Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik fait ici le récit de sa vie et relate les années de guerre : la déportation de ses parents, son arrestation et son évasion, puis son arrivée à Paris à la fin de la guerre. Une biographie qui s'apparente à une auto-analyse de ce qui a construit émotionnellement et psychologiquement l'auteur.
« Lors de ma première naissance, je n’étais pas là. Mon corps est venu au monde le 26 juillet 1937 à Bordeaux. On me l’a dit. Je suis bien obligé d’y croire puisque je n’en ai aucun souvenir.
Ma seconde naissance, elle, est en pleine mémoire. Une nuit, j’ai été arrêté par des hommes armés qui entouraient mon lit. Ils venaient me chercher pour me mettre à mort. Mon histoire est née cette nuit-là. » B. C.
C’est cette histoire bouleversante que Boris Cyrulnik nous raconte pour la première fois en détail dans ce livre où l’émotion du survivant se conjugue au talent de l’écrivain, où le récit tragique se mêle à la construction de la mémoire, où l’évocation intime d’une enfance fracassée par la guerre exalte la volonté de surmonter le malheur et de répondre à l’appel de la vie.
Une histoire poignante, hors du commun, qui retentit profondément en chacun d’entre nous.
Boris Cyrulnik est neuropsychiatre et directeur d’enseignement à l’université de Toulon. Il est l’auteur d’immenses succès, notamment Un merveilleux malheur, Les Vilains Petits Canards, Parler d’amour au bord du gouffre, De chair et d’âme et Autobiographie d’un épouvantail.
Boris Cyrulnik est neuropsychiatre et directeur d'enseignement à l'université de Toulon. Il est l'auteur d'immenses succès, notamment Un Merveilleux malheur, Les Vilains Petits Canards, Parler d'amour au bord du gouffre et De chair et d'âme.
Je ne connaissais le Dr Cyrulnik que de nom. Grâce à ce livre, je comprends mieux ce qu'est la résilience, thème (c'est normal) récurrent dans ce livre. Un gros bon point pour cela. Quant à ses souvenirs, j'ai beaucoup aimé le début de ces mémoires, mais la fin est un peu répétitive. Le style aurait pu être plus soigné. Mais c'est un médecin, non un écrivain...
Incredibly informative on how our narrative in conjunction with social context and its feedback informs how we navigate trauma. A courageous and science driven work. The humility of his writing made this a page turner for me. Fans of Body Keeps the Score will enjoy this in a cultural and historical context spanning over 50 years. Un incroyable puit d’informations qui explique le lien entre notre parole et le contexte social au départ d’une expérience traumatisante. Un ouvrage courageux et scientifique. Il écrit avec une humilité qui m’a poussé à dévorer ce livre qui représente plus de 50 ans de reflections.
Un livre autobiographique complet sur la résilience, l'attachement, le souvenir et l'enfance par un psychiatre de talent. Il décrit son enfance en tant que jeune survivant de la seconde guerre. Il aborde la résilience et le mécanisme du cerveau d'un enfant en racontant sa vie, le décès des parents, la guerre, les différents foyers d'un orphelin. Un livre qui peut aider à comprendre les personnes ayant subi la guerre ou des faits traumatiques. Au sujet de l'attachement, il donne exemple intéressant sur les parents sécurisants qui aident les enfants à atténuer les traumas de la guerre et dans le cas contraire l'attachement des enfants abandonnés qui développent un hyper-attachement anxieux en cherchant à s'attacher à toute personne qui passe à leur portée, à des parents ou des conjoints qui les rendent malheureux ou dépressifs.
Citation : "Un traumatisé ne choisit pas le silence. C'est son contexte qui le fait taire. Quand on revient d'outre-monde, «en quelle langue, avec quels mots, l'expérience pourra se dire...le silence dans toutes ces formes, mutisme intermittent, refus de d'un retour, arrêt de tout langage, offre au survivant la seule réponse». Quand rien de ce qu'on dit n'est pas entendu, quand tous les mots sont déformés, comment voulez-vous ne pas vous taire?"
"Haïr c'est demeurer prisonnier du passé. Pour s'en sortir il vaut mieux comprendre que pardonner". C'est un excellent livre qui donne une approche de la seconde guerre mondiale que je n'avais jusque là jamais exploré. J'ai beaucoup d'admiration pour cet homme qui s'est construit en gardant son traumatisme.
Another great book from a great writer, Boris Cyrulnik. He intimately discusses his childhood trauma after the Holocaust and how no one believed his story until the woman who rescued him confirmed it, thanks to an interview with the author on TV France. "Whenever I talk about my Holocaust story, some would say, 'We also did not have bread and butter' or 'Take money and go buy a candy; you do not know what you're talking about,'" Boris says of how his survival story was denied after the Holocaust. His struggle after genocide relates to the struggle of all mass atrocity survivors. I've read many books written by Boris, but this one, along with "Le laboureur et mangeurs de vent" remains my favorite because of the personal stories and insights he gives into how the human mind works and how it falls for unexamined ideas that result in blindly following dictatorships and other atrocities.
Het verhaal leek me erg interessant. Een oorlogsverhaal waarbij een jongen van 6 jaar weet te ontsnappen aan vervolging met daarin vervlochten hoe ons geheugen werkt. Helaas was het meer andersom, het ging volgens mij vooral over hoe ons geheugen werkt (of niet werkt...) met daaronder het verhaal van Boris Cyrulnik zelf, maar ook een heleboel anderen.
Ik vond het zeer onsamenhangend geschreven en vooral veel hak op de tak en erg veel herhaling. Ik heb het vlot uitgelezen, maar niet omdat ik het zo boeiend vond. Veel stukken scannend gelezen en vooral zo snel mogelijk uitgelezen zodat ik het maar uit had.
Geen 1 ster omdat ik dat voor een waargebeurd oorlogsverhaal niet vind kunnen. Maar qua boek en schrijfstijl ben ik er niet echt over te spreken.
J’ai pris ce livre au hasard à la bibliothèque, il m’a appris beaucoup de choses m’a donne les larmes aux yeux, m’a donné de l’espoir, de belles discutions avec mon grand père sur la guerre était enfant... lui aussi est né en 1937... une histoire incroyable celle de Boris ou Jean Lafarge... merci d’avoir pris le temps de nous ecrire votre histoire et pour avoir essayé de comprendre
Je m'attendais à un ouvrage un peu plus technique et non à un récit. En ce sens, mes attentes furent déçues. En revanche, les réflexions qui s'ouvrent au lecteur à travers l'expérience personnelle de Cyrulnik m'ont retenu jusqu'à la fin. Le rapport à la mémoire, à l'identité, à l'affect de cette personne au destin particulier nous renvoie à notre propre manière de réagir à l'adversité.
L’auteur utilise sa propre expérience de traumatisme de son enfance pendant la 2e guerre mondiale pour explorer sa mémoire et les mécanismes qui nous permettent de vivre et de transformer des traumatismes en souvenir qui conviennent à ce que chaque personne peut tolérer. Analyse vraiment intéressant qui m’a permis de révision bien des coins de ma propre mémoire sous un nouvel angle.
“Malheureusement, j'ai eu très jeune le goût du doute qui donne le plaisir de ne pas se soumettre à la récitation commune, mais qui prive en même temps du plaisir de se soumettre à la récitation commune. Penser par soi-même est une grande satisfaction. Quel dommage que cet effort nous ôte la joie d'être étayé par un mythe partageable. On est mal à l'aise quand on doit choisir entre le bonheur dans la servitude qui nous sécurise et le plaisir du cheminement personnel qui nous isole.”
Passons sur le titre ridicule ! Le livre est intéressant, mais très desservi par une écriture parfois obscure, des phrases, des paragraphes, des chapitres pas, peu ou mal structurés.