Une maison idéale pour élever des enfants... Ou pas.
2017. Le mari d'Orla a insisté pour que leur famille s'installe dans une vieille demeure sur les falaises du Dorset. Mais, très vite, c'est seule avec ses enfants qu'Orla passe la plupart de ses journées. Dans cette maison où elle ne se sent pas chez elle, Orla commence à entendre des bruits étranges, des portes qui claquent, et son fils discuter avec un ami imaginaire.
1976. Lydia est employée en tant que gouvernante par une veuve dépassée. Elle s'occupe avec amour des enfants comme s'ils étaient les siens. Jusqu'à ce que des événements incompréhensibles troublent la tranquillité du foyer.
Personne ne croit Orla et Lydia quand elles racontent ce qu'elles vivent, mais elles sont, elles, bien décidées à tout faire pour protéger les enfants du mal qu'elles sentent rôder.
Indiana native and former teacher Kate Collins is the author of the New York Times best-selling Flower Shop Mysteries, featuring feisty florist Abby Knight and the zany crew at Bloomers. Her books have made the New York Times Best-seller's list, Barnes & Noble mass bestsellers lists, the Independent Booksellers lists, and are available in large print editions in the U.S. and the UK.
3 of The Flower Shop Mysteries are on the Hallmark Mystery Movie channel!
Kate's historical romance novels and her children's books, JANEY WEBSTER, EB*, *EXPERIENCED BABYSITTER, and JASON JERVISS AT YOUR SERVICE, are available now as ebooks in all formats. Great reads for ages 9-14.
Kate graduated from Purdue University with a master's degree in education, taught elementary school for six years, but after the birth of her first child, gave up teaching to pursue a long-time dream of putting children’s stories to paper. After writing short humorous stories for children’s magazines and working part-time as a legal secretary, she sold her first historical romance novel in 1995, publishing seven historical romantic suspenses under the pen name Linda O’Brien before turning to her true love, mysteries.
Voici un roman gothique angoissant qui reprend tous les codes du genre et sait comment se les approprier !
Dans La Maison idéale de Kate Collins, l'histoire se passe sous deux temporalités différentes. Nous suivons deux familles qui emménagent avec plus de 40 ans d'écart, dans la même maison. Le Reeve est une maison aux hautes fenêtres, perchée sur le haut d'une colline battue par les vents. Ce qui pourrait s'apparenter à une maison de rêve, se révèle bientôt un tombeau pour deux vies de famille qui se brisent.
J'ai apprécié cette lecture qui se lit facilement. L'autrice sait jouer avec l'angoisse qu'elle diffuse entre les pages de son roman. Le changement de temporalité entre les chapitres cassent le rythme et donne envie d'en savoir toujours plus sur cette maison.
Si le roman sait manier les codes du roman gothique, il ne s'en émancipe malheureusement pas. Le schéma est assez classique pour celles et ceux qui connaissent bien ce genre et le dénouement m'a semblé assez brouillon. Je ne suis pas sûre d'avoir saisi où l'autrice voulait en venir. Ou bien plutôt si, je l'ai compris, mais je m'attendais à quelque chose de plus impressionnant, quelque chose qui aurait marqué mon esprit d'une telle façon, que rien que me souvenir du Reeve m'ôterait l'envie d'y mettre les pieds.
3,75/5⭐️ L’intrigue est captivante, mêlant habilement suspense et émotions. Les personnages sont très bien développés, chacun avec ses propres nuances, ce qui les rend à la fois attachants et réalistes. On voit bien l’impact qu’à la maison sur la santé mentale des protagonistes. J'ai particulièrement apprécié la plume de l'autrice, fluide et immersive, qui m'a transporté tout au long de l'histoire bien que l’intrigue ne soit pas très rythmée. L’autrice parvient à instaurer une tension palpable à chaque chapitre, et les descriptions détaillées de la maison ajoutent une dimension visuelle folle (les plans dans ma têtes sont clairs !). J’ai beaucoup aimé l’alternance des points de vue qui venait structurer et apporter + de rythme à l’histoire.
Pour ma part, il y aurait eu belles lurettes que j’aurai fui cette maison et aurait divorcé en un claquement de doigts ! Je reste cependant un peu sur ma faim, j’aurai aimé savoir ce que deviennent Lydia et les enfants, certaines questions restent en suspens : qu’elle est l’origine du lien qui uni les deux générations d’habitants, d’où vient la « hantise » de la maison ? Mais cela n’enlève rien à la qualité de l’ensemble ! En bref, c’est un livre que je recommande à ceux qui aiment les récits à la fois mystérieux et un peu sombre.
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J’ai lâché La maison idéale de Kate Collins aux alentours de 150 pages. Ce qui est intéressant dans la chronique d’un abandon c’est évidemment d’analyser pourquoi. Et c’est peut-être quelque chose qui te donneras envie de lire le livre ! La vérité c’est que j’étais seule chez moi toute la semaine passée. Et le roman m’a fait peur. Vraiment, je lisais quelques pages et je me sentais oppressée. Je n’ai pas été angoissée comme ça depuis… Shining. Oui oui ! Sauf que dans Shining il se passe plein de choses. Ce n’est pas contemplatif contrairement à cette maison idéale. Donc quand le côté paranormal ne se manifestait pas, le ton m’ennuyait profondément. J’aurai tenu le coup sinon. J’aurai peut-être réussi à gérer l’angoisse. Mais non, les deux combinés ne m’ont pas motivé à avancer et j’ai choisi de m’arrêter là. C’est un rendez-vous manqué, chose qui arrive ! Aucun doute que les esprits de la maison idéale sauront inviter les plus courageux et les plus patients à passer le pas de la porte, cela dit. Ma chronique complète : https://sorbetkiwi.fr/index.php/la-ma...
Dans ce roman, l’autrice nous embarque dans un roman au style gothique autour de ce manoir aussi ravissant qu’effrayant.
Les chapitres alternent alors entre différents points de vue, concernant toujours des personnages ayant vécu d’une manière ou d’une autre dans cette bâtisse. Je dois avouer que j’ai eu plus ou moins de mal avec certains personnages qui paraissaient parfois hermétiques aux besoins de leurs proches, et d’autres aux réactions parfois un peu trop tirées par les cheveux.
Malheureusement, le côté gothique souhaité par l’autrice m’a totalement échappé, ayant parfois eu l’impression de lire un roman à destination d’enfants/adolescents. Je n’ai senti aucune réelle pesanteur, aucun frisson pour ce manoir ni les histoires racontées en son sein.
Je dois cependant préciser que la plume de l’autrice était tout de même très facile à lire, donnant un plutôt bon rythme au roman, ce qui pourrait plaire à un grand nombre de lecteurs qui aimeraient frissonner sans trop avoir peur à l’arrivée de l’automne.
Mettez une maison mystérieuse dans la campagne anglaise, deux temporalités et des dynamiques familiales bizarres... et je suis aux anges. Avec un aspect beaucoup plus angoissant, une ambiance sombre et étouffante, alors là, c'est le jackpot !
Nous alternons deux époques et deux femmes : Lydia d'un côté, qui s'occupe des enfants d'une femme récemment veuve, s'installant avec la famille dans cette maison isolée. Orla de l'autre, artiste peintre qui s'installe avec son mari et son fils mutique, qui espère une nouvelle vie plus heureuse ici. Sauf que cette maison va vite les rendre suspicieuses, fatiguées, angoissées, c'est trop grand, trop vide, il s'y passe des choses étranges, et le danger rôde... Deux femmes très différentes, qui vont tout faire pour sauver les enfants dont elles ont la charge, deux femmes prises dans des relations toxiques qui les empêchent de se libérer, ça frôle la folie et sent le désespoir.
J'ai aimé le découpage en parties avec un nom lié au cycle de vie d'une plante, de la croissance à la mort, avec cette sorte d'effet putride de déliquescence, qui convient bien à la dynamique du récit. Car la maison est angoissante, mais elle touche surtout à la psyché des personnages et perturbe leurs dynamiques relationnelles, c'est de plus en plus étouffant, comme une odeur de pourriture qui prend au nez.
Bref, une lecture angoissante de maison vivante et hantée comme j'aime, dans la campagne anglaise avec une double temporalité intéressante et un épilogue fascinant !
On partait bien pour ce roman. Une maison gothique, une double temporalité, des personnages principaux féminins. Mais j’ai encore tellement de questions … J’ai comme un sentiment d’inachevé, j’ai l’impression que le récit n’est pas complètement terminé.
Mais parlons surtout des deux protagonistes féminins principaux : • Orla m’a fait beaucoup ressentir de peine pour elle (et elle m’a énervé aussi, soit dit en passant) avec son mari qui est un red flag ambulant. Elle est peintre donc elle est constamment à la maison avec les deux enfants. Son mari est toute la semaine à Bristol, pour son travail. Vous la voyez venir la vanne du mec toxique ? Bah il raconte à qui veut l’entendre qu’ils sont super heureux dans cette maison, qu’ils sont épanouis alors qu’il n’y vit même pas 🤡 (vraiment, les hommes comme ça, à la poubelle !). Vraiment, Orla c’est le dindon de la farce dans son couple. Elle verbalise ses peurs et les expriment via ses peintures mais non voyons, elle exagère 🤡 Ils ont un fils, Sam, qui est mutique. Orla trouve un moyen bienveillant de communiquer avec son fils … Je ne vous parle pas du comportement de son père, ça va m’énerver 🙃 Elle plonge dans le désespoir et lui la laisse couler en lui assénant le coup de grâce … Vraiment Orla, ma belle, tu mérites tellement mieux !
• Lydia, je l’ai bien aimé. Tout de suite. Elle est douce, bienveillante et j’admets que j’ai eu plus de facilités à m’identifier à elle. Elle est gouvernante et s’occupe des enfants comme si c’était les siens. Une magnifique personnalité mais j’aurai voulu savoir comment se termine son histoire.
Bref, de beaux personnages mais un récit qui laisse un goût d’inachevé.
Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Les Escales pour la mise à disposition de #LaMaisonidéale de Kate Collins en service de presse numérique.
2017 : Orla s'installe avec son fils de 4 ans, mutique, et sa fille d'un an dans un manoir anglais du Dorset. Leur père, Nick, est souvent absent car il continue de travailler dans la "grande ville"... Le Reeve, cette demeure somptueuse, est bien trop spacieux pour la petite famille ; d'autant que l'ambiance n'y est pas des plus idyllique... 1976 : Lydia est gouvernante auprès des Robinson. La mère, Sara, vient de perdre son mari, la laissant seule avec leurs jumelles, leur fils de 8 ans et leur tout petit bébé. La famille vient de s'installer au Reeve pour tenter de repartir du bon pied après cette terrible épreuve. Malheureusement, la somptueuse demeure ne sera pas le havre de paix escompté...
Passé les cinquante premières pages que j'ai trouvées un peu longuettes, j'ai fini par m'intéresser plus attentivement à Lydia et Orla, à leur installation dans le manoir et, surtout, aux deux petits garçons au centre des intrigues. Ces quatre personnages sont dans des situations très différentes, et pourtant, quelques liens les relient à travers le temps et l'espace. Je ne me suis pas identifiée à Orla - alors que ma situation personnelle ressemble à la sienne - mais son activité d'artiste peintre m'a intéressée. Lydia, Orla et même Sara m'ont attendrie car leurs difficultés et faiblesses m'ont touchée. Les enfants, et en particulier les deux garçons m'ont intriguée tout en me laissant à distance, de façon assez étrange. Je m'attendais à plus de fantastique ou de surnaturel ou encore de spiritisme... Et j'ai été un peu déçue à ce niveau là. Certes, beaucoup d'éléments sont seulement suggérés et les sous-entendus peuvent être plus captivants que les évidences... Néanmoins, il m'a manqué ce brin de fantaisie auquel je m'attendais. Outre cet aspect, Kate Collins aborde des sujets très divers à travers ces deux histoires parallèles : parentalité, deuil, solitude, féminité...
Le style de Kate Collins est plutôt fluide et agréable. Je m'attendais à plus de tension et de noirceur dans l'écriture, mais ces traits résident surtout dans l'histoire. Encore que la narration, très actuelle, laisse la part belle aux suppositions plus qu'à l'angoisse. Il m'a semblé que l'autrice tentait d'ajouter une dimension "nature writing" à son roman noir, tant dans les descriptions que dans la construction de l'ouvrage (intitulés des chapitres, par exemple). J'ai été un peu déçue par la trentaine de pages de conclusion, que j'ai trouvé trop lente et lancinante.
« Une maison idéale pour élever des enfants… Ou pas… » En 2017, Orla et sa famille emménagent dans une vieille demeure du Dorset. Son mari étant très pris par son travail en ville, Orla gère seule ses deux enfants et se sent rapidement isolée de tout. Au village, on lui apprend que la maison est « malveillante », elle a mauvaise réputation et il est vrai qu’Orla remarque certains événements étranges. Autre époque, en 1976, dans ce même manoir, Lydia est la gouvernante d’une famille de quatre enfants, dont le père est récemment décédé. Des phénomènes inexpliqués perturbent son quotidien.
Je suis très attirée par ce genre de proposition : une famille achète une maison, un endroit pour y vivre tranquillement, et des phénomènes étranges ont lieu… Récurrent, déjà-vu mais ça m’intrigue toujours et la perspective d’un pur moment de détente en frissonnant légèrement me séduit. D’un autre côté, ayant déjà été déçue par le passé, je suis toujours suspicieuse en me lançant dans ce genre de lecture. Quand est-il de La maison idéale ?
Le premier quart m’a fait douté de mon choix. L’atmosphère est lente à s’installer, il ne se passe pas grand chose hormis quelques petits détails qui ne sont pas réellement anormaux ou inquiétant : un ‘oiseau qui se tue en percutant une vitre ou en tombant dans le conduit de cheminée, on peut y voir de mauvais présages mais de là à penser que la maison est malveillante… Toutefois, imaginez vous passer cinq jours par semaine seule/seul dans un manoir isolé: la solitude et les bruits étranges provoqués par chaque vieille maison viendraient facilement à bout de votre imagination et de votre sang froid… Et c’est un peu ce qu’il se passe à la lecture de ce roman : je me suis laissée prendre au jeu avec patience et j’ai été récompensée car progressivement l’ambiance devient pesante, une tension presque onirique s’installe. Les deux femmes, à deux époques différentes, sont happées par l’aura malfaisante qui habite la maison. Personnage à lui seul, le manoir est vivant à sa façon et s’empare des âmes esseulées, et Lydia et Orla sont des proies si faciles…
Là où je n’attendais rien du style, j’ai été agréablement surprise par les passages concernant la passion que voue Orla à la peinture. L’écriture s’envole véritablement à l’évocation des fresques peintes, qui réservent d’ailleurs bien des surprises. On sent là l’influence des grands maitres du fantastique, E.A Poe, Oscar Wilde ou Shirley Jackson. La maison idéale se place dans la pure tradition du roman gothique et s’il ne révolutionne pas le genre, vous fera passer un très bon moment de lecture.
Merci aux Editions Les Escales via Netgalley pour ce partage.
2017 : Orla et Nick, un couple et leurs 2 enfants, Bridie et Sam, emménagent dans une maison à l’écart du village le plus proche, sur les hauteurs d’une falaise. Cette maison est un nouveau départ pour eux et l’occasion de recréer du lien avec leur fils Sam, qui ne parle plus depuis quelque temps. Cet emménagement leur semble être une solution pour résoudre ce mutisme et calmer ses angoisses.
1976 : Sara et ses 4 enfants, les jumelles, Tabitha et Cover, Owen et Philipp, habitent cette même maison. Lydia, la nounou, et Dots, la femme de ménage accompagnent cette famille. Sara a perdu son mari quelques temps avant son emménagement et là encore, cette maison est l’occasion pour elle de rebattre les cartes et repartir sur de bonnes bases.
Orla en 2017 et Lydia en 1976 vont vite percevoir qu’il y a quelque chose d’étrange dans cette maison. Elle n’est pas accueillante et semble ne pas approuver l’emménagement de ces 2 familles et le fait savoir. Elles se rendent compte que ce qu’elles perçoivent au départ comme de simples ombres ou animaux sont en réalité autre chose : ce sont des apparitions s’apparentant à des formes humaines. Les enfants en ont fait des partenaires de jeu, sans savoir qu’en réalité, ce ne sont que des « fantômes ».
L’autrice nous mène par le bout du nez dans l’histoire de ces 2 familles : il faut lire le roman assez vite pour ne pas oublier certains détails a priori sans importance pour découvrir qu’en réalité, le lien entre les 2 époques est finalement très étrange : des objets de l’année 1976 sont toujours là en 2017 mais étrangement, certains tout petits détails de 2017 se retrouvent aussi en 1976. J’ai trouvé ça très original et assez prenant : je l’ai lu sur liseuse et j’ai pu remonter facilement sur les passages déjà lus pour m’apercevoir que la coïncidence est troublante : il faut un peu de mémoire !
Malgré ce gros point positif, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup trop de longueurs. J’ai mis un peu de temps à comprendre qu’en fait, l’évolution de l’histoire des 2 femmes sur cette période sont ressemblantes. Néanmoins, le roman aurait pu largement être plus court : la perception de phénomène étrange dure trop longtemps et on a envie d’avancer.
L’ambiance est assez sombre et la lecture du roman pourrait parfaitement être adapté à Halloween : une maison hantée par le passé, des phénomènes étranges, des villageois qui évitent de se rapprocher de cette maison et en ont peur,… une bonne recette pour se donner des frissons.
. . [SERVICE PRESSE #63] • La maison idéale • Je remercie les escales et netgalley pour l’envoi. • 1976. Lydia est gouvernante pour une famille dont le père vient de mourir d’un cancer. 2017. Orla emménage avec Nick, son mari et leurs deux enfants. Le point commun de ces deux familles ? Reeve, une magnifique maison. • L’auteure nous embarque dans ce roman gothique ayant pour figure de proue, un magnifique manoir. Les chapitres alternent les points de vue de Lydia, gouvernante d’une fratrie dont la mère n’éprouve aucun sentiment pour ses aînés avec ceux d’Orla dont le mari absent n’est plus très à l’écoute. • J’ai trouvé Lydia très forte et en même temps, complètement dépassée par les enfants. Sara, la mère des enfants, est totalement hermétique aux besoins de ses enfants. J’ai eu bcp de peine pour l’eux et en même temps, je les ai sentis très indépendants. • Orla est celle qui m’a fait le plus de peine. Écrasée par les décisions de son mari, elle tente de se rebeller, en vain. Elle subit cette vie de famille et ce mari ingrat, pour qui elle a abandonné sa passion. • Le côté gothique, ésotérique, fantomatique, m’a totalement échappé. Je n’ai senti aucune pesanteur, aucune présence, aucun frisson pour cette maison possédée. Je ne sais pas quoi cela est dû. Peut être que l’alternance de point de vue m’a fait perdre le fil du chapitre précédent mais j’ai lu ce roman sans grande conviction. • Pourtant, l’écriture de l’auteure est fluide et facile à lire, le genre est facile à assimiler mais malheureusement, je n’ai pas adhéré plus que cela. Je retiens que les femmes de cette maison doivent gérer seules leurs enfants et que ceux-ci font les frais de cette maison, mais sans tellement comprendre pourquoi et comment le manoir choisit ses victimes. La fin m’a laissé complètement décontenancée. • Si tu veux emménager au Reeve, c’est ici : https://search.app/pM7QCTiHDpfDiLNX9 • #ChroniqueuseDeRomans #Booksta#AmoureuseDesLivres #InstaLecture #PassionLivresque #PlaisirDeLire #Bibliophile #LivresEtCie #BookObsessed #UnMondeDeMots #DévoreuseDeRomans #InstaBook #ServicePresse #LivrAddict #BookRecommandation #BandeDessinée #Illustrations #Partenariat #F4F #FollowMe
Deux époques, une même maison, la promesse d’un nouveau départ… ou bien le début de la fin !
Le mari d’Orla, époux prévenant (ou dominant ?), décide d’acheter une demeure sur les falaises du Dorset, ancienne mais majestueuse, pour y installer leur famille, dans l’espoir que leur fils, qui s’est retranché dans un mutisme total du jour au lendemain, se décide enfin à parler. Mais, très vite, Orla se sent dépassée par des événements en apparence anodins mais qui, plus le temps passe, l’ébranlent profondément, jusqu’à se sentir incomprise et abandonnée, au bord de la folie.
La narration nous transporte, ici et là, 41 ans en arrière, en 1976, tissant un parallélisme entre l’histoire d’Orla et celle de Lydia (qui se déroule en 2017, pour ceux qui ont saisi leur calculette), employée par une veuve anéantie par le décès récent de son époux, pour s’occuper des enfants, jusqu’à ce que des événements incompréhensibles viennent troubler la quiétude du foyer.
Malgré le côté fantastique de l’histoire, celle-ci m’a happée dès les premières lignes. Dans un style que l’on pourrait qualifier de « victorien », le récit nous plonge certes dans une double temporalité, mais on s’attache autant à Orla qu’à Lydia, ainsi qu’aux personnages qui les accompagnent, hormis le mari de la première et la patronne de la deuxième.
Ici, pas de portes qui grincent, d’ampoules qui grésillent, de transistor qui s’allume tout seul, tout se fait dans la subtilité. Au fur et à mesure que les pages se tournent et que l’incompréhension à laquelle se heurtent Orla et Lydia va crescendo, le récit devient oppressant. L’inéluctable devient prégnant. Le lecteur est pris à la gorge, tenaillé par l’angoisse.
Et survient alors la fin ! Trop rapide après une narration riche en détails. Certaines questions demeurent sans réponse. Puis le prologue ponctue cette histoire avec un clin d’œil digne d’un film d’épouvante, et l’on sourit à nouveau avec complaisance.
Bref, un roman captivant, malgré une fin trop rapidement expédiée.
Je dois dire que j’ai eu un peu peur avec ce titre. J’ai trouvé le début très long et pendant assez longtemps assez honnêtement. Par la suite, si j’ai réussi à être davantage prise par cette histoire, je n’ai pas pu m’attacher réellement à l’intrigue et encore moins aux personnages….
J’ai lu ce livre jusqu’à la fin et j’ai trouvé que Kate Collins avait réussi à créer une certaine ambiance, un peu lourde, pleine de mystère avec cette maison. C’est ce que je recherchais, mais j’aurais aimé qu’elle aille encore plus loin. Mais cela n’empêche pas d’apprécier réellement le décor. Le fait que l’on suive aussi deux époques est clairement énoncé et ne gêne pas la compréhension de l’histoire : on suit donc Orla et Lydia. J’ai trouvé ces personnages féminins touchants à leur façon, mais en même temps, j’ai eu du mal à m’attacher à elle, et encore plus aux enfants qui les entourent. J’ai eu l’impression d’être finalement plus spectatrice qu’à leur côté et ce n’est pas forcément quelque chose que j’ai apprécié. L’intrigue est assez sympathique à découvrir, il y a des rebondissements. En soi, rien de très nouveau, mais rien de désagréable non plus ! Je trouve que cette lecture est d’ailleurs parfaite pour une ambiance automnale (surtout) et hivernale !
La plume de Kate Collins est sympathique à lire, plutôt fluide, mais je vais me répéter, j’ai trouvé que le lien entre ses personnages et moi-même ne se faisait pas. Il y a une distance dans la plume qui est dommage à mon sens, car toute l’atmosphère aurait pu être plus intense encore ! À cela, s’ajoutent la longueur du début, et quelques autres passages qui à mon avis, auraient pu être raccourcis !
Une lecture sympa, avec du mystère qui est tout de même à découvrir !
Cette maison idéale, a good house for children dans son titre original, est un manoir imposant qui a pour nom « le Reeve », situé dans le Dorset, au sud-ouest de l’Angleterre. Idéal pour l’épanouissement familial, vraiment ? Ce premier roman de l’autrice raconte l’histoire d’une maison, à travers deux familles, en 1976 et en 2017, avec des retours plus loin dans le temps également, le manoir en bord de falaise s’avérant plus hanté qu’idyllique.
En 1976, c’est Lydia qui est embauchée comme garde d’enfants d’une famille nombreuse pour aider Sara, la mère tout juste veuve, dépassée par son chagrin. En 2017, c’est Orla, une mère de famille, artiste peintre, qui élève ses jeunes enfants (dont l’aîné ne parle pas) dans cette grande maison choisie (et imposée) par son mari qui n’y vit guère, travaillant et restant à la ville la semaine. La psychologie des personnages est intéressante, les phénomènes mystérieux qui se produisent contribuent à une atmosphère un peu angoissante, tout comme le climat, le voisinage… L’alternance des époques et des vécus familiaux fonctionne, mais il manque un petit quelque chose : le roman n’en reste pas moins attendu, avec une impression de déjà lu, et d’inabouti dans le traitement du léger surnaturel. Ce n’est pas un mauvais roman, mais il manque quelque chose pour qu’il soit pleinement réussi.
A lire si vous aimez les histoires de fantômes, de maisons hantées, de destins tragiques qui se répètent, les ambiances gothiques et psychologiques.
Je ne m’étais pas mis la barre haute pour ce livre. Les histoires de maisons hantées se ressemblent toutes et celle-ci n’y fait pas exception. C’est pas ça le problème. L’affaire c’est que l’auteure n’a pas réussi ne serait-ce qu’un peu à instaurer un climat lourd, angoissant qu’on rencontre habituellement avec ce type de livre. Le ton est monotone. Que le personnage bois un verre de vin ou qu’elle subit un phénomène paranormal, c’est la même ambiance, le même ton. À un point tel que, bien souvent, je ne réalisais pas tout de suite que le personnage était en train de vivre un phénomène inquiétant. Fallait que je recommence à lire 2-3 lignes plus haut pour me remettre en contexte. Donc niveau frissons, on oublie.
Je remercie Netgalleyfr et Les Escales éditions pour m'avoir permis de lire ce livre.
J'avais peur de lire ce livre. Peur d'avoir trop peur. J'ai beaucoup aimé et je suis allée au bout. Le climat oppressante, l'angoisse, malgré ça j'ai continué. Je vous conseille ce livre si vous aimez vous faire peur, je ne veux pas trop en dire de peur de trop en dévoiler... Si ça avait été moi, j'aurais quitté cette maison vite fait...
J’ai adoré lire et découvrir les personnages de ce livre. La plume de l’auteur est très immersive; l’auteur a créé et maintenu une ambiance sombre, mystérieuse et angoissante du début à la fin ce qui nous empêche d’arrêter de lire ne serait-ce qu’une seconde. Et cette fin qui nous laisse avec pleins de questions qui n’auront jamais de réponses.
J’ai eu la chance de recevoir ce livre lors de mon passage au salon du livre de Montréal. En premier lieu, j’dois avouer que c’est la page de couverture qui m’a donné l’goût d’y jeter un coup d’œil. Elle donnait l’impression de nous inviter dans un univers glauque avec une trame de fond ayant beaucoup, mais beaucoup d’histoires. (Bin oui, j’ai tout vu ça, moi, haha !)
Je ne m’étais pas trompé, nous suivons une femme qui met en pause sa carrière pour élever deux jeunes enfants. Désirant un vent de changement, son mari achète un, disons-le, MANOIR assez éloigné. Elle se retrouve à naviguer entre des pièces sombres qui s’emmêlent entre elles tellement il y en a !
C’est une longue et lonnnnnnnngue (mais oh combien SAISISSANTE) déchéance, nous sommes loin de la chute brutale. La maison nous gagne lentement, elle prend le dessus sournoisement…
J’ai vraiment apprécié que l’histoire soit racontée entre deux époques. J’ai complètement eu un beau coup d’cœur pour la nounou des enfants (🤍) !
On se retrouve entre la demeure des Hills & le film Mother ! Avec Jennifer Lawrence. Vous savez que j’aime bien vous donner quelques références cinématographiques pour bien vous faire comprendre le style ! ✨ Quand je le fais, je tiens à préciser que l’auteur garde, bien entendu, sa plume et sa voix bien uniques et qu’il ne s'agit que d’une ressemblance !
J’ai aimé la monter en stress, il y a des moments à faire virer fou. Nous restons sur des questions qui, selon moi, ne font qu’agrandir le mystère.
Ça vous donne envie d’aller passer quelques vacances dans ce manoir de la campagne anglaise ? 🏚️
Un thème classique - la maison maléfique - revisité avec brio, des personnages attachants et une montée en tension savamment dosée. A lire mais avec le risque de vous dégoûter de la vie de famille et des projets immobiliers.
Une bonne histoire de fantôme. L'action se déroule à deux époques, ce qui, je pense, ajoute au malaise qui s'installe graduellement. Personnages inquiétants, événements troublants... J'ai trouvé que l'atmosphère était réussie. Se lit bien!
Ce livre était très challengeant, parfois épeurant, d'autres fois touchant, mais surtout, j'ai trouvé intéressant d'être plongée dans la noirceur des personnages. Philip et Sam, je vous aime d'amour🤍
j'ai été déçu par ce livre que je penssais qui allais me donner des frissons de terreur, au lieu de ça je me suis attacher à des enfants et j'ai eu une passion pour l'architecture d'une maison comme dans les plus grands films d'horreurs. ce n'est pas un mauvais livre, mais la fin m'a laisser sur ma faim !
Un roman à l’ambiance sombre et angoissante qui nous plonge dans le doute permanent à travers deux temporalités.
✨ On se retrouve immergé au sein de deux familles évoluant dans deux époques différentes. En 1976, Lydia est gouvernante au sein d’une famille composée de 4 enfants et endeuillée par la mort du père. La mère décide alors de déménager dans cette vieille maison où elle impose une vie recluse à ses proches. En 2017, nous retrouvons Orla et son mari Nick qui se retrouvent démuni par le mutisme volontaire de leur petit garçon. Nick décide de déménager dans cette maison du Dorset où il n’y réside que le week-end en raison de son travail. Peintre à son compte, Orla se retrouve donc coupée du monde dans cette grande maison isolée avec ses deux enfants en bas âge. Ces deux familles différentes et séparées par des décennies atterrissent donc au Reeve et vont y vivre des événements étranges.
✨ Le début est assez lent, il ne se passe pas grand chose à part quelques événements isolés et qui semblent anormaux. Sans nous inquiéter non plus. L’atmosphère s’assombrit au fil du récit, de manière progressive. La solitude éprouvée par les protagonistes joue sur leur imagination et le moindre bruit étrange les fait psychoter. L’ambiance devient peu à peu pesante, la maison semble habitée par une aura malfaisante et est un vrai personnage à elle seule, prête à avaler la moindre proie facile. L’ambiance gothique est bien retranscrite. J’attendais toutefois plus de surnaturel ou de fantastique et j’ai été assez déçue de ce côté. La plupart est suggérée malgré quelques scènes bien explicites et qui m’ont fait dresser les poils.
✨ Orla et Lydia sont des femmes très attachantes, à la fois fortes et résilientes. Lydia se retrouve démunie face au désintérêt de la mère de famille envers ses enfants. Celle-ci les retient au sein du domaine sans pour autant s’en occuper. La gouvernante s’en occupe comme si c’était les siens et sa relation avec Philip est tellement touchante. Ce petit garçon souffre de la mort de son père et du désintérêt de sa mère à son égard. Orla est complètement soumise à son mari et a du mal à s’imposer. Elle a beau faire part de ses angoisses et doutes, personne ne l’écoute. Nous ne pouvons qu’être touchés et peinés par sa situation, surtout vu le mari toxique à souhait qu’elle se paie… Son fils Sam est aussi très touchant mais son mutisme m’a tenu à distance, je n’ai pas réussi à m’attacher à lui. Les garçons vont progressivement faire part de faits étranges et troublants qui contribuent à l’étrangeté dégagée par la maison. J’ai beaucoup aimé ces manifestations surnaturelles.
✨ La fin est plutôt énigmatique et ouverte. On sent au fil du récit qu’elle ne peut pas être joyeuse, tout le monde sera impactée et en ressortiront marqués à vie. La maison est au centre du récit, le fait que nous suivons des femmes au foyer n’est pas anodin. Elle est à la fois accueillante et chaleureuse mais aussi inhospitalière et empreinte d’une aura malsaine. Les derniers événements ont un côté poétique dont il est difficile de s’en détacher. J’ai trouvé cette fin précipitée et j’aurais aimé avoir plus de réponses à des questions. L’épilogue m’a mis les poils, je redoute déjà ce qui pourrait arriver.
Conclusion : Un roman à l’ambiance assez angoissante et dans le pure style gothique où le surnaturel frôle le réel. La tension monte crescendo, la nature a une place importante dans le récit. Les personnages sont attachants mais on sent que leur destin ne sera pas celui qu’on attend, qu’on espère. La fin est assez ouverte, je n’ai pas eu les réponses à toutes mes questions. J’aurais aimé en savoir plus sur les destins de Lydia et d’Orla. J’ai tout de même beaucoup apprécié les suivre avec leurs familles et l’atmosphère général du roman ✨