Naar het westen

by Maria Pourchet, Manik Sarkar (Translator)

Een sprankelend en eigentijds verhaal over een onstuimige affaire en de vraag of aantrekkingskracht belangrijker is dan principes

Aurore is een alleenstaande en uitgebluste moeder in Parijs. Ze kan haar drukke leven net aan, maar wanneer ze hoort dat haar moeder is overleden neemt ze een besluit: samen met haar zoon verlaat ze Parijs en zoeken ze hun toevlucht in haar moeders verlaten familiehuis in het zuidwesten van Frankrijk.

Alexis Zagner is het ‘gezicht van de eeuw’, een beroemde acteur die de hoofdrol speelt in het stuk Dom Juan. Net als Dom Juan verslindt Alexis alle vrouwen die op zijn pad komen. Een van deze affaires, met de jonge actrice Chloé, wordt opgepikt door de pers. Als Alexis haar verlaat en zij daarop zelfmoord pleegt, neemt Alexis de vlucht naar het zuidwesten van Frankrijk.

Aurore en Alexis ontmoeten elkaar op die afgelegen plek en een stormachtige affaire volgt. Uiteindelijk leest Aurore in de pers over Alexis’ grimmige verleden. Als steeds meer vrouwen zich melden met vergelijkbare verhalen voelt ze zich desondanks nog steeds tot hem aangetrokken, al kan ze dit steeds slechter voor zichzelf verantwoorden.

Naar het westen is een indrukwekkende roman, gedragen door Pourchets oogverblindende schrijfstijl. Met zowel humor als tragiek levert ze een diepgaande reflectie op de kwetsbaarheden van ons tijdperk.

Genres: Fiction, France

256 pages, Paperback

Published June 19, 2025

Reviews

[Cindy Landes · Rating 4 out of 5]

J’ai vraiment pas tout compris! Mais je ne sais pas, j’étais intriguée et happée par cet atmosphère et ces personnages étranges… Je serais tellement curieuse d’avoir une conversation avec l’autrice pour comprendre ce qu’elle a voulu transmettre à travers cette histoire. Sa plume est spéciale, unique, ça me plaît!

[Jo · Rating 4 out of 5]

À l’instar de Feu en 2021, je suis tombé amoureux de tout sauf de la fin.

J’ai du mal avec les conclusions de l’autrice alors que le reste est résolument impeccable.
L’écriture est dingue, l’intrigue est frénétique, les thèmes au cœur de l’actualité saisissants.

À lire tout de même, pour savourer le génie de Maria Pourchet !

[Mélanie · Rating 3 out of 5]

Comment nos histoires d'amour nous définissent-elles ? Quel est le coût social, psychique, physique, loin des illusions des premiers âges ? A travers chacun de ses personnages, Maria Pourchet explore, avec la grammaire du western, les questions d'amour et de rédemption, la somme des échecs amoureux qui définit la personne que l'on est devenu et qui aspire à plus, ou abandonne.
Avec une écriture frénétique et toujours juste, questionnant le patriarcat, le désir, la place prenante d'Internet et les grandes interrogations de ce début de siècle ; l'autrice continue d'explorer les fragments de nos discours amoureux avec brio.

[Christian · Rating 3 out of 5]

Maria Pourchet imite une écriture à vif, c’est la plupart du temps une faiseuse de phrases, une écrivaine qui se regarde écrire , cependant et c’est troublant, certaines phrases vous chavirent et vous amènent au bord du précipice du génie, on est obligé de s’arrêter, de lever les yeux, de noter ça quelque part ou de corner la page.
L’histoire est relativement inintéressante et se veut d’un désabusement tout houellebecquien sur le sexe, les relations homme femme, la faillite de chaque destin, mais pour les seuls chavirements qu’elle parvient à créer, le trouble à l’âme, le livre mérite amplement d’être lu.

[Lo · Rating 2 out of 5]

Je comprend qu’on puisse aimer, mais alors j’ai pas DU TOUT accroché à l’écriture, j’ai trouvé ça complexe pour rien

[Pauline]

Je n’ai pas autant aimé que Feu, j’ai trouvé la fin un peu décevante. Mais l’exercice de forme lié au genre du western m’a beaucoup plu, ainsi que la narration subtile. Le style m’a de nouveau conquise, donc je dirais que pour l’instant, c’est un grand oui pour l’œuvre de Maria Pourchet.

[Chiara Yaar · Rating 1 out of 5]

קראתי כבר את ורנון סובוטקס לא היה לי צורך לקרוא גרסה מהההה שלו עם מלא קטעים סתומים על מערבונים, מה גם שאין פה שום פאנציות והאפרוריות המוסרית היא סתם אפורה- ז״א היא פשוט לא מעניינת. אכזבה כי דווקא ציפיתי לזה, ושווה קריאה נטו כי למתרגמת יש שפה שממש כיף לקרוא
הספר הזה רק מעצבן אותי יותר ככל שהזמן עובר, מדובר בספר עצלן שמזלזל בעולם המודרני בלי שום סיבה טובה, מה שנראה שנהפך להיות תחביב אנשי ״הספרות״, וכל העקיצות פה דלוחות ומכעיסות למדי. אני אשמח לראות את הסופרת מתמודדת על מקרה של הטרדה מינית פרופר, ולא רוקדת סחור סחור סביב משהו שדומה לפרשיית ארז דריגס. זה לא ספר אמיץ ולא נעליים, זה ספר פחדני של עולם ישן ששם על עצמו תחפושת של ביקורת לעולם שסביבנו. כל הכעס של השנים בספר מרגיש כאילו אמור לעורר לגלוג, שלמעשה אנו צוחקים על כעס היסטורי על עוולות. לא שווה קריאה, התחרטתי, רמה תרגמה כמה ספרים מדהימים אחרים ששווים זמן יותר מבית הבושת שכאן

[Sarah Manera · Rating 4 out of 5]

après âpre débat et moult réflexions, je crois que je vote pour dire que c'était bien. mais je dirais pas que c'est clairement bien. en tout cas ya eu âpre débat et moult réflexions

[mad · Rating 3 out of 5]

la fin………..

[Matatoune · Rating 4 out of 5]

Se régaler par un ton, des tournures de phrases, une impertinence littéraire, ce fut mon émotion à la lecture de Western de Maria Pourchet. En raconter des brides serait, peut-être, se priver de cette découverte si particulière qu'est le style mordant de cette écrivaine. Et pourtant, en voici des éléments :

Décor
Comme dans un Western, mais ici sur le Causse, deux protagonistes s'affrontent : Alexis dont le métier est de faire semblant décide de s'effacer du monde. Aurore n'a plus rien que des habitudes. Elle a même réussi à effacer ses désirs. Et, sur le côté, un étrange enfant, Cosma, dont les pouvoirs divinatoires sont représentés par le maniement de pierres. La fin…car dans un western, on la connaît : retrouver l'envie, le désir et la spontanéité, et repartir plus à l'Ouest, pour un renouveau espéré ! La fin, donc, sera une composition particulière où Maria Pourchet, après s'être régalée à nous promener, réveille nos doutes et laisse ses personnages prospérer dans nos têtes.

Personnages principaux
Lui, est un professionnel du regard et de la voix, de l'observation minutieuse de l'autre et de sa duperie. Un Dom Juan moderne ! Après s'être effacé de ce rôle au théâtre, il devient l'image de l'homme moderne apprécié des féministes. Seulement, celui qui est adulé un jour est vilipendé le lendemain ! Car, Alexis doit répondre d'accusations de violences sexuelles par une de ses étudiantes. Lorsque les médias se déchaîneront, la fuite sera la seule solution.

Aurore est corsetée dans sa vie rituelle, fragile et fragilisée par sa vie passée. Elle n'attend plus rien et s'occupe entièrement de son petit garçon. Cosma a développé avec cette solitude la capacité de sentir l'invisible et prépare le lecteur aux complications diverses qu'il va rencontrer.

Combat des héros
Ici, pas de corps exsangue sur le sable de la rue principale. Juste, un réajustement vers plus de franchise, de naturel et d'envie qui profite à chacun après l'emprise, l'antagonisme et la tromperie.

Entre, Maria Pourchet analyse l'emprise, le pouvoir, la rencontre, la séduction et l'acceptation de désir revisitant le mythe d'un Dom Juan, bien actuel. C'est une analyse sociologique où tous les personnages, tous les points de vue y sont disséqués avec jubilation, ironie et, bien sûr, intelligence éclairée sur le monde actuel.

L'explication de texte sur les SMS et sur les lettres que le prédateur envoie à son objet est édifiante de ce que notre modernité ressemble à celle de Molière avec son Dom Juan. de la domination à la “vampirisation”, Maria Pourchet décortique avec son journaliste blessé et opiniâtre le processus du pervers qui laisse exsangue son jouet. Un régal !

C'est dans un film littéraire que nous immerge Maria Pourcher où elle observe tout, sous chaque angle, pour nous immerger dans son décor.

Des tas de détails viennent éclairer l'intrigue, la complexifier comme est la vie, en fait. Déjà, Alexis est à aimer et quelques pages plus tard, à détester, puis le doute s'installe au fur et à mesure qu'Aurore est obligée de lui ouvrir sa maison, puis le déplace dans la grange, puis etc.

The end
En peignant dans Western, une relation actuelle entre un homme et une femme qui se refuse d'être linéaire, Maria Pourchet analyse les jeux de pouvoir et, comme dans le genre cinématographique, entraîne vers un autre monde, plus à l'Ouest encore, à investir.
Un autre coup de coeur !

Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/20...

[Clémence - Crépusculire · Rating 2 out of 5]

"Western" de Maria Pourchet est malheureusement une déception littéraire à mes yeux. Malgré des promesses de profonde réflexion sur notre époque et une intrigue potentiellement captivante, ce livre ne parvient pas à tenir ses engagements

Tout d'abord, l'intrigue est un véritable gâchis. Elle est incohérente, brouillonne et dépourvue de tout sens. Les deux personnages principaux, Aurore et Alexis, semblent évoluer dans des mondes parallèles sans que leurs histoires ne se rejoignent jamais de manière satisfaisante. L'idée du "western intérieur" est lancée comme une promesse alléchante, mais elle est tristement sous-exploitée, laissant le lecteur dans une confusion totale. Les thèmes annoncés, comme la violence de l'époque, la vulnérabilité individuelle et la soif de liberté, sont à peine effleurés et ne font que rajouter à la frustration.

En ce qui concerne les personnages, c'est une catastrophe totale. Aurore et Alexis sont des coquilles vides, dénuées de profondeur et d'émotion. Leurs motivations sont floues, leurs actions déconcertantes, et il est impossible de s'attacher à eux ou de comprendre leurs choix. Ils agissent parfois de manière totalement illogique, ce qui rend l'ensemble encore plus insupportable.

L'écriture, loin d'être "éblouissante," est plutôt artificielle et pompeuse. Les dialogues sont souvent artificiels et peu naturels, ce qui fait que l'on peine à croire à l'authenticité des personnages. De plus, le récit est encombré de longueurs inutiles et d'une structure narrative confuse, ce qui ajoute à l'agacement du lecteur.

Enfin, la promesse d'une profonde réflexion sur notre époque et ses enjeux est rarement réalisée. Les thèmes abordés sont effleurés plutôt qu'explorés en profondeur, laissant le lecteur sur sa faim. Le potentiel d'un commentaire significatif sur la société contemporaine est sous-utilisé, ce qui constitue une déception majeure.

En somme, "Western" de Maria Pourchet est un livre qui, malgré des idées prometteuses, pèche par une intrigue incohérente, des personnages peu développés, une écriture affectée et une exploration superficielle de ses thèmes. Je ne peux malheureusement pas recommander cette lecture

[Florian Kopa · Rating 3 out of 5]

Je suis obligé de mettre une note inférieure à celle de Feu, qui avait été un vrai coup de coeur. On retrouve ici toute la justesse, toute l'énergie, le sublime de l'écriture de Maria Pourchet. J'ai eu néanmoins du mal à m'intéresser à l'intrigue, à la fois banale et trop éloignée de moi dans sa sociologie, et j'ai failli en lâcher le livre en plein milieu. De même la métaphore filée du western m'a moyennement convaincu. Pourtant, ce livre regorge de passages et de formules incroyablement percutantes et pertinentes. C'est de la belle littérature. Rien que pour ça je le relirai à coup sûr.

[Henri-Charles Dahlem · Rating 4 out of 5]

Dom Juan 2023

Le nouveau roman de Maria Pourchet raconte une rencontre improbable entre un comédien célèbre et une mère célibataire. Ils ont tous deux quitté leur vie parisienne pour se retrouver dans un village aux environs de Cahors. C'est là que la France post #metoo va les rattraper.

Au fronton d'un théâtre parisien, on annonce déjà la nouvelle adaptation de Dom Juan, avec Alexis Zagner, comédien célèbre, dans le rôle-titre. Pendant ce temps Aurore s'épuise à mener de front sa carrière et son rôle de mère célibataire dans un Paris qui devient ingérable. Du coup, l'annonce du décès de sa mère est presque un soulagement. D'autant qu'elle hérite d'une maison dans le Quercy, certes peu confortable mais idéale pour quelqu'un qui entend changer de vie, car rien ne la retient vraiment dans la capitale, même pas une relation que l'on pourrait qualifier de simple confort sanitaire, histoire de contrôler que tout fonctionne encore, maintenant que la «fracture d’avec les hommes, d’avec l'amour, d’avec la joie, pour la simple sensation du moteur» est consommée, qu'après l'acte elle est renvoyée «à la solitude la plus totale dont un adulte puisse se souvenir».
Un avenir sans perspectives va pousser Aurore prendre le large, à essayer de sortir du piège dans lequel elle était prise, ayant appris à «tout avaler sans rien dire. À commencer par Tchernobyl à six ans, à pleins poumons, puis les conneries sur l’Europe réunifiée en pleine tête, la pilule microdosée, le non à Maastricht, le sperme, d’abord un peu puis tout car dans ELLE on disait que c’était coupe-faim.»
Au moment de se retrouver avec sa fille dans une bâtisse plutôt inconfortable et loin de tout, elle se souvient de ses rêves avortés. «Elle a cru à l’amour comme marché, à la libéralisation des échanges hommes-femmes, elle a pensé en termes d’offre et de demande, puis offensive et force de vente, s’est appliquée à déclarer ses sentiments la première, y compris sans certitude, s’entraînant ainsi à ne plus être un objet passif du désir. Elle a cru au travail, à la patience et qu’en France on pouvait rire de tout. Elle a cru pour un discours de vieux stal moins mal écrit que d’habitude que le communisme était une idée neuve.»
C'est donc très méfiante qu'elle ouvre sa porte au visiteur du soir. Et c'est encore plus méfiante qu'elle va lui demander de partir au petit matin, ne voulant plus partager son foyer avec un homme, fut-il un comédien célèbre. «Elle sait de cet homme son nom, sa frayeur, cette tenace odeur de ville, sa bonne volonté musculaire et ça suffit. Elle est déjà pleine de prénoms et de romans, pleine de traces que depuis un an elle s’applique à effacer.»
Mais Alexis lui explique alors qu'il est ici chez lui, qu'il a acheté la maison en viager. À cet imbroglio vient aussi se greffer pour le Dom Juan une tentative de fuir Paris et ses rumeurs. Car les médias se sont emparés d’un témoignage qui laisse croire à une emprise forte exercée sur une jeune comédienne. La machine va s'emballer quand un journaliste part en chasse du scoop et détaille l'histoire du maître et de son élève. Très vite, elle finira dans son lit, très vite il va échanger avec elle des messages brûlants. Abus de position dominante ou passion amoureuse librement consentie? Toute la question est là. Car comme le résume la fille d’Aurore, «le problème avec une vie, même méprisable, c’est que lorsqu’on la détruit, elle est terminée.»
Après la confrontation proposée l’an passé par Pascale Robert-Diard avec «La petite menteuse», le procès mis en scène en 2019 par Karine Tuil dans «Les choses humaines» et l’injonction de Mazarine Pingeot la même année avec «Se taire», Maria Pourchet poursuit l’exploration de la société française post #metoo avec beaucoup de finesse. Des relations complexes qui lient hommes et femmes, la romancière réussit, dans son style inimitable, à jouer sur le registre de la subtilité, comme elle le faisait du reste déjà dans Feu, son précédent roman. Loin du brûlot féministe, elle choisit de décrire plutôt que de juger, laissant le soin lecteur de se faire une opinion.

[Aurélie Vilutis · Rating 3 out of 5]

Deux personnages pour un roman, un homme et une femme pris dans un tumulte bien loin du calme des plages normandes. Je déplore la profusion de mots savants pour décrire ce qui tient de l’animalité de nos protagonistes. Car c’est ce qu’on suppose motiver cette histoire, devenue si banale à notre époque, celle des passions exacerbées face à la morale populaire, inévitablement punitive envers les hommes. La force de Maria Pourchet, qui jusqu’à lors impressionnait pas son style, serait ici de nager à contre-courant, d’ouvrir à une autre lecture ces questions de société. Mettant au premier plan nos réactions primitives, face à la bienséance redéfinie. Loin d’être un brûlot, ce roman à le mérite de bousculer nos jugements !

[Marie-Hélène · Rating 1 out of 5]

Mais grand Dieu, pourquoi suis-je venue me perdre dans les grands espaces de ce far west ? Ma chevauchée a été très rapide, Maria Pourchet m’a désarçonnée dès les premières pages. Je me suis quand même accrochée à ma selle. Je suis allée jusqu’au bout et traversé les grandes plaines à la recherche d’un filon littéraire qui m’enrichirait. Loupé ! Je ne suis visiblement pas la bonne cible pour ce roman ni pour cette auteure. Je n’avais pas apprécié « ses impatients » mais je voulais retenter l’aventure avec elle.
Malheureusement, j’ai trouvé son récit et son style pompeux, confus, parfois tordu avec un certain nombre d’incohérences (comme par exemple concernant le viager) et pour pimenter le tout, quelques scènes de sexe, pour stimuler les vieux cowboys peut-être !
Et dernière goutte d’eau dans ce désert, je n’ai pas apprécié non plus ces personnages. Ce « Gérard Depardieu» de fiction est vraiment pathétique et je l’ai trouvé peu intéressant. Ici, il n’y a ni indien courageux et flamboyant, ni hors-la-loi au grand cœur prêt à sortir le colt pour sauver la belle. Mais où étaient ils donc tous ces héros de western ?
Tout ça n’engage que moi, je n’aime pas flinguer un livre, il a forcément des qualités que je n’ai pas été capable de percevoir. À vous de voir maintenant  !

[Ilana S · Rating 5 out of 5]

Un coup de coeur absolu.
L'histoire et sa morale sont intéressantes, mais alors l'écriture de Maria Pourchet ... J'en reste déboussolée. Pourtant je commence à en avoir lu un certain nombre des bouquins au style "atypique" et "novateur". Mais jamais rien de tel.
J'ai savouré ma lecture que j'ai fait durer beaucoup plus que nécessaire. A chaque page il y a une phrase coup de point. Une tournure nouvelle. Des mots inconnus. Des livres comme celui-ci me manquent.

[Alexiane · Rating 4 out of 5]

Une écriture particulière mais que j'ai trouvé fascinante. L'impression de ne pas avoir toujours tout compris mais ce livre m'a emporté
C'était un bon moment en compagnie de ces personnages étranges et énigmatiques

[Agnès · Rating 4 out of 5]

3,5/5

[Marie Hnc · Rating 3 out of 5]

On retrouve ici l’écriture impeccable de Maria Pourchet et une très belle analyse du discours amoureux et de ses dérives, parfois. J’ai cependant été moins happée par les personnages cette fois, par l’enjeu. Cela ressemble à un très bel exercice de style, une démonstration, plus qu’à une histoire.

[Aïkà bouquine. · Rating 5 out of 5]

Est-ce lumineux ou est-ce terne ?

Retrouvez ma chronique complète et illustrée sur aikadeliredelire.com ou en ouvrant le lien suivant :

https://www.aikadeliredelire.com/2023...

Une fois n'est pas coutume, veuillez me permettre ce tout petit jeu de mot irrésistible, ma foi, de circonstance.

Ceci dit, la réponse à la question est : les deux à la fois.

Mais pour m'expliquer, partons du principe que je me garde bien de vous révéler les éléments clés de l'histoire pour vous laisser la surprise du chef.

Car la promesse est que vous allez en prendrez pour votre grade.

Pour ma part,

Je suis entrée dans ce roman par la porte qui était grande ouverte : l'histoire d'Aurore, quadra et mère célibataire en détresse face aux difficulté et à la poisse rencontrant Alexis Zagner, "la Gueule du siècle" à la Une de sa prochaine représentation scénique de Dom Juan, arrogant reconnu dans le monde du showbiz culturel et du théâtre et visiblement né sous une bonne étoile. Plutôt commun, voire cliché.

Ensuite je me suis engouffrée dans un tourbillon.

Un tourbillon terne : en termes de thématiques; loin des éclats, des costumes et des lumières de la scène, nous allons apercevoir l'envers du décor, la face cachée du monde du théâtre. Western est un récit cérébral, frénétique, voir par moments névrosé qui aborde les rapport entre les hommes et les femmes à l'ère post-#MeToo, avec la question du désir, du consentement, de la séduction et de la domination.

Western est également une description mutine dans le sens fort du terme de la crise existentielle des quadragénaires, qui se sentent dépassé.e.s par le rythme de la vie moderne, la pression sociale, la solitude et le manque de sens.

Un tourbillon lumineux : Western est encore la métaphore improbable mais qui fonctionne pour décrire la rencontre de nos protagonistes et le contraste entre la ville et la campagne, entre le bruit et le silence, entre le superficiel et l'authentique.

De plus, le roman est traversé par la voix d'une narratrice mystérieuse, qui commente, analyse, ironise et interpelle les personnages et les lecteurs. Attention surprise!

Pour ainsi dire, entre Paris et les Causses du Quercy, aux antipodes des chevauchées à travers le désert de l'Arizona ou des saloons typiques du Farwest, c'est comme si l'on entendait malgré nous L'homme à l'harmonica d'Ennio Enricone in Il était une fois dans l'Ouest. Puisque par la force des choses, le fameux duel final aura bien lieu: après tout, qu'est-ce qu'un bon western sans son inéluctable et symbolique duel final Pan! Pan! Pan!!

Mais concernant les péripéties, je m'arrête ici et vous laisse le loisir de les découvrir en lisant le livre.

Mention spéciale pour la description de l'emprise amoureuse à retenir quelque part dans le récit. Au delà d'un formidable exercice de rhétorique, un brin cynique, ce fut instructif.

Si j'étais écrivaine, j'aurai aimé signer un livre aussi délirant et terre-à-terre à la fois que Western de Maria Pourchet, chapeau (de cowboy) bas!

Un de mes meilleurs romans lus en 2023.

+À lire si vous aimez les histoires de rencontres incroyables dopées par une narration de génie sur fond de western.

-S'abstenir si et seulement si la patience n'est pas au rendez-vous, car le récit est au ralenti, truffé de digressions tantôt cérébrales tantôt nébuleuses.

#Western#NetGalleyFrance

[Schelley · Rating 4 out of 5]

Maria Pourchet is een Franse schrijver en socioloog met een scherp oog voor de grillige kant van menselijke relaties.

Naar het westen volgen we Aurore, een uitgeputte moeder die Parijs ontvlucht na het overlijden van haar moeder. Ze trekt met haar zoon naar een afgelegen huis in Zuidwest-Frankrijk, waar ze hoopt op rust. Maar dan verschijnt Alexis Zagner, een beroemde acteur met een duister verleden. Hun ontmoeting leidt tot een intense, chaotische relatie die balanceert tussen verlangen en afkeer. Terwijl Aurore worstelt met haar gevoelens, duiken er steeds meer verhalen op over Alexis’ destructieve gedrag. De roman speelt zich af in een soort niemandsland, waar beide personages hun verleden proberen te ontvluchten maar dat verleden blijkt hardnekkig.

Pourchet schrijft met flair: haar zinnen zijn soms poëtisch, dan weer rauw en direct. Ze wisselt moeiteloos tussen introspectie en satire, wat het lezen levendig houdt. Aurore is geen typische heldin. Ze is vermoeid, grillig, maar ook scherp en verrassend. Alexis is charismatisch en ongrijpbaar, een moderne Don Juan die je tegelijk intrigeert en irriteert. Toch voelt hun dynamiek soms wat geforceerd aan, alsof de auteur meer wil zeggen dan de personages aankunnen. De dialogen zijn pittig, maar niet altijd geloofwaardig, en sommige scènes lijken eerder een toneelstuk dan een roman.

Hoewel het boek thematisch sterk is (denk aan #MeToo, macht en verlangen) voelt de uitwerking af en toe rommelig. De metaforen rond het “western”-concept zijn niet altijd helder. Ook de seksuele scènes zijn talrijk en expliciet, maar voegen niet altijd iets toe aan het verhaal.

Naar het westen is een gedurfde, grillige roman over aantrekking en afstoting.

[Cmorice · Rating 4 out of 5]

""J'entends par western un endroit de l'existence où l'on va jouer sa vie sur une décision. Nous en sommes là, tout au bord du western". Aurore est mère célibataire à Paris. Elle enchaîne les rendez-vous - avec la directrice d'école, avec ses supérieurs hiérarchiques bien connectés, avec un amant pendant la pause. Pour l'instant, elle fonctionne, mais le western lui tend les bras. Quand elle s'effondre, elle part se réfugier avec son fils sur un causse du Sud-Ouest, dans la maison maternelle vide.
Alexis Zagner, lui, est "la gueule du siècle" . Acteur reconnu, il va sublimer une nouvelle mise en scène de Dom Juan. Il sent que l'époque change et que son désir dévastateur pour Chloé, très jeune aspirante comédienne, n'est pas passé inaperçu. Son instinct le pousse à fuir. Disparaissant brusquement, c'est aussi vers l'Ouest qu'il se dirige. Tandis que se lève la tempête médiatique, le face-à-face commence entre Aurore et Alexis - sans qu'on sache qui sera l'Indien, et qui le hors-la-loi.
Dans ce roman galopant porté par une écriture éblouissante, Maria Pourchet livre, avec un sens de l'humour à la mesure de son sens du tragique, une profonde réflexion sur notre époque, sa violence, sa vulnérabilité, son langage amoureux - et notre inextinguible soif de liberté."

[Melanie · Rating 3 out of 5]

"Un impudique face à face", selon la librairie Ombres Blanches.

Les destins d'Aurore, quarantenaire déboussolée et Alexis, célébre comédien de théatre en fuite de Paris se croisent dans la maison d'Aurore décédée à Cahors. Avec en fond, Dom Juan, pièce de théatre de Molière, et le Western.

"Le problème avec l'emprise c'est son synonyme, l'amour, et le problème avec lui ce sont ses droits. Le problème avec la douleur c'est qu'elle veut faire savoir. Et alors, le problème avec le scandale, ce sont ses conséquences"

"La propagande, ici, c'est la diffusion systématique d'un message amoureux dans le but de se promouvoir soi-même comme doctrine, pour un intérêt personnel séparé du bien d'autrui. Et dans cette dernière notion l'emprise et l'abus sont enfin caractérisés, triomphe l'étude"

[Anthelia Amazes · Rating 3 out of 5]

Un prix de Flore sans humour malheureusement… et un peu sans originalité aussi.
C’est l’histoire d’une femme deja abimée qui tombe amoureuse d’un “pervers narcissique”.
C’est très bien écrit, on sent toute la culture littéraire de l’auteure mais on s’ennuie un peu.
Les choix des deux protagonistes me sont restés étrangers et leur sort m’a laissé indifférente.

“Cela va être long. On pourrait bien sûr de nouveau se sauter dessus, ce serait une distraction mais pour Aurore, pour Aurore du moins, il n'en est plus ques-tion. Dès lors que l'autre s'est mué en propriétaire, corps adverse et colonisateur, ce serait se soumettre à l'ordre, au lourd. Et pour Aurore le poids d'un homme sur elle au sens figuré la dégoûte du poids de cet homme sur elle au sens propre.”

[MarieAlix]

J’avoue être complètement passé à côté du livre. Je ne l’ai pas terminé, mais je n’exclue pas d’y revenir à un moment pour le finir. J’ai trouvé l’écriture belle mais trop complexe pour moi, avec des phrases trop longues, trop de virgules,… tellement que j’en perdais le sens. Plusieurs fois j’ai du relire les mêmes phrases pour les comprendre. Ce qui a rendu ma lecture assez pénible à force… alors que l’histoire avait l’air intrigante, d’actualité et que j’avais bien envie de savoir où cela menait. Donc je pense que cette écriture peut être très appréciée par certain.es lecteur.ices mais malheureusement pas par moi…

[NoID · Rating 3 out of 5]

Bousculé par la narration, l'écriture et le style (enfin... tout ça quoi), j'ai eu de la peine à entrer et à rester en lien avec ce western. Mais quel livre marquant !

Un western moderne, sans gentils ni méchants. En tout cas un espace où il est facile de glisser de l'un à l'autre et selon quels critères, d'ailleurs ?
Alexis ? Un féministe à encenser, salopard que #metoo a trop tardé à crucifier, un homme célèbre qui en a profité sans y voir malice ?

Ou n'est-ce que le roman de notre époque ?

https://www.noid.ch/western/

[Lu · Rating 3 out of 5]

J'ai tendance à lire pour cogiter et là j'ai lu en me divertissant. Je suis mitigée. J'ai aimé, j'ai lu vite, j'étais prise, l'écriture est assez originale. En parallèle je n'ai pas compris qui était lea narrateurice ce qui est quand même étrange. Parfois je tiquais sur des sous entendus. Je ne sais pas toujours que penser du contenu. J'ai trouvé une grande partie extrêmement improbable et du coup un poil décevante. Je ne savais pas du tout où on allait mais j'y suis allée gaiement et ça m'a empêchée de cogiter plusieurs heures, ça n'est pas désagréable.

[Clémence]

C’est une déception pour moi, je me suis arrêtée à la page 59.

La promesse de western revisité avec cette rencontre entre deux personnages qui n’étaient pas destinés à se rencontrer, m’avait vraiment intéressée. Mais la plume de l’auteure m’a fait complètement décrocher, par moments très poétique et souvent compliquée inutilement à mon sens.

Je n’ai pas accroché avec les personnages, et n’ai même pas tout compris. J’aurais tellement aimé plonger dans cette histoire, mais malheureusement devoir déchiffrer le sens de chaque phrase m’a poussé à abandonner la lecture.

[Zoé☀️ · Rating 3 out of 5]

C’est une écriture très belle, qui nécessite une petite période d’échauffement tout de même. Une fois habituée, j’ai pris beaucoup de plaisir à m’y plonger. J’ai particulièrement apprécié l’utilisation et surtout l’analyse des codes du western, qui est rendue très explicite.

En revanche, je reste perplexe par rapport au « pardon » qu’offre l’autrice à certains personnages - sans trop en dévoiler. Elle décrit de façon saisissante des crimes très graves et de très grandes douleurs, mais ensuite les relâche comme si de rien n’était, les oublie presque. C’est dommage!

[Sabine N. · Rating 1 out of 5]

Malheureusement je n’ai vraiment pas aimé ce livre. Le style d’écriture m’a beaucoup déplu, mais aussi tout le fond. Faut-il vraiment destester les hommes à ce point? C’est trop dans la posture tout le temps. C’est trop dans le cynisme. Ce n’est pas très relevé, bien que cela se donne de grands airs. Bref je déconseille vivement.