След потопа, строежа на Вавилонската кула и Египет на фараоните, Ерик-Еманюел Шмит продължава своето възхитително и лудо прекосяване на времена чрез тримата си безсмъртни герои: Ноам, Нура и Дерек.
Как да се излекуваме от насилието на света и любовта? Трябва ли да изберем самотата или да рискуваме да изгорим в светлината на щастието?
Едно пророчество от Пития от Делфи, среща с пленителна атинянка… – това предопределя съдбата на Ноам, който пристига в Гърция през V век пр.н.е. в „Светлината на щастието“.
Люлка на демокрацията, философията, театъра и Олимпийските игри, Република Гърция позволява на Ноам и Нура да се срещнат с очарователни исторически личности, които Шмит изпитва удоволствие да сваля от пиедесталите им, за да ги представи в цялата им сложност. В изложението участват поетесата Сафо, лекарят Хипократ, стратегът Перикъл, пълководецът Алкивиад и преди всичко неговият наставник, философът Сократ.
Ще успее ли Ноам, този чужденец, да завоюва мястото си в този град на всички чувствени и любовни възможности, където се раждат демокрацията, театърът и философията, за да участва пълноценно в живота на града, в празненствата, в състезанията по красноречие, дори в Олимпийските игри, които започват няколко месеца по-късно?
От името на пишещия Ноам, авторът показва блестяща ерудиция в бележките под линия, където преплита връзки между епохите, а с това романът става по-завладяващ и придобива пълния си размах.
Eric-Emmanuel Schmitt is a Franco-Belgian playwright, short story writer and novelist, as well as a film director. His plays have been staged in over fifty countries all over the world.
În acest al patrulea volum din seria #strabatandsecolele Noam sosește in Grecia Antica unde o întâlnește pe Daphne, o atenianca drăguță care vrea să se căsătorească cu el. Xantipa, sora acesteia din urmă, se opune ferm căsătoriei din cauza statutului lui Noam, care nu era cetățean atenian, acesta participând la Jocurile Olimpice pentru a-și câștiga statutul.
În umbra Acropolei și a statuilor zeilor, pe urmele lui Aristofan și Socrate, întâlnindu-l pe doctorul Hipocrate și pe marele strateg Pericle sau pe tulburătoare Aspasia, acest volum ne poartă cu erudiție până la izvoarele civilizației noastre.
J'hésite entre 2,5 ou 3 étoiles, parce que ce tome-ci est un gros mouais. Quatrième livre de la saga la Traversée du Temps, nous suivons les personnages des premiers livres, immortels, qui traversent les époques. Nous voilà en Grèce antique, à Athène et la naissance de la démocratie. On va y croiser des figures historiques et philosophiques bien connues ( Pericles, Socrate, Sophocle, Hippocrate etc.) Le précédent sur l'Égypte m'avait moyennement convaincu déjà,les schémas devenaient répétitifs vis à vis des autres tomes. Une meme recette. Ici ce n'est pas le cas, mais l'auteur se perd. Le concept c'est de raconter l'histoire de Noam et de l'associer à l'Histoire et là ça marche moins bien. L'Histoire prédomine tout et le perso ne sert à rien. Cette passivité oú Noam est spectateur mais pas acteur, fait qu'on s'ennuie un peu, avouons le. La période me passionne, mais même moi j'ai mes limites concernant les guerres et les avancées politiques d'Athènes qui sont éternelles... C'est redondant. On se demande vers où l'auteur nous mène. J'ai trouvé que certaines parties n'apportaient rien à l'intrigue de départ- traversée le temps, immortalité, etc - et que les plotwist tombaient à l'eau aussi. La seconde narration, qui se déroule au présent,est si courte et rapide qu'elle est presque absente. Rien n'avance sur ce côté là non plus. Le roman manque de structure, de profondeur et d'intensité. Tout glisse sur le perso principal. Ses sentiments ont l'air surfaits ce qui me paraissait pas être la cas dans les autres tomes. Et franchement la manière dont sont écrites les femmes m'irrite. De faire de Noam un type dirigé par son désir devient pénible, on se passerait de ses scènes intimes. Il y a des descriptions physiques des persos féminins franchement maladroites. Certains passages semblent écrits pour nous rappeler que Noam a un phallus et que Derek son grand ennemi n'en a pas. Voilà. Et c'est obsessionnel. La question du sexe prédomine et on se demande un peu à quoi elle sert. Même les autres persos, Noura et Derek demeurent en retraits dans ce tome-ci. Certains moments sont vraiment intéressants, ceci dit, en terme de philosophie, l'interrogation d'une démocratie et la vision de la dramaturgie grecque. Il y a de très belles tournures de phrases. Une fois encore, les notes de bas de page sont les plus pertinentes et intéressantes et j'apprécie de les lires plus que la narration en elle même. Si Schmitt a écrit ce roman pour déclarer son amour au théâtre, aux mots, aux discours, à la poésie et la philosophie, il y parvient. Mais pas suffisamment pour tenir sur un roman entier selon moi. J'attendais autre chose. En gros, un tome très déséquilibré, qui manque de panache, qui se révèle intelligent dans une certaine mesure, mais franchement simpliste avec des facilités de scénarios. A se demander si la saga ne s'essouffle pas....
De când E.E. Schmitt a dat startul acestei serii, cartea anului pentru mine este întotdeauna volumul respectiv. Chiar dacă a fost sau nu cea mai bună lectură din anul acela. M-am obișnuit rapid cu așteptarea, cu plăcerea rememorării întâmplărilor și cu curiozitatea aventurii.
În “Lumina fericirii” am mai făcut un salt după o așteptare crudă și chinuitoare a personajului. Apariția din acest volum mi s-a părut cea mai rea pentru el. Ceva profund s-a întâmplat, căci și atitudinea lui s-a schimbat. L-am descoperit mai matur și obosit. Dacă stau să mă gândesc bine, toate personajele au fost mai absente, cel puțin sufletește.
Ce mi s-a părut că a strălucit a fost Atena secolului din secolul V î.Hr. Imaginile referitoare la populație, istorie, politică, personaje au fost strălucitoare. Am avut parte de descrieri hotărâte și am fost introdusă adânc pe străzile antice.
Personaje cheie precum Socrate, Alcibiade, Aristofan și chiar Hipocrate mi-au trecut prin fața ochilor și m-au fermecat. Au existat lupte interioare și fizice, intrigi și descoperiri între acestea. Toate au jucat frumos pe foaie, mi-au plăcut.
S-au întâmplat atât de multe și totuși atât de puține, asta fiindcă aventura continuă. Iar eu abia aștept să fiu printre primii care pornesc la drum!
La politique, l'appât du gain, l'égoïsme, la guerre, les intérêts personnels ... À ce stade du développement de la civilisation, les avancées positives et le progrès utile sont noyés dans la mer du défaut humain.
Ce passage tiré de la fin du livre résume mon appréciation de ce quatrième tôme de la traversée des temps.
« Plus je connaissais les hommes, plus j'aimais les insectes. Plus je découvrais l'Histoire, plus je donnais ma préférence à la Nature ».
Dupa al treilea volum (Egiptul), am crezut ca Schmitt si-a pierdut suflul si ideea s-a fasait. Egiptul nu mi-a placut, i-am dat cu indulgenta 3 stelute. Insa Atena, wow! Atat de multe am inteles, atata istorie pe care o stiam arida, din manuale si alte lecturi, a venit la viata! (am verificat, desigur, toate lucrurile in Wiki si alte locuri si e atat de curat tratata informatia istorica (fara divagatii) insa atat de colorata si de vie, incat m-a tinut conectata permanent. Ritmul alert, descrierile fabuloase ale teatrului antic si tragediei, ale razboaielor peloponesiace, ale mortii lui Socrate, ale punctelor forte si slabiciunilor democratiei... O lectura minunata, mi-am regasit entuziasmul pentru seria asta atat de ambitioasa, proiectul vietii lui Schmitt. Astept cu nerabdare Roma, care va fi publicata in original abia in octombrie 2025, deci varianta in romana, cel mai probabil, nu va aparea in februarie 2026, ci mai tarziu.
Dans ce tome 4 de La Traversée des Temps, « La lumière du bonheur », Eric-Emmanuel Schmitt emmène son lecteur en Grèce antique, ce laboratoire où s’inventent des manières de parler, de vivre, d’aimer et de décider. La promenade à Lesbos, la fièvre d’Athènes, l’ombre des guerres, la leçon de Socrate composent un temps lointain qui éclaire notre présent, et c’est précisément avec ce miroir que j’ai appréhendé le texte. Le roman réussit la « double opération » de restituer un monde ancien et de fournir une boîte à outils pour comprendre notre monde d’aujourd’hui.
« La lumière du bonheur » débute par un séjour à Lesbos où le narrateur séjourne auprès de Sappho. On y chante, on y danse, on y apprend à respirer ensemble. Ici, la culture fait société. En des temps saturés d’indignation facile et d’algorithmes nerveux, cette leçon a une portée immédiate : ateliers, scènes ouvertes, clubs de lecture, bibliothèques. C’est-à-dire tout ce qui fabrique des rituels de joie partagée. Sappho devient notre contemporaine parce qu’elle nous rappelle que l’art sert à tenir.
Face à cette lumière se découpe l’ombre de l’arbitraire du pouvoir, le soupçon et l’exil. Chez les Grecs, la politique traverse les amours, déplace les familles, brise les voix. Difficile de ne pas y lire notre présent : censure de l’économie, autocensure sociale, climat de peur ou de prudence appauvrissent globalement la parole. Le roman s’inscrit alors dans une vigilance qui défend le droit, protège les minorités, démasque la flatterie et tient un cap d’exigence.
Ainsi, le volet athénien déplie la question du pouvoir avec une puissante clarté. L’Agora bourdonne, les mots entraînent, le charisme hypnotise… Mais, « La lumière du bonheur » place une frontière nette entre le chef qui sert la cité et celui qui s’en sert. Le premier renforce les institutions et respecte les savoirs, le second se nourrit du bruit qu’il produit. Cette distinction confère au livre une actualité éloquente, car la démocratie n’est pas un spectacle, mais un travail partagé. Elle exige une éducation du débat, des règles, des médiations, du temps long… tout ce que nos plateformes, livrées au réflexe, ont tendance à corroder. L’Antiquité n’est pas présentée comme un modèle à copier, mais comme une méthode qui permet de ralentir, et d’ordonner la discussion pour approcher le vrai.
Difficile de parler de la Grèce antique sans parler de Socrate et de l’apprentissage socratique qui enseigne à « mieux désirer » en déplaçant l’appétit des surfaces vers le bien, et la vitesse vers la justesse. La maîtrise équivaut alors à la liberté et donne aux feux intérieurs la clarté qui empêche d’embraser tout autour. Dans notre époque saturée de sollicitations, où l’économie entière fonctionne à l’activation impulsive (cliquer, acheter, juger, s’indigner), cette idée résonne bruyamment. De « La lumière du bonheur » se dégage une morale : pas de liberté sans attention, pas d’attention sans entraide, pas d’entraide sans un langage qui replace la nuance au centre.
Le texte rappelle aussi que l’idéal grec se donne une scène de théâtre au stade. Encore une fois, Eric-Emmanuel Schmitt montre toute l’ambiguïté du spectacle, à la fois lieu d’ascèse et de mesure, mais aussi risque de marchandisation et d’ivresse narcissique. Là encore, le miroir vers notre époque est direct : hypertrophie des performances, injonctions au « mieux-être » monétisé, triomphe du résultat au détriment du processus. La sagesse des limites grecques agit en contrepoids. Le livre célèbre le corps et le rend à ce qu’il devrait toujours être, une discipline de liberté.
Quand surgit la guerre du Péloponnèse, elle traverse le récit comme un front froid qui casse les lignes. On voit des mondes tomber, des communautés se déliter, des horizons se recroqueviller. Le livre pose alors une question de survie culturelle : qu’est-ce qui résiste aux effondrements ? Ce qui tient, ce sont les pratiques, la langue, l’hospitalité, l’éducation, ou encore l’art. Là encore, l’éclairage par rapport à notre époque de crises en série (géopolitiques, climatiques, économiques) est saisissant… Au cœur des secousses, il faut des gestes transmissibles, des rituels qui ne dépendent pas d’un état de grâce, mais d’une volonté à toute épreuve.
En centrant un espace de réflexions, « La lumière du bonheur » formule une idée qui m’a semblé très intéressante : une société se juge à la qualité de ses conversations. Chez les Grecs, la parole publique est ritualisée, outillée, formée. On sait où l’on parle, quand, comment, sous quelle règle. Le roman nous invite à réinventer des « agoras » à hauteur de nos vies numériques, des espaces modérés, instruits, où l’on apprend la rhétorique comme on apprend à lire afin que l’éloquence serve la vérité au lieu de l’écraser.
A priori, ce n’était pas le tome qui m’attirait le plus. Et pourtant, en comparant notre société à celle des Grecs sous bien des aspects, on y trouve un certain mode d’emploi de la vie en société. Parler mieux pour décider mieux. Désirer mieux pour vivre plus libres. Faire place à l’art pour tenir ensemble. Poser des limites pour retrouver la mesure. Protéger les institutions contre la « starisation ». D’une certaine manière, « La lumière du bonheur » reconfigure nos réflexes et Athènes nous met face à nos responsabilités de citoyens. Et puis, il ne faudrait pas oublier les immortels des tomes précédents, Noam, Noura et Derek, que l’on suit avidement et qui nous emmènent au coeur d’époques où ils vivent et deviennent en empruntant des chemins bien escarpés… Un tome plus philosophique que les précédents, mais pas dénué d’intérêt.
J’ai adoré les premiers livres de cette série… Dans ce 4e, il y a quelque chose qui s’est perdu…J’ai eu l’impression de lire un ouvrage sur l’histoire des premiers philosophes, plutôt que le roman attendu où j’aurai été surprise par le dénouement de la vie de ses personnages. Je l’ai lu tout de même d’une couvert à l’autre, impressionnée à nouveau par la qualité de la plume de son auteur… remarquable! J’ai hâte de retrouver Noam et Noura dans le prochain tome!
Je suis d’avis que ce n’est pas le meilleur des 4 premiers tomes. Il manque d’action et de développement des personnages. Aussi, on a connu Noam avec une richesse d’émotions plus grande que cela. Pour les prochains tomes, j’aimerais retrouver un Noam affrontant des dilemmes moraux qui font avancer l’histoire et l’Histoire avec un grand « H » plutôt qu’un Noam qui ne fait que réfléchir avec son entrejambe…
Plongée en pleine guerre du Péloponnèse, au cœur des intrigues politiques d’Athènes et des questionnements philosophiques de Socrate, La lumière du bonheur m’a happée. Je l’ai lu d’une seule traite — incapable de m’arrêter, au point d’en délaisser mes révisions pour les partiels…
Je me suis profondément attachée au personnage principal. Il parle avec une sagesse qui n’efface en rien les erreurs possibles de toute existence. Rien n’est jamais complètement blanc ou noir. Aucune décision n’est véritablement la bonne. Même Socrate, en choisissant de mourir pour ses idées, semble guidé par un certain orgueil.
Ce que ce livre m’a laissé ? L’idée que le plus important n’est peut-être pas d’avoir raison. Mais simplement de rester fidèle à soi-même. De s’écouter.
Je viens tout juste de tourner la dernière page et… je n’ai plus de mots !!! Tout ce que j’avais pu reprocher au milieu du livre s’est littéralement envolé face à cette fin d’une puissance incroyable. L’intensité, la justesse des descriptions… j’ai eu l’impression de devenir Noam, de ressentir chaque battement de son cœur ! Et ces dernières lignes… elles m’ont tout simplement achevé. Un final à couper le souffle !!! Vivement le tome 5 !!!
J'ai beaucoup aimé celui-ci malgré quelques longueurs (reconstitution du banquet de Platon) et surprises de moins en moins surprenantes. On sent que Schmitt s'est beaucoup amusé à mettre en scène toutes les grandes figures hellénistiques, notamment les philosophes, terrain de jeu propice pour un philosophe de formation comme lui. Un bémol est que l'histoire contemporaine n'avance pas du tout, nonobstant pléthore de coups de théâtre pour donner envie de continuer. La langue par contre est toujours sublime (on ne compte plus les subjonctif imparfait) et les personnages bien construits et fascinant à suivre. Je me réjouis de la suite!
O capodopera. E primul volum pe care l-am citit din serie și ne poartă prin Grecia Antică. E o carte atât de bine documentată încat mi se pare aproape imposibil sa reușești sa scrii asa ceva. E una dintre acele lecturi care nu te impresionează numai prin acțiune, ci și prin cunoștințele cu care ramai după ce o parcurgi. Sunt abordate războaiele menice, războiul peloponesian, ciuma care a răpus oameni, Jocurile Olimpice, începuturile democratiei, procesul lui Socrate, diferențele dintre Atena și Sparta, Juramântul lui Hipocrate, magnifica poetă Sappho. E ceva superb și complex!
Très décevant… à mes yeux, c’est confus. EES en fait trop et il me semble qu’il s’est égaré. Je crois que je vais m’arrêter là avec cette saga. Et j’ai du mal à comprendre pourquoi il y a tant d’avis favorables ?
‘’ …si la démocratie se dispense d’un chef, elle requiert néanmoins une figure qui l’incarne.’’
Je m’attendais à un saut dans le temps plus important pour ce quatrième tome, je pensais qu’on allait couvrir plus de temps durant ses sept tomes, mais après avoir déplacer le milieu de la série on n’a toujours pas rencontré le fameux Jésus et l’an 0. J’aime l’antiquité et je suis contente de plus en apprendre sur cette époque, mais mon cœur appartiendra toujours au moyen âge et je réalise à regret qu’on ne se rendra jamais jusque-là.
Alors Eric-Emmanuel Schmitt nous amène ici dans la Grèce antique avec les débuts de la démocratie, des jeux olympiques et de la philosophie. Après plusieurs siècles d’enfermement dans la pyramide Souser, Noam et Noura se retrouve à Lesbos où ils vont rencontrer la poétesse Sappho. Comme la bonne petite lesbienne que je suis, bien sûr que j’ai adoré voir la mention de Sappho personnage historique non seulement super important pour la communauté queer, mais également super intéressant et que trop peu mentionner. Bien qu’on ne s’étende pas énormément sur Sappho, j’ai bien aimé sa romance avec Noura qui entraine Noam à partir à Delphes où il va rencontrer Daphné avec qui il va partir à Athènes dans le but de la marier.
Ce qui est super intéressant de cette série de livre, bien avant de l’histoire est la notion historique. Bien sûr une partie de fiction recouvre le recueil, mais Schmitt va quand même démontrer un étendu très large de connaissance et nous servir pleins de fun fact super intéressant. L’enjeu principale du livre va réellement nous ramener à l’époque de la Grèce antique, avec la démocratie naissante qui donnait uniquement des droits au citoyen (et que pour être citoyen tes parents devaient l’avoir été et ainsi de suite) faisant une grosse marge entre les citoyens et les métèques. On va aussi rencontrer des personnages historiques très connu et bien que leur histories va être romancé, on va quand même avoir beaucoup d’éléments historique, notamment avec le beau-frère de Daphné qui par coïncidence ce retrouve à être Socrate et qui pour l’aider à devenir citoyen (et marier Daphné) va demander à Argos de faire de lui un champion Olympique et le préparer aux épreuves du pentathlon.
Il n’y a pas tant d’intrigue à propre parler, mais c’était fortement plaisant à lire quand même. On nous fait vraiment plus vivre une ambiance et une époque, mais la description des lieux et coutumes étaient vraiment bien fait qu’on avait vraiment l’impression d’y être. C’était très immersif et malgré qu’il n’y eût pas tant d’intrigue au sens propre il se passait toujours quelque chose pour que le rythme soit assez bon et que ça se lise rapidement. On va avoir le droit non seulement aux leçons philosophiques de Socrate, mais aussi au premier fondement de la médecine avec Hippocrate et Argos. Il va nous parler avec une grande passion contagieuse des tragédies de l’époque et des dramaturges tel que Sophocle, Euripide, Philoclès. On va même nous parler de la guerre des spartes à Athènes.
Bref, une grosse dose de connaissance qui peux parfois être étouffante tellement il y a d’information et de nom ou de référence. C’était intéressant et les notes en bas de page était d’une grande richesse culturelle, mais c’était parfois un peu beaucoup surtout pour un roman comme j’ai dit sans réelle intrigue. Je ne suis pas attaché aux personnages, donc je n’avais pas d’accroche mis à part ma passion pour l’histoire, qui heureusement assez grande pour que j’aille tout de même beaucoup aimer ce livre. Le style d’écriture était au moins très fluide et cela aidait à alléger un peu la lecture et on sentait un contrôle absolu dans l’écriture tout au long de la lecture nous mettant à l’aise en tant que lecteur.
Bref, c’était un bon livre, je dirais même mon préférer de la série, car c’est un aspect de l’histoire qui m’intéresse plus, mais je crois que mettre un antagoniste plus présent (comme son demi-frère qui était que très absent) aurait aider à garder l’attention.
Pentru un student de științe politice, cartea asta este destul de simpatică și utilă. E o comparație bine construită între două tipuri de regimuri. Ce mi-a plăcut cel mai mult e felul în care, la persoana I (prin Noam), autorul explică foarte clar și personal limitele democrației. Fiind o persoană care a trăit mereu într-un sistem democratic, mi-a fost greu să-i văd neajunsurile sau să-mi imaginez că ar putea exista un sistem alternativ mai eficient sau mai echitabil. Cartea chiar te provoacă să reflectezi într-un mod foarte plăcut: prin trăirile lui Noam. Alături de el descoperim Atena în perioada ei de glorie, viața din Sparta, războiul peloponesiac (care, spre rușinea mea, mereu m-a plictisit; dar nu si de data asta!) și tot contextul istoric al vremii. Toate aceste elemente istorice nu sunt doar fundal, ci parte dintr-o poveste mai mare despre putere, idealuri și limitele oricărui regim politic.
Un alt aspect esențial al cărții este prezența filosofiei (dar și a artelor in general precum teatrul sau poezia), care nu vine ca o completare, ci ca o parte centrală a narațiunii. Socrate este un personaj secundar important, prezent cu raționamentele și filosofia lui, care completează perfect frământările lui Noam. Dialogurile cu el și ideile pe care le exprimă adaugă profunzime și te fac să privești totul dintr-o altă perspectivă, nu doar politică, ci și umană și morală. Dar te și duc la disperare - un carusel de emoții amplificate de rațiune. O plăcere.
Пътуването на Ноам през Историята достига Древна Гърция на полисите, философията, театъра, демокрацията и Олимпийските игри. Всъщност с тази книга навлизаме сред по-съвременните трактовки на знанието и изкуството, все едно сме свидетели на едно своеобразно прераждане на човечеството. Но това все още е битка на иновативните концепции, посрещани от упор от мистиката и божествената промисъл. Признавам, че четох книгата дълго време, не само заради обема, ами защото в нея Шмит влага повече мисъл, отколкото приключение, за разлика от предишните три. Наистина чудесен подход да преоткриеш корените на съвременността, макар и украсени с непримиримите митове и легенди. „Светлината на щастието“ („Леге Артис“, 2024, с превод на Диана Марчева) е чудесно заглавие за обрисуване на един значим период от Историята, а срещата носи неизразимо удовлетворение. Не случайно тук възникват и първите паралели с трудните за коментиране настоящи проблеми. Радвам се, че започнах тази поредица и със сигурност ще дочакам следващите четири книги. (Продължава в блога: https://knijenpetar.wordpress.com/202...)
On retrouve dans cet opus Noam et Noura, qui après avoir vécu au temps des Pharaons, sont ici des acteurs de la première démocratie en vivant à Athènes auprès de Socrate, Périclès, Platon et autres philosophes. J'ai trouvé ce quatrième tome plus poussif que les précédents. Est ce une forme de lassitude ? Ou alors est ce lié à la complexité de ce récit ? L'auteur a voulu nous faire découvrir tous les points clés de la Grèce Antique, de Sappho à Aristote, en passant par les Jeux Olympiques et la tragédie, mais aussi toutes les complexités des guerres entre Athènes et Sparte.... A tel point qu'on s'y perd parfois. La leçon d'histoire passe avant l'histoire des personnages. Autant l'exercice d'équilibre avait été parfaitement maîtrisé dans les premiers tomes, autant ici j'ai ressenti quelques lourdeurs et une intrigue relative aux vies personnelles plus pauvre. Mais j'admire toujours le travail détaillé effectué par l'auteur. C'est extrêmement complet, on apprend beaucoup. J'ai hâte de découvrir le tome suivant !
Ce quatrième tome de la saga "La traversée des temps" plonge Noam dans la Grèce Antique.
Dans ce roman, l'auteur aborde plusieurs mythes, personnages et lieux qui ont caractérisé cette civilisation. Parmi les thématiques qui reviennent il y a en particulier celle de l'isolement et de l'amour.
C'est un ouvrage techniquement bien fait avec un certain soin du langage, une construction narrative ponctuée d'effets surprise, une attention pour les détails qui rendent le récit crédible et vraisemblable...
Mais je suis déçu, car la maîtrise des outils de l'écrivain ne suffit pas pour créer une œuvre véritablement captivante. C'est comme si Éric-Emmanuel Schmitt s'était comporté en bon écolier et pas en artiste.
J'ai mis plusieurs semaines à terminer ce roman (qui est certes volumineux) : j'ai commencé à le lire dans la première moitié d'août et je l'ai terminé le premier octobre.
Un plaisir de lecture qui nous plonge dans l'Athènes de la fin du Ve siècle aux côtés de Noam et de Socrate. Jeux olympiques, tragédie, démocratie et tyrannie... un bon aperçu de la civilisation athénienne de ce temps et de ces principaux acteurs. Un peu trop d'Alcibiade à mon goût, juste ce qu'il faut de Noura... Enfin Noam prend la mesure de sa terrible moitié ! Comme les autres romans précédents, on quitte Noam avec un peu de tristesse tant il est attachant... mais on sait qu'on le retrouvera plus tard en compagnie des Romains. C'est réjouissant !
C’est une très bonne façon d’en connaître davantage sur les grands hommes grecs, les pères de la médecine, de la philosophie, de la démocratie, du théâtre. Époque importante dans le développement de notre humanité … Néanmoins, certaines longueurs sont présentes et ont diminué mon intérêt dans la lecture. Il m’est venu une réflexion pendant ma lecture à l’effet qu’il y a une nette séparation entre le monde occidental et oriental. Je ne sais pas s’il y a un Eric Emmanuel Schmitt chinois qui a eu l’idée d’écrire cette série de l’autre côté de la planète!
J ai préféré celui ci au tome 3 mais je n ai pas encore entièrement retrouvé engouement et l émerveillement que j avais eu pour des deux premiers tomes. Histoire tout de même bien racontée avec plusieurs faits historiques mais je m y perdais encore avec des mots que je ne connaissais pas et l histoire qui se passe en temps réel n était pas très présente. De plus les chapitres sont bcp trop longs ce qui pour moi rends la lecture plus difficile.
Toujours aussi riche! Je craignais de me lasser de la mécanique des amours de Noura et Noam mais j’ai terminé le 4 e volume sur la même réaction: wouah! Qu’il est ingénieux cet Eric-Emmanuel Schmidt ! Quel plaisir de plonger dans la Grèce antique des orateurs, philosophes, sophistes et stratèges. Un vrai dépaysement divertissant et instructif. Wouah !
Très déçue par ce tome. J'ai cru que j'étais de retour en cours de philo au lycée. L'ennui total... Je suis quand même allée jusqu'au bout en espérant qu'il se passerai quelque chose concernant Noam et Noura mais rien de fou, ce qu'il se passe à la fin est tellement prévisible, on le voit arriver de très loin !!
Je viens de passer un petit moment dans l'athène du 5 ème siècle avant jc. Quelle joie de découvrir cette civilisation grâce au héro récurrent dEE schmitt! Les commentaires mettent en lumière parfaitement ce récit: merci Mr schmitt!
This entire review has been hidden because of spoilers.
Aussi bon que les tomes précédents. Je crois par contre l’avoir préféré aux autres en raison du cadre installé en Grèce au Ve et IVe siècle avant JC. C’est une période inspirante et très riche qui me fascine!
L’histoire continue, le monde athénien pendant cette période est captivant, on continue à suivre l’histoire de nos héros ainsi que celle de l’humanité. Ce qui serait intéressant par contre c’est de connaître cette même histoire mais du point de vue de Noura.