Chloé et Paul vivent dans une ferme isolée, au pied des Pyrénées. Ils partagent leur quotidien avec Mathieu, qui enseigne à Paul différentes techniques de chasse et de survie. Le trio a renoncé à tout confort moderne et s'est coupé du monde pour se rapprocher de la nature.
Mais la réalité ne va pas tarder à se rappeler à eux quand l'impensable se produit, plongeant le pays dans la panique. Dans cet environnement devenu hostile, le moindre événement peut avoir des conséquences dramatiques. Une mauvaise chute, un animal sauvage qui rôde, l'irruption d'un inconnu... La vie déjà précaire de Chloé, Paul et Mathieu vacille. Pourtant, leur cauchemar ne fait que commencer : ils sont loin de se douter du véritable danger qui les guette.
Avec ce roman à fort suspense psychologique, Valentin Musso mène le lecteur sur des pistes inattendues et le tient en haleine par son sens aigu du retournement de situation.
Valentin Musso est né en 1977. Agrégé de lettres, il enseigne la littérature dans les Alpes-Maritimes. Il est l'auteur de plusieurs romans, dont Les Cendres froides et Le Murmure de l'Ogre, prix Sang d'encre des lycéens et Prix du polar historique.
Depuis quelques années maintenant, j’ai une grande appétence pour les univers dystopiques. C’est tout naturellement que je me suis intéressée à « Voici demain » après avoir réalisé qu’il s’agissait d’un roman qui allait potentiellement se dérouler dans un futur proche. Valentin Musso est connu et apprécié pour ses récits tournés vers le thriller et il est toujours intéressant de saluer une certaine prise de risque dans des propositions de nouvelles directions. Je peine à imaginer quels textes l’auteur a pu lire avant de se lancer dans une telle entreprise, s’il s’est inspiré ou non de scénario, de films ou d’autres supports, mais pour des lecteurs aguerris dans le domaine, « Voici demain » emprunte tous les chemins de la facilité.
L’intrigue, faussement dystopique, repose sur une fine couche de vernis qui s’écaille très rapidement. Les thématiques abordées ne le sont qu’en surface, et les deux cent cinquante-six pages ne parviennent pas à convaincre. Car ici, l’atmosphère ne suffit pas à embarquer le lecteur, et les personnages, très peu incarnés, sont une véritable source de déception. Nous sommes face à une accumulation de clichés, de twists creux qui ne se justifient pas, donc sans véritable cause, et qui semblent avoir été posés là pour « épater la galerie ».
« Voici demain » s’apparente à une dystopie sans dents, et sans relief. Si les intentions sont louables, anticiper un avenir proche où la crise sanitaire dure tant et si bien que le monde s’écroule (l’électricité est coupée, les magasins vandalisés), la réalisation laisse, pour moi, à désirer. Les thématiques sont survolées, rapidement reléguées au second plan au profit d’un chemin balisé dans lequel le quotidien des personnages oscille entre roman noir et roman post-apocalyptique. Il n’y a ici, ni implications philosophiques, ni portée politique, ni corollaire social. Le décor, les personnages et l’intrigue sont interchangeables et exploitables dans n’importe quel autre roman, à tendance dystopique ou non. L’anticipation est un prétexte et non un outil.
En si peu de pages, difficile de s’attacher aux personnages ! (mais, ce n’est pas impossible à accomplir, j’ai plusieurs romans en tête qui y parviennent très bien) Si Valentin Musso réalise un exploit ici, c’est de nous faire oublier les personnages aussi vite qu’ils apparaissent ! Ils n’ont aucune envergure, aucun charisme, et ne suscitent donc aucun attachement. Je n’ai pas cru un seul instant aux réactions de Paul, tant elles sont dictées par des « nécessités » du récit plus que par l’évolution d’une psychologie cohérente. Chloé rassemble à elle seule les archétypes féminins qui ne hérissent : fragile, puis forte, puis délicate, puis à nouveau solide. Les personnages de « Voici demain » ni ne surprennent, ni ne dérangent, ni ne bousculent. Ils sont plats, et avancent sur des rails sans jamais dérailler.
Que dire de l’intrigue si ce n’est « cousue de fil blanc » ? « Voici demain » est d’une linéarité accablante et ce ne sont pas les quelques « twists » qui semblent abasourdir certaines lecteurs qui parviennent à me faire penser différemment. Je suis navrée d’avoir à le dire, mais les artifices utilisés sont grossiers, les retournements de situation sortis d’un chapeau, les coïncidences tellement heureuses que cela en est affligeant. Il y a ici une forme de paresse narrative que je ne peux excuser sous prétexte de nous livrer certaines révélations censées nous éblouir. Il n’existe pas de jeu lecteur-auteur, à par celui, peut-être, de s’être fait avoir en achetant le roman.
Ce qui m’a le plus gênée est sans doute l’absence de réflexion dans « Voici demain ». Pour expliquer ma pensée, je vous renvoie au roman de Sophie Loubière « Obsolète » ou encore à celui d’Hervé Le Corre « Qui après nous vivrez » qui, eux, ont fait montre d’un vrai génie créatif. J’ai eu la très nette impression que l’auteur cherchait à cocher des cases dans un domaine qui n’est pas le sien, sans jamais creuser. Et, lorsque le récit touche à l’intime, aux questions personnelles, l’émotion, malheureusement, n’émerge pas.
« Voici demain » cherche à plaire, mais n’y est pas parvenu me concernant. Je n’ai senti aucune prise de risque, aucun courage narratif. Il ne suffit pas de capitaliser sur les inquiétudes contemporaines ou de miser sur quelques twists pour satisfaire ma curiosité et mon attirance pour ce genre littéraire.
Je n’ai pas été dérangée dans mes certitudes, pas interrogée sur des thématiques sociétales, pas émue par les personnages. C’est majoritairement ce que je reproche à « Voici demain ». Je pourrais même dire qu’il s’agit ici d’un roman inoffensif dans un monde créé qui ne l’est pas. « Voici demain » est une occasion manquée qui se contente d’effleurer ce qui aurait pu être exploré. Je l’ai refermé frustrée, avec la sensation que demain aurait pu continuer à m’attendre en librairie…
Euhm. L’impression de lire un patchwork d’autres œuvres, avec des rebondissements attendus, des anecdotes sorties de pages Wikipédia et des passages facilités. Pas inintéressant, j’ai l’impression cela dit que Musso, comme son autre œuvre que j’ai lu de lui, aime les rebondissements à la cliffhanger, sans cependant réussir (pour ma part) à être tout à fait convaincant. C’est généralement agréable à lire, mais comme une impression de brouillon, de quelque chose de pas toujours bien peaufiné, qu’il s’essaie à des styles différents dont il comprend les ficelles mais ne les maitrise pas tout à fait.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance de cette histoire très sombre, très oppressante. On se situe dans une ferme au cœur de la forêt en compagnie d'un frère, de sa sœur et de leur beau-père. Ils vivent coupés du reste du monde car celui-ci s'est effondré suite à une épidémie. Les adolescents apprennent donc à survivre dans un environnement hostile. Retour aux pratiques rudimentaires. Chasse et jardinage. Ce qui surgit hors de leur bulle est étranger et donc un danger.
Il faut franchement plonger dans cette lecture pour capter son délire. C'est étrange, bizarre mais captivant. Certes, il va se passer d'autres petits trucs pour rendre l'intrigue encore plus surprenante. Et ça, vraiment, cela m'a plu. J'ai d'ailleurs tout lu d'une traite. Au moins le roman a réussi le pari d'alpaguer son lecteur avec son histoire drôlement ficelée.
Mon seul reproche, c'est que je m'attendais à un dénouement plus fracassant au vu des commentaires à ce propos. J'avais imaginé un final plus fort. C'était bien, pas de doute, mais pas si stupéfiant non plus. C'est le problème aussi quand on nous survend des *pistes inattendues* et un *retournement de situation*.
Retenez juste que l'ambiance du livre est incroyable. Du genre, effarante. Effroyable ! 🤯😱
Mathieu, Paul et Chloé vivent en autarcie, perdus en pleine campagne. 🌿. Leur seul but : se protéger du mal, ce virus qui a contaminé le reste du monde 🦠. Livrés à eux-mêmes, ils sont prêts à tout pour survivre et se défendre… jusqu’à ce que d’autres survivants finissent par les cerner.
L’auteur glisse au fil du récit des messages forts sur notre société de consommation, la perte de nos repères et de nos valeurs, notre dépendance à la connexion 24/7 📱, et le formatage qui pousse à rentrer dans les cases pour devenir de “bons soldats”.
Je ne dirai rien de plus sur l’intrigue ni sur le dénouement… car parfois, en dire peu, c’est déjà trop.
👉 Le début était clairement trop “chasse et nature” pour moi… Et je suis restée un peu spectatrice passive, sans cette excitation de vouloir absolument tourner les pages. Je suis passée à côté, tout simplement. Ça arrive ! Le mieux reste encore de te faire ton propre avis 💡😊
Au début, j'ai eu du mal à rentrer dedans. je me suis dit "oh non encore un roman post apocalyptique de pandémie"... c'est plus que ça. A un moment, tout bascule, on ne s'y attends pas et ça change toute l'histoire. Et là ça devient vraiment super !
Pas mal, en particulier la petite surprise narrative du milieu ! Pour le reste, c'est un roman survivaliste qui fait ce qu'on attend de lui, mais qui sera à terme oublié je pense.
Je vais vous parler de 𝒱𝑜𝒾𝒸𝒾 𝒹𝑒𝓂𝒶𝒾𝓃… aujourd’hui (ça se voit que je viens de me réveiller et que ma créativité, quant à elle, est restée dans les draps ? euh, enfin, je veux dire, mouais, vous avez raison, il vaut sans doute mieux que je revienne à mes moutons, que, d’ailleurs, je n’ai pas sous mon lit… et c’est reparti ! si ça continue comme ça, ce retour de lecture risque de ressembler au script d’un quelconque remake de « La femme de ménage » produit par Jacquie et Michel)!
Je pense (donc je suis… pénible, ce matin) que c’est le troisième roman de Valentin Musso que je lis mais s’il y a bien une chose dont je me suis aperçue, c’est que l’auteur est un caméléon : tandis que certains écrivains sont reconnaissables à leur style unique et/ou à leur thématique récurrente, Valentin Musso se réinvente à chaque livre. Ouvrir un de ses romans, c’est embarquer pour une aventure palpitante avec, pour tout bagage, suspens et rebondissements. Et ce n’est pas 𝒱𝑜𝒾𝒸𝒾 𝒹𝑒𝓂𝒶𝒾𝓃 qui démentira cela !
Paul et Chloé vivent dans une maison inachevée au milieu de la forêt, loin de tout. Quel âge ont-ils ? Quel lien existe-t-il entre eux ? On l’ignore. La seule chose que nous sachions, c’est que, livrés à eux-mêmes, ils se nourrissent de boîtes de conserve et des quelques animaux que Paul parvient à chasser et qui n’ont pas encore été infectés par le Mal.
Si vous vous attendez à une histoire semblable à 𝒱𝑒𝓃𝒹𝓇𝑒𝒹𝒾 𝑜𝓊 𝓁𝒶 𝒱𝒾𝑒 𝓈𝒶𝓊𝓋𝒶𝑔𝑒, c’est mal connaître l’auteur qui a plus d’un tour dans son sac. Sous des allures de récit dystopique post-apocalyptique, Valentin Musso, comme à l’accoutumé, nous balade. Par contre, certaines et certains auront peut-être du mal à y retrouver ce qui fait, sans me contredire, la spécificité de l’auteur et donc à s’y retrouver.
Bref, une intrigue qui semble prendre son temps, à tel point que l’on se demande s’il s’agit bien d’un thriller, ce qui pourra vous déstabiliser, toutefois, je vous conseille de persévérer car, n’oubliez pas, avec Valentin Musso, rien n’est ce qu’il paraît, même si, je dois bien l’avouer, je m’attendais à un ultime retournement de situation dans les dernières lignes (je l’attends encore) qui viendrait donner un coup de pied dans la fourmilière…
Voici demain est un bon thriller signé Valentin Musso, que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir, notamment en version audio. L’histoire démarre rapidement, sans temps mort, et parvient à installer en quelques chapitres une ambiance tendue et intrigante. On suit un trio vivant en autarcie au pied des Pyrénées, dans un isolement qui devient peu à peu inquiétant. Un événement finira par fairebasculer leur quotidien.
Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est la fluidité du récit. C’est court, bien rythmé, et on se laisse happer très facilement. L’auteur maîtrise l’art du suspense et sait distiller juste ce qu’il faut d’informations pour nous garder en alerte. Les rebondissements sont efficaces, parfois dérangeants, et contribuent à une atmosphère de plus en plus pesante.
La version audio est très réussie. La narration est claire, bien jouée, et rend l’écoute très agréable, même sur un temps réduit. C’est le genre de livre qu’on peut engloutir en une journée, sans pour autant sacrifier la qualité de l’intrigue ou de l’écriture.
En résumé : un thriller court mais intense, à la fois facile à lire et percutant, idéal pour une lecture (ou une écoute) rapide, avec un fond sombre et une vraie en tension. Une belle surprise !
Découvrir « Voici demain » en version audio est une expérience que je recommande vivement. Le roman est porté par Clément Corinthe et Jessica Monceau, deux voix qui incarnent parfaitement les personnages et l’atmosphère oppressante du récit. Clément apporte une gravité maîtrisée, idéale pour traduire la tension et le mystère, mais aussi les moments plus introspectifs. Sa diction claire et rythmée donne vie aux passages descriptifs sans jamais lasser. Jessica, quant à elle, insuffle une dimension émotionnelle très forte dans les chapitres liés à Chloé. Sa voix douce mais ferme, parfois vibrante d’inquiétude ou de peur contenue, capte toute l’attention de l’auditeur. Le duo fonctionne à merveille, alternant les points de vue avec naturel. Ce choix de double narration accentue la sensation de huis clos et la psychologie des personnages, tout en évitant la monotonie.
Le rythme posé, la diction et le jeu subtil des voix renforcent l’atmosphère anxiogène du récit. Une écoute très agréable qui contribue à l’immersion dans ce thriller psychologique.
Si vous aimez les thrillers immersifs, la version audio est un vrai plus. Mon avis sur le roman :
Trois personnages, Chloé, Paul et Mathieu, vivent en autarcie dans une ferme isolée, au cœur des Pyrénées. Coupés du monde, ils ont choisi la nature pour se protéger d’un mal étrange qui semble avoir ravagé la société. Mais qu’est-il vraiment arrivé ? Valentin entretient le mystère avec brio : plus on avance, plus cette menace prend une dimension déroutante. Dans ce climat anxiogène, le moindre incident peut tout faire basculer… Et quand le danger se révèle enfin, il dépasse tout ce que l’on pouvait imaginer, entraînant les protagonistes dans une spirale dramatique qui nous secoue bien au-delà de la dernière page.
« Bombe nucléaire ? Virus ? Catastrophe naturelle ? On ne savait pas ce qui ferait basculer le monde, mais on savait que quelque chose de démentiel arriverait. Il fallait juste attendre et l’avenir trancherait. »
Un rythme maîtrisé, une tension progressive
Valentin prend son temps. La première partie est lente, presque contemplative, mais elle est nécessaire pour nous immerger dans ce quotidien hors normes et pour laisser planer le mystère. Puis, sans prévenir, le récit s’accélère. La tension monte, la peur s’installe et soudain tout vacille. Ce qui semblait être une histoire de survie en pleine nature devient une plongée dans une noirceur insoupçonnée. Cette montée en puissance est l’une des forces du roman : on passe d’une sérénité trompeuse à une inquiétude viscérale. Une intrigue à double face
L’auteur construit son récit comme un puzzle dont les pièces se mettent en place très lentement. Au départ, on croit deviner où il veut nous emmener. On se trompe. Les retournements sont placés avec précision et chaque révélation nous oblige à revoir ce que l’on pensait savoir. Impossible d’en dire plus sans gâcher la surprise, mais sachez que ce roman ne se contente pas d’un simple scénario catastrophe : il explore des zones d’ombre bien plus profondes, là où le vrai danger ne vient pas forcément de l’extérieur.
« Avec l’apparition du mal, les citoyens ne s’étaient pas seulement retrouvés privés de nourriture du jour au lendemain mais sevrés d’électroménager, de véhicules, d’écrans et de réseaux sociaux. Ils étaient en manque, déboussolés de ne plus devoir obéir à personne, perdus dans un monde revenu à l’ère pré-industrielle. Un monde où l’on devait laver son linge à la main, planter des légumes pour se nourrir, utiliser les moyens du bord pour construire le moindre objet, ouvrir un livre pour apprendre et se divertir. »
Des personnages complexes et imparfaits
Chloé, Paul et Mathieu ne sont pas des héros lisses. Ils sont humains, avec leurs forces et leurs failles. Leurs choix, parfois discutables, traduisent leur vulnérabilité face à l’isolement, la peur et la survie. Cette imperfection les rend crédibles… et déroutants. On s’attache, on doute, on s’interroge. Et plus le récit avance, plus on comprend que les apparences sont trompeuses. Une plume immersive et des thèmes forts
Valentin nous livre un texte d’une grande maîtrise. Sa plume est à la fois fluide et précise, capable de rendre la beauté des paysages pyrénéens tout en insufflant une angoisse sourde dans chaque détail. Mais ce roman n’est pas qu’un simple thriller : il questionne notre rapport au progrès, notre dépendance à la société, notre instinct de survie. Et surtout, il aborde la fragilité de l’esprit humain, avec une justesse troublante. Cette dimension psychologique donne toute sa force au récit.
« La richesse d’un homme se mesure au nombre de choses dont il peut se passer. »
Mon ressenti de lecture
Ce roman m’a profondément marquée. Au-delà du suspense, il m’a touchée par ce qu’il dit des dérives possibles quand la peur et l’isolement prennent le dessus. Certaines scènes ont réveillé des émotions enfouies, parce qu’elles résonnaient avec mon vécu personnel. J’y ai retrouvé cette tension particulière qui naît quand on doit composer avec une personnalité instable, quand chaque mot, chaque geste peut faire basculer la situation. Cela m’a secouée et c’est ce qui fait, à mes yeux, la force de ce livre : il nous prend à la gorge, mais aussi au cœur.
« Voici demain » est un récit psychologique, oppressant et imprévisible, où chaque révélation fait l’effet d’une claque. Si vous aimez les romans qui vous poussent à réfléchir, qui jouent avec vos certitudes et vous laissent un goût amer, mais inoubliable, alors plongez sans hésiter. Et pour une immersion totale, laissez-vous tenter par la version audio, magnifiquement interprétée.
« L’homme avait la certitude que le progrès serait sans limites et que les machines ne lui feraient jamais défaut. Mais lorsque la civilisation disparaît, ceux qui sont restés proches de la terre ont le plus de chances de s’en sortir. »
Je remercie Lizzie et NetGalley pour cette lecture.
Heureusement que Mathieu, Paul et Chloé ont décidé de vivre en quasi autarcie dans les bois, car depuis qu'un virus a apporté le Mal, il faut survivre comme on peut. Mais ça veut dire aussi que les blessures bénignes d'habitudes peuvent devenir très graves ; et quand Mathieu tombe du toit et se fracasse la jambe, il est difficile de le soigner. En plus, les autres, les survivants au virus, vont sans doute bientôt venir pour leur voler leurs réserves, il faut donc se préparer... Voilà comment commence ce nouveau thriller façon nature writing/post-apo de Valentin Musso, et une fois encore il se renouvelle (je le dis à chaque fois, c'est moi qui ne me renouvelle pas !) dans un thriller original et angoissant, à nouveau il nous flanque un coup au bout de 100 pages, puis un autre, etc. Alors oui, j'ai dévoré ce roman qui m'a captivée, aussi bien par l'histoire que par ses personnages, son rythme et sa construction. Je peux difficilement vous en dire plus sur l'intrigue, mais ce que je peux vous dire c'est : lisez les romans de Valentin Musso !!!
Simple et efficace pour un moment de divertissement 😊 Je n’attendais rien de précis de ce livre que j’ai lu en audio, ne connaissant pas du tout Valentin Musso.
J’ai passé un très bon moment de lecture avec une histoire qui mêle survivalisme et thriller psychologique. Difficile d’en dire davantage sans trop en révéler … !
Paul, Mathieu et Chloé se sont installés dans la nature loin de la technologie avec un mode de vie plus simple, connecté à leur environnement, loin du capitalisme et des injonctions de la société. Et c’était une excellente idée parce que quelques temps plus tard ce qui devait arriver arriva … « Le mal ». Un virus inconnu fait son apparition et contamine aussi bien les hommes que les animaux décimant les être vivants. Le trio a appris à se débrouiller seul aussi ne sont-ils pas déstabilisés de devoir se nourrir par leurs propres moyens. Jusqu’à ce que Mathieu se retrouve mal en point et que des soldats en quête de survivants fassent leur apparition …
👍 Excellent En trois mots : isolement - survie - suspense
« S’endurcir : il sait que c’est le seul moyen pour survivre. »
➡️ Valentin Musso est le roi des retournements, il faut dire qu’il sait très bien balader le lecteur. On peut aussi reconnaître qu’il se renouvelle à chaque fois et que la construction est toujours maîtrisée : c’est rythmé, addictif et cohérent.
➡️ On commence avec un récit dans un environnement menaçant et trois personnages isolés du monde. Ce début peut surprendre voire déconcerter mais il faut faire confiance à l’auteur et se laisser porter.
➡️ Côté suspense, on ne voit pas les révélations arriver ce qui en renforce l’effet. La fin ne déroge pas à la règle ! Tout au long de ce roman je me suis pris plusieurs petites claques.
Je conseille de ne pas trop en lire sur ce livre, de s’en tenir au résumé et de plonger dans ce monde de « demain » !
Première découverte de Musso dont j'entends le nom depuis tant d'années et j'étais franchement attirée par le sujet de son nouveau roman.
Je l'ai dévoré en deux sessions, je n'avais pas lu d'intrigue aussi oppressante depuis un bon moment. J'ai adoré la construction de cette histoire qui était plutôt originale dans la découverte des personnages, j'aurais pu essayer de deviner mais je me suis complètement laissée porter par le récit.
Le thème du livre m'a également touché, on ne navigue pas seulement dans un climat post-apocalyptique, mais l'on voit d'un œil plutôt réaliste les vices de notre société actuelle.
Par où commencer avec ce thriller psychologique ?! Le début de ma lecture a été chaotique, je ne comprenais pas où l’auteur voulait nous emmener et petit à petit, page après pages, j’ai été totalement happer.
Je ne connaissais pas la plume de l’auteur mais je fus très surprise par ce panache et cette fluidité, qui de rebondissement en rebondissement, vient te heurter et te scotcher à ta lecture.
Je ne dirais rien sur l’histoire car toute la force du récit est la !!! découvrir pas a pas le fil de cette histoire.
Un gros coup de cœur et ravie d’avoir découvert cet auteur dont je vais rattraper mon retard sur ses autres romans.
J'ai écouté ce roman lu par Jessica Monceau et Clément Corinthe. Leurs voix donnent vie aux personnages et rendent l'écoute particulièrement immersive.
L'histoire qui mêle suspense psychologique et survivalisme est captivante. L'écriture est concise et efficace, la tension est constante, la succession de rebondissements maintient le suspense.
Cette lecture nous amène à diverses reflexions sur notre dépendance à la technologie et les alternatives, le retour à la vie simple et proche de la nature.
I don’t often find French audiobooks that attract me on Netgalley.fr, so when I saw the author was Musso, and I liked the plot, I went for it. Here is my English version of the synopsys.
Danger is never where you expect it… Chloé and Paul live on an isolated farm at the foot of the Pyrenees. They share their daily life with Mathieu, who teaches Paul various hunting and survival techniques. The trio has given up all modern comforts and cut themselves off from the world to get closer to nature. But reality soon comes crashing back when a major crisis starts, plunging France into panic. In this now hostile environment, even the smallest event can have dramatic consequences. A bad fall, a lurking wild animal, the sudden appearance of a stranger… The already precarious lives of Chloé, Paul, and Mathieu start to unravel. Yet their nightmare has only just begun: they have no idea of the true danger lurking nearby.
“With this psychologically suspenseful novel, Valentin Musso leads readers down unexpected paths and keeps them on edge with his sharp sense of plot twists.”
This was really excellent, with indeed so many twists that I didn’t see coming, to the very end.
Un livre surprenant et qui nous tient en haleine d'un couvert à l'autre. J'ai apprécié la perspective différente sur des enjeux comme l'éco anxiété, la dépendance aux technologies, les peurs que peuvent susciter une épidémie. Il y a des revirements que je n'avais pas vu venir. Un livre intéressant et que je suis contente d'avoir lu même si certains aspects m'ont dérangée!
Voici demain est un roman à suspens psychologique aux retournements imprévisibles. La lecture est captivante, le roman est assez court, donc percutant. J'ai écrit une chronique sur le roman que vous pouvez lire sur mon blog littéraire. Je vous laisse la surprise de découvrir une histoire surprenante, mais plausible.
Très décevant. Les prétendus "plot twists" sont d'une banalité embarassante. Aucune trame secondaire, pas d'approfondissement psychologique des personnages. Du déjà lu, reélaboré à la sauce post-Covid. Une écriture très simple sans aucune recherche stylistique.
Quelle efficacité ! J'ai adoré la manière dont l'auteur nous berne. Les différents retournement de situations sont géniaux et il m'était impossible de lâcher cette lecture 😍
En vrai au début j’étais mitigée j’avais peur que ça soit trop fiction et en fait non. J’ai été surprise pcq c’est pas trop mon style mais ça va j’ai bien aimé
Pas mal, sans plus. On est très loin de Jean Hengland ou encore Sandrine Colette. Mais comme il est assez court, on ne ressort pas vraiment déçu. Vite lu, probablement vite oublié.