L’artiste Kellus Hardin a laissé l’amour et la loyauté influencer ses décisions passées, une erreur qu’il ne refera certainement pas. Maintenant, perdu et seul, il doit ramasser les morceaux de son cœur brisé tout en faisant face à la vérité de sa réalité.
Arik Layne respire la puissance, la confiance et la détermination. Mais lorsqu’une rencontre avec l’artiste réservé le secoue au plus profond de lui-même et bouleverse tous ses objectifs futurs, c’est bien plus que son cœur qui est en jeu.
Pour Kellus, s’ouvrir à l’amour n’est pas une option.
Tout ce qu’Arik veut, c’est que l’artiste devienne sien.
L’amour peut-il créer un chef-d’œuvre lorsqu’il est peint sur votre cœur ?
Arik et Kellus avec un Culomètre à 🍑🍆 📣 Livre reçu en service presse.
Ce sont toujours autant des briques les livres de Kindle Alexander et celui-là n'y fait pas défaut !
En plus d'avoir flashé sur l'art, Arik Layne a aussi flashé sur l'artiste. Sauf que Kellus, qui essaye de sortir d'une relation qui l'enfonce, n'a pas le temps pour se lier d'amitié ou plus à l'homme. Sauf que, ce que veut Arik, il aura !
J'avoue que j'ai eu du mal à me mettre dans le bain au début, il faut resituer l'histoire, les protagonistes du tome précédent et ce souvenir de certains détails. Mais une fois dedans, on découvre une romance qui parle de sujets intéressants et bien traités.
J'ai vraiment eu de la peine pour le personnage de Kellus, mis de côté par ses parents à cause de la relation toxique qu'il entretient avec son ex-amant John, il sort à peine la tête de l'eau avec ses œuvres. La seule lumière dans sa vie, il la doit à Gage, l'homme qui l'a pris en amitié et qui expose ses œuvres dans sa nouvelle galerie. Sauf qu'il doit encore une fois sauver John d'un plan foireux et qui va encore lui voler des affaires pour financer ses drogues.
Le pire est de réaliser que l'électrochoc qui a fait que Kellus s'est éloigné de John est parce que le jeune homme lui a donné le VIH et qu'il continue à le faire pour d'autres hommes. On comprend alors le poids sur les épaules de Kellus et à quel point l'art lui est vital désormais.
La romance prend son temps, Arik sait que l'homme qu'il cherchait pour se poser est Kellus, mais l'artiste ne le laisse pas s'approcher, trop empêtrer par ses propres problèmes. Au fur à mesure que les deux hommes vont se rapprocher, ils vont apporter à l'autre le soutien dont ils avaient besoin, que ce soit la force et l'argent de Arik ou la douceur et les pieds sur terre de Kellus. J'ai trouvé que c'était bien fait de la part de l'autrice.
De plus, j'aime beaucoup la dynamique entre les membres de la famille Layne, qui se cherchent constamment et qui fouinent dans la vie des autres tout en restant bon enfant. La relation entre Arik et Trent est très drôle à lire, c'est un vrai amour vache.
Bref, je sais que la plume de Kindle Alexander n'est pas pour tout le monde, mais, elle me plait bien et j'ai passé un bon moment de lecture malgré un départ difficile !
Après Gage dans le tome précédent, c’est au tour d’Arik Layne, autre membre d’une des familles les plus influentes des États-Unis, d’entrer en scène.
Arik incarne parfaitement le patron exigeant, sûr de lui et puissant. Pourtant, lorsqu’il rencontre l’artiste dont il admire le travail, il tombe amoureux de l’homme derrière l’œuvre. Et il tombe fort, irrémédiablement. Mais Kellus, lui, ne cède pas si facilement.
On retrouve ici une dynamique semblable à celle du tome précédent : un homme riche frappé par un coup de foudre qui met tout en œuvre pour conquérir l’élu de son cœur, sans compromis et sans demi mesure ; et en face, un homme d’un milieu plus modeste, qui résiste, par fierté mais aussi par conviction qu’une telle relation est hors de sa portée. À cette histoire s’ajoute une thématique plus sombre, la toxicomanie et les souffrances profondes qu’elle entraîne.
J’ai beaucoup aimé Kellus, un personnage d’une grande sensibilité, pudique, qui porte seul le poids de sa douleur et d’une culpabilité immense.
Arik, de son côté, est assez touchant dans son obstination à gagner le cœur de Kellus, malgré les refus répétés de ce dernier, convaincu qu’il ne mérite pas son happy end.
La maladie prend une place importante dans ce tome, et j’ai trouvé le sujet abordé avec beaucoup de délicatesse et de pédagogie.
J’aurais peut-être préféré une dynamique un peu différente de celle entre Gage et Trent, mais cela ne m’a pas empêché de passer un très bon moment avec cette lecture.