Dans une maternité, entre nuits blanches et émerveillement, Rebecca se remémore un fragment de son passé : ses années d’étudiante à Londres, dans une classe singulière où seuls les voix et les textes des femmes trouvaient écho.
Gravitant autour de la figure de Virginia Woolf – qui a elle-même étudié au King’s College –, les jeunes femmes apprenaient à lever les silences sur leur propre vie.
Pourquoi ces visages et ces moments refont-ils surface avec tant d’insistance ? Bientôt, c’est l’écrivaine britannique qui s’invite dans la danse, accompagnant ce voyage littéraire et existentiel.
(2.5) J’ai vraiment du mal avec les livres qui sont des « biographies » où le concept c’est de faire parler la personne. Parce que rien n’est avéré, on invente totalement.
Ce fameux côté faire parler un personnage célèbre m’a vraiment dérangé du coup. Parce que ça ne sera jamais ses mots, sa pensée. Le fait qu’on alterne entre Virginia Woolf et Rebecca (jeune femme qui sera dans la même université qu’elle dans le futur) je ne trouve pas ça pertinent. Si tout le long on avait suivi Rebecca, plongeant dans son passé et les travaux de Virginia, là oui j’aurai aimé. Mais faire autant parler cette auteure sans que ce soit ses mots, ça m’a dérangé.
Par contre ça m’a donné envie d’aller lire du Virginia Woolf, donc j’ai envie de dire que le livre a quand même réussi son pari.