Comme tous les amoureux, ils ont leur langage secret. Elle est sa «Pitoune». Il est sa «Bête». Depuis trente ans, ils forment un couple atypique, alternant les périodes de vie commune et de vie chacun chez soi. Mais André est malade. Il cumule deux maladies dégénératives, le parkinson et l’aphasie, sur fond de dépression chronique. Un jour, la peur prend le dessus, et Michèle convainc André de se rendre aux urgences. À la frontière du roman et du récit autobiographique, Michèle Ouimet nous offre un livre bouleversant qui nous oblige à revoir nos idées reçues tant sur la maladie mentale que sur le couple. Surtout, elle raconte une grande histoire d’amour. Un amour fort, inoubliable.
Michèle Ouimet a été journaliste à La Presse pendant près de trente ans. Elle a couvert des guerres et des zones dangereuses. Elle a remporté de nombreux prix, dont le prix Michener pour son enquête sur les prisonniers talibans en Afghanistan. Elle a écrit trois romans (La Promesse, 2014; L’Heure mauve, 2017; L’Homme aux chats, 2021) de même qu’un récit sur sa carrière de grand reporter, tous publiés au Boréal.
Dans ce livre, la journaliste Michèle Ouimet raconte, en parallèle, son quotidien avec son conjoint atteint de démence et les débuts de leur histoire.
C’est très bien écrit, c’est touchant, mais en même temps c’est vraiment lourd et triste. Je reconnais la qualité du livre, mais ai-je apprécié ma lecture… C’est un bel hommage, ça manque peut-être juste un peu de moments lumineux pour se remettre. Je suis quand même contente de l’avoir lu.
bookclub #3!!! pas une lecture légère, le récit était tellement détaillé et percutant! l’auteure a su raconté son histoire avec bienveillance et sans retenue, ce que j’ai beaucoup apprécié!!!! le parallèle avec leur histoire d’amour rend le reste encore plus tragique on dirait
Vraiment différent de mes lectures habituelles! Assez percutant comme livre. L’autrice a vécu des moments assez difficiles merci. J’ai bien aimé sa plume!
ÉNORME coup de coeur ♥️ ! On ne peut pas rester impassible en lisant cette histoire. J’ai ressenti l’impuissance, l’angoisse, la peine, la colère, l’inquiétude de l’autrice, son cri du coeur, la souffrance et le désespoir de son conjoint. C’est si bien écrit et humain. Ce récit illustre parfaitement les enjeux d’une maladie dégénérative, ce que ça implique devenir un aidant naturel dévoué, les travers de notre système de santé et des protocoles à respecter. J’avais l’impression de les connaître depuis longtemps et de me battre avec eux. Le livre est construit avec de courts chapitres, ce qui facilite la lecture et malgré les moments difficiles beaucoup d’amour émane de cet ouvrage. J’ai été saisie, profondément ébranlée, je donnerais un 6⭐️. C’est définitivement très fort et à lire.
C’est un récit qui nous arrache le cœur. Le désespoir d’une proche aidante face au système de santé parfois boqué avec toutes ses imperfections et sa lourde mais très lourde bureaucratie. Son conjoint qui est au prise avec des maladies dégénératives et des problèmes de santé mentale assez graves. Espoirs et déceptions. Une triste réalité. Il est remarquable de constater la force de cette femme dans ce tourbillon d’émotions. Je lui lève mon chapeau et j’aimerais tant lui dire que la culpabilité n’arrangera rien. Elle n’a tellement rien à se reprocher. L’inévitable serait arrivé pareil, peu importe l’endroit où elle se trouvait au moment du drame. Je ne dévoile pas de « punch » ici puisque cette écrivaine, journaliste de métier, a passé à Tout le monde en parle dernièrement et tout a été dit. Toute cette situation est d’une tristesse sans fin.
C’est triste, trop triste. Mais je sais aussi que ça peint bien l’image de ce que vivent les proches aidants. je n’étais juste pas dans un headspace de lire ça je crois. Super belle plume cependant!
Roman intime et bouleversant. Dans cette autobiographie sans retenue, l'autrice raconte la déchéance de son mari causé par la maladie mentale mais aussi leur magnifique histoire d'amour. J'ai beaucoup aimé les retours dans le passé où les jours heureux sont racontés. Ça amène un côté rafraîchissant à la lourdeur du récit. À l'inverse, nous sommes témoin d'un système de santé défaillant pour les personnes atteintes de maladie mentale mais surtout des difficultés et de la complexité d'être un proche-aidant. Quelques passages répétitifs sont venu teinter mon appréciation globale. Somme toute c'est une oeuvre courageuse et bienveillante, je recommande fortement.
3.5 ☆ - De fait, un récit très personnel, qui donne par moments l'impression d'avoir accès au journal intime de son autrice. Le traitement de la vie dans ses fatalités (la maladie mentale, la mort, les projets de vie qui avortent) saura certainement remuer bien des gens. Pour ma part, ce livre m'a notamment rappelé les derniers milles de mon grand-père - lui aussi atteint de Parkinson - et la dévotion de ma grand-mère, tombée veuve à l'aube de ce qui devait constituer leur nouveau départ dans un appartement pour aînés. Et même si je n'ai que 35 ans, je me suis très facilement projetée dans cette éventualité d'être, un jour, privée de mon amoureuse. Vouloir vieillir auprès de l'être-aimé, mais être forcé de vivre chacun séparé, mais quelle triste fin de vie...
Malgré les émotions que suscitent cette lecture, je dois quand même admettre qu'une certaine redondance dans les tableaux dépeints, de même que le style demeuré un peu trop journalistique et/ou commun à mon goût personnel, sont venus tempérer mon appréciation globale.
Récit autobiographique de la journaliste Michèle Ouimet qui décrit avec simplicité, tendresse et une pointe d’humour la déchéance mentale de son chum. Un livre triste, écrit avec art comme un long portrait journalistique, qui nous aide à comprendre la vie des proche-aidants.
Belle histoire sur un amour atypique qui montre les difficultés d’être proche aidante dans un système de la santé qui fonctionne en silo. Un récit très vrai, très vulnérable, et qui viendra sûrement toucher le cœur de plusieurs.
Beaucoup aimé ce récit qui décrit si bien la réalité et les sentiments des proche-aidants face à la maladie de leurs proches qu’ils ont tant aimé, qu’ils aiment toujours, mais qui doivent conjuguer avec tous les sacrifices dans leur vie de tous les jours en plus des tâches sans fin et de la culpabilité qui est omniprésente peu importe l’énergie qu’on y met. C’est d’autant plus vrai lorsque les proches sont affligés de maladie mentale. Ce qui est également d’intérêt dans ce livre, c’est la belle histoire d’amour entre l’auteure et sa bête, une histoire moderne et forte, au fil du temps, vraie dans les moindres détails. Le sentiment de culpabilité de l’auteure est palpable et on le comprend bien. Tous ceux qui ont dû vivre avec un proche atteint de démence ont eu des impatiences, ont parlé sur un ton infantilisant bien malgré eux et malgré tous les conseils prodigués sur des affichettes ou dans les posts des groupes alzheimer. La vérité est que nous sommes tous humains et que la charge des proche-aidants est bien trop lourde pour une seule personne dans un système débordé et fragilisé.
Un chouette roman. Je ne savais pas que c'était une histoire vrai. C'est cohérent, bien décrit. J'ai aimé avoir l'histoire présente et l'histoire passée qui finissent par se rejoindre. Il y a un vocabulaire recherché (merci à ma Kobo qui a un dictionnaire intégré). L'étoile en moins est que parfois j'ai eu l'impression de relire le même passage deux fois et que j'aurais préféré que l'autrice utilise un vocabulaire plus familier. Entre autres, "vétuste" qui se retrouver à peu près 5 fois dans cet ouvrage m'a un peu agacé. Malgré tout, merci de nous avoir ouvert ton coeur, ce livre fera parti de mon palmarès.
L’autrice raconte son histoire d’amour avec celui qu’elle surnomme sa Bête, mais surtout, la terrible descente aux enfers qu’ils vivent ensemble en raison des deux maladies dégénératives dont il est atteint: une forme d’aphasie et le Parkinson. C’est vraiment très dur comme lecture. J’ai dû prendre des pauses pour me remettre de certains passages.
Ce livre dépeint très bien la réalité des proches aidants de personnes atteintes de maladies mentales et ou de maladies dégénératives. C’est une lecture très intéressante. TW pour les personnes vivant dans cette situation ou pour les personnes vivants avec ou étant proche aidant de personnes ayant des idées suicidaires ou homicidaires.
Une histoire d’amour vraie, qui, bien que mise à mal par la maladie mentale et la perte d’autonomie, est aussi solide qu’un chêne. Une histoire racontée sans pudeur par l’autrice et journaliste, qui fait alterner les beaux souvenirs et les épisodes difficiles.
Tellement d'actualité pour bien des personnes vieillissantes prises avec la maladie. Une histoire triste et touchante, bien écrite, sans fioritures, juste son histoire.
Merveilleusement bien écrit, les allers retours du présent difficile au passé des jours heureux allègent la tristesse de cette histoire...qui explose à la toute fin.