Sélection du prix "Envoyé par la Poste" 2025 Premier roman de Thibault Daelman, L'Entroubli explore la vie d'une fratrie aux prises avec les déterminismes sociaux tout autant qu'avec les drames et joies d'une vie de famille. Dans sa langue singulière, l'auteur laisse éclater toute la part d'humanité qui sommeille au plus profond de ses personnages.
Dans un quartier populaire de Paris, une mère dévouée, parfois dépassée et excessive, tente, en dépit de l'adversité et d'un père alcoolique, d'élever cinq garçons.Chez l'un d'eux, en écho aux drames et aux joies qui le criblent depuis l'enfance, s'impose la nécessité d'écrire. Comme si la vraie vie était là, dans les mots et une mémoire démentielle.
Texte autobiographique et premier roman, L'Entroubli raconte une vie d'enfant, depuis ses premières années à sa majorité : la découverte de l'amitié et de la littérature qui sauve de l'oubli, du désastre.
3,5/3,75. On nous l’avait présenté comme un roman d’un primo-auteur qui avait été fort convoité par les grosses maisons d’édition, mais qui a fait le choix d’être publié chez le Tripode. L’enjeu de ce roman, c’est de peindre les personnes qui grandissent dans l’ombre, dans les angles morts, les enfants de femmes démunies et de familles dysfonctionnelles.. Je l’ai lu avec beaucoup d’aisance une fois le style plus ou moins compris, mais j’ai quand même à quelques reprises levé les yeux au ciel face au paradoxe de lire un bouquin aux tirades poétiques et alambiquées censées provenir d’un enfant / adolescent issu d’une famille précaire et dont l’accès à l’éducation est moindre - et parfois certains propos me choquaient un peu, mais je sais plus trop mettre le doigt sur ce qui me gênait, j’ai un trou - En somme, un roman dans l’ensemble bon, aux thématiques fortes et intéressantes et aux personnages qui, si on s’accroche un peu, se révèlent bouleversants et attachants.
J’ai aimé le style (prégnant et efficace). Pour le reste, ça m’a déplu, l’histoire n’a rien d’originale, le narrateur est parfois crispant (élitisme latent ? regardez avant c’était ça ma vie mais maintenant j’écris je peux en faire un livre), j’ai eu la sensation de déjà lu.
Dans le cadre du prix littéraire (4è livre lu sur 5). J’ai adoré le style narratif peignant une fresque familiale dont les protagonistes sont attachants malgré leurs travers.
« Je suis pour ma part opposée à tout mariage civil. Mais ce n’est que mon opinion. Je vois là un empiétement administratif de l’État sur la vie privée des individus. »
L'entroubli ... entre mémoire et oubli. Tout est dit .
Thibault Daelman remonte le fil du temps , les souvenirs de son enfance affluent , l'appartement dans la cité, la fratrie, les cris, la violence des mots, la Mère omniprésente , omnipuissante, distribuant selon amour ou blessure à l'âme, le Père fantomatique, invisible ou presque , noyé dans les brumes de l'alcool . Thibault Daelman remonte le temps et l'espace.
Une enfance dans une famille sans aucun doute dysfonctionnelle, une enfance matériellement et humainement difficile , une enfance qu'il a traversé "protégé du reste du monde " par son amour des mots, de la langue française, seule échappatoire au sordide ... Alors je vous en prie ouvrez ce roman, laissez vous happer par les mots, envahir par les sons, les odeurs, les images, porter par la puissance du verbe et avant tout bienveillants
Difficile de parler de ce livre tellement on ressent le besoin viscéral que l’auteur a eu de poser des mots sur du papier et ainsi de poser des mots sur les fondements mêmes de son être. Il y a dans son écriture une sorte d’urgence que j’ai rarement lu, sauf peut être dans le Démon de la colline aux loups de Dimitri Rouchon-Borie il y a quatre ans. L’écriture est particulière, il faut bien quelques dizaines de pages avant de s’y habituer et de réellement rentrer dans l’histoire mais une fois qu’on y est on y reste nécessairement. L’auteur fait ici le récit autobiographique de son enfance dans un quartier populaire de la banlieue parisienne. Il évolue entre une mère dévouée mais souvent excessive, un père alcoolique quasi parasitaire et quatre frères dont les caractères diffèrent autant que leurs aptitudes intellectuelles et émotionnelles diffèrent également. La nécessité de l’écriture a l'air de s'être imposée dans la vie du narrateur (l’auteur) presque aussi naturellement et nécessairement que l’oxygène ou la nourriture est essentielle à l’humain pour vivre. Un coup de force qui ne m’a pas laissée indifférente, surtout quand on connaît le cheminement hasardeux qu’a eu le manuscrit pour se retrouver entre les mains des équipes du Tripode. Incroyable !
Livre faisant partie du prix roman des étudiants 2025. Le thème ici est « habiter sa mémoire ». On retrace la jeunesse d’un enfant issu d’une famille d’un milieu populaire. Père alcoolique, mère tyrannique, grande fratrie. Dans son livre, l’auteur nous parle de SA jeunesse, d’une manière extrêmement poétique et touchante. Maison de campagne chez sa tante, son collège, son lycée, son père qui devient malade puis handicapée, sa mère qui haie son père. Belle histoire d’un petit garçon qui se cherche dans ce monde.
Bon, bah comme je m'y attendais je ne suis vraiment pas le public visé. Je n'ai pas détesté mais ce n'était pas non plus très intéressant. Quelques passages étaient sympas et d'autres j'ai cru que j'allais m'endormir... La plume est parfois très belle, parfois trop poussée si bien qu'on ne comprenait juste plus rien. J'ai pas grand chose à dire de plus sur ce livre, d'ailleurs je ne pense pas qu'il me marquera vraiment et je risque de tout oublier bientôt...
belle prose, mais difficile à finir. la violence des événements décrits me paraissait trop paradoxale avec cette écriture - belle et douce - me laissant la lecture compliquée. je l’ai lu sans émotions, comme si je lisais du vide, je sais pas vraiment expliquer pourquoi
J'ai eu beaucoup de mal à le terminer et pourtant je l'ai lu très vite. Je n'ai tout simplement pas accroché. Je ne voyais pas où allait l'histoire et les personnages ne m'ont pas tellement touché.
C'est très bien écrit mais je trouve qu'on se perd un peu dans le récit, on parle de choses pour ne plus en parler et passer à autre chose. C'est un peu dommage. Mais sinon l'oeuvre est très intéressante et encore une fois, l'écriture est très belle.
Je n'ai pas compris la fin mais j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur et surtout, les descriptions. Je me suis un peu perdue dans les personnages au début mais au final, je l'ai lu assez vite !
J’ai adoré l’écriture, les descriptions, la plume de l’auteur. Des longueurs par moment mais sinon c’était top !! Livre 4/5 du prix étudiant, mon 2e pref de la sélection
Hyper déçue, j'avais adoré rencontrer l'auteur. je le gardais comme une pépite, mais l'écriture bien que très jolie et maîtrisée me rebute complètement...