Un condensé incontournable. La quantité de données brutes exposées ici sur la pensée chinoise en général est phénoménale. Une réference qui mérite d'y retourner plusieurs fois.
Ceci ouvre le chemin pour les 4 lectures suivantes, au moins : Le Hong-Fan (traduction de Pierre Grison) Huainanzi Hanfei zi Chercher la meilleure traduction du Zhuang Zi
P.S. : Le commentaire qui suit de René Guénon sur ce livre est très important : "Comme nous l’avons déjà signalé ailleurs [...], ce livre contient une multitude de renseignements fort intéressants, et le chapitre consacré aux nombres y est particulièrement important ; il faut seulement avoir soin de ne le consulter qu’au point de vue « documentaire » et de ne pas tenir compte des interprétations « sociologiques » de l’auteur, interprétations qui renversent généralement les rapports réels des choses, car ce n’est pas l’ordre cosmique qui a été conçu, comme il se l’imagine, sur le modèle des institutions sociales, mais ce sont bien au contraire celles-ci qui ont été établies en correspondance avec l’ordre cosmique lui-même. "
1943 -Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, Chapitre V : Les déterminations qualitatives du temps, p.42-48).
Nous tenons à mentionner, au sujet des déterminations qualitatives de l'espace et du temps et de leurs correspondances, un témoignage qui n'est certes pas suspect, car c'est celui d'un orientaliste «officiel», M. Marcel Granet, qui a consacré à ces notions traditionnelles toute une partie de son ouvrage intitulé La Pensée chinoise; il va sans dire qu'il ne veut d'ailleurs voir dans tout cela que des singularités dont il s'efforce de donner une explication uniquement «psychologique» et «sociologique» mais nous n'avons évidemment pas à nous préoccuper de cette interprétation exigée par les préjugés modernes en général et universitaires en particulier, et c'est la constatation du fait lui-même qui nous importe seule ici; à ce point de vue, on peut trouver dans le livre dont il s'agit un tableau frappant de l'antithèse qu'une civilisation traditionnelle (et ceci serait également vrai pour toute autre que la civilisation chinoise) présente avec la civilisation «quantitative» qui est celle de l'Occident moderne. ************ [1] Marcel Granet, La Pensée chinoise, pp. 154-155 et 198-199. – Comme nous l’avons déjà signalé ailleurs (Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, ch. V), ce livre contient une multitude de renseignements fort intéressants, et le chapitre consacré aux nombres y est particulièrement important ; il faut seulement avoir soin de ne le consulter qu’au point de vue « documentaire » et de ne pas tenir compte des interprétations « sociologiques » de l’auteur, interprétations qui renversent généralement les rapports réels des choses, car ce n’est pas l’ordre cosmique qui a été conçu, comme il se l’imagine, sur le modèle des institutions sociales, mais ce sont bien au contraire celles-ci qui ont été établies en correspondance avec l’ordre cosmique lui-même. La Grande Triade - CHAPITRE VIII - NOMBRES CÉLESTES ET NOMBRES TERRESTRES
No me ha gustado. Pretende explicar las líneas generales de la forma de pensar y hacer filosofía, ética y política de la civilización china con mucha independencia del momento histórico, social y geográfico de cada pensamiento, como si la reflexión china fuera un todo homogéneo e inalterable. Hay excepciones y matizaciones a esto, pero suele generalizar y omitir referencias al contexto, presentando sus reflexiones como pertenecientes a una suerte de universalidad china, normalmente basada en los periodos más antiguos de China (Reinos Combatientes y cercanías). Se centra mucho en lo esotérico y simbólico, y no tanto en los argumentos y reflexiones; en lo colectivo y no en autores concretos.
En cualquier caso, el estudio es extenso y con gran cantidad de contenido.
# Cuestiones varias
Mantiene la tesis de que la lengua china afectó al pensamiento:
> Ofrecía pocas facilidades para la expresión abstracta de ideas. > > Posee una admirable fuerza sobre todo para comunicar efectos sentimentales, para invitar a tomar un partido, una decisión. > > Poco importaba si las ideas no se expresaban con clanridad. Hacer entender el propio deseo, discreta pero también imperativamente, era lo más importante. > p.43
> Cuando un chino se expresa está más preocupado por la eficacia de sus palabras que por la obediencia a unas necesidades de orden estrictamente intelectual. > p.48
El pensamiento chino, en sus mayores cotas expresivas, es de naturaleza poética antes que analítica (p.73).
El estilo está basado en «sentencias», «historietas estereotipadas» y «expresiones convenidas, extraídas de un fondo común». Es una «literatura de centones» (p.59). Se valora la utilización de frases hechas, repetidas en distintas obras a lo largo de la historia con sentidos que varían, son pedazos de lenguaje vivo que el poeta estima (p.65).
Los matices rítmicos sustituyen a los matices de la sintaxis, y son elementos clave para la comprensión del sentido (p.73).
El tiempo y el espacio se presentan antes en pedazos que como un continuo ([[espacio estriado - Deleuze, Guattari]]), el tiempo procede por ciclos, el espacio se parcela en cuadrados.
Las secciones dedicadas a [[numerología]], con largas listas de relaciones y representaciones entre toda clase de elementos y números, son muy sugerentes desde un aspecto mágico-poético, pero poco interesantes a nivel filosófico.
La política y la praxis es omnipresente en el pensamiento chino. Un ejemplo: la historia del mundo no empieza antes que la historia de la civilización, los primeros mitos tratan las vidas de los primeros soberanos. La armonía de los seres no se separa de la armonía de la vida social (p.257).
Interesante: el mundo en sus orígenes era mucho más pequeño y, como todo cuerpo que infla el [[qi]], ha ido aumentando. La distancia entre cielo y tierra antiguamente era tan estrecha que era posible subir y bajar del uno al otro. (rel:: [[La distancia de la Luna - Cosmicómicas - Calvino]]) (p.260).
Curioso: la izquierda es [[yang]], la derecha [[yin]] (al contrario que en occidente) (p.272).
24 10 16
This entire review has been hidden because of spoilers.
Auf dem Buchdeckel heißt es, dass dieses Werk bei aller Klarheit des Ausdrucks ein geduldiges Mit-Denken verlangt. Ich habe nicht einmal die Klarheit wahrgenommen, und Mit-Denken konnte ich nicht, weil ich nichts verstand. Zum Ende des Sinologiestudiums werde ich mir das Buch noch einmal vornehmen und dann vielleicht erkennen, warum es "zum Glänzendsten gehört, was je über die chinesische Philosophie geschrieben worden ist". Bis dahin nur 2 Sterne.
Una stupefacente panoramica sullo sviluppo del pensiero cinese e delle sue peculiarità. Interessanti punti di vista dell’autore che conferma il suo stato di illustre sinologo. Una lettura obbligatoria per gli interessati alla filosofa cinese.
São raríssimas as publicações sobre o assunto em português, e me inclino a suspeitar que pouca gente no Brasil aceitaria o desafio de uma leitura tão exigente quanto esta. Supondo que o autor esteja com a razão, e que sua compreensão do que é o pensamento chinês não tenha se tornado totalmente obsoleta por quase um século de novas investigações e reflexões, o esforço vale a pena, embora coloque o esforçado leitor na posição de se perguntar se os chineses não seriam alienígenas e seu pensamento uma sistematização da loucura.