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Peau d'ourse

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Mont Perdu a des rêves qui ne sont pas ceux de son village des Pyrénées encore aux prises avec des traditions archaïques. L’adolescente, corpulente, lesbienne, victime de harcèlement, trouve refuge auprès des montagnes, les seules qui lui parlent et la comprennent. Et peu à peu, Mont Perdu va se métamorphoser en ourse. Transposant dans une langue actuelle, poétique et crue, une légende de femme sauvage, Grégory Le Floch nous conte la folle échappée d’une jeune héroïne queer à la croisée de tous les combats écologiques et humanistes de notre époque.

240 pages, Paperback

Published August 22, 2025

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Grégory Le Floch

7 books1 follower

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5 stars
7 (5%)
4 stars
22 (17%)
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2 stars
39 (30%)
1 star
25 (19%)
Displaying 1 - 30 of 43 reviews
Profile Image for Moon.
25 reviews
October 8, 2025
Lu dans le cadre du Prix du roman étudiant, Peau d’ourse m’a laissée profondément mal à l’aise.
Sous des apparences de roman d’émancipation féministe et queer, le texte soulève de nombreuses questions quant à la légitimité du regard qu’il porte sur ses personnages et ses thématiques.

La narratrice, adolescente de seize ans, raconte son rapport à son corps, à la découverte du désir et à son orientation sexuelle. Or, ces passages, souvent très explicites, sont écrits par un auteur quadragénaire, ce qui crée un véritable malaise : la sexualité d’une mineure y est décrite avec un regard objectifiant, parfois voyeuriste, difficile à justifier narrativement.

La représentation du corps gros ajoute à ce sentiment d’inconfort. Loin de proposer une approche bienveillante ou réaliste, la narration tend à caricaturer, voire à humilier, son personnage. Le corps devient un objet de gêne ou de dégoût, plutôt qu’un vecteur d’affirmation ou de réappropriation: un contresens total au regard du discours “féministe” mis en avant par l’éditeur.

Sur le plan stylistique, la voix narrative se veut incarnée et contemporaine, ponctuée de “meuf” et d’expressions familières censées rendre la narratrice vivante et proche. Pourtant, cette écriture sonne souvent forcée, artificielle, comme une imitation maladroite du langage adolescent. Ce décalage empêche toute réelle empathie envers la protagoniste, et rend la lecture laborieuse.

Quant à la fin, elle laisse un goût amer : ni le propos ni le ton ne parviennent à racheter le malaise installé tout au long du roman. L’impression générale est celle d’un texte qui prétend parler avec les jeunes femmes, mais qui parle en réalité à leur place, à travers un prisme masculin et peu documenté.

En somme, Peau d’ourse est un roman dérangeant: non pas par la force de son propos, mais par son manque de justesse et de recul. On en ressort plus gêné que touché, avec la sensation d’avoir lu un texte qui se trompe de combat.
Profile Image for yultide.
6 reviews
October 6, 2025
j'aurais mis 2,5 mais on peut toujours pas mettre de demi notes donc ce sera 2 ; en me lançant dans la lecture j'avais assez peur au vu des autres revues goodreads. après coup j'ai trouvé ça globalement passable

oui l'écriture ado est franchement pas fine mais j'ai pas non plus été choqué-e par et je suis globalement passé-e outre. ça aurait quand même été mieux sans

LE problème c'est le fait qu'un homme de 40 ans (je laisse le bénéfice du doute concernant la question de l'identité queer) ait comme personnage principal une ado lesbienne dont il décrit les fantasmes sexuels parce que c'est hyper objectifiant. curieuxse de savoir pourquoi ce choix? les descriptions de la masturbation servaient à rien et c'est un mec qui décrit une lesbienne donc c'est forcément con (qui se pince le clit???), la manière de décrire son attirance pour kelly est vraiment écrite comme un homme quoi (une proper lesbienne aurait écouté du lucy dacus en écrivant de mauvais poèmes)

mitigé-e aussi par le rapport au corps parce qu'autant la réthorique grossophobe du "être grosse ça gâche la vie gngngngn" est très présente autant quand ça parlait de nourriture et du rapport au fait de manger j'ai trouvé ça vraiment correspondant à ce qui se passe dans ta tête quand t'as des tca (fun)

ce qui sauve vraiment la lecture pour moi c'est le rapport entre le perso principal et la nature ; j'ai jamais été quelqu'un de particulièrement sensible à la rando et à l'odeur de la forêt parce que j'ai passé ma vie entière dans des zones commerciales de banlieue le dimanche mais j'ai quand même été super sensible à l'alchimie qui a été construite (même si ça aurait pû être mieux écrit imo, j'aime pas trop les didascalies(?)

même si j'ai vu la fin venir j'ai quand même adoré le fait qu'elle tue tout le monde

bon par contre ma belle "quoi les deux jeanne sont lesbiennes???" elles vivent ensemble et se barrent en forêt toute la journée t'es pas la seule à avoir exploré aux rochers de la bouche du diable

reminder que les hommes même si ils sont gays restent des hommes (cf christophe)

"c'est un réflexe animal de creuser la terre pour s'y cacher" -p.32

"est ce que les lesbiennes sont plus seules que les autres? et plus tristes?" -p.172
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Mae.
25 reviews
November 6, 2025
j'en ai vu des merdes dans ma vie, mais celle-là mériterait presque un musée.
Pour le prochain gouvernement de Macron, je demanderai à ce qu'on passe une loi pour interdire aux hommes de créer des personnages principaux féminins parce que même si c'est satirique, ça n'amuse personne.
Profile Image for Flavie.
84 reviews19 followers
September 2, 2025
꧁༒ Peau D’ours -Grégory Lefoch ༒꧂

En lisant le résumé je me suis dit chouette ça a l’air d’être un roman queer et féministe, ce qu’il se veut, mais pourtant j’ai pas du tout aimé.

Le personnage principal, une ado de 17 ans, se fait harceler parce que 1) elle est grosse 2) elle est poilue. Elle est secrètement in love de la plus belle meuf du lycée. Tout le monde la trouve zarb, on la traite de sale gouine.
Puis t’as les montagnes qui lui parlent. Les montagnes, la nature, c’est le seul endroit où elle se sent à peu près bien, loin de ses camarades et de ses parents qui ne la comprennent pas.
Un jour, c’est la goutte de trop, on lui ramène le costume de peau d’ours car on veut qu’elle soit l’héritière de la tradition. Parce qu’elle est grosse et poilue bah c’est parfait t’as capté. Les hommes ils vont pouvoir jouer à la chasse avec elle.
Bien que la qualité de l’écriture ait été saluée par de nombreuses personnes, j’ai personnellement trouvé ça grave abusé, comme si les jeuns ils parlaient tous comme ça. Alors ok ça fait un style mais sincèrement ? Je sais pas, je pose la question voilà est ce qu’on doit écrire comme on parle ?
Parce que non ça fait pas plus cool, ça ne rend pas le récit plus immersif, ça le rend juste difficile à lire imo.
Quant à l’histoire, ça m’a franchement pas embarquée. Le côté écoféminisme ça me parle pas beaucoup, ça manque parfois de délicatesse peut être. Oui y’a des petits passages poétiques mais ça ne m’a pas convaincue. Je suis d’accord avec les thèmes de l’émancipation, de la crise d’ado, des premiers amours qui peuvent être parfois douloureux mais ça ne m’a pas touchée.

Il y a sûrement une critique de la manière dont sont perçues et traitées les femmes (plus particulièrement les jeunes femmes ici), ce qu’on attend d’elles en terme de physique et d’apparence. Car dès qu’une jeune fille n’est pas jeune et jolie (cc ozon) elle devient une paria. Ok en ce sens le roman est féministe, mais de-là à le présenter comme Queer alors que c’est loin d’en être le sujet franchement jsp.
J’ai pas détesté mais j’ai pas non plus adoré.

Flavie
Profile Image for Clara.
54 reviews
October 16, 2025
L’histoire de vengeance d’une adolescente de 16 ans, lesbienne, grosse et harcelée dans un tout petit village proche des montagnes, qui finit par se transformer en ourse.
Vu comme ça, ça aurait pu être génial. Pourtant ce livre m’a mis particulièrement mal à l’aise sur plusieurs aspects.

D’abord, le langage parlé pour imiter les adolescent.es est très étrange, personne ne parle comme ça (boobs/teuch ??) genre oui d’accord les ados ont un langage particulier, qui change en fonction des générations et des milieux mais là c’était juste trop, ça gâchait la lecture par moment car certaines expressions arrivent comme un cheveux sur la soupe. Elle parle de forêt et BOUM le mot « teuch » (??) débarque de nulle part. On peut ainsi rebondir sur un autre point que j’ai détesté : c’est quoi cette façon de parler de la sexualité d’une lesbienne de 16 ans ?? En parler n’est pas un problème en soi (même si la question de légitimité de l’auteur est à poser ici), mais dans ce livre, c’était malaisant, mal écrit. L’homosexualité ce n’est pas que le sexe ; et franchement, ce « coming out » avec le message (pour le dire sans spoiler) m’a vraiment interpellée. Ça montre une profonde ignorance de l’auteur sur la découverte de sa sexualité en tant que lesbienne, et ça se sent que c’est écrit par un homme.
Aussi, si Mont Perdu est grosse, voire obèse comme on nous le présente, pourquoi la représenter sur la page de couverture avec une corpulence normale ? C’est ça la grosseur pour l’auteur ? Parce que vu les éléments du livre sur son poids ça n’a pas l’air d’être de la dysmorphie.
Pour la transformation en ours, je pense qu’il y a eu une tentative métaphorique en mode le village traite mieux un animal qu’une femme lesbienne mais j’ai trouvé ça mal amené. D’un coup elle se dit « d’accord je suis prête », j’ai pas compris ce changement de position si abrupte.

Dommage parce que certains passages m’ont vraiment plu, et l’histoire aurait pu être intéressante et forte de convictions, mais la façon dont certaines choses sont décrites sont malaisantes, et la plume mi-poétique mi-parlé ne m’a pas convaincue.

Pour conclure, je pense que Grégory n’a effectivement jamais été une jeune femme lesbienne à 16 ans et que ça gâche le roman qui pourtant a des points intéressants.
Ce n’est un livre ni féministe, ni queer. Dommage.
Profile Image for Priscilla.
685 reviews12 followers
August 1, 2025
Une de mes premières lectures de la rentrée littéraire, merci à Babelio et à l'éditeur pour cette masse critique exceptionnelle.

Pour commencer par le positif, j'ai beaucoup aimé les thèmes abordés, cette plongée dans un tout petit village de montagne et cette adolescente, sœur des montagnes qui entend les voix de la nature autour d'elle. Une adolescente mal dans sa peau qui se transforme lentement en ours, au cœur d'une nature sauvage et en colère face à la cupidité des hommes, c'est exactement ce que j'aime. La plume est souvent belle, poétique, il y a de magnifiques passages où l'héroïne se fond dans la terre, se désagrège sur la pierre, se noie dans la musique et les torrents de montagne. C'est aussi un récit de tradition et de folklore, un conte moderne qui reprend une légende montagnarde d'une femme sauvage, une femme tout simplement incomprise et qui fait peur parce qu'elle est différente. Et l'héroïne aussi est différente, trop peut-être pour ce village : grosse, lesbienne, jusqu'à ce qu'elle trouve peut-être sa place, même si ce n'est pas celle qu'elle aurait aimé.

Par contre, je ne suis pas du tout convaincue par un autre aspect de la plume : prendre le point de vue d'une adolescente et essayer de mettre dans sa bouche des mots qui font "jeune"... alors que plus aucun adolescent ne parle comme ça. Pour moi, ça tombe à plat et ça créé juste un décalage, comme quelqu'un qui imaginerait le langage adolescent sans vraiment savoir. J'aurais aimé qu'elle parle normalement, en fait, sans en faire trop, parce que oui, elle a 16 ans, mais sans tomber dans ce cliché qui m'a franchement dérangée. Dommage, car le reste du roman m'a vraiment enchantée, envoûtée.
Profile Image for Ambre.
112 reviews
November 8, 2025
La fin est plus supportable que le début et pourrait même être intéressante.

Mais j'ai vraiment bloqué, et je ne pourrai pas l'ignorer, sur ce début, sur ce personnage... Pourquoi une femme ? Pourquoi lesbienne ? Pourquoi 16 ans ? Même si on peut répondre à ces questions en disant que ça peut justifier l'intrigue bah... Ouais mais du coup autant essayer de bien le faire.

La sexualisation de cette adolescente, et d'autres, m'a profondément dégoûtée. Des mots crus, des mots horribles utilisés pour décrire la poitrine ou autres parties du corps de la fille qu'elle veut, des pensées, des actions qui ne viendraient jamais dans l'esprit d'une femme lesbienne. Pardon, mais elles ne sont pas des hommes, et là c'était vraiment les pensées d'un homme. Juste horrible. J'ai été incapable de passer au-dessus de ça parce que ça n'était pas nécessaire. On a une impression de voyeurisme pervers (sur une ado en plus 🤢), c'est tout juste affreux.

Le fait qu'elle soit jeune se reflète dans le vocabulaire, les tournures de phrase, l'absence de "ne", ce qui rend la lecture extrêmement laborieuse et clairement pas plaisante. L'auteur a voulu donner un effet "djeuns" qui ne fonctionne vraiment pas.

Et la représentation du corps de la protagoniste, le fait qu'elle soit grosse, donne plutôt l'impression que l'auteur a voulu la ridiculiser, la rabaisser. On a plutôt une sensation d'humiliation, de caricature, voire même de grossophobie, là où on aurait pu avoir une forme d'acceptation de soi ou de tentative d'acceptation.

Bref je n'ai pas du tout aimé cette lecture qui pourtant aurait pu piquer ma curiosité en dehors de ces points. Mais là je trouve que c'est allé vraiment trop loin et c'en est presque inquiétant 🤨
Profile Image for coline⭑.
73 reviews2 followers
October 23, 2025
[deuxième lecture pour le prix du roman de l’étudiant]
grégory n’a définitivement jamais été une jeune femme lesbienne à 16 ans, et ça se voit.

je commencerai par ce qui a le plus piqué les yeux : cette écriture qui se veut jeune et contemporaine. « daron.ne », « boobs »à tout va. ces expressions créent simplement un énorme décalage. on nous lâche un langage de pseudo-ado qui n’aide en rien à sympathiser avec la protagoniste (et puis qui dit teuch sérieux ?)

mont-perdu est obèse, pourtant son corps n’est qu’un objet de gêne, de honte, de dégoût. hello, je croyais que c’était féministe… où est ce corps gros vecteur d’affirmation de soi, de réappropriation, de domination face aux critiques?
au final, la protagoniste est humiliée avant de se transformer en la bête qu’ils l’ont toujours destinée à devenir (j’y vois pas du tout de l’empowerment).

à cela s’ajoute l’exploration du désir et de son orientation sexuelle. être lesbienne ne se limite pas au sexe. et quand bien même, l’adolescence est reconnue comme étant une période de constantes découvertes de son rapport au corps, pourquoi juxtaposer kelly à des insectes copulant comme objet de ce désir…

dommage car une réécriture du conte de la femme sauvage comme critique de notre écrasement de la nature me bottait bien au départ.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Lucia Redondo.
122 reviews
November 20, 2025
J’en peux plus de lire des livres où le désir et la sexualité sont associé à des trucs un peu sales, dépravés.
J’ai l’impression qu’ils veulent générer du dégoût en nous, ou que ça peut amener à rendre honteux et méprisable le désir de nouveau….
Ça me gêne de fou!

Je sais bien que le désir ce n’est pas juste de la douceur et du romantisme mais si tu accumules les visions dark romances et les horaires que j’ai lu avec la rentrée littéraire dans ce prix, quelle image du désir et la sexualité ça va donner aux lecteurs….

La description de ces mêmes personnages est souvent très grossièrement faite, peu subtile donc hyper cliché (surtout quand c’est UN AUTEUR qui parle de la SEXUALITÉ D’UNE FEMME/JEUNE FILLE ???!!!) - Marie


Profile Image for Barnabethee .
11 reviews
August 12, 2025
Alors..... J'ai pas trop compris le message, j'avoue. L'écriture est très particulière et très malsaine à certains moment.
Je ne me suis vraiment pas attachée à Mont Perdu, au contraire j'ai eu plus de pitié pour ses parents.
J'ai juste apprécié la fin à la Tarantino où ça part dans tout les sens.
Profile Image for Chlöe.
91 reviews4 followers
October 13, 2025
Dans le cadre du prix littéraire étudiant France Culture (2è livre lu sur les 5 de la sélection).
Profile Image for Juliette Bony.
8 reviews
November 1, 2025
Ça serait pas écrit par un homme ça serait très bien... Le malaise ambiant de l'oeuvre est du selon moi au fait qu'un homme de quarante ans écrive sur les fantasmes et les expériences sexuelles d'une ado, it's very weird alaide. Sinon tout le reste est vraiment bien, le rapport à la nature, le message écologique, bon, on repassera sur le lesbianisme très cliché et tourné vers l'obsession sexuelle, mais le thème de l'obésité est assez bien abordé, sans filtres et très réaliste au niveau du rapport à la nourriture (#tca un plaisir), enfin bref, j'ai beaucoup aimé, le style adolescent ne m'a pas dérangé même si au début je trouvais ça forcé mais au fur et à mesure ça devient vraiment une voix très personnelle et reconnaissable du personnage principal, on comprend qu'elle ne pourrait pas s'exprimer autrement.
Voili voilou.
Profile Image for Lucie.
36 reviews
October 14, 2025
faut arrêter le langage familier dans les livres sous prétexte que ça fait "jeune"
Profile Image for Malika.
29 reviews
Read
October 16, 2025
J'ai lu ce livre dans le cadre du prix littéraire étudiant 2025, organisé par France Culture.
Je ne connaissais rien ni de l'histoire, ni de l'auteur; ça m'a pris au dépourvu.
Je suis tellement habituée, pour ma licence en lettres modernes, de lire de la prose très lisse, très bien construise que ce récit m'a chamboulé. La seule oeuvre qui peut être sortirait de ce cadre tout propre c'est Gargantua de Rabelais mais Peau d'ourse, bien qu'aussi grossier, n'aborde pas le même thème.
Ici, c'est aussi l'histoire d'une jeune personne; mais ce n'est pas un Bildungsroman, c'est un court épisode de la vie de Nina, l'avant, le pendant et l'après(?) de quand tout va changer.

C'est un roman autodiégétique, c'est donc, Nina, adolescente de 16 ans qui va, elle-même, prendre contrôle de son récit. C'est la raison pour laquelle la narration est très crue, elle est sans filtre, on ressent très bien les sentiments intenses propres aux adolescents.
Je comprends ce choix stylistique, je comprends toutes les grossièretés, je comprends l'emploi du verlan, les références très modernes, mais je ne comprends pas en quoi c'est un livre étudiant ?
Pourquoi ce livre était il dans la sélection étudiant ?
J'ai plus l'impression que c'est livre "pour" les lycéens.
Je pense que ce décalage entre lecteurs visés et moi, la lectrice qui n'est pas visée, explique la raison de pourquoi ce livre m'a déplu.
Il était intriguant, je l'ai fini, mais ce qu'il manquait c'était le Placere.
Ce livre ne m'a pas plu alors je n'ai pas pu faire le Docere. Je n'ai pas retiré une leçon.
Je pense que la seule chose que le livre m'a apporté c'est une nouvelle brique de construction à mon goût personnel.
Je suis sûre que pour le bon public ce livre serait vraiment une bonne découverte !
Profile Image for Amaya.
50 reviews
November 13, 2025
J'ai beaucoup aimé Peau D'Ourse, son écriture singulière a été très immersive pour moi et j'ai directement accroché au quotidien de Mont Perdu.
Je ne comprends pas trop les critiques vis à vis des scènes de masturbation et en quoi un homme blanc n'aurait pas la légitimité d'en écrire. On parle de littérature, un art d'expression, d'expérimentation. C'est normal que des scènes provoquent des sensations, et parfois celles-ci sont de l'ordre du malaise, mais ce n'est rien de grave... juste des émotions qu'un bouquin bien tourné peut provoquer.

Je ne m'attendais pas à la fin, j'ai adoré ! Et l'écriture a ce je-ne-sais-quoi qui entremêle les intentions crues et survivalistes de la narratrice parmi les siens, avec sa sensibilité aux montagnes et à la nature. Cette ambivalence m'a vraiment plu. De plus, la plume de l'auteur m'a donné l'impression à de nombreuses de reprises de visionner un film d'animation ; certaines transitions sont très imagées et un peu surréalistes, j'ai apprécié toutes ces images qu'elles ont matérialisées pour moi.

Et enfin j'adore Björk donc... ❤️❤️
Profile Image for cowboylikejoe.
139 reviews
November 14, 2025
1.5🌟

« Le temps ramollit, Écouter les montagnes c'est ce que je préfere (avec Björk). Au final c'est pareil : Björk c'est une montagne qui chante. »

I have to be as peaceful as possible while I give this review because I'm meeting the author at a conference in university, and I should hold some respect for him as an author.

But — sigh — I hated this writing, and so the premice was wasted. God! Really! I despise, I abhor, I loathe français familier. Fiction is supposed to lure you in, with beautiful haunting prose, yet I only felt like I was talking with some random suburbian of Paris. Although I get the idea of trying to close the bridge between the reader and the character with simple, daily language, I only felt all the more distant from her by a shallow and hollow chasm.

I will still not deny the great homage, the one that saved the book from getting a humiliating 1-star rating. It's Björk! Yes! Björk is, for sure, as the author wrote it, a mountain that sings. Yes! Yes! Yes! No better metaphor could describe it: she's as monumental as the view from a mountaintop.
Profile Image for Mary 🪴 B..
26 reviews
November 11, 2025
Un livre qui me laisse perplexe. Il y a eu une volonté d’aborder plusieurs sujets et j’ai trouvé que ça partait dans tous les sens.
Il y a un côté surnaturel qui se serait très bien suffit à lui-même, surtout si après, c’est pour aborder le lesbianisme de cette manière… J’ai trouvé cela mal venu d’avoir un personnage rejeté, qui n’a rien pour elle physiquement et en plus de ça qui est lesbienne. Comme si on devait faire l’amalgame qu’être homosexuel est monstrueux. Même si c’était peut-être pour dénoncer, j’ai trouvé cela mal fait. Et même ce personnage principal en lui-même, sa manière de parler, je l’ai trouvé tellement exagérée. On veut tellement la marquer socialement que ça en devient absurde, ridicule et qu’on perd même en crédibilité. Je ne me suis pas attachée à elle du tout, il y a même des moments où elle me soûlait plus qu’autre chose mdrrr. Puis cette fin qui arrive un peu comme un cheveux sur la soupe selon moi.
Profile Image for un.garçon.qui.lit.
76 reviews
October 26, 2025
4.5/5

Mise à part la façon de parler de la protagoniste qui est trop caricaturale par rapport à son âge (l’auteur présente un « langage de jeunes » trop cliché et peu naturel), ça a été un RÉ-GAL.

J’ai adoré le style d’écriture de l’auteur (certes particulier, mais terriblement efficace) et je me suis immédiatement attaché à Nina.

Des thèmes comme le harcèlement, le surpoids, l’homosexualité ou encore la nature sont très bien amenés.

C’est beau, triste et révoltant à la fois. Il y a une sorte de rage qui se développe au fil des chapitres pour atteindre une fin explosive et lourde de sens.
Profile Image for Kiara Arbulu.
10 reviews
October 18, 2025
Je ne sais pas comment noter ce livre, entre 2,5 et 3/5. J'ai autant été prise de nausée, de rage, de pitié et d'incompréhension dans la lecture. La narration est autodiégétique et le style d'écriture se veut à la fois moderne et poétique, mais j'ai souvent imaginé la protagoniste plus vieille qu'elle ne l'était. J'ai adoré les passages dans la forêt, au pic d'Erse et la voix des soeurs-les-montagnes. Il n'y avait qu'une résolution possible et prévisible. Je reste mitigée par rapport au traitement du lesbianisme de Mont perdu et de son rapport au corps.

#prixromanetudiantsfranceculture2025
Profile Image for Agathe.
11 reviews
November 4, 2025
Assez difficile de rentrer dans l'histoire durant les premières pages et puis je me suis retrouvée happée de plus en plus, touchée par ce personnage de Nina dans lequel je me reconnaissais sur certains points. Au final c'est un roman à double message, à la fois sur l'homosexualité en milieu rural et à la fois une ôde à la terre, aux arbres, aux animaux. C'est le premier livre de ceux en liste pour le prix France Culture donc je ne peux pas vraiment comparer mais ça ne m'étonnerait pas qu'il soit en tête pour moi !
Profile Image for Manon Rouan.
317 reviews
August 7, 2025
Grégory Le Floch frappe encore et nous surprend encore avec la folle épopée d'une ado queer et mal dans sa peau au fin fond d'un village des Pyrénées. On y retrouve tous les ingrédients bien-aimés de l'auteur : la transformation du corps, la nature comme personnage secondaire, l'angoisse face à la fatalité du destin... Je suis tombée amoureuse de Mont Perdu et je me suis laissée emporter par sa gouaille et sa terrible vengeance !
Profile Image for Priam.
2 reviews1 follower
October 29, 2025
Ce qui m'a le plus déplu dans cette histoire c'est l'hypersexualisation de sa protagoniste, très désagréable et gênante quand il s'agit d'une lesbienne de 16 ans écrite par un homme de 40. Il parle beaucoup de ses "boobs", la met souvent nue en la faisant se masturber. C'est voyeuriste et malsain, tout le long on sent que ce n'est certainement pas écrit par une femme lesbienne qui parle de son vécu, mais par un homme qui imagine ce que ça doit être.

Pour le style, il alterne entre un ton familier et soutenu, ce qui décrédibilise totalement l'écriture. La poésie qu'il crée avec la nature aurait pu être très touchante s'il n'y avait pas cette hypersexualisation régulière et ce style qui font lever les yeux au ciel. On dirait un livre écrit par un ado en colère contre le monde qui a soif de vengeance mais ne sait pas trop comment la diriger. Ce sentiment est renforcé par les paroles de chansons en anglais posées par-ci par-là, au cas où on n'aurait pas compris ce qui se passe. Les phrases en majuscules au milieu des paragraphes donnent aussi un effet très enfantin.

J'ai trouvé l'idée de faire arriver le printemps en tuant les humains au lieu de l'ours intéressante, célébrant le renouveau en faisant tomber l'opresseur. Le thème de la vengeance sur l'humanité pour sa cruauté envers la planète est commun, mais peut toujours être revisité. Je ne comprends juste pas pourquoi la nature ne s'est pas défendue plus tôt si elle pouvait faire tout ça.

C'est difficile d'écrire des personnages ayant une identité qu'on n'a pas, vivant des oppressions qu'on ne vit pas. Mais quand on choisit de le faire, il faut se documenter, apprendre ce que les gens ont réellement vécu, pour espérer ne serait-ce que pouvoir s'approcher d'une des vérités de ces personnes, car on ne peut jamais tout à fait les atteindre sans les avoir vécues. Dans ce livre, on dirait qu'aucun de travail de recherche n'a été fait, ce qui ne donne qu'une impression de voyeurisme mal placé. Les bons points du livre ont pour moi été totalement engloutis par le manque de style et cette obsession sur la sexualité d'une adolescente.

(D'ailleurs, pourquoi la fille sur la couverture est-elle fine si la protagoniste du roman est corpulente ? Ce n'est pas assez esthétique ? Quel dommage.)
This entire review has been hidden because of spoilers.
1 review
October 18, 2025
Un livre magnifique que j’ai dévoré en un seul week-end.
La protagoniste est vraiment singulière, et les actions prennent des tournures inattendues tout au long du récit.
Ce qui m’a le plus touchée, c’est l’écriture : un équilibre rare entre des moments de pureté et de poésie presque ancienne, et d’autres, plus crus, qui nous ramènent à la vie contemporaine.
Un roman intense, original et, à mon avis, tout simplement exceptionnel.
Profile Image for mrnws.
530 reviews2 followers
July 3, 2025
Je ne sais pas trop ce que j'en ai passé. Je crois que y avait des choses bien et des choses un peu moins. C'était assez intéressant cette vision par une adolescente et sa façon de relationner avec la montagne et la nature. L'écriture était assez ressemblante à une ado, je pense et c'était plutôt cool.
Displaying 1 - 30 of 43 reviews

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