Êtes-vous prêts à franchir la porte d'une école maternelle ? Un thriller psychologique d'épouvante qui raconte la descente aux enfers d'une institutrice. Il faut toujours se méfier des dessins d'enfants...
" Qui est-ce dans ce dessin ? –; Il est méchant. Lui, il me tue. –; Mais qu'est-ce que tu dis ? Tu es un enfant... –; Lui, il me tuera. Quand je serai grand. " Lorsque Giulia devient l'institutrice de Teo, elle remarque un garçon qui ne communique qu'avec ses crayons. Les jours passent et les gribouillages de l'enfant sont de plus en plus effrayants. Quand Giulia y découvre des éléments qui la concernent, commence une lente descente aux enfers...
C’est le premier livre de 300 pages que je termine en plusieurs semaines, et honnêtement, je ressors un peu déçue. Le roman met beaucoup de temps à démarrer, et malgré la promesse d’un thriller, je n’ai pas ressenti la tension ni le suspense attendus. L’histoire peine à embarquer, et plusieurs éléments clés sont beaucoup trop faciles à deviner : la fameuse malédiction, le fait qu’elle soit droguée, et même l’identité de la personne qui essaie de la tuer.
L’auteur essaie de brouiller les pistes avec les différents personnages, mais le tout reste prévisible. C’est d’ailleurs la première fois que je me surprends à donner autant de commentaires négatifs sur un livre, ce qui en dit long sur ma déception.
S’il y a tout de même un point positif à souligner, c’est la relation entre le policier et l’héroïne. Un lien sincère et humain : un ami qui la soutient, la protège et ose lui dire les vraies choses. Ce duo apporte un peu de chaleur et d’authenticité dans un récit qui en manque parfois. Le mystère autour de Télegone ajoute aussi une petite touche d’intérêt, mais ça ne suffit pas à sauver l’ensemble.
En résumé : un roman qui promet un thriller mais qui n’en livre pas vraiment un, avec un rythme lent et des rebondissements trop évidents.