En dix-sept ans, les riches n'ont rien appris, rien compris, rien changé. Ils se gavent. Les milliardaires ont multiplié leur fortune, la catastrophe écologique s'amplifie, la crise sociale est mondiale. Le lien entre ces phénomènes ? Les inégalités. On n'évitera pas le désastre climatique si l'on ne ramène pas les ultra-riches à la raison. C'est ce qu'explique ce livre détonnant, où une analyse implacable se combine à un dessin complice et surprenant. Inspirée de Comment les riches détruisent la planète, best-seller paru en 2007 et traduit en douze langues qui a largement contribué à montrer l'articulation intime entre crise écologique et crise sociale, cette bande dessinée s'imposait pour en actualiser les données et le constat. Elle raconte comment, en bientôt vingt ans, l'oligarchie a augmenté sa passion destructrice et endossé les nouveaux habits du capitalisme. Dans ce livre, on rit, on pleure, on apprend, on mobilise : c'est un outil pour changer le monde. Il y a urgence.
Me ha parecido una maravilla. El texto es claro, preciso y argumentado. Al final del cómic incluye toda la bibliografía de todos los datos, citas, entrevistas, etc. El dibujo tiene un estilo muy satírico acertadísimo para el tema del libro.
Ojalá más gente lo leyese. Es muy crítico, señala claramente a los responsables del capitalismo voraz y, aún así, no es desesperanzador, como suele pasar cuando leemos acerca de la catástrofe climática.
Très très lourd! Chouettes dessins, et très belle vulgarisation du désastre écologique en cours. Et chouette conclusion (construction d'un imaginaire positif)
Estupendo, muy didáctico y bien documentado. Todo lo que cuenta es muy fuerte, te abre los ojos ante la realidad que estamos viviendo, un panorama verdaderamente preocupante... Leer estas cifras y datos es tremendo, porque te hace ver con detalle y más datos todo el mal que estamos provocando al planeta (con bibliografía incluída al final).
"Las especies desaparecen a un ritmo cien mil veces más rápido que el ritmo natural".
"El peso del plástico ya sobrepasa al de los animales".
"En 30 años, el consumo de pesticidas ha aumentado en un 81%. Provocan 385 millones de intoxicaciones en el mundo cada año".
Se habla de hechos y conceptos de los que todos oímos hablar sobre el cambio climático y el capitalismo, pero bien explicados y conectándolos. Emisiones de CO2, efecto invernadero, calentamiento de la Tierra, desplome de la biodiversidad, escasez de agua, acumulación de plásticos, uso de pesticidas, consumo de carne... Muestra el gran impacto que tienen las acciones de los multimillonarios en todo esto y comenta algunos pasos que podrían hacerse para cambiar esta situación.
Aquí uno de los datos sobre los ricos: "La desigualdad de emisiones de carbono a nivel mundial es muy grande. El 48% (cerca de la mitad de todas las emisiones) se deben al 10% más rico de la población mundial". . ¡Muy fuerte!
Los dibujos en forma de cómic son muy frescos y funcionan genial para hacer que el contenido sea entretenido y ligero. Eso sí, hay tanta tela medioambiental, económica, política... que aunque está muy bien explicado me he perdido en algunos puntos, pero porque estos temas se me enredan y me pierdo un poco. Por eso precisamente escogí leerlo, para entender mejor la realidad de todo esto que está ocurriendo. Creo que este es un libro fantástico para entenderlo mejor.
Bon avec un titre pareil j'aurais dû m'y attendre mais c'est essentiellement un livre militant.
Un achat "marqueur social" qui vise à orner les bibliothèques de tous les gauchistes: profs, bobos, littéraires et agents culturels précarisés.
Des gens qui s'achèteront ainsi une bonne conscience plutôt qu'un ouvrage traitant réellement du problème d'épuisement des ressources de la planète. La BD focus quasi essentiellement sur le CO2... tout en regrettant que tout le monde le fasse.
Le manque de rigueur est criant se traduisant par exemple à mettre au même niveau : Glyphosate, phtalates, perturbateurs endocriniens, PFAS, néonicotinoïde et même déchets nucléaires. On y ridiculise aussi Jancovici, un bouffon prétendant être le seul à avoir tout compris... Faut dire que le livre n'aura de cesse d'effleurer les sujets, avancer des demis vérité et présenter les chiffres qui l'arrangent pour épargner son lectorat.
Ca commence par une analyse (niveau CP) présentant pourquoi les hyper riches sont devenus si riches ? On oublie de préciser que si les inégalités ont baissé pendant les guerres c'est parce que les frontières sont fermées et donc que les riches ne peuvent partir.
Les choix de dérégularisation des méchants politiciens sont aussi liés à la mondialisation: les capitaux, marchandises et les personnes sont désormais mobiles. La compétition est mondiale et sans exonérer Thatcher et Reagan, ils ont surtout adapté le capitalisme à la réalité de l'époque.
Mais les méchants préférés de l'auteur ce sont les riches et si on part d'une définition pertinente de l'observatoire des Inégalités, rapidement on mélange le revenus en France et le patrimoine dans le monde. L'auteur livre à la vindicte populaire des symboles de course à l'égo de milliardaires tel que le jet privé mais les émissions de jet privés c'est... 1,8% du traffic mondial. Attention je trouve ça absurde et indécent mais c'est un jugement moral. Et si on taxe leur achat en France ils iront l'acheter à Dubaï. Pareil pour la chasse, c'est un micro phénomène 99% des animaux tués ont été élevé. Encore une fois on traite l'écologie par l'angle du jugement moral et non de l'efficacité, sans une idée des échelles.
Le livre tout à son idéologie proclame "Mais en fait c'est le cas de toutes les grandes fortunes d'aujourd'hui, elle se bâtissent sur la dévastation du monde" Les créateurs de Google, Facebook ou Phil Knight de Nike sont des contre exemples évidents, tout comme l'inclusion de Bill Gates dans les cibles à abattre ridicule.
Même dans ce livre de gauchistes on échappe pas au réflexe conservateur du "c'était mieux avant" et du regard occidentalo-centré: "de mon temps seul l'Amérique du Nord et l'Europe était prise dans la rivalité ostentatoire. Maintenant c'est le monde entier". Non, ce phénomène n’a jamais été propre aux pays occidentaux. Avant la mondialisation, la rivalité ostentatoire des élites existait partout, mais elle prenait des formes adaptées aux cultures et aux contextes économiques locaux. En Chine impériale, c'était la taille des résidences et la finesse de la porcelaine, dans l’Empire ottoman, vizirs et pachas se faisaient construire des palais somptueux et rivalisaient sur le nombre de serviteurs et d’esclaves, idem dans l'Afrique pré-colonisation etc etc. Ce qui a changé avec la mondialisation, c’est la standardisation de ces rivalités selon des codes occidentaux (jets privés, méga-yachts, gratte-ciels, œuvres d’art contemporaines). Mais le besoin de montrer sa supériorité matérielle et statutaire est un comportement humain universel, pas une invention occidentale. Et elle n'est pas limité aux riches !! Dixit le SUV de mon voisin dont la maison fait 150M².
Les graphiques sont peu clairs jouant avec les chiffres et les lieux. On nous dit "10% des humains les plus riches produisent quasi autant de CO2 que les 90% restants". C'est vrai mais en France avec un revenu de 2900e mensuel TU FAIS partie des 10% les plus riches de la planète ! En réalité même avec un salaire median tu exploses ton quota. Seuls la multitude d'indiens, chinois et africains miséreux nous permettent notre mode de vie. La statistique à retenir c'est : les 50 % les plus pauvres ne produisent que 10 % des gaz à effet de serre. On voit bien que quoique aggravé par les ultra-riches, le problème est structurel: le mode de vie occidental "moyen" est ingérable.
Mais ça le livre ne le dit pas, il prétend pourtant penser contre lui-même et interview un milliardaire. Sauf qu'il est bien incapable d'argument face à son retour : "si on me taxe et qu'on redistribue aux pauvres ils vont juste davantage consommer et donc polluer".
Pour une raison que je cherche encore l'auteur profite du livre pour régler ses comptes avec Yuval Noah Harari et l'idée de l'homme supérieur. Là encore on est sur du jugement moral. Il assimile également des manifestations aussi différentes que les gilets jaunes et celles post homicide sur refus d'obtempérer du jeune Nahel conduisant sans permis en excès de vitesse.
On passe enfin aux solutions et c'est là que ca devient risible car on nous dit que "la condition pour que les gens acceptent de changer c'est qu'ils voient que les riches diminuent fortement aussi". Si Jeff Bezos se transforme subitement en Aurélien Barrau ça empêchera pas mon voisin de manger son burger double steak, ni papy d'acheter un SUV, ni à un jeune de s'offrir un voyage dans le pays qui le fait rêver.
La solution proposée c'est "Consommer moins repartir mieux ". Ca n'ira pas plus loin. On nous rappelle le principe de la taxe Zuckman qui permettrait en taxant les 3000 personnes les plus riches du monde à hauteur de 2% de leur patrimoine de récolter 250 milliards de dollar. Pour avoir une idée des échelles, suite à la guerre en Ukraine, on propose de réarmer l'Europe pour 800 milliards d'euros ! Les autres solutions sont carrément anecdotiques : repeindre les yachts et dégonfler les pneus des SUV. Quand au sabotage préconisé on atteint des exemples !
Le prologue "Inventons des trucs fous" m'a rappelé mes copies de collège : moins d'Etat, moins de police, fin de la publicité.
Je garde la métaphore de l'avion et le POTLATCH pour sauver l'ouvrage de son statut d'achat purement ostentatoire.
comme une envie d'aller en manif (à tête reposée : super BD, le style du dessin n'est pas mon préféré mais la mise en scène est exceptionnelle, on se croit dans un dessin animé mis sur papier, et surtout les concepts sont excessivement pertinents et intelligemment mis en relation. Le tout est sourcé même si je n'ai pas fait le travail d'aller voir lesdites sources plus loin que de parcourir les références rapidement, et même si Piketty est un peu glorifié, mais promis, ça ne dessert pas le propos) (tant qu'il y aura des ultra-riches on ira en manif) (tant qu'il y aura des ultra-riches la démocratie sera menacée)
Très intéressant, l'ouvrage fait un rappel historique de la situation de la planète et explique les origines de la catastrophe climatique (illustrée pas des chiffres et des métaphores choquantes qui fonctionnent). Il explique également l'impact des personnes les plus riches sur cette situation tout en abordant le concept de l'ostentation (qui est FASCINANT)
L'ouvrage détruit avec brio le projet technocapitaliste (qui n'est pas du tout vivable) envisager comme une "solution" selon les plus riches.
ENFIN après avoir été inondé d'informations déprimantes, le lecteur découvre les solutions possibles. Le livre lie parfaitement la cause écologique et tous les enjeux sociaux actuels.
C'est hyper pertinent et bien construit même si je ne suis pas fan du dessin. C'est accessibles (mais j'avoue que sur certaine notion économique il faut avoir quelque base). Bref très bon ouvrage de vulgarisation, qui secoue suffisamment pour alarmer et qui diffuse un message important.
"Nosaltres també podem ser tan radicals ara. Som-hi! Inventem bogeries!"
Les bogeries: eliminar la publicitat, empreses cooperatives, beneficis compartits, diferències salarials limitades, fi de les multinacionals, abolició de fronteres, igualtat real de gènere, millor sanitat, prioritzar l'educació i la cultura...
Cette bd est très bien réalisée et on sent qu'il y a eu un vrai travail de recherches sur le capitalisme derrière. Je l'ai trouvé très abordable et ai appris plein de trucs. Cependant, la partie sur "comment les en empêcher" m'a plutôt déçue; je la trouvais très soc'dem, on n'y aborde pas du tout le problème de l'exploitation massive d'animaux (enfin si, un moment y proposent de réduire la conso de viande...), la natalité n'est pas remise en question (allons-y, continuons à faire des humains alors que la planète ne sera bientôt plus vivable!), on n'y parle pas non plus d'oppressions systémiques qui pour moi contribuent à la destruction de la planète comme entre autres, le colonialisme... J'ai quand même mis 5 étoiles parce que la partie sur les solutions est minime et que j'ai trouvé le sujet très clair et intéressant!
BD très pédagogique, bien détaillée et concise sur l'écologie et les inégalités sur la responsabilité climatique. On va à l'essentiel tout en détaillant les points importants avec des statistiques et des sources pertinentes. Un bon livre tout public qui saura satisfaire tout le monde, des experts du climat jusqu'aux néophytes du réchauffement climatique.
Ma première BD en français : je n’ai pas aimé les illustrations, et pour moi, c’est un aspect important dans une BD. De plus, j’ai trouvé que le livre aborde tout le temps la même idée sans jamais l’approfondir. Enfin, parler uniquement de réduire sa consommation de viande, et non de l’arrêter complètement, me semble un message faible pour un livre qui prétend traiter d’écologie.
I loved this book. It’s an accessible summary of our current ecological crisis, and how the rich are mainly to blame. The book explains complex concepts easily and succinctly. I do wish they went more in depth about certain topics, like how inequality contributes to climate change, or the meat industry (they mention it in passing). Overall it is a nice read though.
Pourquoi faire un ouvrage de vulgarisation aussi limpide et accessible pour ne s'adresser qu'aux convaincus (dont je suis) ? En tout cas, c'est l'impression que j'ai eue tout le long de ma lecture : citations anticapitalistes pour définir le capitalisme, inside jokes sur Jancovici, n'explique pas ce qu'est le GIEC... C'est bien d'être clair sur son message, mais ce serait bien de percer la bulle.
Ouvrir les yeux. Chaque geste que nous posons a un impact sur le futur. Pourquoi se trouve-t-on obligé de voyager? Comment faire pour réduire notre empreinte carbone? Comment peut-on diminuer l’impact des ultra-riches sur notre pauvre planète (en consommant moins)? Voici un livre qui ne sera pas lu par un nombre suffisant de gens, et certainement pas par les plus concernés…
Ça reste un peu en surface, mais c'est une lecture très agréable et un peu nécessaire pour s'introduire au sujet, et ça empêche pas une p'tite boulle d'écoanxiété de se créer sur le bord de la vessie.
Dans le même genre, Le monde sans fin de Jancovici et Blain est beaucoup plus informatif.
3,5/5 BD militante et informative. J'aurais aimé qu'on développe davantage la partie « comment les en empêcher ». Mais, dans l'ensemble, le discours était concis, efficace et percutant.
Bien documenté et référencé, cet ouvrage m'a été utilement recommandé par des professeurs de l'université. Après c'est un point de vue très engagé. Sur la forme, je ne suis pas fan du dessin.
Wow! C’est poignant et détaillé (et adressé à un public français, bien que quiconque dans la francophonie puisse s’en trouver interpellé). Un peu dramatique, mais je pense que c’est nécessaire.
beaucoup à faire. La solution passe par la responsabilisation des super-riches
Mais est-ce que ce sera possible. J’ai mes doutes. Mais j’espère que OUI pour le bien commun et le bonheur de nos enfants et petits enfants. La BD présente une solution viable…. En autant que les super riches se changent en êtres humains responsables. Actuellement, ces super riches sont plutôt des psychopathes et sociopathes malheureusement incurables !
Bande dessinée super intéressante qui permet de se rendre compte du lien entre pouvoir d'achat, salaire et impact social et environnemental. Je le recommande fortement !