Arita e Takeda sono due ex compagni di liceo che non si vedono da anni. In un giorno di pioggia, mentre cercano di salvare un gattino abbandonato, si ritrovano per caso l'uno davanti all'altro. Da quell'incontro del tutto fortuito nasce un rapporto sempre più intenso e sfaccettato, che li porta a scegliere di convivere. Non si considerano solo amici, né amanti, né familiari. Semplicemente, per entrambi non c'è nulla di più bello che stare insieme.
I finally caught up to the manga, and it’s as beautiful as I was hoping it would be. I love how much of the story is giving in the form of art rather than writing, making it so that it is up to the viewer to analyze and interpret for themselves what they see on each character’s face when it’s too difficult to spell it out.
We’re only 30 chapters in, but everything already seems to contain so much depth. The relationship between the main characters is very complex and I still don’t seem to understand it fully. I just hope that as the story continues, their relationship unravels until it feels comfortable for them to be together in way we will never understand.
Comment décrire une relation dans laquelle deux individus ne sont ni frères, ni amis, ni amants ? Peut être ne peut-elle pas être décrite avec des mots...
Un choix du sujet vraiment particulier et qui me paraissait intéressant. Comment construire une relation humaine ? À partir de quoi ? Avec qui ? Faut-il une raison particulière pour fréquenter quelqu'un ? Faut-il forcément mettre des mots sur cette relation pour qu'elle existe ? Peut-on imaginer des relations différentes ? Voilà quelques unes des questions sur le rapport à l'autre qui me sont apparues durant ma lecture.
Contrairement à ce que je pensais je n'ai finalement pas été plus touchée que ça par cette lecture. Il a manqué un je ne sais quoi pour que j'accroche, notamment aux personnage qui m'ont semblé un peu fades (bien que très doux) . L'absence d'intrigue a fait que j'ai été légèrement frustrée par une impression d'un manque de rythme. J'ai pensé qu'on aurait pu en rester là, qu'un one shot aurait suffit, pour transmettre les idées de réflexions et laisser le lecteur y réfléchir.
Un manga tranche-de-vie doux et tranquille comme j'aime : adulte, réaliste, le quotidien de personnages japonais. Un vrai coup de cœur. Un graphisme très plaisant, en particulier les décors (fleurs...)
Arita, fleuriste, et Takeda, enseignant de lycée, emménagent ensemble. Ils ne sont pourtant ni un couple, ni des amis de longue date. Ces deux anciens camarades de classe pas particulièrement proches se sont retrouvés l’année passée – rencontre fortuite face à un chat abandonné… Sous la pluie… Classique, me direz-vous. Oui. Et non.
Ce vieux matou que nos presqu’inconnus s’efforcent de sauver devient la première ficelle, le lien précaire qui les unit, avant de devenir quelque chose d’autre encore, encore nébuleux. La narration vacille tout doucement entre ces temporalités, entre ces moments où l’espace, réel et ressenti, qui les sépare, se dilate, se contracte, se rétracte, sous leur impulsion. 💫
Seule constance : le regard. Le regard que l’un pose sur l’autre, et vice versa, le regard des autres et notre rapport à ce regard. Cette attention est représentée tout en douceur à l’aide d'un grand nombre de cases de dialogues où n’est pas montré le locuteur, mais celui qui écoute, sa réaction. Un choix tout à fait à-propos. Nos deux bonhommes se savent dans un entre-deux, sans savoir où et comment avancer, ou si même un tel changement serait désirable. Loin d’être amants, mais pas vraiment amis, ils ont conscience que leur relation ne se conforme pas aux attentes de la société. Mais doit-on vraiment être “quelque chose”, affubler toute relation d’une étiquette, rarement exactement véridique, pour rassurer les autres ?
La dynamique entre les deux personnages me plaît particulièrement. J'aspire à la simplicité du plaisir d’être en présence de quelqu'un avec qui je me sens bien, peu importe les liens qui nous unissent. 🌸
Certain.e.s trouveront cela fastidieux, ou que ça tourne autour du pot un peu trop, mais cette atmosphère de flottement doux, ce trait fin et léger, presque embrumé, ce rythme lent, cette quotidienneté saupoudrée de silences et de solitude… Le tout m’a ravie, personnellement. J'irai donc me procurer la suite, certainement.
Le côté tranche de vie de ce premier tome était réussi et j'ai apprécié la relation amicale entre les 2 héros. Elle m'a parue chaleureuse, simple et adulte. Au cours de ce volume, on fait quelques sauts dans le temps pour découvrir l'évolution de cette relation, il y a un bon équilibre entre la présentation des événements et la mise en valeur de la personnalité des garçons. Ça permet d'apprendre à les connaitre tout en douceur et leur tempérament calme et gentil m'a bien plu. Les dessins et l'ambiance sont réussis et j'ai pris plaisir à relire plusieurs fois les premiers chapitres.
J'ai toujours un vif intérêt pour les mangas tranche-de-vie, très souvent des seinen ou des josei, les lectorats adultes, car c'est dans ces œuvres qu'on a de réelles opportunités de voir la culture, le quotidien et les enjeux sociaux du Japon, dans un cadre plus réaliste. Ici, j'ai enfin un manga qui traite d'aromantisme ou de frateromance, soit ces zones encore peu nommées qui sont aux frontières de nos conceptions des relations interpersonnelles. Joie!
Kazuomi Arita est fleuriste et Takeda ( dont le prénom n'a pas encore été mentionné) est un professeur de japonais dans une école secondaire. S'ils se sont croisés lorsqu'ils étaient eux-même au secondaire, ils n'étaient pas amis. Quelques années plus tard, ils se croisent au hasard d'une route, alors que Arita venait de porter assistance à un chat mal en point. Dès lors, ils prennent soin du chat ensemble, qu'ils nommèrent "Pépère", en dépit de son sexe féminin. Quand la chatte rend l'âme, plus rien ne semble relier Arita et Takeda, mais de part et d'autre persiste ce sentiment qu'il serait dommage de laisser l'autre se distancier. Ainsi nait l'idée chez Takeda de vivre avec Arita. Ça peut sembler à priori anodin, mais bien vite, pour les gens de l'extérieur, leur situation est hors-norme et il est hasardeux de tenter de la nommer.
Bon, pour les Occidentaux, ces deux jeunes hommes sont des colocataires, il n'y a rien de particulièrement atypique dans ce profil. Néanmoins, quand on explore les motifs derrière leur choix de vivre ensemble, c'est là que originalité ressort. Ils n'étaient pas amis, ni collègues et n'ont aucune activité en commun. Ils ne sont pas non plus des colocataires scolaires. D'ordinaire, ce sont généralement les raisons qui motivent les gens à vivre ensemble. Or, c'est pour des raisons tout autres qu'ont décidé Arita et Takeda de vivre en appartement ensemble. Et si parfois, simplement parce qu'on aime être avec une autre personne, que cette personne semble faire émerger des émotions positives, qu'elle nous fait voir la vie sous un angle plus favorable ou intéressant, et la complicité se fait naturellement, ce peut être intuitif alors de penser rester près de cette personne. Certains diraient que ça relève de l'amitié, et ce ne serait pas faux non plus. D'autres pourraient parler d'une certaine forme d'attirance, mais sans l'aspect sexuel ou strictement physique. On pourrait parler d'aromantisme. C'est ce qui est intéressant à explorer dans ce manga, ces zones un peu floues, platoniques, mais sincères, dénué de superficialité ou de calculs de gains. Takeda n'a pas songer à vivre avec Arita pour réduire la charge financière de leur loyer, mais bien par intérêt pour sa personne.
Je me faisais la réflexion que ces contrastes seraient sans doute plus saisissants au Japon que par chez moi, au Québec, où on ne seraient pas vraiment du genre à trouver étrange que deux jeunes hommes vivent ensembles ( surtout avec la pénurie de logement). Par contre, quand je regarde les motivations, je comprend que c'est là que ça pourrait détonner un peu. C'est en effet rare que des gens qui ne connaissent presque pas choisissent de vivre en appartement autrement que pour des motivations pratiques. Je trouve ça bien inspirant comme histoire, de pouvoir aller revisiter les "couples", qui sont encore trop strictement orientés par l'amour conjugal. Il doit exister bien plus de façon de vivre avec autrui, mais les conventions sociales, souvent bâties sur des dictats religieux et culturels, les ont considérablement restreints, je trouve.
C'est un manga doux, tranquille et restreint à un petit comité de personnages. Arita et Takeda semblent avoir des sphères sociales très limitées, ce qui doit accentuer leur besoin d'être entouré. Parce qu'il est certainement question de besoins dans ce manga. D'une certaine manière, j'ai l'impression qu'ils rattrapent l'occasion raté d'avoir été des amis à l'école secondaire. J'aime que Arita soit un fleuriste, on a encore trop peu de représentations masculines qui sont capables d'êtres doux et poétique, en exerçant un métier encore trop souvent associé aux femmes.
Il y a aura quelques petits divulgâches à partir d'ici.
Quand au graphisme, c'est la première fois que je vois des yeux si peu détaillés, avec des iris qui n'apparaissent pas toujours et qui sont étrangement "liquides", avec des bordures hésitantes et des hachures. Parfois, on n'a que des points en guise d'iris. Ce n'est pas spécialement esthétique, je dirais, et ça donne l'impression que les personnages ont les yeux perpétuellement larmoyants. J'imagine que c'est la signature de la/du mangaka. Et à l'instar du personnage de Naruto, Takeda a des "moustaches" sur les joues et ça me turlupine toujours autant. Je n'ai toujours pas comprit qu'est ce que ces lignes sont supposées êtres sur des joues humaines. Le reste est très propre, les mains élégantes et quelle jolie couverture! J'ai un faible aussi pour Pépère, avec ses mimiques comiques et ses yeux perpétuellement méfiants.
Ce qui me fait penser que Takeda avait une façon de traiter l'intimidation différente de la norme. Étant adolescent, il semblait incapable de laisser passer les situations d'intimidation et a souvent prit des coups en attaquant les intimidateurs. Bon, je sais, la violence, c'est pas beau, mais une part de moi sait aussi que les intimidateurs de sont de parfaits lâches et des minables, qui pensent avoir le droit d'asseoir leur ascendant sur autrui et ils se donnent des raison de le faire. En clair, ce sont des gens sans courage et sans empathie, qui ne comprennent que le langage qu'ils utilisent: la violence. Pire, ils se nourrissent du fait d'être impunis et de ne pas être inquiétés par les autres, témoins passifs et donc, complices. Takeda n'était pas un témoin passif, pour sa part. Il est même devenu une cible. Seul Arita n'était pas d'accord avec cette situation, mais il semblait incapable de le verbaliser. Au moins, il n'a jamais fait parti des intimidateurs et s'est même inquiété du sort de Takeda. Je pense que c'est de cet épisode de leur vie que leur respect mutuel est resté.
J'ai l'impression que Takeda a le courage de suivre ses convictions et d'être plutôt imperméable à la pression sociale et c'est ce qui fait défaut à Arita, qui est plus le spectateur de sa propre vie que celui qui la vit. Pour sa part, Arita est un jeune homme doux, contemplatif et empathique. J'ai l'impression que Takeda avait besoin de quelqu'un dans son genre comme partenaire de vie pour être pleinement lui-même.
J'ai bien envie de voir comment va évoluer leur relation, à ces deux gentils atypiques sympathiques, surtout dans un japon si conservateur à bien des égards.
Pour un lectorat jeune adulte (17-25 ans), mais qui peut très bien convenir au lectorat adolescent (12-17 ans) qui aura envie de s'y plonger.
Catégorisation: Manga Josei japonais, littérature adulte Note: 7/10
Nouvelle rencontre avec la sensible Fumiya Hayashi et décidément j’aime beaucoup sa façon de narrer des histoires qui peuvent sembler banales et déjà vu mais quelle métamorphose totalement sous sa plume. Cette vie ensemble atypique m’a fortement séduite !
Rencontrée il y a à peine quelques semaine, je trouve déjà en elle, une autrice que j’ai très envie de suivre et dont la sensibilité me parle. Dans La règle de trois, elle avait revisité pour moi le mythe du triangle amoureux d’une très belle manière, bien plus fine et psychologique que bien des auteurs avec un prisme sur ce que ressent la personne qui ne croit pas être aimée et qui se dévalue. C’était très beau. Cette fois, c’est au tour d’une colocation entre deux hommes adultes, à peine amis, mais qui viennent de se retrouver. Singulier mais à nouveau très beau.
Fumiya Hayano a une façon de séquencer et raconter ses histoires qui me parle. Elle me rappelle un peu à ses débuts Kii Kanna (L’étranger de la plage) ou encore Fumino Yuki (Hidamari ga kikoeru), mais aussi un peu Aki Irie (Le monde de Ran, Dans le sens du vent), des autrices qui a chaque fois avec une belle économie de mots et de cases, avec des instantanés qui ont l’air de rien, des cadrages qui semblent hors champ, nous capturent une émotion folle. J’ai retrouvé cela ici dès les pages d’ouverture et j’ai adoré cela d’emblée !
L’histoire est un peu tranche de vie, un peu atypique. Elle flirte avec pas mal de notions si on aime ranger les gens dans les cases, mais qui appelle en fait à l’ouverture d’esprit et à arrêter de juger son prochain. Takeda, jeune prof de japonais, retrouve par hasard Arita, un ancien camarade de classe dont il n’était même pas si proche que ça, mais le destin les rapproche un temps et ils finissent par emménager ensemble. Comment qualifier leur relation aux yeux de autres ? pour eux ? pour leur famille ? Pourquoi ce choix ? Est-ce que ça sous-tend une relation amicale ? amoureuse ? Autant de questions qui vont venir émailler notre lecture.
Mais pour conter cela, comme la dernière fois, l’autrice ne choisit pas le chemin le plus évident. Elle joue sur les temporalités et commence par un chapitre in media res qui n’est pas réellement le point de départ de tout ça. Puis elle revient au cours des différents chapitres sur les rencontres et aléas de la vie qui viennent nous bousculer, nous percuter et nous faire dévier du chemin le plus évident. C’est très finement joué. Il n’y a aucune routine ici, que de gentilles surprises, et une réelle découverte progressive du caractère de chacun, de leur relation et de ce qui les a conduits ici. J’ai adoré !
Ce sont de très beaux personnages qu’elle nous écrit là, loin des clichés. Il n’y a à ce jour, et j’espère que ça durera, aucun soupçon de romance juste une belle amitié en devenir avec des personnages, qui sans se le dire, se sont marqués l’un l’autre à l’adolescence en étant ce que l’autre ne parvenait pas à être. J’ai été touchée par les actions de Takeda (le prof), tout comme par le désarroi maladroit d’Arita (le fleuriste) et je trouve justement que leurs métiers leur vont à merveille. J’ai aimé leur rapprochement autour de la situation qui est invoquée ici, elle est touchante tout plein et si révélatrice, mais je vous laisse le plaisir de la découvrir. Et j’aime les voir faire leurs premiers pas dans cette coloc atypique pour des hommes à ce stade de leur vie, les faire se chercher, se questionner.
Douce introduction à une colocation qui risque de faire couler beaucoup d’encre chez les curieux, voici un titre qui joue à merveille sur les codes du slow burn boys love tranche de vie sans en être eux. L’autrice avec sa finesse habituelle propose une histoire loin des codes et des cases, pour offrir des personnages sensibles dont la colocation est le résultat de la suite de très beaux moments. La vie quoi ! Encore une fois j’ai été séduite. Je suis fan de sa narration toute en douceur et surprise car se refusant à entrer dans une case elle aussi.
Fumiya Hayashi est définitivement l’un des noms à surveiller dans l’univers du manga! C’est une véritable révélation qui souffle un air frais et novateur.
Après la duologie « La règle de trois », voici venir la nouvelle série de ce mangaka : Vies d’ensemble.
On y retrouve les grands thèmes qui semblent être chers à l’auteur, c’est-à-dire les relations humaines, les tranches de vies et les angles décalés face aux situations.
L’histoire racontée est celle de Takeda, un jeune professeur, et Arita, qui est fleuriste. Ces deux hommes ont été camarades de classe au collège, se sont perdus de vue, se sont rencontrés à nouveau en sauvant un chat…et pour ne pas se perdre de vue à nouveau, décident de déménager ensemble.
Pas de grands rebondissements en vue, c’est une vie banale. Deux personnes qui se sentent bien l’un avec l’autre, qui décident de mener leur vie comme ils l’entendent.
Ce qui est particulièrement beau, en plus du trait de l’artiste que j’apprécie particulièrement, c’est la façon dont il a décidé de ne pas poser d’étiquette sur cette relation. Il y a de l’amitié, de l’amour, mais pourquoi absolument vouloir le définir? Leur bonheur ‘est-il pas suffisant?
C’est face à ce genre de questions que sont confrontés les deux protagonistes car, bien qu’ils ne souhaitent pas mettre d’étiquette, la société l’exige, ou du moins, le demande fortement.
Cette approche originale, douce et poétique d’une situation aussi extraordinairement banale est touchante et ne vous donne qu’une seule envie : tenir dans vos mains le deuxième tome et en découvrir l’évolution.
Résumé : Takeda est professeur, Akita fleuriste. Ils se sont connus au lycée, sans être amis, mais en s’admirant un peu pour leurs qualités respectives. Des années plus tard, un soir de pluie, ils se croisent par hasard, en voulant aider un chat qui semble mal en point. Ils se mettent alors à passer du temps ensemble, et il leur vient un jour une idée : pourquoi ne pas habiter ensemble ? Pas parce qu’ils sont un couple, qu’ils sont de la même famille ; mais simplement parce qu’ils se sentent bien, lorsqu’ils sont ensemble.
Avis : Un manga tranche de vie toute en douceur et en introspection finement menée : face à une situation qui ne devrait pas être si surprenante, quand on y réfléchit (pourquoi ne pourrait-on pas vivre avec quelqu’un simplement parce que ça nous plait, sans impliquer de relations plus intimes), on comprend aussi le questionnement face aux déductions hâtives des autres. Le tout est amené avec beaucoup de bienveillance ; le dessin est très beau et expressif, le tout poétique. Les critiques des lecteurs sont excellentes… Mais ça tombe à plat pour moi. C’est une lecture agréable, certes, mais loin d’être marquante. Une fois de plus, j’ai du mal à comprendre ce vers quoi on se dirige, au vu de la progression des scènes.
Pour le coup, gros coup de coeur pour le moment. Deux amis qui emménagent ensemble, parce qu'ils s'entendent bien, parce que ça fonctionne bien... Mais sans plus d'ambiguité, bien que les autres ne vient pas les choses de la même façon. J'espère, mais bordel j'espère que ça restera que de l'amitié ou une rpq, parce que ça leur va très bien comme ça !
Ce premier tome était vraiment beau, déjà le style graphique de l’autrice est superbe, c’est fin et léger, et puis l’histoire est pertinente, avec des questionnements qui font sens. Très hâte de lire la suite.
mais pourquoi tu m’emmerdes à me dire “ouin ouin qu’est ce que nous sommes ??” pendant tout le livre, laisse moi juste profiter de votre amitie allo. VOUS ETES AMIS ALLO VOUS HABITEZ JUSTE ENSEMBLE VOUS ETES AMIS C’EST TOUT STOPPPP
açıkçası niye böle bi hikaye vardı ve neden okudum anlayamadım. kitabın oy ortalamasını 4.32 yapan ve oy veren kalan 100 kişi benim görmediğim ne gördü çok merak edirem
Il est incroyable ce manga??!!! Gros coup de cœur c’est tout ce que j’aime, très agréable à lire, j’adore les dessins, les personnages sont très attachants J’ai vraiment hâte de lire la suite et de découvrir un peu plus leur histoire
Cette lecture s’inscrit dans ma poursuite de titres qui traitent de sujets de société actuels et qui me touchent personnellement de près ou de loin, tout en proposant des récits de fiction aussi prenants que dans n’importe quel genre. Deux jeunes hommes anciens camarades de classe et récemment entrés dans la vie active se recroisent par hasard et décident de vivre tous les deux en colocation sur un coup de tête. Pourtant, ils se connaissent à peine. Ni amis, ni amants, leur entourage ne comprend pas bien leur choix. Pourquoi habiter ensemble si rien ne les lie ? Mais ce que tous deux ont pensé, c’est tout simplement « pourquoi pas ? ».
Ce manga interroge ainsi notre rapport aux autres et nos relations normées au sein de la société : nous sommes des connaissances, des ami·es, de la famille, des collègues, des camarades de classe ou bien en couple, mais toute relation qui ne parvient pas à rentrer gentiment dans une ou plusieurs de ces cases semblent déranger. Vies d’ensemble aborde un sujet très moderne et nécessaire, dans un dessin doux et léger bien que les problématiques puissent en réalité se montrer inconfortables. J’ai hâte de voir quelle direction prendra cette série qui m’a aussi permis de m’intéresser aux autres titres de naBan. Seul hic, la traduction manquait parfois de naturel ; tour à tour trop calquée sur le japonais et peu claire, elle m’a fait sortir du récit à plusieurs reprises. Je m’attendais aussi à quelque chose de peut être plus poétique, plus doux, à une harmonie entre les deux protagonistes. Ceci dit, peut-être que ça viendra plus tard ! Il faut dire que je m’étais mise dans tous mes états en attendant ce titre, car il aborde cette question des étiquettes que l’on appose à nos relations et à laquelle j’avais moi-même commencé à réfléchir. Je m’étais monté la tête en m’imaginant ce manga absolument parfait et je pense qu’il était difficile de répondre à mes attentes un peu trop hautes. Ça reste une série que j’attends avec impatience de continuer !