ça n’a pas répondu à mes attentes. j’ai bien aimé l’intervention de Silvia Federici mais tout était traité trop en surface j’ai pas trop compris l’intérêt
Linda a déclaré: «D'après mon expérience, les avocats et organisateurs des mouvements pour la justice raciale ne se considèrent pas comme les promoteurs de politiques identitaires, pas plus que ne le font les défenseurs des droits des immigrés, ceux des droits LGBT ou des droits des femmes. Au lieu de lutter pour ne faire profiter que certains groupes de la démocratie, ils sont le moteur de son renouvellement et de son extension pour tout le monde. Et de par leur expé-rience, ils savent que les solutions prétendument universalistes ne font souvent que légitimer des inégalités profondément enracinées. »
Je suis exaspérée par le présupposé selon lequel le terrorisme provient toujours de l'extérieur et jamais de l'intérieur; que les terroristes, ce sont les musulmans. En définitive, ceux d'entre nous qui représentent véritablement un élan en faveur de la démocratie sont traités de terroristes. Et ceux qui cherchent à entretenir un état de violence et de racisme sont qualifiés d'antiterroristes. C'est cocasse
Quand je pense à l'intersectionnalité, je pense à l'importance de l'intersection entre différentes luttes. Je pense aux connexions et aux interrelations. Si on arrive à sauver la planète, si on arrive à sauver la Terre, tout ira bien. On pourra faire face aux situations et les garder sous contrôle. Pas besoin de s'inquiéter. Si on n'arrive pas à sauver la Terre en revanche, rien de ce que l'on fait n'aura plus aucune valeur. On devrait penser à la planète, on devrait penser à la terre, on devrait penser aux océans, on devrait penser à l'air.
C'est dans cet esprit que je regarde mon travail et que je me demande: qu'est-ce qui, dans La Pensée féministe noire, valait vraiment la peine d'être dit? Quel est le cœur du message? Une question que je me pose - et qui peut donc être intéressante pour vous aussi - prend une forme un peu plus pragma-tique. « Qu'est-ce qui nous pousse à continuer de vivre nos vies au quotidien? » Pas seulement dans les moments de réussite, mais aussi dans les moments d'échec. Sur le plan politique, nous vivons une période très angoissante pour beaucoup de gens. Comment peut-on continuer à vivre sans aucune garantie de victoire, en ayant la sensation de ne pas pouvoir gagner? Comment parvient-on, chaque jour, à se lever pour faire ce qui doit être fait? Si j'ai dû réfléchir à ces questions, c'est parce que j'ai été témoin de réussites aussi bien que d'échecs, tant intellectuels que politiques.
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Un livre très court dont il faut savoir qu'il est en réalité un condensé de conférences données par les trois autrices à São Paulo en 2019 sur le thème de l'effondrement de la démocratie. Il peut y avoir une frustration parce qu'on aurait eu envie d'en lire plus mais je suis très contente de cette découverte il reste vraiment intéressant !