sauf l'ardent désir de vivre, Gaza écrit Gaza est un livre-mémoire, livre-testament. Guidés par le poète Refaat Alareer, quinze jeunes écrivent depuis Gaza la résistance et l'espérance. Ils conjurent, de récit en récit, l'occupation, la guerre, le génocide. Grâce à Refaat Alareer, grand éducateur en plus d'être écrivain, toute une génération d'auteurs est née à Gaza. Ces récits puissants et émouvants disent le quotidien, les peurs et les drames, mais aussi les rêves et les aspirations de la jeunesse palestinienne. Gaza écrit Gaza, d'une valeur inestimable, représente l'engagement de Mémoire d'encrier à ne pas abandonner ces voix. Traduit par des écrivains de toute la francophonie, Gaza écrit Gaza est l'expression collective d'une solidarité au-delà des frontières.
Les traducteurs et traductrices : Joséphine Bacon, Kev Lambert, Leonora Miano, Ananda Devi, Beata Umubyeyi Mairesse, Doan Bui, Karim Kattan,Yara El-Ghadban, Élias Sanbar, Sabyl Ghoussoub, Véronique Tadjo, Hemley Boum, Anaïs Barbeau-Lavalette, Frédérick Lavoie, Stanley Péan, Perrine Leblanc, Gabriel Robichaud, Laura Doyle Péan, Jean d’Amérique, Max Lobe, Martine Delvaux, Philippe Néméh-Nombré, Nadine Ltaif.
‘Pour un peuple sans État, déraciné et dépossédé, raconter l’histoire de la terre est le premier pas vers l’autodétermination.’
Quels beaux récits touchants. Une belle initiation à la littérature Palestinienne, et j’apprécie particulièrement l’hommage des auteurices envers Refaat Alareer.
"Il est vrai, la mort et le deuil sont partout présents dans ces récits. Peut-on s'en étonner, alors que cette génération a passé une grande partie de sa vie à confronter la mort ? L'occupation a inséré la mort dans le quotidien de la plupart des Palestiniens. Pourtant, sous cette couche de douleur se cache un féroce amour de la vie."
Avant d'être assassiné en 2023, le professeur, écrivain et activiste Refaat Alareer a inspiré de nombreuses personnes, notamment beaucoup de jeunes. Après la guerre de 2008-2009, il a constitué un recueil qui regroupe deux de ses textes, ainsi que ceux de 15 jeunes Palestiniens qui racontent l'avant, le pendant ou l'après génocide. Les éditions Mémoire d'Encrier ont décidé de faire appel à plusieurs auteurices à travers la francophonie pour traduire les textes, en solidarité avec les Gazaouis qui subissent encore aujourd'hui la guerre et l'occupation.
Très beau recueil et projet magnifique d'un professeur gazaouï malheureusement décédé. La réunion de nombreux auteurs issus de la francophonie pour traduire ce textes initialement écrits en anglais représente une très belle initiative. Les nouvelles sont marquantes, souvent tragiques mais certaines ne sont pas toujours facile à suivre. La postface de Yara El-Ghadban résume bien l'importance d'un tel projet qui permet aux auteurs et autrices de Palestine de faire entendre leur voix et avoir un aperçu de leur quotidien.
Livre qui nous sensibilise à la situation des gens de Gaza.
« Tout ce que je peux dire, c’est que rien ne peux le (massacre) justifier, même pas ce qu’il y a de plus sacré dans le monde, même pas la paix - elle-même, tu comprends? »